Conseil Municipal du 25 mai 2009
Stéphane Lenoel se félicite de l’utilisation de dispositifs permettant de réinsérer des gens exclus du monde du travail. C’est tout à l’honneur de la ville de le proposer.
Mais cela pose quelques questions.
On a souvent fait un parallèle avec les emplois jeunes. Mais les publics ciblés sont différents. Pour les emplois jeunes, des moins de 25 ans en quête de premier emploi. Ici, des victimes d’accidents de vie, ou des seniors, ou des handicapés, exclus depuis longtemps du marché du travail. L’accompagnement ne peut pas donc être le même que pour les emplois jeunes. Quelle pérennisation est possible pour ces emplois ? Le groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » insiste vraiment sur la formation, le tutorat, l’accompagnement. Soyons pragmatiques. Le Pôle emploi a des difficultés vu le nombre de demandeurs.
Jean-André Lasserre précise qu’il est nécessaire de mettre en place un parcours balisé qui ne s’appuie pas que sur le pôle emploi pour cause de difficulté de suivi de ce pôle en pleine restructuration. Il demande un rapport d’étape afin que ces emplois ne se dissolvent pas dans des emplois bidons.
Martine Volard (Modem) explique ses craintes si ces emplois sont vus comme palliatifs de besoins existants et non comme véritable formation de terrain.
Réponse (Mme Cossé)
Dans les Hauts-de-Seine, 500 postes sont à pourvoir dont 10 sur Courbevoie. Nous nous engageons à être vigilants sur les profils. Nous recevrons les personnes pour voir.(Après quelques atermoiements et questionnements, elle précise que c’est le pôle emploi qui enverra les 10 personnes.)
Commentaires
Les hésitations de Mme Cossé dans sa réponse sur la démarche d’embauche (offre ou demande ?) ne nous rassurent pas beaucoup. De plus, l’effort de la ville est proportionnellement très faible (10 personnes sur 500 dans le département soit 2 %) au regard de sa population (6 % du département).
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