Petites réflexions personnelles du bloggeur à propos de la réunion publique du 6 avril 2009 à la Défense.
120 à 150 personnes étaient réunies à la Défense pour discuter avec Jean-Paul Huchon de l’avenir du quartier d’affaires.
Une réunion très attendue au cœur du quartier d’affaires par
les habitants et les salariés qui s’intéressent aux projets en cours et à venir
sur la Défense.
Jean-André Lasserre, président du groupe « une autre
ambition pour Courbevoie » a ouvert la réunion pour préciser les enjeux de
la Défense dans les années qui viennent. Il a notamment insisté pour que les
futurs projets de la Défense intègrent les habitants, afin qu’ils ne soient pas
les victimes collatérales du Plan de Renouveau mis en place par MM. Sarkozy et
Devedjian depuis 2006.
Jean-Paul Huchon a ensuite développé son propos sur le sujet
du jour. Il a insisté notamment sur les deux domaines sur lesquels la région
avait une emprise.
Les
transports
La région a proposé il y a quelques semaines un Schéma
Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) qui propose de grands projets de
transports qui concernent la Défense et l’ouest parisien.
Le Président de la Région a détaillé les projets et leurs
financements, dans l’attente des informations par l’Etat sur les propositions
de la Région. Le SDRIF ayant obtenu une large majorité au Conseil Régional, il
espère que l’Etat ne bloquera pas les projets, y participera même financièrement,
et s’appuiera fortement sur le SDRIF pour répondre rapidement aux besoins des
habitants.
Le
logement
Jean-Paul Huchon souhaite développer le logement social dans
les Hauts-de-Seine nord mais le Conseil Général bloque toute avancée en la matière. Le Président de la Région souhaite
mettre tout son poids politique dans la balance car c’est un véritable choix
politique et de société que de vouloir rapprocher les habitants de leur lieu de
travail.
La Région en campagne
Jean-Paul Huchon a dénoncé les agissements de campagne régionale
de Valérie Pécresse, qui, avec les moyens de l’Etat, tente de saboter les
projets de la région. Il trouve cette attitude mesquine et contraire surtout au
bien général.
L’économie
Jean-Paul Huchon ne croit pas, dans l’état actuel de l’économie,
à la sortie de terre de toutes les tours prévues.
Il dénonce les montages financiers qui sont une fuite en
avant économique et qui, avec le retournement de conjoncture, provoque les plus
vives inquiétudes sur l’avenir financier de la Défense (notamment de la partie
gestion)
L’avenir
de la Défense
Jean-Paul Huchon s’oppose à la vision de l’EPAD du tout
bureaux et préfère celle de l’EPASA, plus raisonnée, mixte bureaux/PME/habitat,
le tout s’intégrant au mieux dans l’Ile de France, avec des habitants plus
proches de leurs lieux d’activité.
Plusieurs
habitants ont réagi aux propos de Jean-Paul Huchon. Des habitants des
Damiers ont fait part de leur désarroi car en manque cruel d’information sur
leur avenir.
Le Président de la Région a tenté de les rassurer en insistant
sur la non-viabilité des projets censés les déloger et a promis de les soutenir
dans leur combat.
Au final, une réunion vivante, animée avec passion et
humour, permettant d’informer les habitants et les salariés de la Défense des
projets qui les concernent au premier chef. Enfin, un responsable politique
venait au contact des habitants présenter ses dossiers.
Nous espérons que l’Epad, le Conseil Général et les communes
concernées feront de même !
Voici l'article du Parisien concernant concernant la venue de Jean-Paul Huchon en réunion publique à la Défense le 6 avril 2009.
Annonces médiatiques, reculs, approximations, non-dits, les dirigeants de l’UMP concernés par la Défense, en particulier Patrick Devedjian et Jacques Kossowski, enchaînent les propos qui déstabilisent des milliers d’habitants. Et si, enfin, on jouait la transparence !
Depuis deux ans, les habitants de la Défense 1 (Damiers et immeubles alentours) sont ballottés d’un projet à l’autre, déstabilisés et dans l’incertitude la plus totale.
Les infos contradictoires pleuvent, les silences pèsent, les MIPIM se succèdent et la habitants ne savent pas à quelle sauce ils vont être accommodés.
Le 4 mars 2009 encore, Jacques Kossowski, maire de Courbevoie et vice-président de l’EPAD, déclare en Conseil Municipal, à la suite d’une question orale de notre groupe, ne pas savoir ce qui se cache derrière les ventes des commerces du centre commercial des Damiers sur la Défense 1.
Une semaine plus tard : le projet Hermitage / Foster est dévoilé au MIPIM avec un périmètre élargi. Il touche plus d’un hectare de la commune de Courbevoie. Le maire n’était-il pas au courant ?
Le promoteur est accompagné dans sa présentation de Patrick Devedian, ministre de la relance, Président du Conseil Général et … Président de l’EPAD !
Les professionnels sont on ne peut plus perplexes ! En pleine crise, un promoteur annonce un pharaonique projet de plus de 2 Milliards d’Euros avec un calendrier flou, un équilibre financier se basant sur des estimations irréalistes et l’aménagement à ses frais de l’espace public dont la couverture d’une partie de la RD7 qui est une quasi autoroute urbaine. Le maire en réunion publique évoque même une participation de l’opérateur aux améliorations nécessaires des transports en commun.
Le Père Noël s’est-il installé à La Défense !
Un peu de sérieux ! Et si, enfin, les habitants n’étaient plus ballottés d’un projet à l’autre et avaient droit à une indispensable transparence ?
La relance est-elle si mal en point qu’elle nécessite que Patrick Devedjian co-présente un projet si peu crédible au MIPIM ?
Est-ce un simple effet d’annonce pour occuper le terrain ?
Est-ce un deuxième faux-nez avant un projet suivant ? Combien de temps cela va-t-il ainsi durer ?
Dans quel but Jacques Kossowski a-t-il caché son soutien au projet pendant plus d’un an ?
La couverture de la RD 7 dans le projet a-t-elle pour but de lever les habitants de la ville les uns contre les autres ?
La mission d’information et d’évaluation de la Défense, obtenue par l’opposition en décembre dernier, doit rendre ses conclusions en juin.
Nous demandons la transparence totale sur les projets réels. Nous voulons que les habitants soient informés réellement, sans non-dits, sans mensonges, sans retard. Nous demandons qu’ils soient associés aux projets qui pourraient réhabiliter la totalité de leur quartier.
Est-ce si difficile d’obtenir la transparence sur la Défense ?
Si ce « dernier » projet est suspendu et qu’un autre le remplace, le maire de Courbevoie, vice-président de l’EPAD ne pourra plus dire « je ne savais pas ». On ne le croira plus.
Les deux tours de 323 mètres sélèveront au-dessus dune vaste place publique bordée de commerces. Photo : Foster & Partners Oublié, le premier projet, dont l’architecte Jacques Ferrier s’était retiré en septembre dernier. Le promoteur russe Hermitage et le cabinet dirigé par l’architecte britannique Norman Foster ont profité du Marché international des professionnels de l’immobilier (Mipim), hier àCannes, pour officialiser leur nouvelle union. Et présenter un projet encore plus vaste, qui passe outre à la crise financière : deux tours au lieu d’une, culminant à 323 mètres d’altitude, en bord de Seine et en lieu et place des logements sociaux des Damiers, toujours occupés par des locataires. Livraison en 2014 Sur le papier, Hermitage Plaza doit être mis en chantier en 2010, pour une livraison en 2014. Les deux tours comprendront, sur 91 et 93 étages, des appartements de luxe avec vue panoramique sur la capitale, des bureaux, un centre de thalassothérapie, un centre d’art contemporain et un hôtel cinq étoiles de 204 chambres. Boutiques, restaurants et équipements sont prévus sur trois niveaux. Enfin, le projet se mêle de l’espace public, puisqu’il prévoit la couverture de la RD 7 en front de Seine afin d’y aménager une promenade piétonne. Un projet “surprenant” “Ce projet nous laisse très dubitatifs, observe Anthony Klein, conseiller municipal PS d’opposition à Courbevoie, qui suit le dossier. C’est le deuxième projet qu’on nous annonce à l’occasion du Mipim. Qu’un opérateur privé annonce le recouvrement d’un espace public est surprenant. C’est extrêmement difficile à mettre en place dans un contexte de crise sur le plan financier, mais aussi sur le plan réglementaire.” Actuellement, au moins 200 familles logeant aux Damiers attendraient toujours une proposition de relogement de la part du bailleur social des immeubles condamnés, Logis Transport. Le coût du projet n’a pas été précisé. vous pouvez retrouver tous les articles du journal Metro en cliquant iciVoici l'article paru dans Metro le 12 mars 2009 :
A la Défense, l’architecte Norman Foster va édifier un projet pharaonique...
Le plan de renouveau de la Défense, qui prévoit la construction de 450 000 m2 de bureaux, dont sept tours, et de 100 000 m2 de logements à l’horizon 2015, sera retardé en raison de la crise.
“Il doit être rééchelonné dans le temps”, a déclaré hier Philippe Chaix, directeur général de l’Epad, établissement public d’aménagement de la Défense.
A quelques jours du MIPIM, quelques Courbevoisiens privilégiés ont eu droit à huis clos à la présentation du projet Hermitage-Foster, projet situé à la Défense 1, sur l’ensemble d’immeubles « Les Damiers ». Le 4 mars dernier, le maire UMP de Courbevoie, Jacques Kossowski, réaffirmait en conseil municipal son soutien au projet.
Dans le cadre des Conseils de Quartiers récemment mis en place et s'agissant du quartier GAMBETTA au sein duquel s'inscrit le projet d'opération HERMITAGE, le Maire a fait présenter hier lundi 9 mars, par ses services et un consultant extérieur, des esquisses du nouveau projet de Norman FOSTER qui prend la suite de Jacques FERRIER.
Les éléments communiqués sous couvert de la mise en place du PLU font apparaître les points principaux suivants :
- Maintien du délogement des locataires de Logis Transport aux Damiers ;
- Elargissement considérable du périmètre d'intervention - au moins un hectare - avec l’éviction de l'Ecole des Cadres, d'entreprises et de commerçants ;
- Construction de deux tours de plus de 300 m de hauteur ;
- Construction d'un immeuble de bureaux ;
- Construction de deux immeubles à destination commerciale ;
- Réalisation de la couverture de la RD 7 en front de Seine pour mise en place d'une promenade piétonne. D
D'ores et déjà, le groupe Une Autre Ambition pour Courbevoie (PS Verts PCF) s'interroge sur la méthode qui consiste à révéler lors d'un Conseil de Quartier certes élargi à certaines associations, mais interdit au public, un tel projet. L'importance du projet, l’élargissement du périmètre, le renforcement des évictions qui concerneront non seulement les locataires des Damiers, mais également l’école des cadres, des entreprises et des commerces, ne peut avoir eu lieu qu'après une concertation préalable entre l'opérateur, l'EPAD, L'EPGD et les services de la Ville. Dans le même esprit, la couverture annoncée en totalité au droit du périmètre de la RD7 ne peut être conduite qu'avec les accords des administrations préfectorales et départementales concernées. Est-ce à dire que le premier projet de Jacques FERRIER était un leurre pour mieux préparer cette seconde opération ? Tout indique que cette dernière a fait l'objet sur une longue durée, d’études et d'analyses approfondies totalement opaques aux principaux intéressés : les habitants de La Défense 1, ainsi qu'au Conseil Municipal de Courbevoie.
Au surplus, le projet reste totalement flou sur bien des aspects :
Le calendrier de réalisation :
Combien de mois, d'années faudra-t-il pour mener à bien un tel projet visant la couverture en totalité d'une portion de la RD 7 alors que 200 familles sont toujours menacées et que le relogement est dans une impasse ?
Comment peut-on accepter de maintenir dans le désarroi et l'incertitude ces familles sur une aussi longue durée ?
La typologie des deux tours : Elles sont toujours revendiquées comme "mixtes" avec hôtel, habitations et encore peut être du bureau. Pourtant, le projet présenté hier reste extrêmement flou sur la destination finale de ces deux tours et les études de faisabilité architecturales propres aux tours semblent loin d’être achevées aux dires mêmes du consultant interrogé qui évoque la possibilité d’équipements sans les définir réellement. Aucun mot sur la réalité quantitative et la typologie des mètres carrés à construire, seule la volumétrie est abordée...
L'impact écologique : Pas un mot sur la prise en compte écologique des conséquences internes (certifications) et externes (RD7) du projet. Comment sera géré sur une telle durée un chantier aussi pharaonique et les impacts induits tant au niveau de la circulation routière que dans les dessertes de transport en commun déjà engorgées ? Le Maire évoque même une participation de l'opérateur au renforcement des transports en commun !
La faisabilité financière : Comment peut-on croire que la création d'espace public, la couverture de la RD 7, les évictions à conduire à leurs termes, une "participation" au renforcement des transports en commun, dont le Maire assure qu'elles doivent être toutes aux frais exclusifs du seul opérateur (!) trouveront une bonne fin rapide; alors que quasiment tous les autres projets du plan de renouvellement sont actuellement gelés, confrontés à l'effet de ciseaux de la crise immobilière et du financement. Aucune information financière validée sur les capacités de l'opérateur actuel ou futur n'ont été évoquées.
Le groupe Une Autre Ambition pour Courbevoie s’élève contre cette fuite en avant sans fin renouvellée à chaque MIPIM. La contre partie de création relative d'espace public et même la couverture de la RD7 ne suffisent pas à légitimer une opération essentiellement orientée vers du logement et de l'hôtellerie de grand luxe dont la crise actuelle fait apparaître toutes les limites. A quel prix, dans tous les sens du terme, ces appartements de grand luxe seront-ils vendus ?
Si l'on veut permettre un renouvellement urbain équitable sur La Défense 1, celui-ci doit être conduit en concertation avec les résidents et les Courbevoisiens et pas seulement avec les administrations concernées.
Si l'on veut conduire la mixité à son terme, il faut également prévoir un relogement sur place, tout indique que les surfaces créées le permettraient !
Si l'on veut confier un hectare de sa ville à un opérateur privé, il faut au moins s'entourer des nécessaires validations financières sur la pertinence de cet opérateur à conduire à son terme une telle opération. Veux-t-on ici prendre le risque, une fois les évictions menées à terme et à défaut de financement complémentaire d'une colossale friche en déshérence ?
Enfin, comment ne pas évoquer les menaces qui pèseront à moyen terme sur les autres immeubles à la périphérie du périmètre ? Quid de l'avenir du HLM de la Résidence de l'Ancre ? Quid de la pérennité des Damiers en copropriété et des valorisations des appartements dont une grande partie des vues sera occultée par deux tours de plus de 300 m de haut ? Quid de la pérennité de la Tour Neptune à 3O m de la première tour ? Ce sont toutes les questions qui seront évoquées lors des prochaines réunions de la Commission de Suivi et d’évaluation qui a été créée à notre initiative. Cette Commission garde plus que jamais toute sa pertinence.
Conseil municipal du 4 mars 2009
Question (Anthony Klein)
Nous avons été informés par des commerçants du Centre Commercial des Damiers que leur gestionnaire venait de changer, qu’ils avaient désormais à verser leurs loyers à la Société HERMITAGE et /ou une filiale. Ces faits démontrent une implication croissante du groupe HERMITAGE dans une stratégie d’acquisitions diversifiées et atomisées sur le périmètre de LA DÉFENSE 1. Pourtant le projet de ce Groupe semble très loin d’être finalisé dans un environnement complexe. Le désarroi et l’angoisse des habitants du secteur vont en augmentant. Il est temps d’être transparent sur cette opération. Dans cet esprit, nous vous demandons de bien vouloir communiquer au Conseil Municipal toutes les informations qui ont été portées à votre connaissance et/ou à celles de vos services sur toutes les acquisitions effectués directement ou indirectement par ce Groupe sur le périmètre de LA DÉFENSE 1 depuis le 1er janvier 2007.
Réponses (Marie Pierre Limoge)
« Nous
avons enquêté auprès de nos services et nous n’avons trouvé aucune trace de ce
changement de propriétaire. Les éventuelles ventes se situant sur le territoire
de l’EPAD ? Nous ne pouvons pas en l’état être
juridiquement informés »
Réponses (Jacques Kossowski)
« Je
vois M. Chaix (ndlr Directeur de l’EPAD) le 5 mars. Je lui poserai la
question. Vous connaissez ma position : je ne suis pas opposé au
projet Hermitage »
Commentaire :
Le
groupe Une autre ambition pour Courbevoie continue de suivre attentivement ce
dossier. Nous maintenons notre ferme opposition à un tel projet qui ne respecte
pas les réels besoins de la ville et des habitants de La Défense 1.
Nous
attendons donc avec impatience les réponses de Monsieur CHAIX au Maire mais
également celles qu’il fournira dans le cadre de la Commission de Suivi et d’évaluation
de La Défense, constituée à notre initiative et qui ne manquera pas d’exiger de
l’EPAD toutes les réponses relatives aux acquisitions en catimini de certains
opérateurs pour geler des terrains pour des projets bien flous.
Conseil municipal du 4 mars 2009
Intervention
de Joelle Paris
Nous sommes
favorables à ce projet. Néanmoins, dans le cadre de l’enquête publique, nous
souhaitons apporter plusieurs précisions.
C’est un beau
projet, et cela d’autant plus qu’il arrive là où il n’y avait pas grand chose.
Comme c’est un
beau projet, on en aurait voulu plus. Monsieur Devedjian annonce la reconquête
des 39 Km de berges des hauts de seine. Pourtant la discontinuité du projet est flagrante, notamment pour la
jonction pont de Levallois - Asnières au nord et celle avec la Défense au sud.
Ce projet porté
par le Conseil Général, donc le département, ne recouvre même pas la totalité
de la berge courbevoisienne. C’est donc un cheminement en pointillé qui se
dessine, à notre grand regret.
Réponse Bernard Accar :
Prolonger sur la
Défense augmenterait le coût.
Intervention
Anthony Klein : C’est
effectivement une question de coûts financiers. La non-prolongation vers la Défense n’est-elle pas pour
garder en attente des projets privés type Hermitage, voire des projets encore plus importants
qui prendraient en compte un aménagement privé des berges ?
Réponse Jacques Kossowski :
« Le
président Sarkozy (alors Président du Conseil général ndlr) a souhaité les berges
de Seine. Il a bien fallu qu’on prenne notre part ».
Commentaire : Quel enthousiasme pour ce projet
présidentiel !
Cette
discontinuité est vraiment l’aspect le plus sombre et le plus significatif du dossier. Dommage.
Vers la
Défense, nous nous interrogeons, en l’absence de réponse, sur les projets de rénovation urbaine soutenus par le Maire comme la tour
Hermitage. Le projet Hermitage prévoit un aménagement privé des berges de
Seine. C’est sans
doute la raison de l’arrêt du projet au Sud. La majorité préfère sans doute
attendre un projet d’un opérateur privé qui cherchera à le rentabiliser, plutôt
que conduire elle-même avec le Département un projet à taille humaine
privilégiant un accès simple et aisé des habitants aux berges.
Au nord,
l’ouverture événementielle des quais de Seine aux piétons et cyclistes a montré
tout l’intérêt d’une continuité vers Asnières qui aménage aussi ses berges. Le
quartier délaissé de la rue Charcot n’aurait pu que s’en féliciter. Là encore,
le rendez-vous semble raté.
Changement de statut du SICUDEF, syndicat mixte de chauffage urbain développé sur la Défense et présidé par Jacques Kossowski.
Conseil municipal du 4 mars 2009
Questions (Joelle Paris / Anthony Klein / Jean-André Lasserre).
La modification des statuts du SICUDEF nous est présentée comme étant seulement
l’arrivée d’un nouveau vice-président afin d’assurer une meilleure
représentation des 3 communes constitutives du Syndicat.
A y regarder de plus près,
les statuts sont également modifiés en ce qui concerne le périmètre
d’intervention. Pouvez vous nous donner des précisions ?
Réponse (Jacques kossowski)
Nous sommes en plein
nettoyage des statuts au SICUDEF. C’est une première étape concernant la
vice-présidence. Nous essayons de faire la transparence dans ce syndicat.
Commentaire :
Demander un changement
de périmètre en le cachant n’est pas un acte très transparent. Ce qui sous-tend
le changement du périmètre, c’est la fusion entre l’EPAD et l’EPASA de Nanterre
en permettant au SICUDEF d’intervenir sur un nouveau
périmètre qui n’était pas à l’origine le sien. Dans ce schéma, le
SICUDEF pourrait fournir à Nanterre des frigories (climatisation) dont le
tertiaire est gourmand. Ce changement de statut pourrait donc être une étape
vers la tertiarisation volontariste de l’EPASA en lieu et place de
l’aménagement équilibré mis en place jusqu’à maintenant.
Par
ailleurs, ces nouvelles prestations entraîneront de facto des recettes
supplémentaires pour le SICUDEF et son gestionnaire privé. Notre groupe sera
très attentif à examiner les changements de cette institution particulièrement
importante pour notre ville.
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