Tous pour Courbevoie

Où sont les infirmières scolaires à Courbevoie ?

A l'occasion du conseil municipal du 5 mars 2012

 

Les questions orales (envoyées par écrit à l'avance) sont l'occasion pour l'opposition de poser des questions au maire (avec un temps chronométréà

Question de Joëlle Paris :

"Pouvez-vous nous faire un état des lieux de la présence des infirmières scolaires dans la ville ?"

Marie-Pierre Limoge annonce que sur les 4 infirmières scolaires de la ville, l'une va poursuivre ses missions dans les écoles jusqu'aà son départ à la retraite à la fin de l'année, les 3 autres seront "redéployées" sur des projets de prévention dans la ville.

Or, elles étaient là pour combler la carence de l'éducation nationale. En effet, il n'existe aujourd'hui plus qu'un poste occupé à Bécon, ... et aucun dans le reste de la ville.

La destruction de l'Education Nationale par les décisions d'un gouvernement soutenu par le député UMP Jacques Kossowski n'est même plus compensées par le maire Jacques Kossowski.

 

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Courbevoie : les habitants contraints de financer la communication politique du maire UMP.

En 2010, la ville de Courbevoie paie 100 000 euros à Global Conseil pour recevoir des « conseils stratégiques en communication ».

En 2012, le prix double et passe à 200 000 euros. Sans aucune justification ni explication apportée aux élus. Chaque Courbevoisien finance ainsi les conseil en stratégie de communication politique au seul service de l’UMP local.

 

En 2010, notre groupe avait déjà dénoncé ce marché auprès de la société Global Conseil. (voir article http://courbevoie.typepad.fr/une_autre_ambition_pour_c/2010/03/courbevoie-100000-euros-de-communication-pour-la-majorité-municipale-ump.html).

Seule prestation notable en septembre 2010, une mention de Courbevoie sur le blog de Franck Gintraud, le patron de Global Conseil … sous la forme d’un lien vers le blog « d’un jeune élu UMP de Courbevoie ».

Le 5 mars 2012, le conseil municipal examine à nouveau cette prestation.

Cette fois, le montant double et passe à plus de 200 000 euros pour les deux ans qui viennent (donc jusqu’en mars 2014, date des prochaines élections municipales).

Nous avons demandé à voir les rapports issus de la première prestation. Gêné, le maire refuse de produire les documents issus du marché Global Conseil et renvoie vers Courbevoie Magazine. « C’est bien suffisant pour voir l’utilité de ces conseils » lance-t-il.

Le plus choquant est cette phrase en toutes lettres extraite de la réponse de l’agence pour emporter le marché :

 « Faire entendre la voix de la majorité par rapport à celle de l’opposition ».

L’activité de conseil en communication est donc bien principalement politique, au service d’un camp unique, celui de la majorité UMP et non au service de l’ensemble des Courbevoisiens.

Jean-André Lasserre, président du groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » (PS – EELV – FDG) dénonce :

« le maire UMP de Courbevoie utilise toutes les vieilles méthodes pour museler son opposition. Invitations tardives aux réunions publiques, effacement des représentants de l’opposition sur les panneaux de la ville, noyautage et huis clos des conseils de quartier, respect a minima des obligations légales de représentation de l’opposition, et maintenant, il rémunère grassement sur argent public des conseils en communication clairement orientés. C’est pathétique et indigne de la fonction qu’il occupe. » 

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Quelle énergie pour le petit bâtiment du square St-Lo ?

 

A l'occasion du conseil municipal du 5 mars 2012

Il y  a quelques temps, lors de la genèse du projet St Lo, un bâtiment passif ou à énergie positive avait été évoqué concernant le petit local pédagogique et technique du parc. Cette mention semble avoir disparu du dossier actuel. Pouvez vous nous renseigner sur les caractéristiques écologiques du bâtiment ?"

Bernard Accart semble gêné : "J'essaiera de vous apporter des précisions". Décidément, à Courbevoie, entre la communication, les annonces, et la réalité, il faut être attentif pour démêler le vrai du faux.

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Courbevoie : rue Puvis de Chavannes / Carré Saint-Lo : 1 an de camions de chantier

 

A l'occasion du conseil municipal du 5 mars 2012

 

Intervention de Joëlle Paris

"Les Courbevoisiens et particulièrement les habitants du Faubourg de l’Arche attendent avec impatience un nouvel espace vert et un nouvel espace de jeu pour les nombreux enfants de ce quartier d’une très forte densité.

En préalable et comme nous l’avons plusieurs fois exprimés ici au sujet de ce projet, nous sommes donc contents que le parc du carré St Lo sorte enfin des cartons.

Une précision quand même, puisque l’un des dossiers consulté affirme le contraire : ce nouvel équipement se trouvera dans le périmètre de la zone de danger de l’ICPE qu’est la centrale thermique Enertherm

Depuis 2003 et l’autorisation d’exploiter en cours, toute construction est interdite dans un rayon de 70 m autour de la chaudière. D’où ce parc. D’où son retard, puisque le premier projet méconnaissait l’interdiction.

Comme il fallait s’y attendre, l’étude préalable des sols met en évidence une nette pollution locale, une contamination au plomb qui va générer un volume prévisionnel de déblais de l’ordre de 10 000 et 15 000 m3 (18 000 à 27 000 tonnes).

4 établissements scolaires se trouvant à proximité immédiate du futur parc et les voies d’accès routières étant très étroites, nous voulons savoir quel dispositif de sécurité routière spécifique sera mis en œuvre pour éviter tout accident.

Par où transiteront les camions bennes chargés de la terre à enlever puis de la terre de substitution pour entrer et sortir du quartier ? Les prestataires auront ils pour consignes d’éviter les heures de pointe et surtout les heures d’entrée et de sortie des écoles ?

Bernard Accart (adjoint à l'urbanisme). "Bien sûr que nous serons attentifs aux écoles et aux riverains". Mais la question comme la réponse, en date du 5 mars 2012, correspond exactement au début de la date des transports par camions des déblais. Le futur n'est donc pas de mise et la promesse de vigilance ne correspond donc qu'à une parole en l'air.

Une fois de plus, les élus UMP de Courbevoie montrent leur impréparation et leur incapacité à prévoir et anticiper.

C'est donc dans l'urgence, et donc pour des prix plus élevés, qu'ils réagissent aux conséquences de leurs propres décisions. Décidemment, la gestion "de bon père de famille" du maire UMP ressemble de plus à une gestion à la petite semaine, au coup par coup.

 

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Courbevoie : désamiantage près du collège Ste Geneviève

 A l'occasion du conseil municipal du 5 mars 2012

 

Intervention de Joëlle Paris

"Avant sa démolition, la crèche Jean Pierre Timbaut va nécessiter un désamiantage extrêmement soigneux, car elle contient de l’amiante et notamment sous une forme particulièrement dangereuse, le fibrociment.

Nous sommes préoccupés par la proximité immédiate du site en travaux avec un groupe scolaire important, Ste Genevieve, et de nombreuses résidences.

La société Brunel chargée du désamiantage a remis à la municipalité un document sérieux quant au respect des procédures légales, sérieux mais théorique.

Nous n’y avons pas trouvé de calendrier des travaux.

- Les travaux de désamiantage auront ils lieu en période scolaire ?

- Le contrôle de présence de fibres dans l’air autour du chantier sera-t-il entièrement dévolu au prestataire, auto contrôle donc, ou bien la ville exercera-t-elle une sécurité supplémentaire ? "

La mairie a annoncé que le désamiantage se ferait à partir d'avril 2012 sans pouvoir préciser s'il se ferait pendant les vacances scolaires ou non ("je pense que oui" a précisé Mme Levantic, sous forme de voeu plus que de certitude).

Quant au contrôle autre que celui des entreprises prestataires, le silence qui a suivi en dit long sur la réponse.                                                      

 

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Réduction des ondes / antenne : la communication et la réalité

A l'occasion du conseil municipal du 5 mars 2012

 

Il y a quelques mois, Courbevoie apparaissait dans la presse comme ville pilote pour la réduction des ondes provenant des antennes.

Hélas, au détour des contrats et des décisions, la communication semble l'emporter sur la réalité.

Par exemple, au moins une antenne puissante de téléphonie est en cours d'installation au faubourg de l'Arche, sur un bâtiment de l'OPH.

De plus, la mairie elle-même en ajoute trois de plus pour la police municipale.

Joëlle Paris est intervenue sur ce dossier pour savoir quelles autres alternatives avaient été étudiées ?

Egalement pour connaître la localisation de ces antennes, à proximité ou non de lieux publics accueillants des enfants par exemple ?

Enfin si l'appareil de mesure des ondes acquis par la ville avait permis de mesurer les différences avant et après l'installation et l'utilisation de ces antennes ?

Après un discours lénifiant de M. Decesmaison sur l'utilité pour les policiers de communiquer entre eux, Bernard Accart a précisé que les onde sutilisées étaient "différentes" et donc "plus performantes".

Il a promis un document précis sur ce point, ainsi que la localisation des antennes. Nous l'attendons donc.

 

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Courbevoie / Bécon : quels aménagements pour l'avenue de la Liberté ?

 A l'occasion du conseil municipal du 5 mars 2012

 

Dans les "grands projets" de 2012, la mairie annonce l'aménagement de la rue de la Liberté, qui va de la gare de Bécon à la place de Belgique.

Une rue commerçante, passante, qui constitue l'artère de circulation principale de toutes les personnes qui utilisent la gare de Bécon.

Cécile Boucherie est intervenue :

"La présentation du projet promet une meilleure visibilité des façades et une mise en valeur des commerces. Très bien évidemment. Mais comment ce tour peut-il être joué sachant que le nombre de voitures stationnées sera quasiment le même ? A quoi sert-il de dépenser autant d’argent (plus de 700 000 euros) pour juste de la décoration de rue ? Alors certes il y a des améliorations comme le plateau permettant aux Personnes à Mobilité réduite de mieux circuler mais s’il y a autant de circulation automobile, c’est inutile de faire autant de frais. La démarche ne va donc pas assez loin. Il aurait fallu diviser le nombre de voitures par deux (car oui elles ont leur place dans une rue telle que celle-ci pour le transport de marchandises lourdes, courses alimentaires notamment) mais pourquoi autant ? Le parking Paix n’est pas loin. Commencer par faire un cheminement piéton de ce parking à la rue de la Liberté aurait été plus judicieux. Dommage !"

Bernard Accart (Adjoint à l'urbanisme) a faut une réponse des plus drôles : "Dans un paysage urbain différent, les voitures se font toutes petites". Il a également précisé que cet aménagement était le début d'un projet plus global allant de la gare au parc de Bécon.

Il est absolument nécessaire de penser le quartier dans sa globalité. La gare de Bécon est l'entrée principale du quartier, très majoritairement en circulations douces et le maintien d'une présence prépondérante des voitures, comme dans les années 70, n'est pas adapté à un quartier vivant, commerçant et dynamique comme Bécon.

C'est un vrai choix politique qui différencie la majorité UMP de l'opposition PS - EELV  FDG. Nous estimons que la priorité doit être donnée, dans ce type de quartier, aux circulations douces (piétons, vélos, poussettes, ...) et aux lieux de vie (terrasses, ....). C'est un choix volontariste utile aussi bien pour notre cadre de vie que dans le cadre d'une vision plus large de préservation de la planète.

 

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Courbevoie : fourrière et ramassage des animaux morts

 A l'occasion du conseil municipal du 5 mars 2012

 

La société SACPA bénéficie d'un marché pour le ramassage des animaux morts sur la voie publique, pour la capture des animaux errants et leur mise en fourrière.

Or, un marché très proche a été passé avec l'association Animacoeur (présidée par la conseillère municipale de la majorité Patricia Doré).

Nous avons demandé au maire quelle était l'articulation entre les actions de ces deux prestataires.

Les premières réponses des élus de la majorité sont hésitantes : "peut-être que l'un est pour les animaux morts ...", "ils vont sans doute se mettre d'accord", ...

Après quelques minutes de flottements, Patricia Doré précise que Animacoeur va se mettre en contact avec la Sacpa pour coordonner les actions, Animacoeur se concentrant probablement sur l'accueil et le placement des animaux errants tandis que la SACPA interviendra pour les urgences.

"Probablement". Quel manque d'organisation ! Il est étonnant que le rôle d'Animacoeur n'est pas été précisé dans le marché Sacpa, puisque la présence de cette association impacte l'activité du nouveau prestataire choisi. Ce n'est qu'une fois le marché passé et suite à la vigilance de l'opposition que les 2 prestataires vont se mettre en contact.

 

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Courbevoie / square des Boudoux : un exemple type de mauvaise gestion

 A l'occasion du conseil municipal du 5 mars 2012

 

Le réaménagement du square des Boudoux (à proximité de la place Hérold) est hélas typique de la mauvaise gestion de la ville de Courbevoie.

La ville décide de réaménager ce square ... mais elle oublie de prendre en compte un accord avec la copropriété voisine qui l'oblige à un droit de passage dans ce square.

Au final, les travaux effectués doivent être modifiés (surcoût pour la collectivité) et des frais de justice doivent être payés suite au recours des copropriétaires voisins (coût pour la collectivité).

Certes, l'affaire est désormais réglée mais la mauvaise gestion de ces travaux a provoqué des dépenses qui auraient pu être évitées. La "bonne gestion de père de famille" mise régulièrement en avant par le maire UMP Jacques Kossowski est une nouvelle fois mise à mal.

 

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Courbevoie : mélange entre "échec scolaire" et "primo délinquance"

 

A l'occasion du conseil municipal du 5 mars 2012

La majorité UMP présente un projet qui permet de repérer la primo délinquance dans les établissements scolaires. Les établissements choisis sont les mêmes que ceux où les médiateurs de collège et les RASED en primaire sont supprimés à cause des votes des députés UMP à l'assemblée nationale. 

Joelle Paris est intervenue :

"Quelque chose nous gêne beaucoup dans la présentation de ce dispositif, induit par le rapprochement des mots « délinquance » et « décrochage scolaire ».

Les professionnels vous le confirmeront si vous en doutez, l’amalgame entre délinquance et décrochage scolaire ne constitue pas un point de départ privilégié pour appréhender efficacement la complexité du phénomène, même s’il est louable de s’en préoccuper.

Apprécier le problème du décrochage scolaire sous l’angle unique de la prévention de la délinquance nous semble une grave erreur.

Quant à étendre le dispositif aux écoles primaires du bassin de recrutement du collège Seurat, là nous sommes pour le moins perplexes :

Permettez moi de vous rappeler  la définition du décrochage scolaire telle que donnée sur le site du ministère de l’éducation :

« Un décrocheur est un jeune qui quitte prématurément un système de formation initiale sans avoir obtenu de diplôme de niveau V (BEP ou CAP) ou de niveau supérieur. »

La notion de décrochage scolaire est donc corrélée aux établissements du secondaire.

Ira-t-on bientôt, sur cette lancée étonnante voire inquiétante, désigner comme éventuels futurs décrocheurs des enfants de maternelle ? de crèche ?

Là encore il nous semble qu’on nage en pleine incohérence, cela serait risible si ce n’était pas si lourd de conséquences :

-       C’est bien au collège Seurat qu’un poste de médiateur (sur les 2) a été supprimé à la rentrée 2011…

-       c’est bien le collège Seurat qui voit sa dotation horaire se réduire année après année comme peau de chagrin, rendant caduque l’organisation des soutiens aux élèves en difficulté ainsi que les dédoublements de classes qui conditionnent l’expérimentation en sciences et la participation orale en langue ?

-       Quant aux écoliers concernés, rappelons qu’à Courbevoie, 5 postes de RASED sur 11 disparaissent, or le RASED sert à cela dans le primaire :

Prévenir l’échec scolaire et remédier aux éventuelles difficultés comportementales des élèves."

 

Marie-Pierre Limoge (adjointe aux affaires scolaires) s'est montrée assez méprisante dans sa réponse, accusant l'opposition de "ne vouloir rien faire".

Bien au contraire, nous dénonçons le double langage du député maire UMP soutenu par sa majorité. Il vote à l'assemblée nationale la destruction de l'école publique et la suppression des postes d'aides à l'enseignement puis s'affiche et communique dans sa ville sur un mini-programme de détection de la délinquance. L'incohérence de l'équipe municipale est de plus en plus flagrante.

 

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