Le 1er mars 2012, le maire UMP de Courbevoie Jacques Kossowski a signé le permis de construire des tours Hermitage.
A quelques semaines de l’élection présidentielle qui pourrait changer la gouvernance de l’Epadesa, le maire accélère le mouvement sur un projet toujours pas financé. Le risque de friche urbaine grandit.
Le 1er mars, le maire UMP de Courbevoie Jacques Kossowski a franchi une nouvelle étape dans son inconditionnel soutien aux tours Hermitage.
Non content de mentir aux habitants en leur promettant de ne pas signer de permis de démolir tant qu’ils occuperaient les immeubles (il a signé le permis de démolir),
Non content d’accentuer la pression aux résidents des Damiers par des décisions municipales violentes comme les autorisations de démolition,
Non content d’organiser dans sa ville le remplacement des logements des classes moyennes par des tours de luxe uniquement accessibles à une classe mondiale privilégiée,
Jacques Kossowski a signé le 1er mars le permis de construire des tours Hermitage, alors que les conditions de construction de ces tours sont toujours aussi douteuses.
D’où vient l’argent ?
Depuis trois ans, nous réclamons sans succès de connaître les sources de financement d’Hermitage. Aujourd’hui, le promoteur annonce le début des travaux « en blanc », c’est à dire sans que la vente de l’ensemble ne soit signée, ni la pré-commercialisation actée.
Pour lancer une opération en blanc, il faut être assuré de ses fonds propres ce qui n'est pas le cas ici. Cette opération n'est donc pas garantie financièrement. L'opérateur n'a toujours pas acheté les immeubles d'assiette et ne dispose pas à son bilan des fonds propres suffisants. Les apports éventuels en fonds propres (et pas seulement les financements prévus à hauteur de 700 millions d'Euros) n'ont jamais été explicités ni par la Société HERMITAGE, ni moins encore par les actionnaires russes. Le risque est donc majeur de se retrouver avec une friche immobilière au milieu de la défense. Devant la totale inconnue sur les flux financiers à venir, nous demandons toute la vigilance de TRACFIN (Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits Financiers) afin d’authentifier avec certitude les flux de financements.
A quelques semaines des élections présidentielles
L’accélération brutale du calendrier intervient à quelques semaines des élections présidentielles dont le résultat pourrait bouleverser la composition du conseil d’administration de l’Epadesa. L’UMP et ses alliés sont donc prêts à tout pour satisfaire les amis de Messieurs Poutine et Sarkozy, parrains de cette opération.
Pressions sur les 60 dernières familles, visites d’huissiers, menaces, décisions administratives précipitées, tout est bon pour que le promoteur puisse commencer des travaux avant mai.
Ce projet n’avait déjà aucun intérêt pour Courbevoie ni pour la Défense, détruisant du logement accessible à un moment où le besoin est le plus fort. Ce projet devient désormais dangereux pour les équilibres financiers fragiles de la Défense. Les risques et les montants en jeu sont trop élevés pour traiter un tel dossier dans une précipitation pré-électorale.
Tout est étrange dans cette affaire immobilière russe ! D'abord un Russe du nom de Polonskiy qui était PDG de Mirax Group avait lancé en 2008 un projet de construction de deux tours jumelles Hermitage Plaza à La Défense faite de bureaux, appartements de luxe, SPA etc ou il est appuyé par Vladimir Poutine et Nicolas Sarkozy soutiens en personne ce projet et on se demande pourquoi ! Notre président est-il naïf ou quoi ? Et là Polonskiy créé une filiale du nom de Hermitage Plaza du même nom que le projet immobilier dirigé par Iskenderov. A l'époque, Mirax Group était un puissant groupe immobilier quoique très douteux ! Plein de projets ou beaucoup furent laissés inachevés sur place notamment dans les Pays de l'Est et une tour à Londres. Puis coup de théâtre en été 2011, ou le groupe fait faillite et il acheté par la société Nazvanie en juillet 2011 dirigée par Polonskiy lui-même ! Et là, certains projets immobiliers à l'étranger sont abandonnés dont Hermitage Plaza qui est défendu aujourd'hui par cette petite société du même nom et qui a n'a que ce projet de ces deux tours et comment peut-il faire pour avoir une telle somme d'argent pour financer ? Nouvelles de Polonskiy qui vient de créer la société Potok8 en remplacement de Nazvanie et là, il reste très peu de projets immobiliers à l'étranger.Je me souviens de ce que disait l'EPAD à l'époque, que ils étaient surpris par ce projet de promoteur russe et qu'ils prenaient pas au sérieux les tours Hermitage Plaza.
Ces groupes immobiliers russes : c'est toujours des projets pharamineux qui la plupart du temps, ne seréalisent pas ou débutent mais les chantiers sont abandonnés. Tout ceci serait lié à la mafia russe et il faut être prudent, c'est souvent du blanchiment d'argent sale.
Rédigé par : Nelly | mardi 10 avr 2012 à 01h05
Bonjour,
il est évident qu'il faut déposer un recours suspensif au permis de construire dès maintenant, j'espère que le parti socialiste s'en chargera très prochainement.
En effet, non seulement le projet n'est pas financé, mais en plus aucune banque française ne veut s'engager sur une telle opération. C'est dire du peu de garantie offert par le promoteur russe, dont on sait dores et déjà que son groupe est sur la balance et présente d'énormes difficultés financières dans son propre pays (et il n'est pas certain que M. Iskenderov soit ou reste longtemps un ami de Poutine après les élections qui viennent d'avoir lieu dans ce pays).
Rédigé par : Jean C. | jeudi 08 mar 2012 à 13h00
Le Maire a signé le 06 mars, c'est le préfet qui a signé le 1er (sans jeu de mot)mars.
Rédigé par : Flo | jeudi 08 mar 2012 à 03h26