La vente à la découpe consiste, pour un bailleur d’un immeuble entier, à vendre les appartements un par un.
Certes, les appartements sont d’abord proposés aux occupants. Mais les locataires de la classe moyenne qui les occupent ne peuvent sortir 300 000 euros pour acquérir un appartement qu’ils occupent parfois depuis plusieurs dizaines d’années.
Que leur reste-t-il comme solution ? Partir.
Et comme le marché locatif est lui aussi saturé à Courbevoie, il n’y a que peu de chances qu’ils retrouvent sur la ville un appartement à louer.
De plus, une vente à la découpe, si elle permet des plus values à des intermédiaires, ne propose aucune offre de logement supplémentaire.
La conséquence pour l’ensemble de la ville est donc :
Le fait que cette vente à la découpe se déroule dans le quartier Regnault, à l’immédiate proximité de la Défense, une zone où le marché du logement est extrêmement tendue, rend encore plus insupportable cette vente.
Les finesses juridiques de la vente à la découpe étant méconnues des locataires de l’immeuble, le groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » demande que la ville soir proactive et qu’elle propose une aide juridique aux locataires de l’immeuble concerné.
Jean-André Lasserre, président du groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » précise : « la région Île de France a besoin de logements. Un besoin massif car tout le monde aujourd’hui est dans une situation limite par rapport à son logement. Une naissance dans une famille, une séparation, et le besoin d’un espace habitable différent apparaît, soit pour un pièce de plus, soit pour un autre logement à proximité du premier.
Courbevoie, sclérosée par une politique de l’habitat qui fait la part belle à un libéralisme échevelé ne propose qu’un type d’offre, celle de résidences de standing inaccessibles à la plupart d’entre nous. Il n’y a aucune volonté du maire d’ouvrir des choix alternatifs, comme il l’a montré en refusant le plan régional de logements.
Cette situation tendue est maintenant renforcée par des bailleurs qui préfèrent vendre à la découpe. Afin que les locataires soient correctement protégés, nous demandons que la ville mette à disposition des locataires concernés une aide juridique. »
Je me suis trompé, un T3 disons dans une résidence neuve coûte dans les 450 000€.
Rédigé par : Nelly | samedi 21 avr 2012 à 23h19
Je ne sais pas et j'en entends pas parler ! Car connaissant le logement social en HLM et en ILM à Courbevoie, ou les immeubles que je connais, il y aucune proposition ou d'action de vendre les appartements aux locataires. Voici les immeubles que je connais :
- Les Verseaux
- La Balance
- Le Sagitaire
- Résidence de l'Ancre
- Victor Hugo aux n°59-63
- Marceau
- Kruger
Il y avait eu un projet de ce type il y a plus de 10 ans avec proposition d'achat de son appartement en HLM et ILM mais c'était pas obligatoire et ça s'est pas fait.
Quand à Regnault, 300 000 € ,cela me semble beaucoup, pour ce type d'appartement ! Et pour quelle superficie et quel nombre de pièces ?
Vous parlez de l'immobilier à Courbevoie ou je vous signale que les prix ont baissés depuis septembre 2008 (heureusement !) et comparer à Paris, c'est tout de même bien moins cher.
A noter un T3 vaut dans les 300 000€ à Courbevoie en résidence, à Paris, cela correspond à un T2 dans les quartiers moyens !
Rédigé par : Nelly | lundi 09 avr 2012 à 23h20