Qui n'a jamais entendu parler du passé industriel de Courbevoie ? Que se soit dans les secteurs de l'automobile ou même de l''aviation, les noms comme La Licorne, Solex, Delage, Marcel Bloch,..., raisonnent encore parfois au détour des rues de la ville.
Mais il est un autre secteur dans lequel Courbevoie excella tout particulièrement jusqu'à transformer la ville en l'une des premières places industrielles en la matière, mais qui bizarrement est très peu mis en avant :
A l'occasion des journées du patrimoine, et profitant que l'un des thèmes cette année porte sur les patrimoines cachés, mettons un coup de projecteur sur l'un des principaux foyers industriels français dans les secteurs chimique et pharmaceutique qu'abrita Courbevoie dans la première partie du 20e siècle (près d'une quarantaine d'usines et laboratoires dont certains non des moindres).
Mais avant d'aller plus loin nous ne saurons que vous conseiller de consulter l'article de Lucie Coignerai-Devillers paru à ce sujet en 1988 dans la revue d'histoire de pharmacie : Courbevoie, berceau des industries pharmaceutiques modernes
D'ailleurs, les recherches qui suivent lui sont complémentaires et prennent comme point de départ la liste des entreprises qui y sont recensées, avec dans la mesure du possible, une localisation d'une partie de ces usines.
1872 Adrian et Cie
8 quai du Président Paul Doumer
La Société française de produits pharmaceutiques, Adrian et Cie a été' crée en 1872 par un groupe de pharmaciens, en vue de la fabrication en grand de tous les produits pharmaceutiques et de tous les alcaloïdes et produits chimiques purs servant à la pharmacie.
L'usine, située à Courbevoie comprenait huit corps de bâtiments principaux, affectés chacun à la préparation d'un groupe de produits pharmaceutiques, et dix bâtiments distincts, fermés ou non fermés pour la fabrication des produits chimiques cristallisés, des glucosides et des alcaloïdes divers, avec quelque 250 employés et ouvriers journellement occupés dans les divers services de l'usine et de la maison de Paris.
Les produits pharmaceutiques, et à la fabrication desquels cette maison s'est particulièrement adonnée sont les suivants :
le chloroforme, le bromure d'éthyle, les éthers rectifiés et lavés, les bromures et les iodures de toutes sortes, les sels d'atropine, la quassine cristallisée et amorphe, la digilaie chloroformique et cristallisée, etc., tous les alcaloïdes et substances actives consacrés depuis vingt ans par la thérapeutique, et pas moins de 100 autres produits.
Source Center for Research Libraries m-f-000165-n1-f2
1877 Eau de Mélisse des Carmes (Boyer)
6, rue Rouget-de-l’Isle, Courbevoie
L'eau de mélisse, également appelée « eau des Carmes», est une préparation alcoolisée à base de mélisse. C'est un cordial, c'est-à-dire une potion qui stimule le fonctionnement du cœur, et un tonique utilisé entre autres contre les migraines.
La recette originale de l'eau de mélisse comprenait quatorze plantes et neuf épices. L'hysope en est l'un des constituants.
Au début du XXe siècle elle bénéficie encore d'une grande publicité et riche iconographie : une série de bon points pour écoliers et de chromos27 sur ce thème fut éditée. La société Boyer est installée au 14, rue de l'Abbaye à Paris. Au XXIe siècle la société existe toujours, installée à Courbevoie en 1990 puis à Carrières-sur-Seine en 2006 et devient « Renouard Larivière & Cie ».
http://www.eaudemelisse.com/fr/histoire.php?actuelpage=histoire
1884 Maison E. SEGAUD
221, boul. St-Denis, à Courbevoie
1890 Emulsion Scott (huile de foie de morue)
8 Pont de Levallois
La morue, un poisson des régions froides de l'Atlantique Nord, longue d'un à deux mètres, est particulièrement connue pour son foie, principale source naturelle de Vitamine A et D. Le seul poisson qui possède un foie plus riche que le sien en Vitamine A et D en est le flétan, un poisson plat de quatre mètres de long et de 300 kg qui vit dans les mers froides du Nord de l'Atlantique et du Pacifique. Beaucoup de parents et grands- parents ont le souvenir d'avoir été forcés à avaler, pendant leur jeunesse, une bonne cuillerée d'huile jaune pâle au goût atroce d'une odeur repoussante. c'est un excellent supplément nutritionnel pour les enfants en bas âge pour le bon déroulement de leur croissance et un remède préventif contre les carences nutritionnelles, aussi bien pour les adultes que pour les enfants, en raison de sa forte teneur en vitamine A et D.
http://www.web-libre.org/dossiers/huile-foie-morue,5004.html
1889 Société Anglo-française des parfums perfectionnés
7, quai de Seine, à Courbevoie
Fondée par Albert Verley. Fils d'un propriétaire de sucrerie dans le Pas-de-Calais, docteur ès sciences, Albert Verley se consacre dès 1893 à la chimie des parfums. A 22 ans, Il montait à Courbevoie la première usine de vanilline synthétique. Le procédé était révolutionnaire :
oxydation de l'iso-eugénol par l'air ozonisé. Dans ce but, la fabrication industrielle de l'ozone était réalisée, pour la première fois également, par A. Verley. La capacité de production : 3 tonnes par mois, de vanilline, dépassait la consommation mondiale, pour l'époque.
http://www.patronsdefrance.fr/Documents/patrons/AC000008332/AC000008332Doc1634.pdf
Annuaire Commercial et industriel de la savonnerie et de la parfumerie-
Quatrième édition 1897
1854 Chevrier
Fondée en 1854 par un pharmacien de 1er classe.
Elle ne s'occupe que de produits pharmaceutiques spécialisés qu'elle prépare dans ses laboratoires de Courbevoie.
Depuis sa fondation, la Maison a préparé les produits suivants : Huile de foie de morue désinfectée, Huile de foie de morue ferrugineuse ; Huile de foie de morue créosotée; le vin à l'extrait de foie de morue simple et créosote ; le Vin de Coca Chevrier ; le Vin de Coca-Kola Chevrier ; la Vanadine Chevrier (solution d'acide vanadique chloratée) ; les Granules Chevrier à base d'aconit, jusquiame et drosera ; le Radjnnal (santal composé, urotropine, théobromine et salicylate de phényle).
Ces produits ont une vente importante en Europe et plus considérable dans toute l'Amérique latine et au Canada.
La Maison a obtenu les récompenses suivantes :
Diplôme d'honneur, Milan 1906 et Londres 1908 ; Grand Prix, Bruxelles 1910.
1904 Etablissements David et Rabot
49 rue de Bitche
Avec la guerre 1914-1918 se développe la fabrication du célèbre Gélotube 29, nécessaire antivénérien mis au point par le Dr Gauduscheau et que tout parfait combattant doit posséder dans son paquetage. Sa vogue durera jusqu'à l'avènement des antibiotiques, mais il avait déjà été cédé au camarade d'internat de David, Camille Poulenc.
Après de nouvelles transmformations en 1928 (David-Rabot et ses fils), la raison sociale devient, en 1974, Dacour, formé de deux sylabes : Da = David et Cour = Courbevoie.
Mais devant le développement de l'entreprise, il faut songer à une reconversion : la firme anglaise The Boots Company Ltd, de Nottingham, cherche une filiale française. Accord conclu David-Rabot devient alors Boots-Dacour, voué aux seules activités de façonnage. L'entente Cordiale pharmaceutique est née !
Toutefois la firme reste rue de Bitche après avoir enfin pu acheter le bistrot voisin, qui deviendra un restaurant d'entreprise digne de la marque.
Cette désormais grande firme internationale, aux spécialités universellement connues : pastilles Rennie, Catarluse, Napasone, Strepsil, Cosmétiques Mavala, crème Tokalon, etc...
source : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pharm_0035-2349_1988_num_76_276_2917
1904 Pautauberge
205, boulevard Saint-Denis,
La Maison a été fondée en 1882 par M. L. Pautauberge ; elle est surtout connue par la «Solution de Pautauberge », destinée, ainsi que le Gaïacol phosphaté et les Capsules, au traitement des affections bronchopulmonaires, de la tuberculose, du rachitisme et de la scrofule.Les « Dragées Pautauberge » représentent une potion calmante et expectorante. La Solution Pautauberge, créée en 1882, est la première spécialité où la créosote de hêtre ait été présentée sous la forme de solution complète, selon les indications de Bouchard et Gimbert, et où elle ait été associée avec le chlorhydrophosphate de chaux. En outre de son usine de Courbevoie, où il occupe un personnel de 32 employés ou ouvriers, M. Pautauberge a installé des laboratoires à Barcelone, Lisbonne, Berne, Metz, Milan, Montréal, New-York et Mexico.
Les trois quarts de la production annuelle, dont la valeur atteint 800,000 francs, sont exportés en Amérique et dans divers pays d'Europe. en 1910.
Série de cartes publiées par Patauberge à l’occasion des jeux olympiques de 1924. Les compétitions de tennis se déroulèrent au stade de Colombes sur des courts en terre battue.
Source : http://www.multicollection.fr/Jeux-Olympique-de-1924-Les.html
1907 Cadum
13 rue de la Sablière + boulevard Marchand en 1914
L’américain Michael Winburn est guéri d’un eczéma persistant par le baume de l’apothicaire Louis Nathan, qu’il produit artisanalement dans son atelier de Courbevoie (rue de la Sablière). Cet industriel, directeur d’une firme de produits chimiques (l’Omega Chemical Compagny) et d’une agence de publicité décide de s’associer avec ce pharmacien du quartier de l’Opéra. La marque Cadum, désignant généralement des produits pharmaceutiques, est déposée. Le nom vient de Cade, l’un des composants, c’est un mot provençal désignant un genévrier du midi. La décision est prise d’axer la publicité sur la démocratisation de l’hygiène par l’usage du savon individuel, encore considéré comme un produit de luxe en France. Les premiers cartons publicitaires présentaient en partie haute la photographie d’un homme se grattant, d’une maman soignant sa fille (...) et en partie basse l’accroche prévenait et conseillait « Ne vous grattez jamais ! Pommade Cadum soulage immédiatement et guérit toutes les affections de la peau », « Pommade Cadum guérit Boutons, Dartres et toutes les Affections de la Peau » (...) « Dans toutes les pharmacies ». Ces réclames attiraient d’autant plus le regard que les photographies étaient peu utilisées dans la publicité. source :
http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/publicite/collections-97/l-univers-de-la-publicite/marques-et-personnages/cadum
Suivi derrière par la fabrication de savon Cadum, Palmolive, les dentrifrices Colgate.
1912 Banania (Société)
4 rue Lambrechts
Cette marque se présente comme témoin de l’histoire, accompagnant et participant aux grands évènements économiques, historiques et politiques. Elle naît en 1912 à l’initiative de Pierre Lardet, journaliste et fondateur de l'entreprise, qui découvre dans un village au cœur de la forêt du Nicaragua en 1912 une boisson faite de farine de banane, de cacao, de céréales et de sucre. À son retour en France il dépose la marque et entame la commercialisation du produit. Banania n'est alors qu'un des noms envisagé, avec Bananose, Bana-Cacao, Banarica, Bacao ou Bananette. La marque Banania naît le 31 août 1914, sous le numéro 1583662. Dès le départ, l'entreprise met en avant les côtés énergisant et reconstituant du produit. La première publicité, parue en 1914 dans le journal Excelsior, titre ainsi « Banania, suralimentation intensive »1. La production débute en 1914 à Courbevoie.
Sourrce : http://fr.wikipedia.org/wiki/Banania
1917 Maison Grémy
4 et 6, rue Gomord, (actuelle place des Reflets)
Gaston Grémy, pharmacien de première classe, ancien interne des hôpitaux de Paris, a fondé sa maison de spécialités pharmaceutiques en 1900; son usine et son laboratoire de recherches sont situés 4 et 6, rue Gomord, à Courbevoie; ses bureaux 16, rue de La Tour-d'Auvergne, à Paris.
Grâce à un procédé chimique qu'il a découvert pour l'extraction des substances actives des glandes à sécrétion interne, M. Grémy a pu exposer à Turin une belle collection de ces principes.
Citons :
L'Ocréine, principe actif extrait du corps jaune de l'ovaire. (Pilules, tablettes).
La Diasténine, principe actif extrait delà glande interstitielle du testicule. (Pilules, tablettes.)
La Thyrénine, principe actif extrait de la glande thyroïde, exempte de parathyroïde. (Pilules, tablettes.)
La Parathyrénine, principe actif extrait des parathyroïdes. (Pilules.)
Parmi les autres corps exposés, il faut mentionner le Thionhydrol, soufre colloïdal pur et stable, sous forme de pommade, ovules et liqueur.
C'est également à la Maison Grémy, que l'on doit l'introduction en thérapeutique des composés suivants :
Bromovalérianate de soude (Valérobromine) ; Chlorhydrate d'éthylnarcéine (Narcyl); Éther camphorique du Santalol (Sektal); Lactate d'alumine (Fixine).
Cette Maison a obtenu une Médaille d'or à Bruxelles et un Diplôme d'honneur à Londres.
Source : BNF - Exposition internationale des industries et du travail de Turin, 1911, groupe XVIII-B, classe 121. Industrie pharmaceutique.
1918 Radio-chimie
51-53, rue d'Alsace
“A la veille de la guerre de 1914, la radiothérapie n'est encore pratiquée que dans peu de services hospitaliers. Sa pratique paraît écartelée entre deux situations extrêmes. En dermatologie, elle est considérée comme un traitement curatif à part entière. Ailleurs, elle n'est reconnue que comme méthode palliative, à utiliser seulement quand tous les autres traitements ont échoué. La position des chirurgiens français explique en partie cet état : ils ignorent la radiothérapie. La situation est bien différente à l'étranger, notamment en Allemagne où les chirurgiens jouent au contraire un rôle moteur dans le développement des thérapies radiantes(10).
C'est la guerre qui contribuera à modifier grandement la situation de la radiothérapie en France. Le radium est utilisé par le Service de santé des armées qui, pendant la guerre, met en place trois centres de radiumthérapie à Paris, Bordeaux et Lyon. A partir de 1916, Marie Curie organise également dans son laboratoire de l'institut du Radium (créé conjointement par l'université de Paris et l'Institut Pasteur), le « Service d'émanation », destiné à produire des ampoules d'émanation (appelée radon par la suite) pour les blessures de guerre. L'armée est ainsi le plus important acquéreur de radium pour des besoins thérapeutiques, mais également pour les peintures lumineuses. Le radium incorporé aux peintures prolonge en effet la phosphorescence du sulfure de zinc, ce qui permet de rendre lumineux même dans l'obscurité les cadrans, les aiguilles de montres et de pendules, les boussoles et divers appareils électriques(11). La France compte alors quatre usines d'extraction : celle d'Armet de Lisle à Nogent-sur-Marne, celle d'Henri de Rothschild à l'Ile-Saint-Denis, celle de Jacques Danne, ancien chercheur du laboratoire Curie, à Gif-sur-Yvette, enfin une dernière usine à Courbevoie, elle aussi fondée par des anciens du laboratoire Curie. Bientôt, cette production nationale ne suffit plus à couvrir les besoins de l'armée. Le problème est accentué par le fait qu'aucun gisement riche en uranium n'est découvert en France. On achemine donc le minerai de l'étranger, ce qui bien sûr augmente les coûts de production... De plus, le radium reste un élément difficile et long à produire. Dans l'usine d'Armet de Lisle, pour une tonne de résidu de pechblende, cinq tonnes de produits chimiques et cinquante tonnes d'eau de lavage sont nécessaires. Après plusieurs mois de traitement, de cristallisations fractionnées en laboratoire, seulement 1 à 2 mg de bromure de radium très actif sont extraits.”
ssource : http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=17135
1918 Laboratoires Pépin et Leboucq (Serozym)
30, rue Armand Sylvestre
Cette entreprise pharmaceutique s'est installée à Courbevoie en 1918. Elle donnera son nom à deux produits qui eurent leur heure de célébrité : l'Iodogenol, la Saburrase.
Revue médicale francaise Proche-Orient1936 - http://gallica.bnf.fr
1924 Etablissements Chatelain
111 boulevard de la Mission Marchand
Recette du vin mousseux Urodonal
— 1" Faire bouillir ensemble, pendant un quart d'heure, dans 15 à 20 litres d'eau :
Feuilles de frêne : 125 grammes.
Feuilles de chicorée : 125 gr.
Fleurs de houblon : 60 gr.
Quatre citrons coupés par tranches.
2" Laissez refroidir. Puis passez à travers un linge fin et versez dans un récipient de 100 litres, futaille ou bonbonne.
3" Faites fondre, dans un peu d'eau, 30 gr. de levure de bière, et 1001 grammes d'acide tartrique. Versez le tout dans le récipient.
Ceux qui n'aiment pas les boissons gazeuses trop dures peuvent diminuer la quantité d'acide tartrique : 50 grammes au lieu de 100 gr.; la boisson est plus douce au palais.
4" Faites fondre, dans de l'eau tiède, 2 kilos 500 de sucre. Versez dans le récipient.
5" Remplissez le récipient avec de l'eau. Ne fermez pas hermétiquement le fût pour ne pas gêner la fermenta-
tion.
6" Quand la fermentation sera terminée — après 4 ou 2 jours, selon la température — mettez en bouteille. Employez des bouchons de bonne qualité. Tenez les bouteilles droites : ne pas les coucher, car il arrive parfois que quelques bouchons sautent.
Attendez huit jours pour commencer à boire. C'est alors que cette boisson devient agréable.
Si vous employez un fût, ayez soin de mettre un robinet avant de verser la boisson. Quand la boisson est versée dans le fût, ne le remuez pius, car
il se fait toujours au fond du fût un dépôt de matières que le linge-filtreur n'a pas empêché de passer. Si vous remuez le fût, la boisson qui coûterait dans les bouteilles serait un peu trouble. ».
1925 Laboratoires Rhemda
Revue médicale francaise : France - Proche-Orient - 1920/07 - http://gallica.bnf.fr
1926 Laboratoires Schoum
13 rue de la Sablière
Depuis 1908, la solution Schoum fait encore office de remède miracle pour les lendemains difficiles et les foies fatigués, bref, pour les gueules de bois carabinées.
1927 Delalande
16 rue Henri Regnault
La maison Delalande, d'abord 37 avenue Marceau à Paris, se vit transférée à Courbevoie en raison de son fort développement autour notamment de son produit phare, Solucamphre. Grâce à ce succès, le laboratoire se tourna vers le marché extérieur et vers la recherche. D'autres produits vinrent s'ajouter au premier, comme le Sorbitol, le Plafium, l'Heptamyl, le Sureptil.
1924 Établissements Fumouze
78-80 bvd Saint Denis
La Pharmacie est fondée en 1804 par la famille Fumouze et fabrique plusieurs produits phares :
- Extraits de jus de viande obtenus à l'aide de la chaleur et privés des ferments vitaux de la chair vivante.
- Le sirop de la Pâte Berté, à base de codéine,...
1937 Géraudel
3 rue Watteau
Auguste Géraudel, le roi de la publicité
Issu d'une famille modeste, il commença sa carrière comme apprenti dans une officine dans la marne. Engagé dans les études de pharmacien de 2e classe à Metz, il gagne Paris en 1863 et il devint interne des hôpitaux en 1864 et passa la même année le baccalauréat et le diplôme de pharmacien de 1ere classe. Sa mère souffrant de catarrhe bronchique, il chercha dans la pharmacopée de l'époque un remède et s'attaqua au goudron de Norvège et à son empoi comme antiseptique en usage interne.
1937 Laboratoires Lacombe
Rue Barbes
Lotion médicament " Eno " soignant les problèmes de digestion de la marque " Sel De Fruit "
1947 Laboratoire Duheme
1957 à 1971 Aromex
Société familiale spécialisée principalement dans les arômes de fruits et le traitement des huiles essentielles d’agrumes, développe l’essentiel de son activité auprès d’une clientèle d’industriels de l’agroalimentaire, en particulier dans le domaine des boissons et réalise près de 40% de son CA à l’exportation. Elle a transféré son outil de production de Courbevoie pour s'installer dans la Somme à CORBIE. L’ensemble des services commerciaux et
administratifs a suivi en 1971. En juillet 2005, la société familiale AROMEX a rejoint le groupe NACTIS.
...et tous les autres (envoyez nous des informations si vous en avez à ce sujet...)
1902 Michaud
1903 Krauss
1945 Mantout
1950 Lelong
1953 Lelu
1953 Delamare
1953 Lipha
1955 Archriphar
1962 Apiserum
1963 Gani
1965 D.O.M.S.
1967 Vademecum
1970 Flobio
1970 Lambert Michel
1973 Substantia
1974 La Rochette
1975 Expansciences
laboratoires du Gambéol
Ou partez en excursion à la recherche de vestiges directement sur le terrain grâce à la carte établie ci-dessous spécialement à l'occasion des journées du patrimoine 2012. Bonne balade ;-)
Afficher industrie pharmaceutique Courbevoie sur une carte plus grande
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