Novembre 2018
Cela n’a échappé à personne, Courbevoie est une ville en travaux et les très nombreux chantiers actuellement en cours amènent leurs lots de bruit, de stress et de gêne supplémentaires pour nos concitoyens.
Dans une ville aussi densément peuplée que Courbevoie, la sensibilité aux travaux est très forte et la qualité de vie des riverains dépend fortement de l’habileté avec laquelle la mairie prévoit et phase dans le temps ses différents travaux, comme de son implication dans les phases de chantier pour minimiser les nuisances.
C’est là que le bât blesse. Si certains travaux étaient anticipés depuis longtemps (projet Éole, rénovation des gares), d’autres travaux se sont surajoutés brutalement comme la halle de marché Charras qui n’était pas dans le programme du maire de 2014 mais qui bouleverse la vie du quartier pour permettre l’extension hypothétique du centre commercial. Au final celle-ci a pourtant été renvoyée aux calendes grecques par son gestionnaire privé à la barbe du maire !
De la même façon, une ville économe et soucieuse de promouvoir des « quartiers réellement apaisés » éviterait de faire deux à trois fois les mêmes travaux, comme par exemple place Hérold ou bientôt au VAL Caron qui n’a pourtant que 4 ans d’existence.
Lors des chantiers, qu’ils soient publics ou privés, la vigilance de la Ville est indispensable pour s’assurer de leur sécurisation et du maintien d’une circulation (et d’une signalisation adéquate) limitant les désagréments des différents usagers. Il est par exemple anormal que tout à côté de l’école Musset et le long de l’axe à fort trafic Mission Marchand, les travaux du promoteur aient réduit à peau de chagrin la taille du trottoir, ce qui pose des problèmes de sécurité.
Par ailleurs, nous attendons de la mairie qu’elle fasse respecter les engagements pris par les entrepreneurs, qu’il s’agisse des horaires de début et de fin des chantiers, des niveaux de bruits contractuels, du respect des délais de prévenance avant mise en fourrière etc.
Cela implique que ces règles soient visibles aux abords des chantiers, que la mairie recense les observations des riverains (par exemple sur l’application « Signalement Courbevoie »), que les agents municipaux puissent intervenir sur place.
Trop souvent, nos concitoyens s’entendent dire : « Contactez le maître d’ouvrage » alors que la voix résolue de la mairie porterait bien davantage.
Alban THOMAS, Président du groupe "Tous pour Courbevoie".
Commentaires