Tous pour Courbevoie

Eric Césari, discret conseiller municipal UMP de Courbevoie mais actif dans la guéguerre Fillon-Coppé

Ces dernières semaines, un discret conseiller municipal de Courbevoie est apparu dans l'actualité. Ancien conseiller municipal délégué aux jumelages (son action y est restée très discrète), il est désormais en charge de La Défense. Il est surtout le Directeur Général de l'UMP, oeil de Sarkozy dans les affaires du 92, et à la manoeuvre pour le clan Coppé dans la guerre avec Fillon.

La presse en parle :

Article du Monde daté du 7 décembre

http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/12/07/l-oeil-de-moscou-de-l-ump_1800836_823448.html

Article du JDD du 2 décembre

Dans le Nouvel Obs ...

Dans Libération ...

et dans le canard Enchaîné !

 

"Libération", "AFP" : l'actu de La Défense

Ces derniers jours, le quartier de La Défense a été au coeur de l'actualité.

La ministre Cécile Duflot a annoncé dévoiler prochainement des propositions fortes sur le quartier. De même, tous les acteurs du dossier attendent avec impatience la publication du rapport de la Cour des Comptes sur l'Epadesa.

Les dernières 48 heures ont été particulièrement riches.

Hier mercredi 5 décembre, LIBERATION publiait un article sur le quartier, en insistant notamment sur ses habitants.

http://www.liberation.fr/evenements-libe/2012/12/05/la-defense-nanterre-entre-en-resistance_865279

Du côté des tours Hermitage, l'actualité était judiciaire.

E. Iskenderov assignait Jean-André Lasserre en justice pour diffamation, lui reprochant d'avoir utilisé le terme de "méthodes de voyous" dans une interview au journal Capital. Il a porté plainte 5 jours après que le conseiller général socialiste a déposé un recours contre le permis de construire.

Près de 4 heures de débat ont eut lieu au tribunal de Nanterre, ce qui a permis de faire le tour des nombreux aspects du dossier : urbanistique, financier, quotidien des habitants, .... Un tel débat n'a jamais eu lieu au Conseil Municipal de Courbevoie, malgré les demandes répétées des élus du groupe d'opposition www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr

Le jugement est mis en délibéré au 5 février.

Vous trouverez le lien vers la dépêche AFP ci dessous :

http://www.businessimmo.com/contents/25335/le-promoteur-des-tours-hermitage-demande-la-condamnation-d-un-elu-socialiste

Coût de La Défense : qui est responsable d'une dette de plusieurs centaines de millions d'euros ?

Tribune parue dans "Courbevoie magazine" de décembre 2012 

La cour des comptes, dans un pré-rapport sur la gestion de l’EPADESA (qui a succédé à l’EPAD pour l’aménagement de la Défense), souligne un déséquilibre financier du quartier d’affaires et un déficit probable de plusieurs centaines de millions.

Malgré nos alertes permanentes sur ce que souligne aujourd'hui la cour des comptes, le maire de Courbevoie, également vice-président de l’EPADESA, a toujours préféré le déni à l’anticipation ou la prévention des difficultés, fermant les yeux sur les erreurs de gestion dont il est l'un des principaux responsables. 

Pendant des dizaines d'années, notre ville a profité des mannes de La Défense, mais sans entretenir les infrastructures du quartier : dalle, souterrains, parkings, réseau d'assainissement, ... leur obsolescence après des années d'inaction demande une rénovation coûteuse. Pour financer ces travaux, les dirigeants actuels, dont le Maire de Courbevoie, sont dans une dangereuse fuite en avant. D'où des projets contestables comme Phare et Hermitage, qui, comme le pointe la cour des comptes, coûtent plus à l'EPADESA qu'ils ne rapportent. Ce qui ne fait que grossir gravement le déficit.

Maintenant, l’heure des comptes arrive et la facture sera lourde, y compris pour la ville de Courbevoie et ses habitants qui paieront ainsi les errements du maire sur ce dossier. Basé sur un modèle économique obsolète, le quartier appelle aujourd'hui une action politique forte.

D'autres solutions étaient - et sont toujours - possibles.

- stopper la construction de tours toujours plus hautes, et de ce fait gourmandes en énergie et qui risquent de rester vides,

- développer de façon équilibrée la Défense en y associant des entreprises à taille humaine, ancrée territorialement, et moins tentées de migrer grâce à des effets d'aubaine,

- construire des logements et des commerces, y compris de proximité et accessibles à la population locale, afin de créer un lien social fort et limiter les déplacements dans un espace déjà saturé,

- améliorer la qualité de services (transports publics, espaces publics, lien habitants/salariés, culture, ...) pour donner une identité et un équilibre au quartier.

Dans les mois et les années qui viennent, nous poursuivrons notre combat pour un développement équilibré et durable du quartier de La Défense.

Le Canard enchaîné et l'Epadesa

Vous trouverez ci-dessous l'article paru dans le canard enchaîné le 4 juillet.

A lire !

Recours contre les tours Hermitage par l'AFP

Dépêche AFP parue dans les Echos, sur Europe 1, ....       

Recours gracieux contre le permis de construire des Tours Hermitage à La Défense

Des élus d'opposition de Courbevoie (Hauts-de-Seine) ont déposé mercredi en mairie un recours gracieux contre le permis de construire de l'une des deux tours jumelles Hermitage à la Défense accordé début mars, ont-ils annoncé dans un communiqué.
Le groupe "Une autre ambition pour Courbevoie", regroupant des conseillers municipaux PS EELV et Front de Gauche, a déposé mercredi matin un recours contre la tour sud, estimant que le maire UMP de la ville Jacques Kossowski "fait le forcing (...) et soutient sans réserve un projet injuste".
Dans ce recours, les élus estiment que de nombreux points du permis restent flous (desserte routière, découpage du projet en trois permis de construire qualifié de "saucissonné", propriété des terrains, etc.) et parlent d'un "maelström juridique opaque" concernant la qualité des propriétaires des Tours.
Ils y qualifient également l'étude d'impact d'"aberrante", relevant "un nombre de places de parking sous-estimé, un impact sur les transports décalé et un impact sur la circulation aérienne sous-estimé".
Dessiné par l'architecte Sir Norman Foster, le projet Hermitage Plaza (320 mètres) ambitionne d'être le premier exemple en France de complexe associant logements, bureaux, hôtel et commerces sur le modèle nord-américain.
Le permis de construire a été signé par le maire de Courbevoie, au nom de l'Etat français après un an et demi d'instruction, car ce complexe de 280.000 m2, dont 165.000 d'habitation avec 543 logements et 40.000 de bureaux, est situé dans le périmètre d'une Opération d'intérêt national (OIN).
La démolition des bâtiments existants sur le site devrait débuter à la fin de l'année 2012 et le début de la construction au printemps 2013 pour une livraison des tours Hermitage fin 2017, avait affirmé début mars le directeur général de l'Epadesa (Etablissement public de la Défense Seine Arche) chargé de l'aménagement du plus important quartier d'affaires en Europe, Philippe Chaix.
M. Chaix avait alors reconnu que de nombreux recours de riverains devaient être déposés contre les tours jumelles mais que ces recours n'étaient pas suspensifs tant qu'un tribunal ne l'avait pas décidé.

Le recours contre Hermitage dans Le Parisien

Une tour Hermitage visée par un recours

A peine délivré, le permis de construire des tours Hermitage est contesté. Hier, le groupe d’opposition socialiste à Courbevoie de Jean-André Lasserre a déposé un recours gracieux contre le permis signé par le maire UMP, ...

Suite de l'article ici

 

Le recours contre le permis de construire Hermitage dans Territorial.fr

ACTUALITE

L'une des tours Hermitage fait l'objet d'un recours gracieux (11/05/2012)

La future tour sud, qui fait l'objet d'un projet d'ensemble de deux tours appelé Hermitage à Courbevoie, est sous le coup d'un recours gracieux déposé par des élus d'opposition.

Suite de l'article dans territorial.fr

 

Manifestation contre Hermitage dans le Parisien

Manifestation, banderole, les habitants, les association et les habitants se sont mobilisés contre les tours Hermitage. Relaté dans le Parisien.

 

 

AFP : les tours Hermitage et le scepticisme des banquiers et promoteurs

Hermitage, les tours plus hautes de France, relancées par le permis de construire 

Par Christian CHARCOSSEY

 

  CANNES (Alpes-maritimes), 7 mars 2012 (AFP) - La délivrance mardi du permis de construire des tours Hermitage à la Défense a relancé les chances de réalisation des plus hauts immeubles (320 mètres) de France.

Mais le scepticisme persiste sur leur construction parmi les promoteurs et banquiers réunis à Cannes pour le Mipim, le salon international de l'immobilier d'entreprise.

"C'est un projet les plus brillants d'Europe", s'enthousiasme mercredi auprès de l'AFP Philippe Chaix, directeur général de l'Epadesa (Etablissement public de la Défense Seine Arche) chargé de l'aménagement du plus important quartier d'affaires en Europe, situé dans la banlieue nord-ouest de Paris.

M. Chaix a affirmé qu'"il s'agit du plus grand investissement russe en France actuellement" (2 milliards d'euros, ndlr), en présentant la maquette du quartier d'affaires à une délégation de la ville de Moscou.

Le PDG du Groupe Hermitage, Emin Iskenderov, avait annoncé mardi à l'AFP qu'il avait obtenu le permis de construire et qu'il comptait lancer la semaine prochaine "des travaux préparatifs de construction". Il s'agit notamment du désamiantage de l'immeuble Damier Infra à Courbevoie (Hauts-de-Seine) - sur l'emprise duquel se trouveront les tours jumelles - une opération rendue possible par le départ vendredi de la dernière locataire des lieux.

M. Chaix a indiqué que le permis de construire avait été signé par Jacques Kossowski, maire de Courbevoie, au nom de l'Etat français après un an et demi d'instruction, car ce complexe de 280.000 m2, dont 165.000 d'habitation avec 543 logements et 40.000 de bureaux, est situé dans le périmètre d'une Opération d'intérêt national (OIN).

Modèle nord-américain

Le coût de ces tours, comprenant également un palace dont l'opérateur devrait être annoncé fin mai, un complexe de loisirs et des commerces sur le modèle nord-américain, est évalué au moins à 2 milliards d'euros.

M. Iskenderov a indiqué mercredi que le groupe Hermitage avait déjà investi dans le projet 200 millions d'euros en fonds propres, à quoi s'ajouteront 100 millions d'euros en 2012. Un pool de banques européennes, mais qui ne comprendra pas d'établissements français, trop réticents, devrait accorder un prêt de 700 millions.

Le reste du financement, soit 1 milliard d'euros, sera financé par la vente des bureaux et des appartements, au prix moyen pour ces derniers de 12.000 euros le m2, soit moitié moins que dans le luxueux 7e arrondissement au centre de la capitale.

Ce milliard d'euros devrait être obtenu pour un tiers au moment de la pré-commercialisation, un autre tiers au moment de la livraison du "couvert" et le dernier tiers à la livraison, a précisé M. Chaix.

Interrogés par l'AFP sur la Croisette, les nombreux promoteurs et banquiers présents, qui ont tous requis l'anonymat, ont exprimé leur scepticisme devant la possibilité de ces tours de pouvoir contempler un jour Paris en raison notamment de la situation économique préoccupante en France.

Ils rappellent que la tour Phare, qui devait devenir entre la Grande Arche et le CNIT avec 300 mètres et 69 niveaux de bureaux la plus haute de France, a déjà vu son projet être repoussé au premier semestre 2017 au lieu de l'année 2016 par son promoteur, la foncière Unibail-Rodamco.

M. Chaix a reconnu que de nombreux recours de riverains devraient être déposés contre les tours jumelles mais que ces recours n'étaient pas suspensifs tant qu'un tribunal ne l'avait pas décidé.

La démolition des bâtiments existants sur le site devrait débuter à la fin de l'année 2012 et le début de la construction au printemps 2013 pour une livraison des tours Hermitage fin 2017, affirme M. Chaix.

 

 

AFP : "Tours Hermitage Plaza : le permis de construire pas encore délivré"

Tours Hermitage Plaza: le permis de construire pas encore délivré

NANTERRE, 18 jan 2012 (AFP)

La préfecture des Hauts-de-Seine n'a pas été en mesure de statuer sur la délivrance du permis de construire des tours jumelles géantes (320 mètres) Hermitage Plaza à La Défense par manque de pièces administratives dans le dossier, a-t-elle annoncé mercredi dans un communiqué.

"Il manque, en effet, encore au dossier du pétitionnaire certaines pièces administratives indispensables à l'aboutissement de la procédure", a expliqué la préfecture dans le communiqué, précisant que ce contre-temps ne remettait pas en cause le projet.

A l'issue de l'enquête publique qui s'est déroulée à l'automne dernier, le projet avait obtenu un avis favorable de la commission d'enquête.

La préfecture des Hauts-de-Seine avait jusqu'à mercredi pour rendre son avis dans les délais impartis par la réglementation, c'est à dire durant les deux mois suivant la remise du rapport de la commission d'enquête.

Dans le cadre de la procédure, la préfecture doit d'abord rendre un avis pour qu'ensuite, la commune (Courbevoie, ndlr) où seront aménagées les tours puisse délivrer le permis de construire.