COMMUNIQUE DE PRESSE de Jean-André Lasserre (PS) et de Vincent Gazeilles (EELV), conseillers généraux des Hauts-de-Seine
Lundi 18 février 2013, lors de la commission permanente du Conseil général des Hauts-de-Seine, les conseillers généraux Vincent Gazeilles, Europe Écologie Les Verts, et Jean André Lasserre, PS, ont voté contre le protocole devant être établi entre le Conseil général et l’établissement public d’aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA).
Ce protocole prévoit la prise en charge technique et financière totale de l'ensemble des travaux d’aménagement de la route RD7 jouxtant la construction des deux tours géantes du projet « Hermitage » en bord de Seine par l’EPADESA.
Ces tours de bureaux et de logements de haut standing, portées par des fonds russes aux origines mal connues, représentent sur plusieurs points des aberrations absolues :
- destruction de l’immeuble des Damiers et expulsion des locataires des logements sociaux à l’heure où l’Ile-de-France manque de logements sociaux;
- création de milliers de mètres carrés de bureaux alors qu'ils sont déjà en surnombre à la Défense ;
- création de deux tours de 323 mètres de hauteurs qui ne pourront pas respecter les normes environnementales en vigueur en France ;
- création d’un ouvrage de soutènement en bord de Seine sans que soit prise en compte les dérives budgétaires liées à cet ouvrage ou les risques de perturbation du milieu humide souterrain ;
- création de deux immeubles utilisés par des milliers de personnes à proximité d’une canalisation de transport de gaz à haute pression située sous la chaussée de la RD7.
Ce protocole est avant tout une façon astucieuse pour le Président du Conseil général de passer « la patate chaude » à l'EPADESA qui sera désormais à la tête d'un projet hautement risqué et en assumera la complète responsabilité.
Vincent Gazeilles et Jean André Lasserre regrettent tout d'abord que le Conseil général se lave ainsi les mains d'un dossier touchant directement les Hauts-de-Seine.
Ils regrettent tout autant que l’État, censé diriger l'EPADESA, ne se préoccupe pas davantage des conditions risquées de réalisation de cet ouvrage dont les contribuables auront peut être à supporter les surcoûts si l'opération immobilière périclite.
Ils regrettent enfin que les nombreux riverains, associations et élus locaux qui se sont manifestés contre ce projet de tours géantes, sous le gouvernement précédent, n’aient toujours pas été entendus.
Alors, le destin de ce projet inadéquat est-il décidé à La Défense, à Matignon, à l’Élysée ou à Moscou? Mystère !
Nanterre, le 20 février 2013
LA DEFENSE ET LE PROJET HERMITAGE : "PLUS QU'UNE ROULETTE RUSSE !"
Lundi 18 février 2013, lors de la commission permanente du Conseil général des Hauts-de-Seine, les conseillers généraux Vincent Gazeilles, Europe Écologie Les Verts, et Jean André Lasserre, PS, ont voté contre le protocole devant être établi entre le Conseil général et l’établissement public d’aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA).
Ce protocole prévoit la prise en charge technique et financière totale de l'ensemble des travaux d’aménagement de la route RD7 jouxtant la construction des deux tours géantes du projet « Hermitage » en bord de Seine par l’EPADESA.
Ces tours de bureaux et de logements de haut standing, portées par des fonds russes aux origines mal connues, représentent sur plusieurs points des aberrations absolues :
- destruction de l’immeuble des Damiers et expulsion des locataires des logements sociaux à l’heure où l’Ile-de-France manque de logements sociaux;
- création de milliers de mètres carrés de bureaux alors qu'ils sont déjà en surnombre à la Défense ;
- création de deux tours de 323 mètres de hauteurs qui ne pourront pas respecter les normes environnementales en vigueur en France ;
- création d’un ouvrage de soutènement en bord de Seine sans que soit prise en compte les dérives budgétaires liées à cet ouvrage ou les risques de perturbation du milieu humide souterrain ;
- création de deux immeubles utilisés par des milliers de personnes à proximité d’une canalisation de transport de gaz à haute pression située sous la chaussée de la RD7.
Ce protocole est avant tout une façon astucieuse pour le Président du Conseil général de passer « la patate chaude » à l'EPADESA qui sera désormais à la tête d'un projet hautement risqué et en assumera la complète responsabilité.
Vincent Gazeilles et Jean André Lasserre regrettent tout d'abord que le Conseil général se lave ainsi les mains d'un dossier touchant directement les Hauts-de-Seine.
Ils regrettent tout autant que l’État, censé diriger l'EPADESA, ne se préoccupe pas davantage des conditions risquées de réalisation de cet ouvrage dont les contribuables auront peut être à supporter les surcoûts si l'opération immobilière périclite.
Ils regrettent enfin que les nombreux riverains, associations et élus locaux qui se sont manifestés contre ce projet de tours géantes, sous le gouvernement précédent, n’aient toujours pas été entendus.
Alors, le destin de ce projet inadéquat est-il décidé à La Défense, à Matignon, à l’Élysée ou à Moscou? Mystère !
Nanterre, le 20 février 2013
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