Octobre 2014
Tribune CourbevoieMag
La ville vient de renouveler le marché public de collecte et traitement des déchets. Nous produisons environ 33 000 tonnes d’ordures ménagères à Courbevoie, soit 350 kg par an et par personne. Le coût pour la collectivité est estimé à 3,5 millions d’euros.
Nous faisons des efforts, en limitant les emballages, en triant les déchets, en recyclant, sans gaspiller. Nos enfants sont sensibilisés à l’école dès le plus jeune âge. De son côté, la Ville adhère au SYCTOM (Syndicat de traitement des ordures ménagères), dont les objectifs de réduction des déchets et de sensibilisation des habitants sont une priorité.
Or, avec un cahier des charges identique renouvelé jusqu’en 2020, la Ville de Courbevoie n’a pas pris la mesure de l’évolution de notre société. Peu d’innovation (les bacs continuent de polluer nos trottoirs 6 jours par semaine, alors que des solutions propres, pérennes, durables et économes existent et fonctionnent ailleurs). Pas d’encouragement, puisque malgré nos interventions, la mise en oeuvre d’une « redevance incitative » pour les plus citoyens d’entre nous, n’est toujours pas d’actualité. Sans compter les embouteillages matinaux derrière le camion de collecte pour les automobilistes ou ceux qui prennent le bus !
Et que dire des encombrants ! Il y a 7 ans, Courbevoie disposait d’une déchetterie, et le ramassage des encombrants était organisé tous les 15 jours. La suppression de la déchetterie par le maire, sans concertation, a entraîné un cercle vicieux. Depuis, Courbevoie a des airs de débarras à ciel ouvert. Les déchetteries mobiles fonctionnent mal puisque, en plus de la collecte officielle du mercredi, la Ville est contrainte de ramasser au quotidien les dépôts sauvages. Trois systèmes parallèles, des coûts de collecte exorbitants, et des comportements inciviques qui se multiplient puisque l’on peut désormais déposer tout et n’importe quoi sur les trottoirs, tous les jours, et sans aucune sanction.
Les quelques jardins partagés et leurs bacs à compost ne permettront pas à la Ville de réduire sensiblement sa production de déchets, de faire des économies. En matière d’amélioration du cadre de vie et d’écologie urbaine, et pour atteindre les objectifs du SYCTOM, seule compte la volonté politique, qui fait actuellement défaut à la majorité municipale.
Jean-André Lasserre Joëlle Paris
Conseiller Général Conseillère municipale
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"
Bonjour,
Quelles sont les solutions alternatives au traditionnel bac à poubelles dont l'article parle ?
De quelle manière envisageriez-vous la redevance incitative pour les logements collectifs ?
Merci d'avance pour votre réponse.
Rédigé par : Emilie | lundi 06 oct 2014 à 13h22