Tous pour Courbevoie

Courbevoie : Mme Radenac débute son rôle d'adjointe par des attaques personnelles

 A l'occasion du conseil municipal du 7 novembre 2011

 

Lors du conseil du 7 novembre 2011, Mme Radenac est devenue adjointe (en remplacement de Mme Sermadiras), en charge des travaux dans les écoles et de l'emploi.

Lors d'une remarque de Cécile Boucherie sur les travaux de l'école Guynemer qui n'intégraient pas une accessibilité PMR (Personnes à Mobilité Réduite) aux normes (voir article ici), Mme Radenac a joyeusement mélangé les genres.

Elle a mis publiquement en cause lors du conseil le comportement professionnel de Cécile Boucherie, mélangeant ainsi allégrement son rôle d'élue et sa vie professionnelle. C'est bien entendu inadmissible et il est nécessaire que le maire explique à sa nouvelle adjointe les règles démocratiques dans notre pays.

De même, la remarque du maire sur la profession d'un proche d'une autre élue de notre groupe (dans l'informatique) montre bien qu'ils ont enquêté sur chacun des élus de l'opposition, leurs proches, leurs professions, leurs vies privées, et qu'ils n'hésitent pas à l'utiliser.

Ce n'est évidemment pas notre conception de la démocratie locale qui mérite le respect de tous les élus, de la majorité comme de l'opposition, de les considérer tous comme des représentants des habitants.

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L'opposition souhaite travailler sur des dossiers complets

 A l'occasion du conseil municipal du 7 novembre 2011

Lors du conseil municipal du 3 octobre, le maire et ses adjoints ont promis à l'opposition un certain nombre de documents permettant à l'ensemble des élus de mesurer leurs décisions et de faire le choix en toute objectivité.

Un mois plus tard, n'ayant toujours rien reçus, nous avons rappelé au maire la liste des dossiers promis :

Par P. BORDEAUX :

«Etude de prospective comportant un volet de transmission des savoirs théoriques et

méthodologiques» réalisée par l’Association «des amis de Pontigny-Cerisy» pour un montant de 23.000 €

par J. BAUER :

Etude relative à l’isolation de la patinoire en vue d’une ouverture toute l’année

par B. ACCART :

Etude sur la démographie scolaire

par B. ACCART :

Bilan Curviabus après an du nouveau fonctionnement en particulier réponse aux questions posées :

_ La base de fréquentation est-elle atteinte ?

_ Combien y-a-t-il d'utilisateurs par rapport aux prévisions ?

_ Combien y-a-t-il d'appels téléphoniques ?

_ Combien y-a-t-il de demandes de prise en charger par internet : via le formulaire et par email?

_ Les 30 arrêts sont-ils tous fréquentés ?

_ Y-a-t-il des arrêts ou des trajets plus demandés que d'autres ?

_ A quels horaires le Curviabus fait-il le plein?

_ Y-a-t-il des demandes qui ne peuvent être satisfaites (trop de demandes à la même heure par

exemple?)

par B. ACCART :

Etude (depuis 3 ans) du plan de déplacement (dans le cadre de la boucle nord des Hauts de Seine).

par J. KOSSOWSKI :

Festival Atmospheres : BILAN promis par le maire

par Y. JEAN :

Centre culturel : Nous souhaitons le résultat de l'étude «Société Publique Locale – SPL»

par Mme COSSIER :

Etude «ressources humaines» : évaluation de risques professionnels + taux d'absentéisme + actions de prévention avec le personnel

 

M. Accart s'est excusé du manque de temps pour constituer ces dossiers.

Comme dans d'autres villes, les élus, de la majorité comme de l'opposition, pourraient avoir accès à un intranet leur permettant simplement, sans copie nombreuse, d'avoir accès aux dossiers simplement.

 

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Conseil municipal du 7 novembre 2011 : changement de l'ordre du jour et absentéisme

 A l'occasion du conseil municipal du 7 novembre 2011

 

Le maire a modifié l'ordre du jour du Conseil Municipal, passant les décisions et marchés en fin de conseil municipal (ce qui peut être très tardif).

Cette partie du conseil revient sur les marchés et les décisions prises par la mairie lors des semaines qui précèdent. Ces décisions et marchés (dont le montant peut aller jusqu'à 2,5 millions d'euros)  sont des moments de débats démocratiques intenses mais ne donnent pas lieu à des votes. "A la demande de certains conseillers" de la majorité, le maire a donc repoussé ces discussions en fin de conseil. Le risque est évidemment de voir de nombreux conseillers de la majorité partir après le dernier vote et ne pas participer à ces débats. Même si participer est un bien grand mot puisque les échanges sont limités aux échanges entre les groupes "une autre ambition pour Courbevoie (PS - EELV - PCF), Modem et le maire ou ses adjoints en charge des dossiers concernés.

En effet, un grand nombre de conseillers UMP ne sont là que pour voter mais ne participent à aucune discussion. Certains n'ont pas ouvert la bouche en plus de 3 ans ! Ceci explique probablement leur volonté de rentrer chez eux dès que leur utilité de "votant" n'est plus avérée.

A noter que lors de ce conseil du 7 novembre, une douzaine des 43 conseillers UMP étaient absents (dont certains absents totalement depuis 2 ans environs).

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Courbevoie : cérémonies du 11 novembre 2011

 

 

Il était une fois le maire* d'une ville depuis très très très longtemps.

Coupé de ses administrés, il ne rendait pas compte que la ville dont il avait la charge changeait.

Il faut dire qu'il était très très énervé par l'un de ses opposants*, récemment élu sur un canton de la ville ... mais aussi par les luttes intestines qui minaient sa majorité.

Un jour que la ville rendait hommage à ses anciens combattants, il n'en puit plus.

"Je ne veux pas que vous soyez avec moi, allez derrière ! " dit-il à son opposant !

Celui-ci resta fermement à sa place. "Je suis élu. Tout comme vous. Et nous devons respecter la tradition républicaine".

Vexé, le maire se renfrogna : "Alors allez seul devant !"

L'opposant se mit à ses côtés : "mais non, monsieur le maire, le protocole veut que les élus des cantons et de la ville soient côte à côte.

"Le maire éclata alors : "Je suis chez moi, je fais ce que je veux. Quelque soit mon âge, je vous battrai. Vous ne me connaissez pas et vous allez voir de quoi je suis capable. Vous perdez votre temps".

Face aux menaces, l'opposant resta stoïque, à sa place près du maire : "Quand on défend ses idées, on ne perd jamais son temps." Puis il se mit à penser aux soldats morts pour la France, dont les noms s'égrenaient devant lui.

* Toute ressemblance avec des personnages et des faits réels n'a rien de fortuit.

 

Clientélisme ordinaire à Courbevoie

 A l'occasion du conseil municipal du 3 octobre 2011

 

Lors d'une discussion sur les difficultés d'accès à la culture pour certains habitants de Courbevoie (au vu des tarifs pratiqués notamment par le centre culturel), Yves Jean s'est exprimé ainsi : "Pour les gens qui ont des problèmes, vous nous les envoyez, on s'en occupera"

On reconnait là l'une des constantes à Courbevoie. Pour le logement, l'aide sociale, les places en crèche, la méthode est d'aller voir l'élu. Sans critère transparent. Sans publicité. Sans commission indépendante. La solution est trouvée "en petit comité". Donc pour l'accès à la culture aussi. Cela s'appelle du clientélisme.

 

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Le maire de Courbevoie autocrate avec sa majorité

 A l'occasion du conseil municipal du 3 octobre 2011

 A l'occasion de l'éviction de Chantal Sermadiras de l'équipe exécutive municipale, un vote a eut lieu à bulletins secrets.

Pour dépouiller le scrutin, le maire désigne deux conseillers de sa majorité pour dépouiller (la tradition veut qu'un élu de l'opposition participe au dépouillement). Face aux protestations, Jacques Kossowski déclare ; "C'est mon groupe, je fais ce que je veux".

Cécile Boucherie, élue d'opposition s'est levée pour observer le dépouillement. Après le conseil, elle a reçu plusieurs discrets remerciements pour ce geste démocratique.

 

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Chantal Sermadiras virée pour dissidence sénatoriale

 A l'occasion du conseil municipal du 3 octobre 2011

Chantal Sermadiras, candidate (non éligible) sur une liste UMP dissidente aux élections sénatoriales, s'est vue retirée sa délégation d'adjointe au commerce.

Elle avait expliquée cette dissidence en refusant de soutenir une liste sur laquelle se présentait des candidats dont les gens ne voulaient plus (notamment Isabelle Balkany) et avait choisi de soutenir le sénateur Gauthier.

Tout en précisant qu'ils avaient souvent été en désaccord avec ses choix, les élus d'opposition (de gauche comme Modem) ont souligné la fidélité de Chantal Sermadiras à ses convictions.

Le maire Jacques Kossowski a seulement dit : "Je n'ai pas de réponse à apporter. Je n'ai pas à fournir d'explication."

Au vu du score de la liste dissidente Gauthier aux élections sénatoriales, il est évident que Chantal Sermadiras n'est pas la seule à avoir voté pour cette liste. Elle paie donc le fait de l'avoir fait publiquement.

 

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Courbevoie : l'agenda 21 confié à Ernst & Young

 A l'occasion du conseil municipal du 3 octobre 2011

Un marché passé avec Ernst & Young montre que cette société de conseil "récupère" le marché de l'élaboration de l'Agenda 21 de Courbevoie.

Joëlle Paris intervient :

"Nous avons compris à la lecture du dossier qu’il s’agissait au final d’aider à la compilation du matériel disponible concernant l’Agenda 21 et à son organisation, le livrable étant donc un rapport.

Nous sommes soulagés de voir réapparaître l’Agenda 21, en dormance – dormance publique en tous cas – depuis des mois.

Mais nous sommes plutôt surpris de l’entrée en lice tardive d’un prestataire qui n’a pas été intégré en amont aux phases de concertation, de réflexion. C’est une rupture méthodologique de taille. Comment va s’organiser la mission entre l’équipe qui pilote l’agenda 21 depuis le début du processus et Ernst & Young ?"

La réponse de Bernard Accart (et silence de Michel Chambers en charge de l'Agenda 21) est confuse. Il parle de continuité avec ce cabinet qui était déjà intervenu pour l'élaboration de la Charte de l'Environnement. Il parle d ela compétence du cabinet. Puis de l'aval du ministère donné à l'Agenda 21 de Courbevoie.

Il ajoute enfin que "tout est prêt, les fiches, etc ..." et que Ernst & Young a travaillé avec la chargée de projet.

La réponse confuse confirme donc notre sentiment initial. L'Agenda 21, mené de façon participative avec les habitants, n'a pas rencontré le succès prévu. En "dormance" depuis plusieurs mois, il a fallu de façon urgente pondre un rapport complet pour valider le l'aval du ministère sur les premières esquisses de projet. La méthodologie participative essentielle d'un tel projet est donc abandonnée au profit d'un rapport d'un cabinet professionnel. L'image de la ville est sauvée. Pour le fond du projet, il ne reste que le vernis.

 

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Courbevoie : le quartier Ste Marie fête ses 20 ans

  A l'occasion du conseil municipal du 3 octobre 2011

Christian Mimiague s'est étonné du statut de la participation de la ville à la fête des 20 ans du quartier Ste Marie. Est-ce une fête de la ville, et dans ce cas, pourquoi les associations non commerciales du quartier n'ont-elles pas été associées ? ou alors est-ce une animation commerciale, et dans ce cas pourquoi n'est-ce pas seulement une subvention à une association de commerçants, comme c'est le cas dans les autres quartiers de Courbevoie ?

La réponse du maire montre un savoureux mélange des genres. Arguant d'abord que la ville avait préféré garder le contrôle sur ces animations, il s'est ensuite maladroitement défendu, expliquant que "les cadeaux qu'il avait remis" avaient été offerts par des commerçants du quartier.

Il apparait donc finalement que cette fête de quartier n'était en fait qu'une animation commerciale totalement financée par la ville. En remerciement de ses bons services, le maire a pu jouer au Père Noël avec les lots offerts par les commerçants.

 

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Patinoire de Courbevoie : la mutualiser avec d'autres communes

 A l'occasion du conseil municipal du 3 octobre 2011

Franck Parmentier (modem / Cap 21) a demandé si la patinoire, voire d'autres équipements, pouvaient être mutualisés avec d'autres communes.

Jean Spiri a dit qu'il y avait une réflexion en cours pour l'utilisation de ces équipements avec Puteaux dans le cadre de l'intercommunalité, mais aussi avec d'autres communes environnantes.

A peine quelques mois après la naissance de l'intercommunalité croupion "Courbevoie - Puteaux", voici déjà un premier sujet où elle apparaît totalement inadaptée, trop petite ... comme nous le disions il y a quelques mois ! (voir article ici)

 

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