@@@@ Tchat organisé par la ville de Courbevoie le 15 mars prochain = FAKE* (*faux) @@@@
L'opération de communication reconduite une énième fois par la ville de Courbevoie, est, par un procédé dévoyé et sous une appellation fallacieuse, le moyen pour son Maire Jacques Kossovsky de se tailler vainement un costume sur mesure de démocrate moderne.
Tout d'abord, c'est dans l'emploi du terme "tchat"que réside la première supercherie ; En effet, la définition communément admise de cet anglicisme est claire et sans appel :
Le Tchat est un échange instantané de messages textuels entre plusieurs utilisateurs qui via des postes informatiques est caractérisé par des messages s’affichant en temps-réel et permettant la tenue d'un dialogue interactif.
Si le Maire Jacques Kossovsky venait réellement échanger en direct avec ses administrés, ceux ci disposant de leur liberté pour s'adresser à lui, comme feraient des personnes conversant à la table d'un café par exemple, cela pourrait effectivement donner un véritable intérêt à l'opération.
Mais à quoi assistons nous ici ? A une mise en scène d'un système de communication où les utilisateurs ne peuvent ni s'exprimer de manière instantanée ni librement : Les questions, longtemps posées à l'avance, ne sont publiées qu'après être passées par le tamis d'une équipe de modérateurs déterminant lesquelles seront politiquement correctes et pourront au final être publiées.
Le caractère de « fraicheur » que revêtirait alors une réponse échangée au travers d'un débat, dans lequel fuseraient des questions instantanées, se transforme ici en standards maintes fois rabâchés, aux accents surannés, livrant au final l'espèce de bouillie de propagande promotionnelle que le Responsable de cette ville ressert à chaque occasion à ses administrés.
Et derrière l'opération de communication prétendument ouverte et démocratique, il y a aussi la tentation vaine de faire croire à chaque habitant de cette ville qu'il vivrait dans une atmosphère libre et pacifiée, ou la parole de chacun serait entendue et respectée.
Mais tout cela n'est qu'une réalité démocratique fictive, voire la construction d'une réalité virtuelle masquant un passif liberticide, d'où il peut ressortir parfois de la pire des manières, le mécontentement de citoyens prenant conscience d'avoir étés dupés.
Les représentants de l'opposition quant à eux, ne sont plus à convaincre sur le caractère falsifié de la démarche, eux qui doivent subir quotidiennement des mesquineries provenant de cette municipalité ; considérés comme personae non gratae dans de nombreuses manifestations publiques, on ne les en informe par exemple, qu'à la dernière minute (les obligeant ainsi à désorganiser leur vie de famille). Quand ce n'est pas l'absence d'invitation tout court, pour peu que la présence de membres de l'opposition soit considérée comme faisant de l'ombre aux équipes en place.
Derrière le mépris et la non reconnaissance, il y aussi le déni de résultats électoraux et finalement, un manque de respect envers le choix des électeurs.
Que dire de plus sur l'utilisation d'une nouvelle technologie pour s'adresser à ses administrés espérant ainsi paraître à leur yeux « djeuns » et branché ? Tentative rendue vaine malheureusement par l'emploi dévoyé d'une technique annoncée, sans en avoir les caractérisitques distinctives (liberté et instantanéité). Se proclamer ville primée @@@@ et ne pas faire la différence, après tant d'années, entre un tchat et autre chose amène à s'interroger fortement sur la distinction dernièrement acquise.
Pour conclure sur cette opération de soi disant "tchat" organisée par le Maire de la ville, c'est en continuant à se moquer de ses administrés ou en les prenant pour des idiots, chose qu'ils ne sont pas, cherchant à les tromper de belle manière par le biais d'un procédé dénaturé, qu'en travers de la gorge ce tchat restera.
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A quant le premier tchat du PS ?
Toujours dans la critique et l'opposition, jamais dans l'alternative constructive...
Rédigé par : François B | vendredi 09 mar 2012 à 17h57
Ce mode de communication est discutable sur l'appellation et sur le procédé (car aucune garantie n'est apportée aux habitants de Bécon que leur questions ne seront pas au final écartées).
En ce qui concerne les questions remontant de quartier, les conseils de quartier peuvent jouer un rôle non négligeable, pour autant qu'ils soient ouverts au public et qu'on leur permettent de jouer enfin le rôle qui leur est dévolu.
Rédigé par : shun | dimanche 04 mar 2012 à 21h50
Bonjour,
Comment appelleriez-vous alors cette échange sur un quartier qui pose beaucoup de question ?
Même si pour vous les réponses sont si évidentes, assistant à de nombreuses réunions, le Courbevoisin landa n’ont souvent pas cette vision.
Même si ce mode de communication est discutable, elle a le mérite d’exister.
Cordialement
Rédigé par : Foxlolo | dimanche 04 mar 2012 à 09h03