Tous pour Courbevoie

Tour Phare : l'enquête publique est close

Ce matin samedi 5 juin 2010, Jean-André Lasserre et des membres du groupe www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr étaient présents dès 9h en mairie de Puteaux pour présenter la contribution du groupe à la commissaire enquêtrice et pour accueillir les habitants, notamment les Courbevoisiens impactés par la tour Phare.

Nous y avons notamment déposé le texte de la pétition signée par plus de 350 personnes à ce jour (signatures électroniques et signatures recueillies au Faubourg de l'Arche le vendredi 4 juin entre 18h30 et 20h00).

Tout au long de la matinée, vous avez été nombreux à venir vous exprimer. Au total, plus de 3 cahiers sont pleins, les dernières contributions ont été jointes sur papier libre par manque de place.

Le maire UMP de Courbevoie et vice-Président de l'EPAD, Jacques Kossowski, est passé au cours de la matinée. Il a demandé un entretien en privé avec la commissaire-enquêtrice. L'opposition municipale et les habitants présents ont souligné qu'une enquête "publique" se devait d'être "publique", lui laissant tout loisir de s'exprimer devant les personnes présentes. Il n'a pas souhaité s'exprimer en présence de l'opposition et s'est retiré.

La commissaire-enquêtrice a clos l'enquête publique à 12h00, refusant de la prolonger ou de l'étendre, comme c'est dans son pouvoir, à la commune de Courbevoie.

TOUR PHARE : pétition "Gardons les pieds sur terre à La Défense"

Voici la Tour Phare, en projet à La Défense

- 287 m de haut entre la dalle de La Défense et la coiffe de la tour

- 145 000 m² de bureaux

- 8000 nouveaux salariés

Vous êtes résident du Faubourg de l'Arche, Courbevoisien, usager ou salarié de La Défense, citoyen, et le projet de la Tour Phare vous apporte plus d’inconvénients que d’avantages.

Signez et faites signer cette pétition.

Nous, groupe municipal « Une autre ambition pour Courbevoie », refusons ce projet pour les raisons suivantes :

Une enquête publique minimum :

- Aucune adaptation de la procédure au contexte de La Défense (à cheval sur 3 communes). L’enquête a été strictement limitée à Puteaux, lieu de dépôt du permis de construire. Rien à Courbevoie, pourtant directement impactée !

- La publicité se résume à des affichettes fixées aux lampadaires situés sur la dalle de La Défense et à proximité.

Rien sur les sites internet.

- Mauvaise accessibilité aux informations contenues dans l’étude d’impact limitée aux horaires d’ouverture des services administratifs de la Mairie de Puteaux.

Un Impact sous-estimé sur la dalle de La Défense et Courbevoie :

- Au total, 4 années de chantier avec toutes les nuisances que cela peut comporter : bruits, vibrations, poussières, émanations, détournement des flux piétonniers …

- Le dossier d’enquête publique reste très flou sur les cheminements piétonniers qui seront utilisés pendant les travaux. Il est probable que l'accès direct Faubourg de l'Arche au Parvis de La Défense / nef des transports en commun soit détourné du fait de la démolition partielle de la passerelle. Ce changement impacterait directement les résidents du quartier Faubourg de l’Arche, les étudiants et enseignants du Pôle universitaire Léonard de Vinci, les salariés des tours et commerces à proximité et plus particulièrement les personnes à mobilité réduite.

- La façade nord de la Tour, plate et très massive, plongera le Faubourg dans l'ombre, bouchera la perspective Lilas d'Espagne / Mona Lisa du quartier et favorisera de forts courants d’air au pied de tour et ses abords.

Un projet basé sur un modèle énergétique non viable à long terme :

- Une construction de grande ou très grande hauteur reste énergétivore du fait des nombreuses installations techniques nécessaires à son fonctionnement (ascenseurs, climatisation…). Il est dommage que l’enquête publique ne précise pas le bilan de la consommation / production

énergétique lié à son fonctionnement.

- Le dépôt du permis de construire en 2010 permet au concepteur de se dispenser de la réglementation thermique 2012 (obligatoire à partir de 2011 pour le tertiaire) et qui sera plus contraignante …

- La Défense est conçue sur un modèle économique maintenant obsolète et s'épuise dans une vaine fuite en avant. Il serait temps de repenser sérieusement et durablement ce quartier d'affaires en prenant en compte les nouveaux paramètres financiers, économiques et sociaux, en un mot la réalité.

Nous demandons :

- Un élargissement du périmètre d'enquête publique et l’organisation d’une réunion publique. Cette requête, énoncée depuis plusieurs semaines, est restée sans véritable réponse.

- Une extension de la durée de l’enquête publique du fait qu’une procédure similaire (enquête publique de la tour Majunga) est réalisée en parallèle.

- Une amélioration de l’accessibilité au dossier par la mise en place d’un dispositif rendant les informations disponibles en dehors des heures d’ouverture de l’Hôtel de Ville de Puteaux.

- Un complément d’information sur le volet environnemental du bâtiment et sur les dispositifs mis en place pour limiter la gêne des usagers pendant les travaux.

 

Gardons les pieds sur terre à La Défense ! Contre ce projet 2010 de la tour Phare,

Signez en cliquant ici

www.uneautreambitionpourcourbevoie.com, Groupe d’opposition municipale soutenu par le PS, Les Verts, le PC et des acteurs de la vie locale et associative

 

Courbevoisiens et usagers du Faubourg de l’Arche, Donnez votre avis sur le projet de Tour Phare

PHARE EN CHIFFRES :

• 349 m de haut - Trois fois plus que la Grande Arche, monument emblématique de la Défense, 110 m

• 145 000 m² de bureaux = 5 % de l’offre immobilier bureaux de La Défense estimée à 3 millions de m²

• 8 000 salariés = 40 voitures de RER bondées, 130 bus bondés ou... 8 000 voitures

 

Dans le silence gêné du Maire de Courbevoie, vice-Président de  l’Epad, la Tour Phare refait très discrètement surface via la procédure d’Enquête Publique en cours à la Mairie de Puteaux, concernant le permis de construire. La Tour Phare : symbole de la modernité ou dernier avatar des incohérences et démesures de la Défense ? Seule certitude : l’atteinte au cadre de vie des Courbevoisiens durant 4 ans de travaux et après, sans contrepartie !

À qui profite la Tour Phare ?

En premier lieu, aux promoteurs, investisseurs immobiliers et aménageurs qui croient masquer par la hauteur des tours la triple crise économique, sociale et écologique. Les usagers des transports en communs, les franciliens et les Courbevoisiens ne seront pas dupes.

− Transports : tellement saturés que les usagers sont entassés de façon indigne si bien que certains préfèrent encore prendre leur voiture. Construire des tours supplémentaires à la Défense renforce le déséquilibre territorial au profit de l’ouest et accroît les déplacements pendulaires des franciliens. Avec  450  000  voyageurs  en  provenance  de  l’ouest parisien, l’accès à La Défense par les transports publics  actuels  connaît  une  véritable  asphyxie » (Jacques Kossowski. « La  lettre  de  votre  Député » distribuée dans vos boîtes aux lettres ! )

Alors 8000 usagers supplémentaires aux heures de pointe, Madame la Maire de Puteaux (Présidente de l’EPAD) et Monsieur le Maire de Courbevoie, (vice-

Président de l’EPAD), est-ce bien raisonnable ?

- Cadre de vie : il faut savoir que si le terrain de la Tour  Phare appartient à Puteaux, l’essentiel des nuisances et de l’impact concernent Courbevoie, notamment le quartier Faubourg de l’Arche

Les usagers de la Défense qui empruntent quotidiennement la passerelle « Dalle Carpeaux », attendue pendant 10 ans et mise en service depuis seulement 2 ans, devront faire un détour. Pendant les 4 ans de travaux, la passerelle sera inutilisable et sans doute partiellement détruite.

L’étude d’impact reste très floue sur les cheminements piétons de déviation. Les personnes à mobilité réduite dépendront du bon fonctionnement des ascenseurs provisoires, c’est tout dire ! Aucun ascenseur n’a jamais brillé par sa fiabilité dans le secteur ...

À terme, les piétons passeront sous la tour Phare à travers une «fenêtre urbaine» (sorte de tunnel) qui accentuera, par un gigantesque appel d’air, la violence du vent déjà omniprésent sur La Défense.

L’ensoleillement quotidien des Courbevoisiens vivant au Faubourg de l’Arche et alentours sera notablement réduit en raison de l’ombre portée de la Tour, notamment en hiver. Entre les tours Technip et Ernst & Young, la perspective sera bouchée par la façade nord plate et massive de Phare.

- Environnement : cette tour est présentée comme écologique. Mauvaise plaisanterie ! Quelques éoliennes-alibi ne suffisent pas à équilibrer le lourd bilan énergétique des IGH tertiaires. La Très Grande Hauteur oblige à multiplier les ascenseurs et monte-charge, à augmenter leur puissance afin de transporter personnes et matériel. Alors pour respecter la réglementation thermique (RT) en cours (RT 2005 hélas, le permis de construire en 2010 permettant d’échapper à la RT 2012 plus contraignante !) et ne pas dépasser les préconisations en matière de consommation d’énergie, ce qui ferait désordre, les rédacteurs du dossier ont trouvé la parade : « La  consommation  de  l’immeuble  est  calculée  hors  ascenseur  et  hors  bureautique... » .

Le tour est joué !

Enquête publique : donnez votre avis jusqu’au samedi matin 5 juin !

• Nous avons demandé aux élus UMP présidant le conseil de quartier du Faubourg de l’Arche que cette instance très fermée se saisisse du sujet et s’ouvre aux riverains pour l’occasion.  Refusé !

• Le 30 avril, nous avons demandé au préfet l’extension du périmètre de l’enquête publique à Courbevoie et la tenue d’une réunion publique. Le préfet refuse de prolonger l’EP et s’en remet à la Commissaire enquêtrice !

• Afin de remplir leur mission dans des conditions correctes, nos 8 élus PS et Verts

Europe Ecologie ont demandé à la Commissaire enquêtrice une copie de l’étude d’impact. Pas de réponse* !  (*au 25 mai à la mise sous presse de ce tract)

Notre intérêt de Courbevoisien est de laisser un message sur le registre d’enquête publique, en mairie de Puteaux, jusqu’au  samedi matin 5 juin 2010 inclus.

−› Réagissez sur le blog du groupe www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr (si vous souhaitez que votre commentaire soit présenté à la commissaire enquêtrice, merci de le préciser, en signant nominativement et en datant votre texte avant le 4 juin)

−› Signez la pétition "Gardons les pieds sur terre à la Défense"

 Téléchargez ici le tract complet distribué prochainement au Faubourg de l'Arche.  Téléchargement Tourphare-v3_SQ. N'hésitez pas à le faire circuler auprès de vos voisins et amis

La Défense : l’Epad communique sur un projet très virtuel

Le 29 avril 2010, le CA de l’EPAD (dont la Présidente Joëlle Ceccaldi-Reynaud, les vice-Présidents Patrick Devedjian et Jacques Kossowski, le fils de l’ancien Président de l’Epad, Jean Sarkozy) vote pour l’ouverture d’une enquête publique sur « la couverture de la départementale 7 par la société Hermitage ».

Or ce dossier d’aménagement de l’espace public par ce promoteur n’existe pas. C’est tout au plus une excroissance de communication du dossier « Tour Hermitage ». L’EPAD innove donc en ouvrant une enquête publique sur un dossier virtuel.

L’EPAD se moque des habitants,  fait rire les professionnels de l’immobilier et  tous ceux qui connaissent un tant soit peu le dossier Hermitage / Damiers à la Défense 1.

En effet, par cette décision, l’Epad accrédite l’idée que Hermitage (société présidée par  Emin Iskenderov) pourrait un jour couvrir la départementale 7 à ses propres frais. Or, le dossier Hermitage apparaît toujours aussi virtuel.

L’historique des projets Hermitage en France (Projet Achères par exemple, terminé en quenouille devant le tribunal éberlué par un promoteur présentant des maquettes pour sa défense !) ne plaide pas en faveur du promoteur.

La tour Fédération Tower, projet emblématique du groupe Stroimontage - Mirax  (proche d’Hermitage) à Moscou prévue en 2008, puis en 2012, sera finalement livrée après que ces prétentions en termes de surfaces, de standing et de hauteurs ont été revues nettement à la baisse faute de crédits bancaires et de rentabilité économique. Serguei Polonski a d’ailleurs admis une baisse de tous les projets Stroimontage.

Aucun élément sérieux sur le financement de l’opération à la Défense et sa viabilité économique n’ont été présentés par M. Iskenderov.

Les récentes déclarations publiques de M. Iskenderov ne sont pas plus rassurantes sur sa connaissance du terrain. De concert avec son vendeur Logis Transport, actuel propriétaire des Damiers, ils déclarent n’avoir plus que quelques familles à reloger alors que plus de 140 foyers subissent encore quotidiennement des pressions pour partir sans proposition sérieuse de relogement.

Alors pourquoi l’Epad veut-il accélérer maintenant ce dossier, en s’appuyant tout particulièrement sur l’éventuelle couverture de la Départementale 7 ? Pourquoi l’Epad s’associe-t-il à un promoteur dont la solvabilité n'est toujours pas établie, qui n’est toujours pas propriétaire des terrains et qui n'a pas même de convention signée et négociée sur les futurs droits à construire ?

-          L’annonce d’un projet forcément populaire (couverture d’un boulevard urbain), même virtuel, ne pourrait-il pas dresser les habitants les uns contre les autres en pourrissant encore plus la situation ?

-          Faut-il accélérer le vidage des Damiers pour qu’un éventuel successeur (bien plus solvable) qu’Hermitage puisse profiter d’une place nette ?

-          Y’a-t-il une absence totale de gouvernance à l’EPAD pour confier la réalisation d’espaces publics à l’aménagement privé et à des ressources financières non validées dans le cadre d’une opération commercialement hasardeuse ?

-          N’est ce pas la le meilleur moyen de préparer une friche urbaine !

Jean-André Lasserre : « Que signifie cette mascarade d’enquête publique sur la couverture de la départementale par un promoteur privé ? Ce projet de couverture n’existe que sur les dessins d’architecte de la tour Hermitage. Plus personne de sensé dans le monde de l’immobilier ne croit à la faisabilité de ce projet. Et l’EPAD ouvre une enquête publique sur un dossier connexe ? Cette équipe UMP à la tête de l’Epad est décrédibilisée. »

La Coupole : courrier au Préfet

M. Patrick STRZODA 

Préfet des Hauts-de-Seine  

Préfecture de Nanterre 

167-177, avenue Frédéric et Irène Joliot-Curie 

92013 NANTERRE Cedex 

Courbevoie, le 30 avril 2010 

 

 

Monsieur le Préfet, 

 

Le maire de Courbevoie à votre demande a pris un arrêté de mise en demeure courant jusqu’au 31 mai de réalisation des travaux du centre commercial de la Coupole demandés par la sous-commission départementale du 5 mars 2010. 

 

C’est un dossier qui réapparait régulièrement depuis 2007 avec une brusque accélération depuis quelques mois et pour lequel force est de constater l’impréparation totale dans la gestion de la fermeture avec des conséquences qu’on peut qualifier de dramatiques. En effet :  

- 170 salariés des commerces du centre attendent jour après jour d’avoir une réponse claire et définitive sur leur devenir. Mais l’arrêté de mise en péril n’est toujours pas signé, rendant leur reclassement pour l’instant impossible.  

- Les commerçants eux-mêmes sont soumis à cette même incertitude. Ils n’ont toujours pas reçu, pour un certain nombre d’entre eux et contrairement à ce qui leur était promis, l’exemplaire d’arrêté de mise en demeure.  

- Les usagers du passage vers les transports publics, tout comme les riverains, n’ont pas reçu d’information précise sur les modalités de fermeture et sur les accès alternatifs envisagés. Ce flou est particulièrement préoccupant en ce qui concerne les personnes à mobilité réduite.  

- Les entreprises, comme la société Total qui n’a pas pu anticiper la condamnation de son accès direct à la tour, vont se trouver confrontées à tous les effets collatéraux de la fermeture du site. Les très nombreux repas servis aux salariés dans les snacks et restaurants de la galerie ne sont pas facilement transférables aux structures de restauration interne des tours concernées, pour ne citer que ce seul exemple. 

 

J’ai eu pour ma part l’occasion à plusieurs reprises de rencontrer des habitants, des commerçants, des salariés qui tous dénoncent l’absence de transparence dans la prise de décision et la pléthore d’interlocuteurs.  

 

A ce stade il conviendrait d’adopter un calendrier définitif, de le faire connaître, de planifier et de rendre public cette planification des actions qui seront réalisées pour prendre en compte les problèmes que les personnes vont rencontrer tout comme il conviendrait de prévoir un dispositif sur mesure et sur place d’accompagnement des 170 salariés susceptibles d’être licenciés et des commerçants. 

 

 Je ne peux m’empêcher cependant de m’étonner de la manière avec laquelle nous en sommes arrivés là. Entre les intentions annoncées par l’EPAD en 2007 de reconfigurer le centre commercial, l’intervention de la sous-commission à la sécurité alors que de nombreuses tours ont été désamiantées sans être fermées puis en 2010 la même sous-commission qui constate des problèmes de sécurité incendie alors que pendant 3 ans rien n’a été fait sur les parties communes. 

 

A bien des égards, laisser se dégrader les conditions de sécurité pour mieux fermer un centre et évacuer ses occupants est une méthode classique employée par les promoteurs privés, je ne suis pas certain que cela soit ce que l'on attende d'un établissement public. 

 

 

Confiant dans votre appréciation de la situation et dans les réponses que vous allez apporter voire dans les éclaircissements qui aujourd’hui font cruellement défaut, je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma considération la plus distinguée. 

 

Jean-André LASSERRE, Conseiller municipal de Courbevoie, Président du groupe « Une Autre Ambition pour Courbevoie » 

 

 

Copies :  

Monsieur DEVEDJAN, Président du conseil général des Hauts-de-Seine, Président de Defacto 

Madame CECCALDI RAYNAUD, Députée Maire de Puteaux, Présidente de l’EPAD 

Monsieur KOSSOWSKI, Député Maire de Courbevoie, Vice président de l’EPAD 

Une autre ambition pour Courbevoie 

 

Groupe municipal soutenu par le Parti Socialiste, les Verts, 

le Parti Communiste Français et des acteurs de la vie locale 

  

 

 

 

 

Centre commercial Défense - Coupole : Soutien à la démarche des commerçants et salariés

Le centre commercial La Coupole à Courbevoie-La Défense doit fermer ses portes le 31 mais ni les conditions de reprise des commerces ni la prise en charge des salariés ne sont prévus. Le groupe apporte son soutien aux commerçants et salariés qui manifestent aujourd’hui. 

Suite au passage d’une commission de sécurité, qui a constaté des problèmes de sécurité incendie, le maire de Courbevoie a pris un arrêté de mise en demeure de réalisation des travaux courant jusqu’au 31 mai. Cela signifie la fermeture du centre commercial. 

Le groupe municipal d’opposition «Une autre ambition pour Courbevoie»(PS Verts PC) suit ce dossier depuis plusieurs mois et a déjà alerté le maire et, ce matin-même, le préfet sur ce dossier pour lequel nous ne pouvons que  constater l’impréparation totale dans la gestion de la fermeture avec des conséquences qu’on peut qualifier de dramatique. 

En effet, les conséquences sont multiples et touchent: les commerçants et les salariés qui baignent dans l’incertitude quant à la reprise du centre et des conditions des licenciement, les salariés des tours Total et Areva qui empruntent les passages de La Coupole quotidiennement et les habitants de Courbevoie qui empruntent également ces passages pour rejoindre les transports en commun et qui ont leurs commerces de proximité dans le centre.

Aujourd’hui, nous apprenons que les discussions entre l’EPAD et un éventuel repreneur ne trouvent pas d’issue et que, par conséquent, les salariés et commerçants décident de manifester aujourd'hui à16h00: ils iront symboliquement depuis La Coupole jusqu’à l’EPAD. 

Nous comprenons le désarroi et la colère des commerçants et des salariés et nous soutenons leur démarche. Le groupe sera représenté par le conseiller municipal Daniel Suisse lors de la manifestation.  Nous réclamons encore une fois une gestion transparente de ce dossier, un calendrier définitif et un dispositif sur mesure et sur place d’accompagnement des 170 salariés susceptibles d’être licenciés et des commerçants. 

Tour Phare : l'enquête publique absente de Courbevoie

vous trouverez ci-dessous le courrier envoyé au Préfet des Hauts-de-Seine à propos de la tour Phare et de l'enquête publique limitée à la ville de Puteaux alors que ce projet impactera lourdement le quartier du Faubourg de l'Arche à Courbevoie

Courbevoie, le 27 avril 2010

 

 Monsieur le Préfet,

 L’enquête publique relative au permis de construire de la Tour Phare va débuter lundi 3 mai 2010. Les affichettes de publicité légale pour cette enquête indiquent que le dossier d’enquête public sera consultable en mairie de Puteaux et que Madame Lescop, Commissaire Enquêteur, tiendra 5 demi-journées de permanence dans le cadre de cette enquête publique, toujours en mairie de Puteaux. L’Enquête sera close le 5 juin.

 Par la présente, nous vous demandons de bien vouloir ordonner : 

-        que le dossier d’enquête publique soit aussi consultable en mairie de Courbevoie, pendant le même temps qu’il est consultable à Puteaux.

-        que Madame la Commissaire enquêteur tienne quelques permanences en mairie de Courbevoie

-        qu’une réunion publique soit organisée pendant le temps d’enquête publique à Courbevoie et de préférence dans la Zac Danton-Fauvelles dite « Faubourg de l’Arche », un quartier d’environ 20 000 personnes, qui subira les conséquences directes de cette construction.

 Le projet d’IGH tertiaire « tour Phare » se situe sur le territoire de Puteaux. Néanmoins, c’est essentiellement le territoire courbevoisien qui sera impacté par cette construction de plus de 349 mètres de hauteur.

 -        En phase de chantier, les habitants du Faubourg de l’Arche seront directement et quotidiennement concernés par les nuisances (bruits, poussières, vibrations, émanations, déviations)
-        Toujours en phase de chantier, l’accès direct à la dalle de la Défense et à la gare des transports collectifs via la passerelle du Faubourg de l’Arche sera certainement détourné. Les riverains Courbevoisiens mais aussi les salariés des tours Egée, Adria et Cèdre voire T1, ainsi que des autres immeubles de bureaux (Vinci, Triangle, C2, Colisée…) et les étudiants du pole universitaire Léonard de Vinci seront impactés.
-        Une fois la Tour construite, les riverains du Faubourg de l’Arche qui sont situés au nord ouest de l’édifice verront leur paysage changer du fait de la massive façade nord de la tour Phare. Le temps d’ensoleillement et la clarté d’un nombre conséquent de logements seront réduits. Les riverains propriétaires craignent une perte de valeur de leur bien.

 Pour ces raisons, nous considérons que nos concitoyens Courbevoisiens sont plus concernés par le projet Tour Phare que nos voisins Putéoliens. Il nous paraît donc juste que le dialogue avec les Courbevoisiens soit facilité et que le périmètre de l’EP soit étendu à Courbevoie. La réunion publique est un outil démocratique incontournable dans le cas d’un projet de cette envergure et d’un tel impact sur un quartier d’habitations si dense.

 Confiants dans votre appréciation de la situation, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, nos plus respectueuses salutations.

Jean-André LASSERRE, Conseiller municipal de Courbevoie, Président du groupe « Une Autre Ambition pour Courbevoie »
Joëlle PARIS, Conseillère municipale de Courbevoie en charge de l’écologie urbaine et de la mobilité
Anthony KLEIN, Conseiller municipal de Courbevoie en charge de l’urbanisme 

Courbevoie : L’opposition quitte la commission de relogement des Damiers

« Une autre ambition pour Courbevoie » et le Modem claquent la porte de la commission de relogement des Damiers. Nous protestons ainsi contre la mascarade de cette commission, inutile et ballottée entre Hermitage, Logis Transport, l’EPAD et la Mairie de Courbevoie.

Dans « l’affaire » des Damiers, la ville de Courbevoie avait mis en place une commission censée suivre le relogement des habitants. Présidée par la maire-adjointe UMP Marie-Pierre Limoge, cette commission était composée des conseillers municipaux Anthony Klein (une autre ambition pour Courbevoie - PS Verts PCF) et Martine Volard (Modem).

Depuis plusieurs mois, les conditions de travail de cette commission ne sont plus réunies. Le bailleur Logis Transport a annulé tous ses rendez-vous avec la commission. La commission n’a toujours aucun chiffre de la part de Logis Transport sur le nombre de familles relogées, dans quelles conditions et ou ?

De même, la commission n’a pu obtenir aucune indication sur le nombre de départs volontaires, ni sur la présence intimidante sur place de 2 salariés de Logis Transport.

Le 18 mars 2010, Hermitage a communiqué sur le nécessaire relogement de 10 familles restantes. Hermitage et Logis Transport ne se basent que sur les 40 logements PLS du bâtiment des Infras. Mais Logis Transport, en tant que bailleur social, a l’obligation de reloger l’intégralité des occupants. Que deviennent donc les 150 autres familles concernées ?

Mi-mars, après une nouvelle visite effectuée en l’absence du bailleur, l’opposition présente dans la commission a pu constater que des logements vacants ont fait l’objet de destructions sévères, au mépris de la loi. Le 22 mars, une demande à été faite par la commission auprès de Logis Transport pour visiter ces appartements. Demande restée à nouveau sans réponse.

Dans le même temps, Logis Transport, filiale de la RATP, qui a toujours affirmé que les habitants restaient libres de choisir leur départ et auraient le temps nécessaire, vient de déposer une demande de démolition du bâtiment des Infras, escalade supplémentaire dans l’intimidation.

Devant ces méthodes et le mépris dont sont victimes les élus de la part de LOGIS TRANSPORT, d’HERMITAGE, avec la complicité de l’EPAD, le groupe « une autre ambition pour Courbevoie » et le groupe Modem ont décidé de quitter cette commission qui ne permet pas d’accompagner le relogement digne des habitants.

De concert, les Présidents des deux groupes Jean-André Lasserre et Martine Volard, ajoutent : « Notre présence dans cette commission lui donnait une légitimité qu’elle ne mérite pas. Nous restons bien sur aux côtés des habitants des Damiers. Nous continuons à mener à leurs côtés le combat qui leur permettra de vivre dignement dans ce quartier. Ils sont le symbole d'une facette négligée du quartier d'affaire, celle du logement et des familles. Des réhabilitations sont bien sûr nécessaires, des aménagements publics également. C’est un véritable choix politique que de maintenir du logement accessible à proximité d’une si importante zone d’activité économique. »

   

 

Centre Commercial de la Coupole (La Défense) : un nouveau scandale pour l’EPAD

Le centre commercial de la Coupole fermera ses portes le 31 mai. L’EPAD et la Mairie de Courbevoie n’ont rien fait pour empêcher cette fermeture ou pour l’anticiper. Résultat : 170 salariés licenciés et un accès à la Défense perturbé pour des milliers d’habitants et de salariés.

Le centre commercial de la Coupole à la Défense-Courbevoie est une galerie marchande, passage entre la ville et le nœud de transports présents sur la Défense. Plus de 40 000 passages quotidiens y sont enregistrés. Les commerces de proximité présents achalandent directement une zone de 3000 habitants environs. Les salariés des tours Total et Areva y déjeunent.

En 2007, l’EPAD annonce qu’elle souhaite « reconfigurer » le centre commercial. Pour obtenir rapidement la libération des lieux, l’EPAD s’appuie alors sur la présence d’amiante dans les structures.

Fin 2007, une commission de sécurité visite les locaux. Elle conclut que l’amiante présente n’est pas un problème pour la pérennité du centre tant que des travaux lourds n’ont pas lieu.

Pendant 3 ans, le propriétaire des lieux, l’EPAD pour les parties communes, laisse se dégrader le centre commercial.

En 2010, la même commission de sécurité, constatant des problèmes de sécurité incendie, demande la mise en péril, obligeant la fermeture du centre.

L’objectif recherché en 2007 par l’EPAD, à savoir le départ des commerçants pour reconfigurer le centre, est atteint.

Laisser se dégrader les conditions de sécurité pour mieux fermer le centre et évacuer ses occupants est une des méthodes les plus classiques employés par les promoteurs. L’EPAD et ses dirigeants (MM. Devedjian, Kossowski, Bled, Chaix, Mme Ceccaldi-Reynaud), propriétaires du site, ont utilisé cette méthode.

Le maire de Courbevoie Jacques Kossowski a beau faire croire qu’il a obtenu un délai de quelques semaines, il est informé de l’opération depuis le début en tant que vice-président de l’EPAD.  

Les conséquences de cette décision, ainsi que l’impréparation totale de la fermeture qui en résulte, sont dramatiques :

-170 salariés des commerces du centre licenciés. L’arrêté de mise en péril n’étant toujours pas signé, le reclassement des salariés est pour l’instant impossible.

-Le départ étant pour raisons de sécurité, les commerçants seront moins dédommagés que pour une clôture liée à la présence d’amiante. M. Chaix (Directeur de l’EPAD) a d’ores et déjà prévenu que les commerces actuels du site n’avaient pas vocation à y revenir (sauf Club Med Gym).

-La société Total n'a pas pu anticiper la condamnation de l'accès coupole à la tour. De même, les 2 500 repas servis dans la galerie ne sont pas immédiatement transférables dans les structures de restauration internes de la tour.

-Les usagers - dont les personnes à mobilité réduite - du passage vers les transports publics, tout comme les riverains des commerces de proximité, n’ont aucune information sur cette fermeture prochaine et sur les accès alternatifs envisagés pour accéder aux transports (RER A, Tramway T1, Metro 1)

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Le groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » dénonce la légèreté inadmissible des agissements de l'EPAD qui se soucie autant de l'intérêt général qu'un promoteur privé..

 

Courbevoie : Damiers (infra), le permis de démolir déposé

 

La société Logis transport a déposé le 1er avril 2010 le permis de démolir des Damiers "infras".

Ce n'est hélas pas une blague

 

Sous le numéro "Permis de démolir 9202610D003", Logis Transport souhaite détruire l'immeuble le plus proche de la Seine de l'ensemble des Damiers. Cet immeuble est composé de logements PLS (HLM).

 

Logis Transport invente un nouveau concept, celui de destruction "à la découpe". En effet, l'affichage du permis de démolir d'une partie de l'ensemble des Damiers est une pression terrible pour tous les autres locataires de Logis Transport occupant les immeubles voisins (250 familles il y a 18 mois). L'objectif est clairement de détruire les autres immeubles Damiers autour après les avoir vidés.

 

Cette pression s'ajoute à celle déjà vécue par les habitants depuis plusieurs mois :

- logements vidés et détruits par Logis Transport contrairement aux règles de gestion en "bon père de famille"

- présence de deux employés de Logis Transport sur place qui répandent infos et intox.

- entretien des parties communes non réalisées.

 

Nous rappelons que Logis Transport, en tant que bailleur social filiale de la RATP, a le devoir de reloger TOUS les locataires de son immeuble.

 

Cette destruction, affichée un 1er avril, apparaît comme une mauvaise blague supplémentaire dans le dossier Damiers - Hermitage. En effet, ce dossier comporte tellement d'incohérences financières, architecturales, urbaines, politiques que la société Hermitage de Isman Iskenderov n'a plus aucune crédibilité. Il n'en avait déjà plus beaucoup après ses programmes abandonnés en Suisse ou à Achères (78).

 

Reste qu'une fois les immeubles détruits, la place sera libre pour construire en front de Seine un nouveau projet. Qui seront alors les bénéficiaires de l'expulsion des locataires des Damiers ?

 

Le groupe www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr continue de soutenir les habitants au quotidien dans leur volonté d'habiter et de faire vivre ce quartier de la Défense, en opposition totale aux désirs de gigantisme des dirigeants passés et présents de l'Epad (Nicolas Sarkozy UMP, Patrick Devedjian UMP, Joelle Ceccaldi-Reynaud UMP, Jacques Kossowski UMP). 

Nous dénonçons depuis plusieurs mois ce projet totalement contraire aux besoins de l'Ouest Parisien, des besoins en logements à loyers abordables pour tous les salariés et les habitants de la Défense.