Tous pour Courbevoie

Rénovation du centre Charras : un projet qui bat de l’aile

Juin 2018

 Tribune CourbevoieMag

 

Dans une précédente tribune, notre groupe municipal signalait que les nombreux travaux communaux programmés sur Charras (suppression de la station-service BP, construction de la halle de marché, enquête publique sur le déboisement du parc Charras) avaient pour seul objectif d’étendre la superficie du centre commercial, une solution prônée par son désormais principal propriétaire, le groupe privé Desjouis.

Nous alertions alors sur le risque qu’il y avait à doubler la taille d’un centre commercial déjà en difficulté ainsi que sur la pertinence de faire de telles opérations très coûteuses pour la ville et contestées par les habitants, en l’absence de surcroît d’engagement du promoteur privé.

Las ! Le 26 mars, ce dernier a reconnu un impayé de charges de plus de 360 000 € (porté début mai à 510 000 €) qui pénalise les copropriétaires du Zodiaque et qui interroge sur le sérieux de la démarche d’un groupe qui annonçait dans les colonnes ouvertes du Courbevoie Mag de février 2017 investir 150 millions d’euros dans le centre…

Mais ce n’est pas tout : le Maire a confirmé le 9 avril que la société Desjouis n’avait même pas bouclé le financement de la rénovation du centre actuel, pourtant promise depuis des lustres. Quant à l’extension du centre vers le parc Charras, elle serait renvoyée à une 2^e phase et même à une 3^e phase pour ce qui concerne les surfaces libérées par le déménagement du marché dans la halle. Autant dire avec un financement et des délais encore plus hypothétiques !

Nous nous interrogeons donc sur la légitimité de la nouvelle halle de marché à plus de 20 millions d’euros : fallait-il bouleverser la vie des riverains, détruire la maison des associations et abattre des dizaines d’arbres pour, au final, laisser à l’abandon l’emprise de l’actuel marché ? Cet espace doit être impérativement restructuré et valorisé, tant il serait inacceptable et incompréhensible de sacrifier des espaces verts supplémentaires (parc Charras et ex-station BP) afin d’étendre le centre sans que l'on ait valorisé la place laissée libre par le déplacement du marché.

Les développements actuels montrent bien que la rénovation du centre Charras – au point mort pendant deux décennies – est désormais menacée par les déboires financiers de son promoteur et par l’incapacité maintes fois démontrée du maire à prendre les rênes d’un projet pourtant vital pour le renouveau du centre-ville de Courbevoie. Il est urgent de réagir.

Alban THOMAS, Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

RISQUE D’EXPULSION MANU MILITARI DES DERNIERS LOCATAIRES DES DAMIERS A COURBEVOIE

23 avril 2018

  Communiqué de presse

 

Les locataires d’une dizaine de logements de la résidence des Damiers dans le quartier d’affaire de la Défense à Courbevoie ont reçu de leur bailleur social Logistransport un avis d’expulsion qui doit être mis à exécution avant la mi-mai, sans proposition de relogement.

Parmi les habitants concernés, se trouvent des familles avec des enfants scolarisés, des personnes hospitalisées et des personnes âgées de plus de 80 ans. Ces locataires n’ont pas d’impayés ni en charge ni en loyer et ont fait appel de cette décision d’expulsion au tribunal de Nanterre.

Les habitants de la résidence des Damiers n’ont qu’un tort : celui d’habiter dans des bâtiments destinés à être démolis pour faire les fameuses Tours Hermitage du russe Iskenderov. Pour rappel, ces deux tours de bureaux et logements de luxe de plus de 300m de haut ne correspondent nullement aux besoins des Courbevoisiens et surtout ce projet démesuré n’est toujours pas ficelé financièrement.

Dans le même temps et à quelques mètres des Damiers, le préfet de région Ile-de-France a refusé en janvier de donner un agrément à la réalisation de la tour de bureaux The Link reprochant à ce projet d’être déséquilibré. Comme le préfet de région, le groupe « Tous Pour Courbevoie » est convaincu que la Défense a  besoin de projets urbains sensés et équilibrés entre logements abordables et bureaux afin de permettre un développement harmonieux et éviter l’accroissement de la saturation des transports en commun et le manque de logements en Ile-de-France.

Le groupe « Tous Pour Courbevoie » (TPC) par la voix de son président Alban Thomas demande au préfet de ne pas faire intervenir les forces de l’ordre pour évacuer des personnes qui risquent de se retrouver à la rue alors même qu’elles ont toujours payé leur loyer et charge et d’attendre que les recours en Appel soient examinés et que les locataires aient tous une solution de logement convenable. Pour ce faire, le groupe TPC demande aussi au bailleur social Logistransport, filiale de la RATP, d'assumer jusqu'au bout la suppression de ces 250 logements des Damiers qu'il a décidé contre une promesse de forte plus-value et ainsi renoncer à l’expulsion de ses locataires et de leur proposer une solution de relogement réellement équivalente (même localisation, même surface, même nombre de pièces).

Le groupe Tous Pour Courbevoie.
Contact : Cécile BOUCHERIE

Rénovation du centre commercial Charras : le groupe Desjouis en difficulté financière

31 mars 2018

  Communiqué de presse

Le groupe municipal Tous pour Courbevoie a appris que le groupe Desjouis, qui, à travers la société Ochito, possède la majorité des parts du centre commercial Charras à Courbevoie et sur lequel compte le maire de Courbevoie pour rénover ce centre commercial à bout de souffle, a annoncé lundi 26 mars en assemblée générale de la copropriété du Zodiaque qu’il était en difficulté financière du fait des nombreux locaux vacants du centre.
En plus des 360 000 euros d’impayés de charges qu’il occasionne à la copropriété du Zodiaque, le groupe Desjouis a annoncé qu’il était dans l’incapacité d’obtenir les prêts bancaires pour la réalisation du projet prévu de réhabilitation du centre Charras et du quasi doublement des surfaces commerciales.
Desjouis, et sa filiale d’aménagement Ochito, ne prévoient plus qu’une rénovation du centre actuel dont les travaux se dérouleraient de mi 2019 à fin 2020.Cette rénovation est conditionnée à l’entrée d’un partenaire financier « européen ».
Quant à l’extension du centre, elle ne serait éventuellement lancée que début 2023 après une « phase d’observation » de deux ans, et sa finition serait donc au mieux repoussée vers 2025.

Le groupe Tous Pour Courbevoie rappelle pourtant que le maire, sur la seule foi des intentions de ce groupe privé, a lancé trois opérations sur le domaine public dans le but d’étendre le centre commercial :

• l’expropriation et la destruction de la station BP qui ont coûté plus de 2 millions d’euros à la Ville afin d’étendre le centre commercial sur son versant nord-ouest,
• une enquête publique, close le 12 février dernier, sur le parc Charras attenant au centre, en vue de son déboisement massif afin de permettre une extension du centre commercial sur son versant sud-ouest,
• la libération des surfaces du marché actuellement situé dans le centre commercial côté nord-est, et son déménagement dans une nouvelle halle à construire pour un coût de plus de 20 millions d’euros. Le lancement de ces travaux a occasionné ces dernières semaines l’abattage de dizaines d’arbres.

Ces deux dernières opérations sont fortement contestées par plusieurs centaines d’habitants qui dénoncent les abattages massifs d’arbres dans une ville déjà carencée en espaces verts, ainsi que la localisation et les dimensions très pénalisantes de la nouvelle halle de marché, à moins de 6 mètres notamment de l’immeuble d’habitation de la Balance.

AlbanTHOMAS, président du groupe Tous Pour Courbevoie, dénonce l’incroyable désinvolture du maire de Courbevoie dans la gestion de la rénovation de ce centre commercial, pourtant souhaitée par tous les Courbevoisiens.
Le refus obstiné du maire d’une prise de contrôle publique partielle de ce centre en vue de sa réhabilitation et son laisser-faire envers les promoteurs successifs ont contribué au pourrissement d’une situation bloquée pendant plus de vingt ans.
Après des années d’inaction, le maire a dévoilé en 2017 les projets de halle de marché et d’accompagnement de l’agrandissement du centre commercial sans réelle concertation, ce qui a conduit à ces projets contestés.

Le renoncement du groupe Desjouis à procéder à l’agrandissement du centre commercial conduit la majorité municipale dans l’impasse. Ainsi, le maire a-t-il annoncé en conseil municipal du 12 février dernier que lui non plus « n’était pas demandeur de l’agrandissement du centre commercial » !

Pour sortir de cette ornière, Alban THOMAS réitère sa demande d’une suspension des opérations publiques : d’une part, le déclassement d’une grande partie du parc Charras qui n’a plus lieu d’être, d’autre part, la construction de la halle de marché.
En effet, outre les dimensions excessives de cette halle vis-à-vis des bâtiments voisins, lumière doit être faite sur l’impact sur les finances publiques de cette reculade du groupe privé et sur le financement de la halle de marché de plus de 20 millions d’euros.
Ce moratoire doit permettre l’ouverture d’une vraie concertation large et transparente entre la Ville, les copropriétaires, les occupants et les riverains de l’ensemble Charras, afin de re-définir une stratégie claire qui lui permette d’être viable pour sa partie commerciale et en adéquation avec les attentes des habitants pour sa partie publique.
Alban THOMAS rajoute : "devant la défection de l'opérateur, la Ville doit reprendre rapidement en main le pilotage de la rénovation du centre commercial dans ses dimensions actuelles, éventuellement via une municipalisation partielle et temporaire, afin qu'il réponde enfin aux aspirations des habitants".

 Alban THOMAS, Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

Quel avenir pour La Défense ?

Avril 2018

 Tribune CourbevoieMag

 

Paris La Défense (PLD) a choisi le 8 mars M. Devedjian pour président. Ce nouvel établissement public, né le 1er janvier, récupère l’ensemble des missions d’aménagement et de gestion du quartier d’affaires.

Si elle autorise la construction d’une véritable stratégie cohérente avec celle des territoires, cette reprise en main par les élus territoriaux confère également à ces derniers une lourde responsabilité.

Financière d’abord. Le centre d’affaires a vieilli et va nécessiter de lourdes rénovations de la dalle, des tunnels, des réseaux etc. C’est au bas mot 360 M€ de travaux qui doivent être programmés. Or, malgré nos multiples mises en garde, la majorité municipale a toujours refusé d’anticiper ces investissements, se bornant à encaisser les recettes.

Par ailleurs, les élus siégeant à PLD doivent également penser à l’avenir du quartier d’affaires pour en assurer l’attractivité future. Or, accrochée au modèle lancé par le Général de Gaulle en 1957 qui consistait à faire reposer le développement du territoire sur l’expansion exclusive du nombre de m2 de bureaux, la droite alto-séquanaise semble incapable de voir que, 60 ans plus tard, ce système est à bout de souffle.

Le préfet a d’ailleurs récemment refusé de valider en l’état le projet du nouveau siège de Total à La Défense (135 000 m2 de bureaux supplémentaires). A ce rythme, La Défense ne comptera plus que 27% de logements avec des transports en commun saturés qui devraient ne connaître un relatif désengorgement qu’avec l’arrivée d’Eole en 2022 (au mieux !). Dans le même temps, les services de proximité, les petits commerces, les lieux de loisirs et de détente manquent cruellement alors qu’ils constituent un levier majeur d’attractivité pour de futures entreprises et pour les habitants.

Retrouver de la mixité d’usage devrait être une priorité. A cet égard, la relance du projet Hermitage est un vrai contre-sens. Ce projet vieux de 10 ans supprimerait 250 logements accessibles pour 40 000 m2 de bureaux, 448 appartements de grand luxe, un hôtel 5 étoiles, le tout dans deux mastodontes hauts comme la Tour Eiffel…

Il y aurait là l’opportunité de changer de logique en pariant, comme d’autres territoires l’ont fait avec succès, sur la mixité des populations et des usages. Nous regrettons que la majorité municipale et départementale s’entêtent dans un modèle obsolète d’un quartier de bureaux et d’une clientèle de luxe qui condamne les habitants au départ.

 

 

Maria COTORA, Elue du groupe "Tous pour Courbevoie"
Alban THOMAS, Président du groupe

 

 

Charras : pour un projet viable et équilibré

Mars 2018

 Tribune CourbevoieMag

 

La municipalité a entamé son réaménagement du cœur de ville en validant les travaux contestés de la halle de marché ainsi que la transformation controversée de l’av. Gambetta et du parc Freudenstadt. À cela s’ajoute le déclassement du parc Charras en vue de l’extension du centre commercial.

Contrairement aux allégations fantaisistes de la majorité, Tous Pour Courbevoie est le seul groupe à avoir voté contre ces projets, pour plusieurs raisons. Comme en témoignent les différentes pétitions en cours, ils ne répondent pas aux aspirations des habitants qui s’opposent à une surdensification des surfaces construites (la halle de marché sera érigée au forceps entre l’actuel marché Charras et les immeubles, notamment celui de la Balance) et à son corollaire: l’abattage massif d’une centaine d’arbres de haute taille et la perte d’espaces de verdure et de pelouse dans une ville qui n’en compte pourtant que 4 m²/habitant.

Le point commun de ces 3 projets ? Ils ont tous été pensés pour mettre en valeur l’importante extension du centre commercial Charras sur trois côtés prônée par le promoteur privé ayant racheté le complexe.

Nous souhaitons tous que l’ensemble Charras, aux usages mixtes alliant commerces privés et équipements publics (piscine, patinoire, marché), retrouve le lustre et le dynamisme que notre ville mérite, après 20 ans de passivité du maire. Mais un centre commercial en difficulté se sauvera-t-il par le doublement de ses surfaces, au risque de déstabiliser les commerces alentours et de revenir à la case départ s’il ne se remplit pas ? Cet agrandissement est-il de surcroît légitime s’il se fait aux dépens d’espaces extérieurs appréciés des habitants qui y trouvent là une respiration ?

Confronté à ces légitimes interrogations, le maire a répondu en conseil municipal qu’il « n’était pas demandeur de l’agrandissement du centre commercial » pourtant à l’origine de ces 3 projets urbains ! Cette situation ubuesque illustre l’absurdité du mantra de la majorité qui voudrait que le centre commercial ne soit qu’une pure affaire privée…

Notre groupe propose donc un moratoire sur ces 3 projets et l’ouverture d’une concertation large et transparente entre la Ville, les copropriétaires, les occupants et les riverains, afin de re-définir une stratégie claire qui permette à l’ensemble Charras d’être viable pour sa partie commerciale et en adéquation avec les attentes des habitants pour sa partie publique.

 

Maria COTORA, Elue du groupe "Tous pour Courbevoie"
Alban THOMAS, Président du groupe

Révision du PLU : quel Courbevoie pour demain ?

Février 2018

 Tribune CourbevoieMag

En septembre, Courbevoie a entamé la révision de son Plan Local d’Urbanisme (PLU) datant de 2010, enjeu majeur qui déterminera les règles d’occupation des sols sur les 10 ans à venir.

Comme l’exige la loi, les habitants ont été consultés via des réunions-ateliers. Cette courte phase de diagnostic s’est achevée par une restitution début janvier qui sera suivie par un projet d’aménagement et de développement durable (PADD) et par un zonage qui seront validés en 2019, à l’issue d’une enquête publique.

A ce stade, voici les premiers éléments d’analyse de notre Groupe.

Tout d’abord, la municipalité a esquivé l’obligation de faire un PLU intercommunal au sein du territoire Paris Ouest La Défense (POLD). Alors que le Maire est président de POLD, le PLU de Courbevoie ignore les synergies avec les villes voisines ! Les conséquences en seront concrètes, notamment pour le Faubourg de l’Arche qui tourne le dos à l’aménagement du quartier des Groues à Nanterre, ou encore pour le Village Delage qui sera réalisé sans cohérence avec les quartiers voisins.

Ensuite, l’absence de bilan du PADD actuel constitue un manque majeur, faisant craindre que les objectifs du futur PLU ne soient qu’un affichage. Dans l’enquête publique de 2010, les habitants avaient formulé 110 observations (préservation des espaces verts, pistes cyclables, amélioration des voies de circulation et du stationnement…). Hélas, beaucoup sont restées lettre morte.

Enfin, différentes thématiques importantes ont été tout simplement remisées comme la densification commerciale et une mixité sociale équilibrée (alors que Courbevoie va devoir construire ou conventionner plus de 1000 logements sociaux).

Nous resterons donc vigilants quant à la prise en compte des vœux des habitants, comme la préservation des poumons verts tels le parc Freudenstadt, ou la révision de projets démesurés telles les Tours Hermitage pour penser la Défense comme un espace mixte propice au vivre ensemble. Autres propositions: diversifier l’offre culturelle en centre-ville avec la construction d’un cinéma et établir de véritables parcours pédestres et cyclables protégés et sans ruptures.

Courbevoie a perdu 5% de sa population en 5 ans. Seule commune du 92 à connaître une telle érosion, notre ville doit rompre avec l’image d’une ville-dortoir sans dynamisme ni attractivité. Cela implique d’avoir une vision globale de son avenir et surtout de tenir compte de l’avis de ses habitants.

Alban THOMAS, Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Village Delage : les promesses non tenues de la municipalité

29 juin 2017

  Communiqué de presse

 

Après avoir lancé il y a quelques mois déjà les procédures permettant d’aboutir à des expropriations sur le secteur du futur quartier Delage, la majorité municipale, confrontée à des propriétaires qui refusent des propositions d’ « accords amiables » au rabais, a désormais décidé, à l’occasion du conseil municipal du lundi 26 juin, d’en étendre le champ, intégrant de nouvelles parcelles dans la liste de celles visées. Pressé de libérer le terrain pour les promoteurs, le maire continue donc de piétiner l’engagement qu’il avait lui-même pris à plusieurs reprises devant les habitants comme en Conseil municipal de ne pas procéder par expropriation.

Le groupe Tous Pour Courbevoie avait, dès le début de l’opération, dénoncé le manque de clairvoyance de la mairie qui n’avait pas prévu la somme adéquate aux indemnisations, rendant ainsi impossible la conclusion d’accords amiables.

 Notre groupe réaffirme son soutien aux habitants qui attendent de leur mairie une juste indemnisation, respectueuse de l’investissement qu’ils ont fait depuis de longues années dans ce quartier, et tentent de faire valoir leurs droits.

Des équipements publics toujours en suspens

Alors que l’impératif d’expropriation est avancé en vertu de la place nécessaire aux équipements publics, ceux-ci sont pourtant toujours en suspens pour l’instant.

Après avoir renoncé il y a plus d’un an à préempter les terrains nécessaires à la construction du gymnase promis – ce qui supposait d’indemniser au juste prix - voilà que l’équipe municipale est désormais bloquée dans la construction du futur groupe scolaire, prévu sur un terrain dont la société propriétaire a décidé de ne pas se laisser faire en engageant des recours.

Ni le terrain du gymnase, ni celui du futur groupe scolaire ne sont donc pour l’instant fixés, ce qui fait craindre les mêmes effets qu’à l’inauguration du Faubourg de l’Arche : un collège arrivé des années après l’installation des premiers habitants, placé, faute de place, au pire endroit et des équipements publics insuffisants pour assurer la qualité de vie dans le quartier.

D’un premier projet qui se voulait innovant, écologique et ambitieux, le quartier Delage a malheureusement vu sa qualité et son originalité considérablement altérées par l’improvisation et le manque de clairvoyance qui président aux choix de la municipalité.

Le groupe Tous Pour Courbevoie ne peut que regretter de voir que, malgré ses mises en garde à chaque étape, la ville s’est entêtée dans une méthode qui risque de conduire la dernière grande parcelle de foncier de la ville à servir d’appoint à une juteuse opération immobilière à proximité d’une future gare du Grand Paris, loin des belles intentions initialement affichées.

 

Alban Thomas		Maria Cotora
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"		Conseillère municipale

 

La rénovation du Marché Charras, après moi le déluge !

Octobre 2016

 Tribune CourbevoieMag

 

Le Maire a fait de la réhabilitation du centre commercial Charras, une promesse de campagne depuis près de 20 ans. Ce n’est qu’après trois mandats – enfin ! – que la majorité municipale entame des études...

Notre groupe l’aurait félicitée, si un projet de rénovation de l’ensemble du site était présenté au Conseil Municipal, intégrant le devenir de la piscine, de la patinoire, de la dalle, du centre commercial, du réseau de chauffage urbain, du marché couvert et du parking. Parce-que ce type d’opération nécessite une cohérence architecturale et fonctionnelle d’ensemble qui ne peut être réduite à la seule opération de réhabilitation du marché couvert, qui vient d’être engagée.

La piscine est dans un état déplorable, la dalle et le parking suivent le même chemin, et le centre commercial, qui se vide de tous ses commerces de proximité, font de Charras, la verrue du centre-ville. « La majorité municipale souhaite une redynamisation et une modernisation du centre commercial Charras ». Tous les Courbevoisiens l’attendent ! Plutôt que d’investir aux côtés des partenaires privés gestionnaires des commerces, et imposer la relance de l’activité économique du cœur de ville, le Maire a préféré dépenser l’argent public dans le Centre Evènementiel dont la Ville n’avait pas besoin.

En ne traitant que la rénovation du marché couvert et la démolition de la station-service rue Baudin, c’est par le petit bout de la lorgnette que la majorité aborde la réhabilitation du centre commercial et de ses équipements publics. Et confie à l’équipe municipale qui émergera en 2020, la tâche pour le moins complexe et coûteuse de s’attaquer à l’ensemble de l’opération, de surcroît en site occupé.

Rénover le centre Charras, était nécessaire il y a 20 ans. C’est aujourd’hui une urgence absolue. C’est aussi lui consacrer une grande partie des capacités d’investissement de la Ville et aggraver encore plus la dette par habitant.

Les Courbevoisiens doivent savoir que celui ou celle qui dans le prochain mandat, s’attaquera à la rénovation du centre commercial dans son intégralité, devra en plus du gigantesque chantier, tourner autour de la nouvelle halle, quitte à endommager les aménagements alentours. Ça rappelle une pratique désormais courante, que de faire des travaux à l’approche des échéances électorales pour les démolir quelques mois plus tard …

 

Jean-André Lasserre
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

 

Octobre 2016

 Tribune CourbevoieMag

Pont de Courbevoie : Le maire enterre le projet du gymnase, et fait pousser à la place des carottes à prix d’or !

13 juin 2016

  Communiqué de presse

 

Le groupe Tous Pour Courbevoie conteste une nouvelle fois les décisions ubuesques du maire de Courbevoie.

La parcelle en friche de l’entrée de ville du Pont de Courbevoie a trouvé une nouvelle fonction. En lieu et place du gymnase promis par la Maire pendant sa campagne électorale en 2014, la majorité municipale a en effet décidé l’aménagement d’un jardin biologique sur les quais de Seine.

Le groupe d’opposition avait dénoncé la scandaleuse opération « embellissement de l’entrée de ville de Courbevoie », qui  a couté aux habitants de la commune, la somme astronomique de 8,5 millions d’euros, répartis entre les acquisitions foncières pour 3,2 M€, les indemnités d’expropriations pour 1,2 M€, la démolition des immeubles existants pour 1,3 M€, et des indemnités de 400.000 € aux architectes qui ont planché sur le projet du gymnase pour rien, puisque le Maire a décidé en pleine procédure de concours d’annuler l’opération. Soit plus de 6 millions sans le moindre bénéfice pour les Courbevoisiens.

Alors que la majorité municipale avait assuré que le projet du gymnase n’était pas annulé mais simplement reporté, on s’active depuis début juin sur cette parcelle laissée à l’abandon. Voilà que le Maire aurait eu la brillante idée de faire pousser des légumes et autres denrées alimentaires, pour les offrir à l’épicerie solidaire. Encore faut-il qu’elles soient comestibles car le site n’a jamais été dépollué…

Le groupe Tous Pour Courbevoie exprime sa consternation : « Comment peut-on imaginer la création d’un jardin biologique sur un terrain qui n’a pas été dépollué, et à proximité immédiate des quais de Seine où circulent des milliers de véhicules chaque jour ! Et rapporté au coût des acquisitions foncières, le Maire s’offre des carottes et poireaux en or ! »

De l’éco-quartier Delage, où les ambitions écologiques tombent une à une, à la création d’un jardin biologique au contact direct des particules fines de la RD7, le Maire a une conception très particulière de sa politique environnementale.

Jean-André Lasserre conclut : « Les exemples de gaspillage des deniers publics se multiplient. Notre groupe ne cessera pas d’informer les Courbevoisiens de toutes les dépenses inutiles et du gaspillage de l’argent des contribuables engagés par la majorité municipale.  En voici un nouvel exemple qui vient après la démolition de l’allée toute neuve du parvis de l’Abbé Pierre, les frais d’études qui n’accouchent d’aucun projet, le cadeau à l’assureur de la Ville, ou encore des dépenses somptuaires de communication pour fustiger l’Etat !  

Avec ces gaspillages, la municipalité se décrédibilise dans sa dénonciation obsessionnelle des baisses des dotations de L’État.  A quand l’utilisation de cet argent public à des projets cohérents d’aménagement urbain et de véritables projets solidaires, à destination de celles et ceux qui en ont le plus besoin ? »

 

 

Jean-André Lasserre
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

 

 

A Courbevoie, encore 400.000 € de travaux qui s’envolent en fumée.

1er juin 2016

  Communiqué de presse

 

Après le gymnase fantôme de l’entrée de Ville – où 400.000 € ont déjà été dépensés…pour rien –, Jean-André Lasserre, Président du groupe d’opposition Tous Pour Courbevoie, constate avec effarement que les travaux de la Place Hérold et du Parvis de l’Abbé Pierre sont encore un bel exemple de gaspillage de l’argent public.

En 2013, à la veille des élections municipales, et contre l’avis du groupe d’opposition, le Maire avait fait voter la réfection de l’allée du parvis, pour un montant de travaux d’environ 400.000 €,

Interpellé en conseil municipal, le Maire avait assuré de la nature pérenne de la toute nouvelle allée face à l’Eglise St Pierre-St Paul. D’autant que l’aménagement était particulièrement qualitatif – béton désactivé, pavés et bordures granit – matériaux les plus nobles et les plus chers en matière de revêtement.

Mais trois ans après, l’opération de requalification de la Place Hérold est lancée – pour un montant d’environ 3.5 millions d’euros -  et l’allée du Parvis de l’Abbé Pierre…démolie !

 

	Travaux 2014 Construction d’une allée sur le parvis		Travaux 2016 Démolition de l’allée sur le parvis

 

Jean-André Lasserre s’indigne contre ce nouvel exemple de gaspillage de l’argent public, et s’interroge sur les motivations de la majorité municipale pour entreprendre des travaux dans la précipitation. à quelques mois des élections de 2014,

Dans un contexte de communication à outrance sur la baisse des dotations versées par l’Etat, le discours du Maire devient de moins en moins crédible

Le groupe Tous pour Courbevoie condamne le manque de réflexions de la majorité municipale en matière d’urbanisme et son cynisme à gaspiller allègrement près de 1 million d’euros entre le fiasco de l’entrée de ville et la construction - démolition de la si mal nommée place de l’abbé Pierre, homme dévoué aux autres. Cet argent aurait pu par exemple servir aux associations venant en aide aux Courbevoisiens.

 

Jean-André Lasserre
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"