27 novembre 2017
Communiqué de presse
Suite à la mobilisation et la pétition des habitants (plus de 800 signatures) qui s’opposent au projet d’enclavement du parc Freudenstadt entre les voies à grande circulation de l’avenue Gambetta ainsi qu’à sa transformation en place, la mairie avait reporté le jury de concours initialement prévu le 16 octobre pour départager les cinq urbanistes qui avaient candidaté (cf. notre communiqué de presse du 17/10/2017).
Six semaines plus tard, la municipalité a décidé de présenter – samedi 25 novembre – les projets des cinq candidats dans le parc Freudenstadt, sous la pluie, « avec la présence des élus de 11h à 12h et de 14h à 15h ».
Sans surprise, les cinq urbanistes ont unanimement proposé l’encerclement du parc Freudenstadt entre les voies de circulation de l’avenue Gambetta, ainsi qu’une passerelle d’au moins 120 mètres de long au-dessus de la rue de Bezons pour relier la dalle Charras. Ces éléments étaient en effet imposés par le document « Programmation pour le réaménagement du cœur de ville : axe Gambetta – Baudin – Alma » qui leur avait été envoyé début juillet.
Sans surprise donc, ces aspects-clés du projet ont provoqué de fortes réactions des habitants qui étaient présents, d’autant que sur le questionnaire distribué par la mairie, aucune question ne portait sur ces sujets centraux !
Par ailleurs, la municipalité continue de se contredire :
- Sur la question de l’abattage ou non des arbres : après avoir répondu le 16 octobre en conseil municipal à notre question orale qu’il « n’[était] pas prévu d’abattre les arbres du parc Freudenstadt, bien au contraire », Marie-Pierre Limoge, 1ère adjointe au Maire, a annoncé samedi que certains arbres devraient bien être abattus pour ce projet.
- Au sujet de la passerelle : alors que Mme Limoge annonçait le 16 octobre dernier maintenir ce projet, samedi de sibyllines pancartes annonçaient que « la passerelle fera l’objet d’un concours spécifique », sans autre précision.
Notre groupe juge que cette passerelle est un objet urbanistiquement dépassé qui poserait de gros problèmes de valorisation de la zone en sous-œuvre, et qui de plus barrerait la perspective vers le tour Eiffel que nous avons depuis le carrefour Charras.
Une chose est sûre, dans le projet actuel du maire, cette passerelle est essentielle à la piste cyclable qui devait relier la Défense au centre-ville ! La clarté doit donc être faite sur où passerait la piste cyclable.
Pour sortir de cette impasse, Alban THOMAS, président du groupe Tous Pour Courbevoie, demande qu’une nouvelle et sérieuse concertation s’ouvre et réinterroge tous les choix structurants de ce projet, avec un calendrier précis ainsi que la publication des études déjà réalisées, notamment de flux de circulation des véhicules, des cyclistes et des piétons, l’inventaire et les diagnostics phytosanitaires complets des arbres soumis à l’abattage.
Il conclut : « Faute de concertation sérieuse ces derniers mois, le maire s’est pris au piège. Il n’est plus temps de présenter cinq projets qui ont malheureusement été faits sur des bases que rejettent les habitants. Il faut reprendre de zéro ce projet, bâtir un consensus sur les questions les plus structurantes comme la répartition de la voirie entre les usages routiers, cyclables et piétons et maintenir un ilot de verdure auxquels les habitants sont profondément attachés. »
Alban THOMAS, Président du groupe "Tous pour Courbevoie"
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