Le centre commercial La Coupole, un centre de proximité agréable pour les habitants (pharmacie, journaux, tabac, coiffeur) et un point de restauration et services pour les salariés des tours voisines (cafés, restaurants, etc.). Un centre commercial de proximité à taille humaine avec ses commerçants indépendants face aux enseignes nationales du grand centre commercial des 4 Temps.
Oui, ça c’était avant.
Avant que l’EPAD et/ou DEFACTO qui se renvoient toujours la balle, ne cessent d’effectuer les mises aux normes régulières du centre. Avant que la commission départementale de sécurité ne décide que le centre n’est plus aux normes. Avant que soit pris un arrêté municipal de mise en demeure d’effectuer des travaux qui auraient du être pris en charge par un des deux établissements publics. Avant que l’ÉPAD ne décide en bout de course de confier les travaux nécessaires à un repreneur. Parce que, comme a dit Jacques Kossowski, maire UMP de Courbevoie et Vice-président de l’ÉPAD, lors du conseil municipal du 30 juin 2010, « ce qu’a dit l’EPAD, s’il y a un problème de sécurité incendie et d’amiante, le mieux c’est qu’un repreneur s’occupe du dossier ».
Or, le repreneur en question, La financière bordelaise, n’a toujours pas indemnisé les commerçants qui ne peuvent pas fermer boutique et licencier leurs salariés. Pendant ce temps-là, l’ÉPAD a démarré les travaux en montant des murs pour permettre la circulation des personnes à mobilité réduite pendant les futurs travaux.
Les commerçants se sentent « emmurés vivants par l’ÉPAD » ils sont victimes de pressions de part et d’autre, les huissiers viennent constater qu’ils sont toujours dans leurs boutiques et toujours pas d’indemnisation en vue !
Lors du conseil municipal du 30 juin dernier et suite à nos questions, le maire de Courbevoie a affirmé que si les commerçants n’étaient pas indemnisés rapidement par le repreneur, l’ÉPAD prendrait en charge une partie de l’indemnisation. Le Conseil d’Administration de l’ÉPAD se réunira jeudi 15 juillet. Les commerçants attendent cette échéance pour connaître leur sort et savoir comment et quand ils seront effectivement indemnisé.
Le groupe municipal « Une autre ambition pour Courbevoie » constate encore une fois que dans ce dossier comme dans la majorité des dossiers touchant La Défense et plus particulièrement sur la partie courbevoisienne, les responsables ne jouent pas leur rôle: l’ÉPAD, c’est-à-dire l’État, ne joue pas son rôle d’aménageur en remplissant toutes les conséquences de sa mission. Le Maire et sa majorité laissent faire. La mise aux normes a été confiée à un promoteur privé alors même que le projet définitif, le futur centre commercial n’est pas connu. Qui va décider du futur centre ? Comme d’habitude, il y a confusion entre les rôles de l’aménageur et un opérateur privé. Une nouvelle fois l’absence totale de gouvernance et de cohérence du rôle de la puissance publique dans les projets immobiliers débouchent sur des dégâts humains et économiques.
Jean André Lasserre, président du groupe municipal Une autre ambition pour Courbevoie dénonce le « comportement irresponsable de tous les protagonistes et du Maire de Courbevoie qui en usant de son pouvoir réglementaire avait la possibilité de peser sur l'issue et d'introduire un peu de logique ; ce qu'il s’est refusé de faire, en dépit de nos demandes répétées. Il avait d'autant plus la possibilité de peser puisqu’il est Vice-président de l‘ÉPAD. ».
Oui, ça c’était avant.
Avant que l’EPAD et/ou DEFACTO qui se renvoient toujours la balle, ne cessent d’effectuer les mises aux normes régulières du centre. Avant que la commission départementale de sécurité ne décide que le centre n’est plus aux normes. Avant que soit pris un arrêté municipal de mise en demeure d’effectuer des travaux qui auraient du être pris en charge par un des deux établissements publics. Avant que l’ÉPAD ne décide en bout de course de confier les travaux nécessaires à un repreneur. Parce que, comme a dit Jacques Kossowski, maire UMP de Courbevoie et Vice-président de l’ÉPAD, lors du conseil municipal du 30 juin 2010, « ce qu’a dit l’EPAD, s’il y a un problème de sécurité incendie et d’amiante, le mieux c’est qu’un repreneur s’occupe du dossier ».
Les commerçants se sentent « emmurés vivants par l’ÉPAD » ils sont victimes de pressions de part et d’autre, les huissiers viennent constater qu’ils sont toujours dans leurs boutiques et toujours pas d’indemnisation en vue !
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