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mercredi 04 juil 2012

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La direction de la communication de l'EPADESA

En réponse à à l'article de l'hebdomadaire de Canard enchainé, l'EPADESA a apporté les précisions suivantes diffusées par l'AFP et Businnes Immo, le 4 juillet 2012.
En voici, le texte intégral :
"Précisions apportées par l’EPADESA à l’article du Canard enchainé
en date du 4 juillet 2012
Dans son article, paru en page 3 de son édition du 4 juillet 2012, intitulé « Les tours de La Défense avaient vue sur le palais des Doges », le Canard enchainé fait état d’informations concernant l’EPADESA.

L’établissement public d’aménagement de La Défense Seine Arche apporte les précisions suivantes :

1/ Biennale d’architecture de Venise
- la biennale d’architecture de Venise a lieu tous les deux ans en alternance avec la Biennale d'art contemporain de Venise. Elle a été créée en 1980 par la Fondation Biennale di Venezia qui assure le commissariat. Elle accueille dans des pavillons les expositions des pays des grandes villes françaises, européennes, asiatiques…, et dans toute la ville, les villes et des projets d’envergure.
C’est dans ce cadre qu’en 2008 et en 2010, pour la 11ème et 12ème édition, l’EPAD a décidé d’être présent afin de valoriser l’architecture de La Défense, et celle plus récente du Plan de renouveau qui est portée par de grands noms de l’architecture comme Robert Stern, Emmanuelle Gautrand, Norman Foster, Tom Mayne, Jean-Paul Viguier…
Il a candidaté auprès de la Fondation Biennale di Venezia qui a agréé son dossier pour une exposition sur La Défense, entre le Louvre et la Seine à Nanterre : une histoire de l’urbanisme du Grand Paris. Cette exposition s’appuyait sur le travail d’Alex Mac Lean, un architecte-urbaniste-photographe qui vient de sortir un ouvrage remarquable sur les toits de New York aux éditions Dominique Carré.
Pour l’héberger, l’EPAD a fait appel à la Ca’Asi, une fondation créée par l’agence française d’architecture «Architecture Studio» en faveur des jeunes architectes des pays émergeants qui a un lieu d’exposition.
L’EPAD a géré, comme c’est normal, l’ensemble de l’exposition et des frais afférents :
- conception, fabrication et montage de l’exposition ;
- location de la Ca’Asi qui mettait à notre disposition 3 chambres,
- vernissage ;
- salaire de l’emploi de la vacataire pour le gardiennage de l’exposition qui a duré 3 semaines
- hébergement, transport et frais de l’équipe de montage, de l’équipe de l’EPAD en charge du suivi, de la direction générale et des administrateurs du Conseil d’administration présents lors du vernissage.
L’hébergement de la direction générale et des administrateurs se situait à l’hôtel Monaco, un hôtel **** étoile. Celui de l’équipe de montage et de l’EPAD en charge du dossier dans des hôtels *** étoiles ou dans les 3 chambres de la Ca’Asi.
Ainsi, l’ensemble les frais pour 14 personnes (dont 6 en charge du gardiennage les week-end) se montent à 11 867,75 € pour des vols sur Air France ou Easy Jet, et à 9 790 € pour l’hébergement. Les frais de déplacement sur place concernent les bateaux-taxis pour les transferts de l’aéroport à Venise et inversement; et les déplacements en vaporetto.
Cette exposition a été un succès professionnel et d’image, et a participé à replacer la France dans les grands projets architecturaux.
La preuve en est : la Fondation Biennale di Venezia nous a recontacté pour l’édition 2012 demande que nous avons déclinée puisque nous n’avions rien de nouveau à montrer.

En revanche pour la biennale d’architecture de Rotterdam qui se déroule actuellement, nous avons répondu favorablement et exposons le travail d’étude que nous avons mené sur le faisceau à Nanterre qui accueillera à terme les gares d’Eole et du Grand Paris Express.

2/ Salons
Les salons sont une activité complémentaire de notre cœur de métier. Le SIMI à Paris, Expo Real à Munich, et le MIPIM à Cannes sont des incontournables pour les aménageurs qu’ils soient publics d’Etat ou locaux comme les Communauté d’agglomération, les villes, les SEM ou les SPLA. Ils sont là aux côtés des pays et structures du monde entier.

La Défense a fait le choix d’être présent avec les partenaires de son développement qui présentent ainsi leurs projets. En contre partie, elle bénéficie de leur participation financière. Le MIPIM 2010 a donc couté 434 327 €. (Dépenses moins recettes)
La presse en est informée puisque à chaque salon, elle est invitée à un point presse auquel elle assiste en grand nombre.

Depuis 2011, à l’initiative du directeur général de l’EPADESA, afin de promouvoir le Grand Paris, tous les établissements publics d’aménagement d’Ile-de-France avec la Société du Grand Paris et l’AFTRP se sont regroupés pour un stand commun. Opération qui sera renouvelée en 2012, fort du succès d’image et de mutualisation des coûts constatés en 2011.

3/ Frais du directeur général
Le directeur général d’un des plus grands quartiers d’affaires européens et classé dans les 10 quartiers d’affaires mondiaux a des obligations de représentation et de relations professionnelles avec les partenaires du développement qu’ils soient publics ou privés.

Ces relations doivent être maitrisées par lui et non par ceux qui ont un intérêt dans le développement du quartier d’affaires. C’est pourquoi, la déontologie de l’établissement fait qu’il est refusé les invitations, et que celles-ci sont à l’initiative de l’établissement.

Ces relations peuvent se dérouler les midis et les soirs de semaines, et dans des cas particuliers le week-end, notamment quand ils sont étrangers et plus particulièrement originaires des pays moyens-orientaux qui ne travaillent pas le vendredi mais les samedis et dimanches. Le directeur général doit, dans ce cas, s’adapter à leur emploi du temps.

Par ailleurs, les années 2009, 2010 et 2011 correspondent au lancement du Plan de renouveau et son soutien en période de crise. Le directeur général s’est livré à une intense campagne de lobbying auprès des investisseurs et des opérateurs afin de les mobiliser autour de La Défense, auprès des journalistes, des associations et des élus afin de leur expliquer la nécessité du Plan de renouveau qui verra à terme la mise aux normes du développement durable de près de la totalité des surfaces de bureaux, et l’arrivée de nouveaux transports. Passé cette intense campagne, en 2012 les montants ont été divisés par deux.

Par ailleurs, l’EPADESA conscient qu’il doit participer à l’effort national de réduction des dépenses a mis au point dés début 2011 des procédures encadrant strictement tous ces frais. Cette procédure a été remarquée par le ministère des finances et a servi d’exemple notamment à la Société du Grand Paris.

4/ Frais de réception, de mission et de déplacement
Le chiffre de 700 000 € inclut le travail demandé et voté par le Conseil d’administration de prospection et de promotion à l’étranger.
Cette politique a été initiée en 2008 par le Réseau international des quartiers d’affaires présidé alors par le président de l’EPAD, Patrick Devedjian. La présidence actuelle est assurée par le quartier d’affaires de Pékin.

Elle comprend :
- des missions de prospection sous l’égide de l’AFII/Ministère des affaires étrangères,
- des missions de communication corporate, notamment sur les salons. Dans ce cadre, les investisseurs sont invités à nous rejoindre sur les stands moyennant une contribution financière qui réduisent d’autant nos coups. Cf paragraphe ci-dessus sur les salons..
- des participations à des colloques et des séminaires du réseau international du Quartier d’affaires

5 / Budget Communication
Le budget de la communication est bien de 2 millions d’€. Mais il ne s’est pas envolé comme il est dit. Car en effet, à partir de 2010, ce budget agrège celui de l’EPAD à celui de l’EPASA du fait de la fusion de deux établissements publics, ainsi que l’extension à la ZAC des Champs Philippe de la Garenne Colombes.

Ce qui a nécessité des dépenses exceptionnelles : maquette du territoire, charte graphique, papeterie, documents mis à jour, communication unique des chantiers, site internet, etc.

La communication de l’établissement est essentiellement consacrée à la communication des chantiers et à la concertation qui s’est considérablement développée afin d’associer les habitants et les salariés au plan de renouveau.
Ses outils s’appuient sur le site web, la scénographie urbaine (panneaux de chantiers, linéaires de palissades), lettres info chantier…

Le budget de la communication représente 2,3 % du Chiffre d’affaires de l’Etablissement.

6/ Coupole
La fermeture du centre commercial de La Coupole a été demandée par arrêté du Maire de Courbevoie au vu des conclusions de la Commission de sécurité sur la présence d’amiante.

Dans ce cadre, après mise en concurrence, l’EPADESA a retenu la Société Pelican afin que celle-ci procède au rachat des murs des commerces existants, au désamiantage du centre commercial et à une restructuration lourde du centre commercial. Dans ce cadre, la société Pelican avait notamment à sa charge de conclure des protocoles financiers afin d’indemniser les commerçants dans le cadre de la fermeture du centre. Il était également responsable de leur préfinancement.

Face aux carences de la société Pelican, sur ce préfinancement, de façon à ne pas pénaliser davantage les commerçants, le Conseil d’Administration de l’EPAD a demandé à l’établissement de procéder, sur ses fonds propres, à la mise en paiement desdits protocoles.

Dans la mesure où cette mesure représentait une modification substantielle des termes du contrat avec Pelican, et faisant suite à la carence de cette société, l’EPADESA a décidé de mettre fin à la mission confiée à Pelican et à procéder à une nouvelle consultation pour la conduite du projet de restructuration du centre commercial remportée par FIB. Ce projet en en cours d’études afin de répondre aux préconisations architecturales et urbaines de la Ville de Courbevoie, de Defacto et de l’EPADESA.


En conclusion
Le rapport conjoint de l’Inspection générale des finances et du Conseil général de l’environnement et du développement durable a été demandé par le directeur général de l’EPADESA inquiet des conséquences des relations avec DEFACTO par courrier au directeur du budget au Ministère des finances en mars 2010.

La version provisoire sur laquelle les deux établissements ont apporté leur contradictoire, traite exclusivement des relations entre l’EPAD et DEFACTO (l’établissement public local en charge de la gestion et de l’exploitation de la Défense présidé par Patrick Devedjian), et des perspectives financières des deux établissements dans les années à venir.

Il pointe aussi le conflit d’intérêt de Patrick Devedjian qui se votait à lui-même en tant que Président «multi-casquette» de ses quatre mandats (CG 92, EPAD, DEFACTO et Ministre) :
- le transfert des biens financés par l’EPAD à DEFACTO à l’€ symbolique,
- subventions et financement (tous les parkings construits par l’EPAD dont la recette annuelle s’élève à 12 millions d’€, et remise en état des espaces publics financés par l’EPADESA à hauteur de 120 millions d’€).

Enfin, l’EPADESA a demandé à Maître Patrick Maisonneuve d’engager toutes procédures à l’encontre de ce qui constitue des allégations diffamatoires."

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