Tous pour Courbevoie

A la rentrée, c’est goûter compris dans les écoles maternelles grace à Cécile Boucherie

Conseil Municipal du 25 mai 2009

Nous nous félicitons que cette proposition, que nous avons faite dans le groupe de travail, soit reprise dans l’appel d’offres. Nous espérons la mise en place d’une alimentation Bio sur ce gouter plutôt que des biscuits industriels chargés en graisse.  Cela aurait aussi une dimension pédagogique. L’Agenda 21 peut aussi se cacher dans le goûter.

Jean-André Lasserre est intervenu en conseil pour préciser que la concertation, y compris avec l’opposition, pouvait être un apport pour les habitants, à condition qu’elle soit faite avec sincérité.

 

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Le quotient familial appliqué aux études surveillées

Conseil Municipal du 25 mai 2009

Depuis 1983, la gauche courbevoisienne demande l’instauration du quotient familial à la cantine et pour toutes les activités municipales. Nous nous félicitons que la pression supplémentaire mise sur la mairie depuis 1 an ait permis la mise en place du quotient familial, y compris pour les études.

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Le rôle de la Caisse des écoles

Conseil Municipal du 25 mai 2009

Marie-Pierre limoge a expliqué pendant le conseil qu’elle voyait le futur rôle de la caisse des écoles comme du conseil, de la réflexion. 

Certes, sur le principe, nous sommes d’accord mais faudrait-il encore que les parents puissent y participer effectivement. S’inscrire à la Caisse des écoles est un parcours kafkaïen dans les couloirs de la mairie. Etre au courant de l’assemblée générale pour ses membres demande plusieurs longs appels aux services. Il reste donc à la mairie, au moment de l’assemblée générale, à faire appel aux personnalités « amies » pour composer un conseil d’administration très discret et qui ne rend pas de comptes aux parents. Pas sûr que dans ces conditions l’activité de « conseil » et de « réflexion » y gagnent.

 

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Transfert de la Caisse des écoles au VAL

Conseil Municipal du 25 mai 2009

Contexte :
Les activités de la caisse des écoles sont transférées au VAL. Cela impacte de nombreux personnels.
Cécile Boucherie a demandé :
-       que l’ancienneté soit intégrée
-       que les petits salaires qui travailleront autant gagnent autant

Marie-Pierre Limoge a répondu que 2/3 des cas étaient désormais réglés. Qu’elle s’attelait au 1/3 restant et que chaque cas était particulier selon le statut précédent, le nombre d’heures effectuées, le type d’amplitude horaire, de mission.
Une réponse certes technique et généreuse mais qui ne répond pas aux inquiétudes de certains personnels. Nous verrons dès la rentrée si nos demandes sont réellement prises en compte.

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Courbevoie : inscriptions au centre culturel en 2009

Conseil Municipal du 25 mai 2009

Question posée par Laure Jacquet-Kabacoff
L’an passé les inscriptions au centre culturel s’étaient déroulées dans de bien mauvaises conditions : les Courbevoisiens devaient faire la queue pendant plusieurs heures, parfois en vain car les cours qui les intéressaient pouvaient être complets sans qu’ils en soient avisés avant leur arrivée au guichet. Qu’avez-vous prévu cette année pour améliorer les conditions d’inscription ? L’an dernier, les inscriptions se faisaient un jour de semaine. Et cette année ?
 
Réponse (Yves Jean)
Le personnel n’a pas le même constat. C’est au premier jour des différentes inscriptions qu’il y a beaucoup d’attente. Ensuite, il y a beaucoup moins de monde. C’est un effet d’entonnoir.
Cette année, nous préviendrons les gens dès que les cours seront complets. Pour l’année prochaine, nous disposerons d’un affichage informatique en temps réel.
Nous ferons aussi une communication plus importante.
Cette année, les inscriptions seront ouvertes un samedi.
 
Commentaires
Rien ne change ! Préparez vos réveils, baskets et livres si vous souhaitez inscrire vos enfants au centre culturel ! L’effet « entonnoir » décrit spirituellement par M. jean est tout simplement la conséquence d’une offre insuffisante.
M. Jean, êtes vous le seul à ne pas réaliser que s’il y a moins de monde le deuxième jour, c’est tout simplement parce que les cours sont complets ? !

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Les antennes relais à Courbevoie

Conseil Municipal du 25 mai 2009

Question posée par Joelle Paris
Le 6 mai dernier, notre groupe a suivi avec une grande attention les annonces de la première réunion thématique du "Grenelle de la téléphonie mobile".
Notre ville est donc l'une des communes volontaires pour tester un seuil de niveau d'exposition plafonné à 0,6V/m en ce qui concerne les antennes relais. Les valeurs limites actuelles d'exposition se situent entre 41 et 61 V/m selon les fréquences utilisées. Le seuil d'exposition à 0,6V/m est préconisé par une association de référence. Il est déjà imposé par Salzbourg en Autriche (ville de plus de 150 000 habitants).
Malheureusement, quelques jours plus tard, le 20 mai, après que nous vous ayons transmis notre question orale, un communiqué associatif regrette le rejet, ou l’abandon du principe des villes pilotes dans le document de travail des premières synthèses du grenelle de la téléphonie mobile. D’après l’association, le gouvernement, je cite « abandonne la population et les élus » dans le domaine des seuils d’exposition, ne laissant d’autres alternatives que de se tourner vers les tribunaux pour le démontage d’antennes litigieuses.
Comment Courbevoie compte-t-elle rebondir, en attendant de pouvoir éventuellement devenir ville pilote ? Allons nous opter pour le principe ALARA* (principe d’un seuil « aussi bas que raisonnablement possible ») dans les lieux de vie ou pour la définition d’une valeur cible dans les lieux de vie ?
En ce qui concerne la phase diagnostic, qu’en est-il du matériel de mesure acquis par la ville, et qui est formé pour s’en servir ? La campagne de mesure sera-t-elle transmise au conseil, et quand ? 
* as low as reasonably achievable
 
Réponse de M. Chambers
L’actualité a changé cet après-midi même puisque Mme Jouanno (secrétaire d’état à l’écologie) a renouvelé à 3 reprises le nom de Courbevoie comme ville pilote, seule ville en zone urbaine. M. le maire a souhaité se lancer dans cette aventure. Courbevoie est candidate. C’est confirmé par le gouvernement aujourd’hui-même. Vous mentionnez Salzbourg et ce n’est pas tout à fait cela. En revanche l’exemple de Valencia est intéressant puisque cette commune a une démarche qui couvre l’intégralité du territoire. J’attire votre attention que le 0,6V/m ne doit pas se mesurer près de l’antenne mais horizontalement.
Nous avons acquis un appareil. Avec notice car il n’existe pas de centre de formation. Nous avons commencé des mesures confidentielles dans les écoles Rodin, Claudel et Malraux où les parents étaient inquiets. Nous vous communiquerons les résultats dans le courant du mois de juin.
Ces mesures sont un indicateur mais ça n’a pas la précision des mesures d’un laboratoire.
Jacques Kossowski précise qu’il a écrit aux opérateurs pour obtenir le détail des localisations et des puissances des antennes. Un laboratoire prendra des mesures de manière inopinée pour éviter que les opérateurs ne baissent leurs émissions pendant la phase de mesure.
 
Commentaires :
L’actualité ayant changé, nous avions également modifié notre question mais M. Chambers n’a pas écouté la question. Il n’a donc pas répondu sur la position de l’association « Robin des toits » qui a vertement critiqué le Grenelle des Ondes. De même, contrairement aux explications de M. Chambers, le statut de ville « pilote » n’est plus officiel, mais remplacé par une notion assez vague de villes « expérimentatrices » sans que nul ne sache en quoi consiste exactement l’expérimentation ! Est-elle au bon vouloir des opérateurs ? Quant aux dates de transmission des mesures indépendantes, on nous les promet « bientôt ».

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Les distributeurs de boissons et confiseries dans les bâtiments municipaux

Conseil Municipal du 25 mai 2009

Le Conseil Municipal devait se prononcer sur les tarifs d’occupation du domaine public par des distributeurs automatiques de produits « piscine » et « boissons et confiseries ». Avant même ce tarif d’occupation, Ingrid Fasshauer est intervenue pour faire part de ses réflexions sur l’installation même de ces appareils.
Non. Cette installation ne va pas de soi !
Nous demandons des fontaines à eau dans ces lieux pour permettre à ceux qui le souhaitent d’éviter ces distributeurs.
Nous demandons ensuite le retrait de tels distributeurs dans les endroits où existe un bar. La convivialité, le conseil, l’encadrement sont des valeurs que porte le personnel municipal et qu’aucune machine ne pourra faire.
Enfin et surtout, il convient de définir quels produits seront présents dans ces distributeurs. Des confiseries ? des sucreries ? des sodas ? Le prestataire est libre de mettre ce qu’il désire. Nous estimons que dans les lieux publics comme la piscine ou les gymnases, il serait opportun pour la commune de donner l’exemple et de s’assurer des produits distribués.  Ils ont été supprimés dans les lycées, quelle est la logique de les installer dans les lieux de sport ?

Réponse (Bernard Accart)
Nous comprenons vos arguments mais les industriels sont intelligents. La valeur ajoutée économique est actuellement aux « sans » : sans aditifs, sans colorants, etc … les industriels vont donc vers des produits écologiques. Il ne faut pas noircir les industriels qui font des efforts. Il faut leur faire confiance. Mais votre argument est recevable. Il sera précisé dans le cahier des charges que les teneurs en sucre et matières grasses compteront dans la sélection.

Commentaires
Et bien non, nous ne faisons pas confiance aux industriels de l’agro alimentaire ! Que vont-ils faire ? Coller un panneau www.mangerbouger.com  sur les machines ? Il y a un véritable problème de sante publique nutritionnelle dans notre pays et la piscine, les gymnases ont un rôle d’éducation. Nous avons un vrai pouvoir d’autorité publique dans le domaine de la prévention. Nous vérifierons dans quelques semaines si les produits proposés vont réellement dans le sens de l’équilibre nutritionnel.

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Le BIJ (Bureau d’Information Jeunesse)

Conseil Municipal du 25 mai 2009

Interventions de Cécile Boucherie, Joelle Paris et Stéphane Lenoel

Actuellement, le BIJ (Bureau d'information jeunesse) est situé boulevard de Verdun, presque sous la voie ferrée. Peu visible, peu accessible, à l’étroit, il ne remplit pas tout le rôle qu’on attend d’un tel espace, dans une ville de la taille de Courbevoie. Un nouveau BIJ était prévu entre le stade Jean-Pierre  Rives et l’Espace Carpeaux. Mais les locaux proposés se sont révélés inadaptés. Alors l’attente continue. Marie-Pierre Limoge déclare que la fréquentation du BIJ progresse. Partie de pas grand chose, cela ne peut que progresser. Et pourtant, quelle demande !

Marie-Pierre Limoge admet que Bécon est sous-équipé pour les adolescents. De même, au Faubourg de l’Arche, les enfants des familles qui se sont installées depuis 10 ans ont grandi. Les espaces dédiés se résument à 2 paniers de basket et une table de ping-pong sous le pont Vinci … pour près de 15 000 habitants !

Notre ville a une population jeune mais que le manque d’offre locale fait fuire vers Paris dès que les jeunes acquièrent l’autonomie nécessaire. En attendant, ils traînent leur ennui dans les rues.

Nous demandons que la mairie utilise les espaces extérieurs ou intérieurs qui vont se libérer pour développer une offre d’activités sportive et culturelle, adaptée et dédiée aux adolescents de notre ville.

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espaces verts

Conseil Municipal du 25 mai 2009

Intervention de Joelle Paris

Nous sommes très satisfaits de la prise en compte d’un critère de performance en matière de protection de l’environnement pour cet accord cadre. Ce critère impacte la note du candidat à hauteur de 10 à 15% selon les lots. C’est un excellent socle. Pour autant, il nous paraît encore améliorable, car actuellement il ne prend pas en compte le secteur transport. Or certaines entreprises candidates se situent loin de Courbevoie. Un candidat allemand et un candidat néérlandais ont été retenus pour le lot 1 par exemple. Une prime à la proximité serait une piste à explorer, de même que les modalités de fourniture des plantes : le cahier des charges contraint les entreprises à fournir des barquettes plastiques, des charriots filmés… Les services pourraient avantageusement ouvrir la consultation à des conditionnements plus durables.

Réponses (Bernard Accart)

Au départ, nous voulions introduire ce facteur transport mais il est considéré comme discriminant. Nous n’avons donc pas le droit dans le cadre d’un appel d’offre.

(Jacques Kossowski) : Pour les conditionnements, nous le ferons.

Commentaires

Nous prenons acte de l’engagement du maire et félicitons le service Espaces Verts pour cet accord cadre.

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Plan régional qualité de l’air

Conseil Municipal du 25 mai 2009

Intervention de Joelle Paris :

Principe Général

Notre groupe approuve vivement la mise en place de ce plan régional pour la qualité de l’air, problématique particulièrement sensible dans notre milieu urbain et dense. Toutes les articulations avec les autres plans tels que plan climat, plan régional santé environnement etc, sont en effet judicieuses.

Nous souhaitons que notre ville prenne toutes ses responsabilités notamment en ce qui concerne les 6 recommandations qui peuvent être plus spécifiquement portées par les collectivités

Pour autant, il ne suffit pas d’approuver avec enthousiasme le Plan Régional pour la Qualité de l’Air pour atteindre les objectifs de réduction de la pollution atmosphérique. Le taux de particules fines et de benzène notamment ne diminuera pas par magie, alors même que les objectifs de réduction concernant ces 2 polluants n’ont pas été atteints par le précédent plan, en cours depuis bientôt 10 ans.

L’automobile

Courbevoie n’est pas un village alpin: la Défense et ses proches abords constitue un nœud autoroutier majeur, et même si les véhicules sont commodément cachés dans les tunnels, leurs émanations finissent par ressurgir à l’air libre en divers points. Alors qu’une étude de l’Inserm publiée en août 2004 met en évidence le lien entre les leucémies infantiles et la proximité des garages et stations d’essence, plusieurs écoles de la ville sont construites sur des parkings souterrains. Le boulevard de Verdun, axe fortement routier, accueille un nombre important de stations services, fortement émettrices de benzène.

Les chaufferies industrielles

Plusieurs chaufferies industrielles fonctionnent sur le territoire, dont une, particulièrement obsolète, qui brûle du fuel lourd.

Etre exemplaire

En conclusion, la volonté de tous les acteurs y compris de notre collectivité doit être forte. Notre ville doit être exemplaire. La réduction de la circulation automobile est l’un des paramètres incontournables pour diminuer les taux de particules fines et de benzène. Cela passe par l’incitation à réduire les déplacements inutiles, à réduire les vitesses, à optimiser les déplacements nécessaires, à promouvoir les transports en commun et à œuvrer pour leur mise à niveau tant quantitative que qualitative, à favoriser les circulations douces et à faire preuve d’une politique urbaine volontariste pour assurer la sécurité des plus vulnérables, piétons et cyclistes notamment.

 

Réponses (Bernard Accart)

Les chaufferies industrielles

Concernant la chaufferie industrielle, cette installation est performante. Les émissions de particules, CO2 et de NOX sont surveillées. Il y a un effet « cheminée virtuelle » qui chasse les particules et les dilue dans l’atmosphère. Le fuel utilisé est à très basse teneur en souffre.

L’automobile

Réponses (Bernard Accart)

Pour les écoles, nous sommes attentifs car les enfants sont sensibles. Les parkings sous les écoles sont très peu fréquentés.

Il reste un point noir avec la RD7, et nous y avons maintenu d’ailleurs un capteur Airparif.

La ville s’est dotée de 18 véhicules électrique, mais les technologies évoluent vite et leur maintenance est problématique. Le ramassage des ordures ne se fait qu’avec des véhicules électriques ou hybrides .

Les livraisons

Jacques Kossowski (en réponse à Patrick Bolli, Modem).

Nous sommes d’accord avec le principe de livraisons écologiques pour les commerces de Courbevoie.

 

Commentaires

A entendre Jacques Kossowski et Bernard Accart, tout va bien et ils sont d’accord sur les principes. Leurs réponses sonnaient comme si ce plan régional de qualité de l’air était déjà en application sur la ville. Les particules se dispersent (mais alors, où retombent les tonnes de souffre émises chaque année par la chaufferie du Faubourg de l’Arche ?), la technologie offre des véhicules moins polluants (merci les industriels), les parkings ne servent pas aux voitures (????) et la ville a 18 véhicules électriques. Nous contestons cette vision idyllique car l’effort doit être massif et général pour que les objectifs de ce plan Régional puissent être atteints. Aucune réponse n‘a été fournie sur les pistes étudiées pour réduire de façon drastique les polluants. Quid de la réduction de la place de l’automobile ? Quid des circulations douces ? Quant à M. Chambers, adjoint en charge de l’Agenda 21, il n’a pas dit un mot dans ce débat qui le concernait au premier chef.

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