L'OPHLM de Courbevoie vient de nommer son nouveau Directeur Général dans un climat délétère :
-> aucun appel à candidature au poste n’avait été lancé au préalable,
-> L’actuel Directeur par intérim a donc été promu Directeur Général de l'OPHLM.
Toutefois il semble que cette désignation se soit faite de justesse :
22 administrateurs étaient présents au dernier conseil d'administration de l'OPHLM.
Le 23ème, Roger Karoutchi, brille depuis 2008 par son absence, ce qui a amené la Mission interministérielle d'inspection du logement social (MIILOS) à demander dans son rapport de 2012 pourquoi l'administrateur n'était toujours pas considéré démissionnaire (observation 2.2.1) ?
11 ont voté pour la candidature unique du Directeur par intérim et 5 contre.
Mais événement sans précédent dans cette instance, on note 6 votes blancs explicables par l'existence de fortes dissensions au sein de la majorité municipale.
En imposant sa préférence, Yolandes Deshayes, Présidente de l'OPHLM et 1ère adjointe au maire, aurait-elle encore creusé le fossé avec son vice-président de l'office, le maire de Courbevoie Jacques Kossowski ? Celui-ci, avec 5 autres membres du CA, aurait voté blanc pour prendre acte de la désignation tout en manifestant son désaccord.
Bref, c'est ainsi que l'OPHLM de Courbevoie a désigné unresponsable à sa tête,
qui deviendra donc le 5ème Directeur général en l’espace de 6 ans !...
Cette instabilité récurrente des responsables depuis les dernières municipales est un fait souligné par la MIILOS ; elle se double d'une rotation inhabituelle du personnel d'encadrement (avec le départ de 9 cadres) et plusieurs procédures contentieuses engagées donnant lieu à des versements d'indemnités.
Si l'on ajoute qu'une grande partie de ces départs ont eu lieu sous le mandat par intérim du nouveau directeur, la boucle est bouclée pour conclure que les ingrédients sont réunis pour le naufrage final de l'OPHLM de Courbevoie....
Ces aléas pourraient n’être qu'un événement regrettable de plus dans la longue liste de mauvaises gouvernances de la ville, restée 50 ans entre les mains d'un même camp politique ; mais en bout de chaîne, il y a aussi des locataires….
Or, la population des habitants d'HLM est très exposée aux risques découlant d'une gestion décrite comme « chaotique » dans le précédent rapport de la MIILOS.
Des locataires auxquels l'office ne répond plus, des résidences entières et immeubles délaissés, des élus de locataires à qui l'on ne donne pas les moyens de jouer un rôle nécessaire d'aiguillons ou de médiateurs, des commissions d'attribution verrouillées et impénétrables et donc sujettes à toutes les suspicions, des personnels à bout qui craquent et enchaînent accidents du travail ou maladies, et tous les effets pervers de cette instabilité sur le fonctionnement de l'office, etc...
Les années passent et il est désormais manifeste que des bonnes pratiques, comme celle de mettre en place une gouvernance dans la transparence,
ne seront pas réalisées sous cette mandature municipale.
L'office HLM de Courbevoie a plus de 80 ans ; il n'est pas la propriété d'un camp politique ou de tel ou telle responsable qui s'accroche à son siège.
L'OPHLM appartient à tous les Courbevoisiens et doit revenir à son rôle d'amortisseur social accompagnateur des populations les plus fragiles de la ville.
Aux Courbevoisiens et à eux seuls de décider de l'avenir de l’office HLM de leur ville.
Bientôt.
Toutefois il semble que cette désignation se soit faite de justesse :
22 administrateurs étaient présents au dernier conseil d'administration de l'OPHLM.
Le 23ème, Roger Karoutchi, brille depuis 2008 par son absence, ce qui a récemment amené la Mission interministérielle d'inspection du logement social (MIILOS) à demander pourquoi l'administrateur n'était toujours pas considéré démissionnaire ?
11 ont voté pour la candidature unique du Directeur par intérim et 5 contre.
Mais événement sans précédent dans cette instance, on note 6 votes blancs explicables par l'existence de fortes dissensions au sein de la majorité municipale ;
En imposant son poulain, Yolandes Deshayes, Présidente de l'OPHLM et 1ère adjointe au maire, aurait elle encore creusé le fossé avec son vice-président de l'office, le maire de Courbevoie Jacques Kossowski ? Celui-ci, avec 5 autres membres du CA aurait voté blanc pour prendre acte de la désignation tout en manifestant son désaccord.
Bref, c'est ainsi que l'OPHLM de Courbevoie a désigné le (tout de même) 5ème responsable à la tête de sa direction générale depuis 6 ans !
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