1 - Le PPRI (Plan de Prévention des Risques d'Inondation), rendu obligatoire depuis 1995,est un document réalisé par l’État (Préfecture et communes), pour réglementer l'utilisation des sols en fonction des risques naturels auxquels ils sont soumis.Cette réglementation va de l'interdiction de construire à la possibilité de construire sous certaines conditions.
La délimitation des zones est basée sur les crues de références.
Ci-dessous un zoom sur le bas du quartier Gambetta extrait de la carte répercutant les risques d'inondation liés à la Seine :
Ainsi cette carte serait établie grâce aux crues de références dans la zone ?
2 - Consultons par conséquent l'atlas des PHEC (Plus Hautes Eaux Connues), qui est établi sur la base des crues historiques des principaux cours d’eau et que vous pourrez aussi visualiser sur le site du Ministère de l'écogie, de l'envirronement durable, des transports et du logement.
En comparant les deux cartes, établies pour signaler les mêmes risques, on constate que les deux cartes diffèrent à l'endroit des damiers (projet Hermitage).
Cherchez l'erreur...
Le PHEC engendre de nouvelles obligations pour un Maire (l’article L.563-3) et notamment celle de devoir apposer les repères de crues afin d’informer la population du risque de crue majeure qui pèse sur sa commune.
Mais sur les lieux, et à plus forte raison aux damiers, aucun repère n'émanant de la mairie indique ce type d'information (ormis permis de démolir et bientôt, de construire...).
Alors, qu'attend-on au juste pour apposer les indications réglementaires (par exemple sur le côté Courbevoisien du Pont de Neuilly) ? Ou préfère t-on taire l'information par crainte de faire fuire le chaland ?
De l'avis catégorique des experts, une crue centennale aura lieu dans les années à venir. En 1910, Courbevoie avait été paralysée sur une longueur de 3,5 km avec des montées des eaux de 2,5 m dans les habitations des rues adjacentes ; le bas de la ville fut innondé durant 3 semaines et quatres mois furent nécessaires pour remettre tout en état. Malgrès les bassins de rétentions construits depuis, rien ne pourra empêcher la Seine de créer une nouvelle catastrophe.
A Courbevoie, où en est-on de l'information (à titre préventif) auprès des habitants ? Préfère-t-on tirer un transat, sur les berges prochainement aménagées, et continuer à se bercer, les pieds dans l'eau, de la douce illusion que cela n'arrivera pas ? à suivre...
Les mois de novembre à mars sont les périodes connues où le risque de crues sur la Seine est optimal.
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