En dehors de quelques riverains du quartier de l'hôtel de ville, peu de Courbevoisiens savaient que la D7 était inaccessible dans la nuit du 6 au 7 mai à la hauteur de Courbevoie dans les deux sens. En effet, aucune information n’avait été donnée par la ville à l’ensemble de ses habitants sur cette fermeture exceptionnelle liée à la mise en place d’une passerelle pour rejoindre les berges de Seine, dans le prolongement de la rue Molière.
Seul un tweet du conseil général des Hauts-de-Seine et un autre de Jean-André Lasserre (@Jalasserre) tenaient informés les habitants.
Rien sur le site de Courbevoie donc (la ville a beau communiquer sur son superbe label @@@@@ mais visiblement ça ne suffit pas !).
Quant au projet d’aménagement des berges des Seine, il s'agit d'un projet initié par le Conseil général, financé à hauteur de 2 713 043 € par la ville de Courbevoie sur un total de 16 500 000 €, soit 16% pris en charge par la ville ; celle-ci ne manque pas pourtant de mettre en avant ce projet départemental sur un site qu'elle intitule : « projets de la ville ».
Le projet a vocation à ce que les habitants profitent de la Seine coupée depuis des dizaines d’années de la ville par la D7 ; nous l'avions accueilli favorablement lorsqu'il était soumis à enquête publique (consulter cet article de mars 2009) .
À l'époque nous émettions aussi des réserves qui restent d'actualité :
- Tout d’abord la surface disponible pour la promenade restera modeste : un hectare seulement. De plus, certains endroits seront particulièrement étroits, et on a du mal à imaginer les vélos cohabiter avec les piétons, notamment les poussettes, fauteuils, enfants.
- Ensuite, même arborées, fleuries, équipées d’un mur anti-bruit, les berges de Seine continueront à acceuillir plus 50 000 véhicules par jour, ce qui engendre une pollution considérable. Courir sur les berges les jours de pic de pollution pourrait bien s’avérer mortel. D’autant que côté Seine sur toute la commune de Courbevoie la vitesse est autorisée jusqu'à 70km/h.
Nous demandons donc dès l’ouverture des berges aux piétons, que la vitesse soit limitée comme dans toutes les zones urbanisées à 50km/h dans les deux sens et sur toute notre commune. Nous demandons également comme cela est fait à Paris la fermeture de la D7 à la circulation tous les dimanches.
- L'accès PMR se fera par un passage piéton sur la D7 dans le prolongement de la rue Ficatier (non loin de la base nautique). Il est tout à fait regrettable qu’un aménagement spécifique n’ait pas été prévu lors de la conception de la passerelle. Cela contraint les personnes à mobilité réduite à accéder à la promenade Doumergue par un long détour, après un cheminement par la rue Molière, où elles n’auront plus qu’à faire demi-tour en haut de la passerelle et emprunter la rue de l’hôtel de ville, traverser la rue Victor Hugo, continuer dans la rue Ficatier, avant d’arriver devant cette route départementale où les voitures y sont nombreuses, bruyantes et rapides...
- Enfin dans le projet initial, les concepteurs imaginaient des chapiteaux sur le bord de Seine, or le maire de Courbevoie a fait savoir en réunion publique qu’il n’en voulait pas de peur de créer des « nuisances ».
16 millions d’euros pour juste se promener, ça fait un peu cher la balade, non ?
Cécile Boucherie
En dehors des riverains de l’hôtel de ville, peu de Courbevoisiens savaient que la D7 était inaccessible dans la nuit du 6 au 7 mai à Courbevoie dans les deux sens. En effet, aucune information n’avait été donnée par la ville à l’ensemble de ses habitants sur cette fermeture exceptionnelle liée à la mise en place d’une passerelle, dans le prolongement de la rue Molière pour rejoindre les berges de Seine.
Seuls un tweet du conseil général des Hauts-de-Seine et de Jean-André Lasserre (@Jalasserre) tenaient informés les habitants.
Rien sur le site de la ville de Courbevoie donc (elle a beau communiquer sur son très beau label @@@@@@, visiblement ça ne suffit pas !).
Quant au projet d’aménagement des berges des Seine, il s'agit d'un projet initié par le Conseil général, financé à hauteur de 2 713 043 € par la ville de Courbevoie sur un total de 16 500 000 €, soit 16% par la ville qui ne manque pas pourtant de mettre en avant ce projet départemental sur un site qu'elle intitule « projets de la ville ».
Le projet a vocation à ce que les habitants profitent de la Seine coupée depuis des dizaines d’années de la ville par la D7 où circulent chaque jour plus de 50 000 véhicules.
Nous avons toutefois quelques réserves.
Tout d’abord la surface disponible pour la promenade restera modeste : un hectare seulement. De plus, certains endroits seront particulièrement étroits, et on a du mal à imaginer les vélos cohabiter avec les piétons, notamment les poussettes, fauteuils, enfants.
Ensuite, même arborées, fleuries, équipées d’un mur anti-bruit, les berges de Seine accueilleront de 50 000 véhicules par jour, ce qui engendre une pollution considérable.
Courir sur les berges les jours de pic de pollution pourrait bien s’avérer très nocif pour la santé. D’autant que côté Seine sur toute la commune de Courbevoie la vitesse est autorisée jusqu'à 70km/h. Nous demandons donc dès l’ouverture des berges aux piétons, que la vitesse soit limitée comme dans toutes les zones urbanisées à 50km/h dans les deux sens et sur toute notre commune. Nous demandons également comme cela est fait à Paris la fermeture de la D7 à la circulation tous les dimanches.
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