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A l'occasion d'un vote sur une demande de subvention pour une 3ème phase de caméras (voir aussi l'article " Vidéosurveillance : la majorité se moque des élus"), Daniel Suisse a posé plusieurs questions au conseiller municipal délégué à la sécurité.
M. Desesmaison, conseiller municipal délégué à la sécurité, a tenté de répondre aux questions ... de façon parfois étonnante !
"Une 4ème tranche de 10 caméras est prévu en 2014 / 2015.
Ces caméras sont "traditionnelles".
La ville de Courbevoie a dépensé 1.342.645 € dans le cadre des deux premières tranches de son programme de vidéosurveillance. Les 800 000 euros pour les 13 caméras ne représentent que l'acquisition.
Quant à nos demandes concernant le cout chiffré de la maintenance et du fonctionnement du système de videprotection, M. Decesmaisons déclare être "relativement satisfait" et promet d’envoyer le détail des coûts prochainement.
A ce jour nous ne disposons d’aucuns éléments chiffrés concernant le coût de fonctionnement et de maintenance de ce dispositif.
Derrière cet euphémisme, nous sommes un peu inquiets au vu des sommes engagées par les contribuables courbevoisiens d’autant qu’une 4ème tranche est à l'étude, dont le montant est inconnu.
Donc en matière politique de sécurité publique, la majorité municipale prévoit un parc public de videosurveillance de 66 caméras sans établir un budget chiffré en termes de frais de maintenance de fonctionnement où est la logique budgétaire ?
Quant au bilan ... il est toujours attendu avec impatience, d’autant qu’il est prévu un projet de videoverbalisation. Un tel projet interroge car M. Decesmaisons explique que l'enregistrement des caméras se fait de manière aléatoire (sans pouvoir préciser combien de caméras enregistrent sur le total), ou sur commande manuelle si l'on repére des incidents.
Pour la majorité municipale l’impact de la videosurveillance en terme de sécurité publique reste flou sur les plans financier technique et éthique car à ce jour nous ne disposons pas de la chartre de déontologique qui est semble-t-elle égarée dans les archives de la marie d’après M. Decesmaisons.
Nous devons nous contenter d'affirmations péremptoires comme "ça marche", ou "c'est un grand succès". Nous sommes tout prêts à aborder ce sujet avec pragmatisme, mais une étude des résultats est évidemment nécessaire, surtout au vu du budget engagé ces 5 dernières années, et dans une ville qui se classe au 6ème rang (sur 69) en matière d'équipement de vidéosurveillance ...
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Le fonctionnement d'un Conseil Municipal réserve toujours quelques surprises. Lors d'une délibération qui demande de voter l'autorisation au maire de demander des subventions pour financer une 3ème tranche de caméras sur la ville, nous avons légitimement demandé à consulter un dossier présentant la politique de vidéosurveillance, les emplacements de caméras prévus et le bilan des tranches 1 et 2.
Le dossier présenté était vide. Devant notre insistance, il nous a été répondu que la délibération portant sur la demande de subvention et pas sur le projet lui-même, nous n'avions pas à disposer des informations !
Bel exemple de démocratie locale permettant aux élus de faire le travail pour lequel lequel les courbevoisiens nous ont élus !Retour au sommaire du conseil municipal de Courbevoie du 24 juin 2013
Dans l'édition du Canard Enchainé de ce mercredi 18 septembre 2013, à lire en page 4 un long article sur le trafic de logement HLM à Courbevoie.
Le titre : "Les faux HLM du vrai concierge"
Extrait : "[...] Le député-maire (UMP) – qui confesse avoir été "en relation" avec Moussa N'Daw, et regrette sa "trahison" - a, paraît-il, "grondé" le gardien de la cité Normandie. Puis il a fait remplir à chacun des plaignants une demande de logement social. Le tout assorti de la promesse de "transmettre le dossier à la commission d'attribution".
Et sans enveloppe ! " *
*Typographie (guillemets et mots en italique) d'origine
Au sujet de la fameuse commission d'attribution, de laquelle les syndicats majoritaires de locataires et les membres de l'opposition municipale sont exclus, nous signalons être toujours en attente d'une réponse à ce courrier adressé en début de mois à la Présidente de l'OPH Courbevoie Habitat.
Précipitez-vous chez votre marchand de journaux avant que tous les numéros du Canard Enchainé de ce jour ne disparaissent, d'un coup, suivant une technique bien connue et pratiquée dans le landerneau par nos voisins de l'interco Seine-Défense, utilisée vraisemblablement pour cacher un sein que l'on ne saurait voir...
Courbevoie très loin de la parité
La parité, pour être efficace, ne doit pas être qu'un affichage lors de "castings" électoraux, mais bien une préoccupation quotidienne. Sans surprise, la majorité de droite courbevoisienne en est encore loin.
Lors de l'élection pour un jury en charge de la réflexion sur l'axe central Bezons / Marceau, la mairie a présenté une liste de ... 5 hommes ! (MM. Kossowski, Accart, Cesari, Deneulin et Spiri).
La seule femme sera donc la représentante de l'opposition, Ingrid Fasshauer !
Lire aussi l'article
Moment étonnant lors du conseil municipal de juin 2013.
En effet, la mairie propose un vote pour composer un jury sur l'avenir de l'axe Bezons / Marceau ... Coup de comm à quelques mois des municipales ?
Ingrid Fasshauer, candidate au nom du groupe "une autre ambition pour Courbevoie" a posé franchement la question :
"Avant de proposer un jury, il faudrait savoir de quoi il s’agit. Aucune information ne nous a été donnée dans le dossier. S’agit-il d’un travail global sur la rue de Bezons ? Ou bien un nouveau projet portant sur une portion de 50m à l’image de ce qui s’est fait cet été."
M. Accart a bredouillé quelques poncifs pour réponses, disant que cet axe était important pour la ville et qu'il y a des portions différentes à étudier.
Visiblement, les études chèrement payées aux stars de l'aménagement urbain n'ont pas étudié cette rue centrale de Courbevoie !
Ingrid Fasshauer sera la seule femme de ce jury masculin (voir article xxxxxxxx)
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Lors d'une question sur la vente des terrains Hertz (voir l'article), l'adjoint a évoqué la Villa Ghis. Or la villa Ghis ne fait pas du tout partie du bloc d’immeubles qui comprend les installations Hertz, maintenant fermées, situées au nord ouest de la rue de Rouen.
La Villa Ghis n’est pas directement concernée par un éventuel réaménagement des terrains Hertz.
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"De nombreux parents ont témoigné de difficultés avec la procédure d'inscription internet aux centres de loisirs cet été.
Combien de places ont elles été prévues et sont-elles suffisantes ?
Certains centres affichaient complets dès la première matinée d'inscription. Quelle est la clef de répartition des places entre les différents modes d'inscriptions (Internet, courrier ou en mairie) ?"
Mme Limoge (adjointe aux affaires scolaires) a sorti une litanie de chiffres, dont voici les principaux : 3700 places sont disponibles, à 80 % sur internet, 20 % au guichet.
Elle a essayé de rejeter la limitation du nombre de places sur le ministère... oubliant de préciser que le nombre fixé par le ministère dépend des locaux mis à disposition par la mairie !
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Cécile Boucherie a rappelé que les conseillers municipaux, à qui l'on demande de voter les délégations de service public, ont le droit de connaître le suivi de ces délégations.
Mme Leventic admet avoir demandé un audit et un rendez-vous au patron de People & Baby. Mais ne nous apporte aucune réponse sur la procédure judiciaire annoncée en début d'année, ni sur le taux de remplissage actuel de cette crèche.
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