Depuis lundi 18 novembre, le personnel du VAL de Courbevoie (animateurs des centres de loisirs) entame un nouveau mouvement social.
C’est la 3ème fois en 3 ans que les animateurs font ce type de mouvement, signe d’une gestion déficiente de l’ensemble de ce secteur par le maire de Courbevoie et son adjointe aux affaires scolaires.
A Courbevoie, les animateurs des centres de loisirs expriment depuis plusieurs années un malaise persistant. Ils débrayent le 19 novembre pour les raisons suivantes :
- Absence de projet éducatif territorial (PEDT) cohérent.
- Demande de méthodologie pour la mobilisation des différents acteurs éducatifs du territoire.
- Définition des activités en coopération avec les équipes enseignantes et les partenaires associatifs.
- Intégration des centres de loisirs dans les objectifs éducatifs étudiés en coopération avec les enseignants.
- Formation des animateurs.
Ce 3ème mouvement en 3 ans montre également le malaise des personnels du VAL de Courbevoie depuis plusieurs années à cause :
- Du manque de considération.
- Du manque de moyens.
- Des locaux inadaptés, mettant en cause la qualité des activités proposées et même les conditions d’encadrement et de sécurité.
- D'un manque d’effectif des animateurs.
- Un taux d’absentéisme fort non anticipé, et signe d’un malaise persistant.
Au contact direct des enfants, les animateurs et les parents constatent au quotidien les dysfonctionnements du VAL
Jean-André Lasserre et l’équipe « Une autre Ambition pour Courbevoie » demandent au maire :
- De mettre en place une concertation générale sur la ville pour un Projet Educatif Territorial (PEDT) associant les enseignants, les animateurs, les personnels des écoles, les parents et l’éducation nationale.
- D’associer TOUS les enseignants, TOUS les animateurs et TOUS les personnels des écoles à chaque projet d’école.
- D’entamer une véritable concertation avec les parents.
- D’intégrer les animateurs du VAL et les personnels d’école aux conseils d’école.
- De lancer un plan de formation des animateurs et des intervenants.
- De créer une équipe « volante » d’animateurs expérimentés, dédiés aux remplacements.
Jean-André Lasserre précise :
« C’est une chance pour la ville d’avoir des animateurs volontaires et motivés qui pensent d’abord aux intérêts des enfants.
Aux élus de s’en saisir pour proposer une haute qualité de service des centres de loisirs, s’appuyant sur des personnels formés, dans le cadre de projets d’écoles qui associent les parents, les enseignants, les animateurs et les personnels des écoles.
Bien loin des déclarations politiciennes du maire UMP sur le fait qu’il n’appliquera pas la réforme des rythmes scolaires, les animateurs ont une attitude responsable qui donne la priorité aux enfants. »
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