Le projet d’aménagement du centre Charras par un promoteur privé inquiète les Courbevoisiens et les résidents du centre-ville. Pour doubler la surface du futur centre commercial, la ville devrait céder des espaces publics à un opérateur privé ; tout ou partie du parking municipal, le marché couvert et les deux espaces verts situés Place Charras et rue de l’Alma pourraient être détruits.
Ces éléments sont corroborés par le projet de PLU (Plan Local d’Urbanisme) qui fera l’objet d’une prochaine
enquête publique. Curieusement, dans ce projet, les espaces verts de la Place Charras et de la rue de l’Alma ne sont plus sauvegardés et un front d’immeuble bâti est prévu rue de l’Alma en lieu et place des arbres existants !
Ce projet, dont la pertinence économique est loin d’être avérée par rapport aux petits commerces des rues de Bezons et de Colombes, se traduira par une grave détérioration de l’environnement du centre ville et créera un renfort de nuisances avec une circulation automobile renforcée le week-end et un manque évident de stationnement. En ce qui concerne les co-propriétaires des Poissons, des Gémeaux et du Bélier, des craintes fondées de diminution de la valeur patrimoniale se font jour. Une association s’est d’ores et déjà
constituée pour faire respecter les droits des courbevoisiens directement concernés.
La majorité municipale s’est félicitée dans son programme électoral de son action d’embellissement et de reverdissement de Courbevoie. Elle communique dans son projet de PLU sur un renforcement des espaces et des liaisons vertes. Malheureusement le constat est clair, une fois encore le double langage de notre Maire est révèlé au grand jour. D’un coté en période électorale on promet des espaces verts et dès les élections terminées, on laisse pour six ans une totale liberté à des promoteurs privés.
Notre Groupe avait dans son programme proposé un contre projet sur l’aménagement de ce centre commercial en recherchant une dédensification et une minoration de l’offre commerciale pour privilégier le petit commerce.
Aujourd’hui Jacques Kossowski privilégie la densification urbaine et les grandes surfaces. A ce jour, le promoteur qui rachète à tour de bras les commerces du centre n’a pas cru bon de rencontrer les copropriétaires en habitation du centre Charras. Un architecte a été missionné pour engager les études… Tout se fait en catimini dans une totale opacité. Les courbevoisiens comme d’habitude apprendront après coup les ventes d’espaces publics, le déplacement du marché et la destruction programmée des arbres.
Les courbevoisiens ont un droit de regard et de décision sur le devenir de leur centre ville, une enquête publique complexe et peu pratique dans sa procédure ne peut pas remplacer une juste concertation !
La question est posée.
Jacques Kossowski et sa majorité sauront-ils écouter les habitants ?
Ou bien choisiront-ils le passage en force des promoteurs ?
Pouvez vous soulever l'absence d'information sur la rénovation du centre charras
la question des arbres et la remise en cause de l'environnement de cette place poumon vert du centre de la ville par un article dans le prochain numéro COURBEVOIE MAGAZINE pour une information diffusée sur la ville.
Rédigé par : SV92 | mardi 16 juin 2009 à 15h31
Je vois pas à quel titre la rénovation du centre Charras dont on nous parle depuis des années devrait se faire au détriment des espaces verts. Souhaitant m'informer sur ce projet, j'ai adressé un mail à la Mairie resté sans réponse. Votre titre "Les arbres de Charras en danger" semble signifier que le dossier n'est pas définitivement clos. Peut on encore espérer une issue favorable concernant les extensions prévues?
Rédigé par : P.G. | jeudi 09 avr 2009 à 09h29