Juin 2019
Compte-rendu du Conseil Municipal de juin 2019.
Voici enfin les trois questions orales que nous avions posées en fin de conseil municipal.
1/ Saint Guénolé
“Les élus de la majorité ont décidé de mettre en vente le centre de vacances de Saint-Guénolé lors du conseil municipal du 15 octobre 2018, suscitant l'émoi parmi la population courbevoisienne.
8 mois plus tard, le centre a-t-il trouvé un acquéreur et si oui, à quel prix ?
Combien de salariés vont-ils être touchés par cette mise en vente ? Qu'est-il prévu pour eux dès l'automne prochain ? Est-il prévu un gardiennage du site jusqu'à la vente ?
Compte tenu de la mise en vente de ce centre, comptez-vous maintenir l'offre d'activités de l'année prochaine -colonies de vacances et classes transplantées- ? Si oui, de quelle manière et à quel coût pour la Ville ?”
Le maire nous a répondu que 3 offres d’achat ont été remises. Les discussions sont en cours avec l’une d’entre elles.
Le cas échéant, la vente ferait l’objet d’une nouvelle délibération en conseil municipal.
En attendant, le Maire s’est engagé à ce que l’exploitation de Saint-Guénolé continue jusqu’à juin 2020, bonne nouvelle pour les petits Courbevoisiens ! avant la vente définitive...
2/ Hermitage
“Monsieur le Maire, vous êtes la dernière personne publique a avoir encore défendu le projet de tours Hermitage en juillet 2018, alors même que Patrick Devedjian, président de l'établissement Paris La Défense avait annoncé étudier des alternatives à ce projet en échec.
Vous annonciez croire M. Iskenderov quand il disait avoir le financement. Depuis un an, M. Iskenderov n'a cessé de repousser toute expression à sujet.
Le croyez-vous toujours et soutenez-vous toujours ce projet ?
Nous avons appris que la médiation que vous aviez lancée en 2016 quant au relogement des courageux habitants qui résistent encore à ce projet socialement injuste, bancal financièrement et inadapté à la Défense, a pris fin en fin d'année dernière, le médiateur choisi posant un problème d'impartialité aux habitants.
Si vous soutenez encore ce projet, quelles actions menez-vous en ce sens alors que le statu quo obère depuis des années l'avenir de tout un quartier de la Ville dont vous êtes maire ?”
Le maire s’est contenté de dire qu’il n’était pas responsable de ce projet.
-> C’est oublier un peu vite qu’il a signé le permis de construire en septembre 2018...
Il a ajouté qu’un démarrage de ce projet était encore possible en 2020...
-> Il n’est guère plus que le seul à le croire, ou à faire mine de le croire. Paris La Défense n’en veut plus ! Pendant ce temps, les derniers habitants des Damiers Anjou et Champagne et les riverains continuent de souffrir…
3/ Rupture de la canalisation d’eau à Bécon
“Le 4 juin, une rupture de canalisation d'eau s'est produite à l’angle de l’avenue Pasteur et du boulevard Clemenceau, entraînant une interruption du trafic routier pendant deux semaines. Ce n'est pas la première fois qu'un tel incident survient. Un affaissement de chaussée avait eu lieu au même endroit en janvier 2019 suite à la fuite d'une conduite d'eau. Et en juin 2016, une canalisation avait rompu au niveau de la rue Armand Silvestre et du boulevard Clemenceau.
La survenance de trois incidents majeurs en peu de temps interroge sur l'état du réseau d'approvisionnement en eau potable de la ville et pose un certain nombre de questions :
- Les trois ruptures de canalisation ayant eu lieu dans le même secteur, y a-t-il un problème d'entretien du réseau à Bécon ?
- Quelles procédures ont été mises en oeuvre, que ce soit au niveau de la ville ou de l'opérateur délégué, pour s'assurer du bon entretien du réseau d'eau potable ?
- Comment l'opérateur délégué explique-t-il cette succession d'incidents ?
- Existe-t-il un règlement de service définissant les prestations assurées ainsi que les obligations de l’exploitant ? Dans l'affirmative, prévoit-il des pénalités en cas de non respect par l'exploitant de ses obligations, notamment en matière d'entretien des canalisations ? ”
Le Maire a répondu que c’est une vieille canalisation des années 1950 en fonte grise, matériau connu pour être cassant, qui a cédé.
A ce stade, les ruptures de 2016 (cause humaine lors de travaux), janvier 2019 (rupture d’un joint) et juin 2019 n’auraient rien à voir… ! Étrange.
La ville a demandé des clarifications à Suez le délégataire et au Syndicat des Eaux de la Presqu’il de Gennevilliers, le délégant. Ce dernier aurait conclu après le problème de janvier dernier que le réseau était dans un “état structurel satisfaisant”... On a vu !
Nous n’avons par ailleurs pas eu de réponse sur d’éventuelles pénalités au délégataire…
Nous serons donc très attentifs aux explications fournies, tant nous savons que le pilotage des délégataires par les délégants est bien souvent insuffisant.
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