Non contente de ne pas briller par le nombre d'activités qu'elle propose cet été (comme les années précédentes serait-on tentés de dire), voilà que Courbevoie "désactive" les quelques endroits où les habitants pourraient passer un moment agréable en journée, pour lutter contre l'ennui d'une ville-dortoir.
Parc Diderot, ce qui fait l'intérêt de l'endroit en cette période estivale, est sa cascade, sa végétation et la fraicheur que l'on peut y trouver à l'ombre des chênes des marais.
Si le quidam peut alors aisément comprendre que l'eau de la cascade est coupée lors de l'hiver, pour éviter le gel entre autre, c'est moins le cas quand cela concerne une mise hors service depuis la fin du mois de juillet. L'eau s'est-elle évaporée sous l'effet de la chaleur ?
Outre les usagers qui désertent l'endroit, cela a un impact visible sur l'écosystème des lieux, avec des plantes autour qui commencent à jaunir et à se dessécher, rendant l'endroit encore plus inhospitalier.
À n'en pas douter on nous donnera une raison technique très valable expliquant cet arrêt inopiné ; similaire sûrement au fait que le point d'eau potable du parc est coupé depuis des années, laissant les enfants du parc sans possibilité de s'hydrater sous de fortes chaleurs.
On nous rappellera que cette zone est (aussi) sous l'autorité de l'établissement public gérant la Défense, ce qui justifierait de manière "tacite" l'abandon de la gestion par la ville de Courbevoie. Pour devancer ce type de réponse, un signalement a donc été effectué en parallèle sur le nouveau dispositif "VU" mis en place pour que les usagers de la Défense puissent signaler ce type de dysfonctionnement.
Cette mise en concurrence aboutira-t-elle à ce que l'eau faisant défaut, sera réactivée avant la rentrée ?
Ou viendra t-elle fêter le retour des vacanciers, comme pour signifier à tous les autres qu'ils ne sont pas partis ?
À suivre...
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