Cela n’aura échappé à aucun Courbevoisien : Courbevoie est en chantier ! Un peu partout dans la ville, on démolit, on creuse, on marteau-pique, on coupe, on plante, on rénove, on bitume, on « quatre-fleurit », on reconstruit et tutti quanti. Après 4 ans d'immobilisme, cette avalanche de chantiers pourrait surprendre… un Courbevoisien ignorant les prochaines échéances municipales.
Là réside la seule explication de cette soudaine fébrilité : l’heure du bilan approche !
Alors bien sûr, notre ville s’en trouvera ponctuellement embellie, plus pratique, plus adaptée et dans nombre de cas, cela sera « mieux qu’avant » ... sans toutefois atteindre un niveau souhaitable pour une grande ville du 21e siècle. Cela ne rattrape en rien le retard pris par des décennies de sous-équipement chronique.
C'est donc une sensation d'opérations "rustines » qui persiste : 100 m de la rue de Bezons par ci ... sans que le centre ville ne soit durablement amélioré ; un tronçon de la rue de la Liberté par là ... sans que cela s'inscrive dans un projet autour de la gare de Bécon.
Peu importe pour la majorité municipale, ces rustines seront terminées et inaugurées en grande pompe juste avant les municipales de 2014… Et qu'en sera-t-il alors de l'impréparation de ces chantiers et des surcoûts qu'entraînent les décisions précipitées.
Rien n'a été pensé pendant 4 ans sinon des augmentations d'impôts. Le maire dépense aujourd'hui de façon précipitée la cagnotte ainsi accumulée. Sans vision d'ensemble. Sans cohérence.
D'où des pistes cyclables en pointillés et incohérentes.
D'où des annonces contraires sur le centre Charras.
D'où une désorganisation des services municipaux sous pression.
D'où un cahier des charges bancal et des procédures accélérées et coûteuses pour la Cité des Loisirs.
D'où un manque de test et de contrôle avant la rentrée pour la carte "Qualité de Ville".
Le contraire d'une bonne gestion, saine, planifiée, économe.
Nous demandons depuis 4 ans un Plan Pluriannuels d’Investissements (PPI) pour une meilleure organisation des contraintes, éviter les problèmes juridiques, orchestrer un meilleur suivi, associer les habitants, permettre des économies d’échelle.
Une gestion des années 2010 et non du siècle dernier.
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