Rédigé à 23h32 dans 03 - Actualités, Tribunes, communiqués, revue de presse, 15 - Politique de l’habitat, 28 - OPHLM Courbevoie Habitat | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: commissions, HLM, logement social
Le Canard Enchainé - 10/12/2014
Les sanctions financières prises contre la Russie par les pays occidentaux font des victimes à… Paris. Deux tours hautes de 323 mètres devaient être bâties, pour 2 milliards d’euros, dans le quartier de La Défense par le groupe de promotion Hermitage, dirigé par des proches de Vladimir Poutine. A en croire l’Elysée, il n’en est plus question. « Tout est gelé, les tours ne verront pas le jour », confie au « Canard » un conseiller de Hollande.
Imperturbable, le bétonneur continue d’annoncer le « prochain » démarrage du chantier. En réalité, les deux banques russes, proches du Kremlin, qui avaient accepté de prêter les fonds nécessaires au projet, sont incapables de se refinancer sur les marchés internationaux. Et les caisses d’Hermitage restent à peu près vides. Pour essayer de s’en sortir, le promoteur vient d’appeler discrètement au secours les chinois du groupe immobilier Greenland. Mais ces derniers n’ont pas encore donné leur réponse.
Côté français, l’Epadesa (établissement public d’aménagement de La Défense, ex-Epad) fait, lui aussi, comme si de rien n’était. Ses dirigeants annoncent toujours pour « bientôt » la signature avec Hermitage d’une promesse de vente portant sur 50 millions d’euros de droits à construire. « On nous ressert la même chanson, ricane un élu UMP qui siège à l’Epadesa. Chaque année, l’établissement public inscrit les 50 millions dans son budget révisionnel pour faire semblant d’équilibrer les comptes, mais les Russes ne paient jamais… »
Sarko à la truelle
Cette opération grandiose traîne en réalité, depuis quatre ans et demi. Le 19 juin 2010, quelques mois après le parachutage manqué de son fiston Jean à la tête de l’Epad, Sarko père assiste à une petite cérémonie à Saint-Pétersbourg en présence de son homologue russe.
Sous le regard bienveillant des deux président, les dirigeants de l’établissement public paraphent un étonnant protocole avec l’homme d’affaire Emin Iskenderov. Agé aujourd’hui de 38 ans, ce fils d’apparatchik, au look détonnant et au visage d’enfant boudeur, préside depuis 2004 aux destinées du groupe immobilier Hermitage, dont l’actionnariat semble aussi mystérieux que les bords de la Neva par une nuit de brouillard.
Le texte prévoir la réalisation d’un projet mégalo comme son promoteur : affichant juste un mètre de moins que la tour Eiffel, les deux gratte-ciel doivent être édifiés sur une place baptisée du nom de Napoléon Bonaparte. Ils seront destinés à accueillir des bureaux de grand luxe, mais aussi des appartements géants pour milliardaires, vendus 20 000 euros le mètre carré.
Seul souci : l’emplacement des tours est occupé par un ensemble de 230 logements sociaux, en bon état, construits dans les années 70. Peu importe : le promoteur a prévu d’expulser les locataires et de les reloger à ses frais. Mais les intéressés ne l’entendent pas de cette oreille et engagent bientôt une longue bataille juridique – qui dure toujours – pour faire annuler le projet.
Malgré ces petits tracas, le groupe Hermitage s’est débrouillé pour ne presque rien débourser. La facture de l’achat des 230 logements n’a pas encore été réglée, l’Epadesa n’a été payé que de bonnes paroles et les 70 millions qui devait encaisser le département des Hauts-de-Seine pour aménager les routes d’accès restent bloqués…
Ce grand flou financier n’a pas empêché Hermitage de promettre successivement la fin du chantier pour les années 2015, 2016, 2018, 2019 et – désormais- 2021. Mais c’est sûrement l’année de la saint-glinglin…
Hervé Liffran
Rédigé à 14h00 dans 09 - Développement territorial et solidaire, 15 - Politique de l’habitat, 16 - Quartier d'affaires La Défense | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Epaseda, Hermitage, Iskenderov, La Défense, Sarkozy
Defense-92.fr - 11/12/2014
Dans un article du Canard Enchainé, le journal affirme que le financement du projet des tours Hermitage est remis en question. Le promoteur a rapidement démenti ces propos.
Pour le Canard Enchaîné, le projet Hermitage subirait les sanctions financières prises contre la Russie. Le journal satirique cite dans son édition du mercredi 10 décembre, les propos d’un conseiller proche du président Hollande qui annoncerait qu’il n’est plus question du projet « Tout est gelé, les tours ne verront pas le jour » aurait-il confié au journal.
Le quotidien met en cause dans son article le financement du projet. « Les deux banques russes proche du Kremlin qui avaient accepté de prêter les fonds nécessaires au projet sont incapables de se refinancer sur les marchés internationaux » affirme le journal dans ses colonnes.
Un article qui a réjoui Jean-André Lasserre, le chef de file de l’opposition à Courbevoie qui parle déjà au passé du projet. « Le projet des tours Hermitage était une aberration économique, territoriale et avant tout humaine. J’en avais fait un point central de mon programme électoral pour les cantonales 2011. Nous sommes heureux et fiers d’avoir mené ce combat ensemble avec les habitants. Si l’abandon du projet se confirme, nous pourrons enfin proposer un projet urbain ambitieux et respectueux pour et par les habitants ».
Des propos qui ont été rapidement démentis par le promoteur qui a qualifié de « fantaisiste » l’article paru dans « un journal humoristique ».
Dans un communiqué le groupe immobilier annonce que les travaux préparatoires ont déjà débuté avec le déplacement des installations de production de froid « installations SUC » qui vont se poursuivre tout l’hiver pour un achèvement avant l’été 2015. Hermitage précise que ces travaux indispensables au projet sont financés en fonds propre.
Le promoteur Russe affirme avoir investi près de 200 millions d’euros pour les acquisitions foncières, la conception du projet, les coûts de relogements et les travaux préparatoires.
Le groupe immobilier explique dans son communiqué que les relogements de la vingtaine de familles restante -sur quelques 250 présentes initialement installées dans les Damiers Anjou, Bretagne et Infra où le projet est localisé- se poursuivent avec pour objectif une fin à l’été 2015. Et le groupe commence à perdre patience quand aux récalcitrants. « Nous lanceront les demandes de procédure d’expulsion s’ils refusent nos trois propositions » explique t-on chez Hermitage qui affirme avoir réalisé ces opérations de relogement de manière exemplaire et reçu de nombreuses lettres de remerciement d’anciens locataires.
Concernant l’accord avec l’Epadesa, Hermitage rappelle dans son communiqué que le protocole de Saint-Pétersbourg de juin 2010, qui donne des droits essentiels pour le projet, est valable jusqu’en juin 2020. « Il sera relayé par une promesse qui devra être signée d’ici l’été 2015″ promet le promoteur.
Enfin concernant le financement le groupe assure que rien n’a changé et qu’il sera effectué en partie par un pool bancaire comprenant des banques russes dont la Sberbank et des banques européennes. Le montant de ce financement est de 1,65 milliards d’euros. « Inchangé, ce schéma n’est pas remis en cause par une quelconque décision conjoncturelle » explique le promoteur.
Rédigé à 13h03 dans 09 - Développement territorial et solidaire, 15 - Politique de l’habitat, 16 - Quartier d'affaires La Défense | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Epaseda, Hermitage, Iskenderov, La Défense, Sarkozy
Business Immo - 10/12/2014
Hermitage, qui projette de construire le programme Hermitage Plaza, réagit à l'article, paru ce jour dans Le Canard Enchaîné, intitulé "Les Russes gâchent pour 2 millards de béton à la Défense" qui laisse entendre, par la bouche d'un conseiller de l'Elysée, que "Tout est gelé les tours ne verront jamais le jour".
Voic la réponse in extenso du groupe Hermitage :
"Suite à un article fantaisiste paru dans le journal humoristique – le Canard Enchainé, ce mercredi 10 décembre 2014, Hermitage informe sur les avancées du projet Hermitage Plaza.
Depuis cet été, Hermitage a fait lancer les travaux de déplacement des installations de production de froid « installations SUC » qui vont se poursuivre tout l’hiver pour un achèvement avant l’été 2015. Hermitage finance ces travaux en fonds propres. Ces travaux sont un préalable indispensable au démarrage du chantier du projet.
A ce jour, le Groupe Hermitage a investi dans ce projet près de 200 M€ ayant permis de financer :
Pour Hermitage et Logis Transports, le relogement des familles en place a toujours constitué une priorité. Il a été réalisé d’une manière exemplaire. Hermitage a reçu de nombreuses lettres de remerciements sur ces relogements. Il reste 20 familles sur les 250 présentes initialement à reloger l’objectif est de le faire d’ici l’été prochain. Ces 20 familles occupent des appartements qui sont dans l’emprise du PC Ouest (permis de construire du centre commercial) alors que les emprises pour les PC Est et Sud (les 2 Tours) sont intégralement libres d’occupation.
D’une manière générale, les détracteurs du projet ont perdu toutes leurs procédures. Selon les dossiers, les jugements sont intervenus en première instance, d’autres en appel et d’autres en cassation. D’autres procédures aboutiront au 1er semestre 2015.
Le protocole de Saint-Pétersbourg de juin 2010, qui donne des droits essentiels pour le projet, est valable jusqu’en juin 2020. Il sera relayé par une promesse qui devra être signée d’ici l’été 2015.
Dès l’origine, le financement de cette opération a été monté au niveau international par un pool bancaire comprenant des banques russes et des banques européennes. Le montant de ce financement est de 1,65 Mds€. Inchangé, ce schéma n’est pas remis en cause par une quelconque décision conjoncturelle. La nécessité de ce financement porte sur la construction du projet et par conséquent il sera libéré pour la signature de la promesse avec l’Epadesa."
Rédigé à 10h58 dans 09 - Développement territorial et solidaire, 15 - Politique de l’habitat, 16 - Quartier d'affaires La Défense | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Epaseda, Hermitage, Iskenderov, La Défense, Sarkozy
La gouvernance calamiteuse de la précédente mandature à l'OPH Courbevoie Habitat va décidément coûter cher à la ville et aux habitants du parc Hlm. Dernière ardoise en date, le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise condamne l'OPH à régler à son ancien Directeur Général plus de 70 000 € d'indémnité pour licenciement illégal et en réparation du préjudice moral qu'il a subi.
Rappel des faits :
En 2012, le rapport de la MIILOS (Mission Interministérielle d’Inspection du Logement Social) pointait une rotation inhabituelle du personnel de l'encadrement sur la période allant de 2007 à 2012. 4 personnes différentes avaient assuré les fonctions de Directeur Général, et l'on constatait également le départ de 9 cadres dans l'équipe dirigeante !
Plusieurs procédures contentieuses étaient intentées par des salariés de l'OPH contre l'office.
C'est le cas du précédent Directeur Général de l'OPH, qui après avoir été en arrêt-maladie (reconnu comme accident du travail par la CPAM), mènait une action en justice contre son employeur, l’OPH.
L’objet de la requête, son licenciement qu'il estimait abusif, et des actes fautifs constitutifs de harcèlement moral dont il disait être victime.
Pour avoir un bref aperçu des relations entre l'intéressé et la présidence de l'office de l'époque, il suffit de relire le rapport de la MIIlOS à ce sujet :
" en 2012, à l'occasion du présent contrôle, les inspecteurs de le MIILOS ont trouvé une note signée de M. Siry, directeur général, en date du 1er avril 2011, adressée à Mme Deshayes présidente, qui apporte un nouvel éclairage : l'office aurait été en possession des documents demandés mais aurait décidé de ne pas les mettre à la disposition de la Miilos. Interrogée, la présidente conteste avoir reçu cette note et l'a qualifiée de faux."
Ambiance...
Mai 2014, le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise a rendu son jugement en date du 7 mai (affaire n°1108614) dans le contentieux opposant l'ancien Directeur Général de l'office à COURBEVOIE HABITAT.
Ces décisions condamnent l'OPH au paiement des indemnités suivantes :
- 59 346, 33 € d’indemnités au titre du licenciement illégal dont le tribunal considère que Monsieur ... a fait l'objet.
- 10 000 € en réparation de son préjudice moral tous intérêts confondus.
- 1 500 € en application des dispositions de l'article L.761-1 du code de justice administrative (frais honoraires d'avocat.....)
Un juste dédommagement dont on ne peut que se réjouir pour ce directeur qui a visiblement subi du harcèlement professionnel ayant de graves conséquences sur sa santé, puis abusivement licencié par l'OPH.
Mais il reste un goût amer devant un tel gâchis humain ; d'autant que les responsables en poste à l'époque ne sont pas prêts de rendre des comptes.
La précédente Présidente de l'OPH, Madame Yolande Deshaye, également 1ère adjointe au maire à l'époque, a été débarquée de l'OPH aux dernières élections municipales. Quant au maire de Courbevoie, il a depuis passé la main sur son mandat de vice-président de l'office et n'est donc plus en foction pour répondre sur le sujet, voilà qui tombe bien.
Deux autres ruptures de contrat de travail similaires seront jugées dans les mois prochains au tribunal.L'ardoise risque encore de s'allonger.
Nous ne manquerons pas de vous en tenir informés.
Lire la suite "Trafic logement HLM à Courbevoie : témoignage exclusif d'un locataire " »
Rédigé à 10h24 dans 15 - Politique de l’habitat, 28 - OPHLM Courbevoie Habitat, 31 - Archives 2008-2014 Une Autre Ambition Pour Courbevoie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Courbevoie, Jacques Kossowski, Moussa N'diaw, OPH habitat, trafic logement hlm, ville de Courbevoie
Lors du conseil municipal du 24 septembre, Ingrid Fasshauer a demandé au maire quelles mesures avaient prises l'OPH pour vérifier ou démentir des alertes qui datent de 2011.
Le maire n'a pas souhaité répondre et a simplement lu une lettre de sa première adjointe, Mme Deshayes, absente ce soir là. Il a donc implicitement rejeté toute responsabilité sur elle. Cette lettre était un démenti catégorique de l’OPH. D’après Madame Deshayes, avant juin 2013 les alertes des locataires étaient infondées.
A l’issue du Conseil municipal, le maire s'est ensuite lancé dans une diatribe contre tous ceux qui l'attaquaient sur cette affaire puis, dans un brouhaha indescriptible, s'est mis lui-même à interpeller Jean-André Lasserre.
Les derniers rebondissements dans cette affaire (voir article du parisien du 30 novembre) ne peuvent se contenter du silence du maire.
Nous rappelons nos demandes factuelles sur cette affaire :
- pourquoi la ville a conservé tant de logements vides dans l'immeuble de la rue de Normandie entre 2009 et 2013 ?
- quelle enquête a mené la ville et l'OPH depuis les premières alertes des résidents en 2011 ?
- Pourquoi les caves étaient loués par l'OPH jusqu'en 2012 aux résidents alors qu'il n'y avaient pas accès depuis plusieurs années ?
- Pourquoi l'OPH n'a pas réagi aux alertes des résidents sur des montants de charges élevés dus à l'occupation illégale de logements ?
(en conseil municipal)
"Cet endroit (Place Herold) honorait déjà la mémoire de l’Abbé Pierre, puisqu’il avait été nommé Place de l’Abbé Pierre. Il s’agit donc, par cette délibération de remplacer le mot « place » par le mot « parvis », initialement chargé d’une spécificité religieuse qui peut convenir à la configuration des lieux. On prête d’ailleurs au mot parvis la même source étymologique que Paradis.
Pourtant en dépit du combat très valeureux de l’Abbé Pierre pour le logement des plus défavorisés, combat symboliquement ancré à Courbevoie avec l’appel de février 54, près de 60 ans après cet appel en faveur des sans abris, il y a des familles à Courbevoie qui sont plongées dans une situation de précarité extrême et menacées de dormir à la rue.
Le nom de l’Abbé Pierre est un beau symbole, mais nous pouvons imaginer que lui-même n’aurait sans doute pas attaché grande importance à la nuance subtile entre place et parvis et qu’une cérémonie d’inauguration l’aurait laissé indifférent. Il aurait sans doute trouvé meilleur emploi pour la dépense publique d’une inauguration.
Au delà du symbole de la plaque Parvis de l’Abbé Pierre, nous pensons que la meilleure façon de rendre hommage à cet homme hors du commun est de faire plus et mieux dans notre ville en matière de logement social."
Jean Spiri (UMP) le reconnait lui-même: "La place dans la place est un concept un peu complexe."
Lire aussi : Accueil d'urgence : toujours rien à Courbevoie
Rédigé à 15h18 dans 15 - Politique de l’habitat, 21 - Conseil Municipal | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Abbé Pierre, Conseil municipal de Courbevoie, Courbevoie, logement, Ville de Courbevoie
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Rédigé à 09h47 dans 15 - Politique de l’habitat, 28 - OPHLM Courbevoie Habitat, 31 - Archives 2008-2014 Une Autre Ambition Pour Courbevoie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: courbevoie, Jacques Kossowski, Moussa, Ophlm, trafic de logement, ville de Courbevoie
Lire la suite "Trafic HLM à Courbevoie, Moussa, le gardien incriminé, sort du silence" »
Rédigé à 07h46 dans 15 - Politique de l’habitat, 28 - OPHLM Courbevoie Habitat, 31 - Archives 2008-2014 Une Autre Ambition Pour Courbevoie | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Balises: Jacques Kossowski, Moussa, oph habitat Courbevoie, OPHLM, trafic de logements HLM à Courbevoie, ville de Courbevoie
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