Sur le panneau juste devant le sapin il y a d'accroché deux feuilles,
La première feuille d'un journal titre « ma vie d'arbre en ville ».
L'émoi vient de ce qu'il va falloir bientôt procéder à l'abattage d'un arbre condamné,
et ainsi laisser la place au commerce qui palliera une galerie désormais emmurée.
L'autorité calme chacun en indiquant que des plans prévoyent de faire passer les murs sur le côté.
Mais plutôt que de rassurer, cette pratique de la langue de bois agace, quand elle se trouve confrontée à la réalité.
La réalité de l'arbre est simple et solide puisqu'elle puise ses sources à la racine : Comment diable faire passer à côté du pin les fondations du nouveau commerce, s'il est admis que les racines de cette espèce de pinacée, s'étendent en largeur sur des dizaines de mètres souterrains ?
Comment de facto, ne pas procéder à l'abattage de l'arbre sans feuilles si l'on s'attaque forcément à ses racines ?
Avec un peu de reflexion, l'argument tombe de la même façon que s'abattra l'arbre lui-même.
Ou est-ce une nouvelle énigme à laquelle le génie de la construction Epadesienne ne tardera sûrement pas de répondre, en tranchant encore une fois dans le vif du sujet ?
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