Tous pour Courbevoie

Sortie de piste pour l’agglomération Courbevoie Puteaux ?

   6 décembre 2014

 

 Communiqué de presse

 

Le 4 décembre 2014, lors de son conseil,  la communauté d’agglomération Seine Défense (CASD) regroupant Courbevoie et Puteaux  a décidé de lancer des études sur la faisabilité de cartes Culture et Sport destinés aux habitants du territoire. Pensant à une possible amnésie de la nouvelle gouvernance à 15 têtes pensantes et rémunérées, le groupe d’opposition PS Modem et EELV a rappelé à la majorité que le 24 juin 2011, la CASD (alors 100% UMP) avait voté ... exactement la même étude.  

Renseignement pris, et selon le président de la CASD Eric Césari, l’étude n’a pas été réalisée en 2011 car il y avait d’autres priorités !  Lesquelles ne sont pas nécessairement tangibles dans une intercommunalité avec un des plus faibles taux d’intégration de compétences (8% au lieu de 34 % en moyenne pour les interco de cette taille).

L’opposition espère que le même sort de passage aux oubliettes sera réservé à l’action d’apprentissage de la sécurité routière pour les enfants de 6 ans. Alors qu’elle est censée leur apprendre à se déplacer à pied (à 6 ans, c’est bien normal) en milieu urbain,  voilà que la CASD a confié l'étude à l’Automobile Club de l’Ouest. Domicilié au Mans, l’ACO fait la promotion de la conduite sportive et est un membre fondateur de l’association 40 millions d’automobilistes, association anti radar, anti limitation de vitesse et pro diesel.

L’opposition PS Modem et EELV a suggéré de s’adresser plutôt à la Prévention Routière qui possède une antenne départementale… Elle le rappellera en 2017 quand la présidence de la CASD inscrira la même délibération à l’ordre du jour.

 

Jean-André Lasserre

Conseiller Général de Courbevoie

Président du Groupe d'opposition municiaple "Tous pour Courbevoie" regroupant le PS, EELV, le Modem et des citoyens actifs

Contact : 06 07 94 39 08

 

 

Pourquoi la dette par habitant a flambé de 90 %

Le Parisien - 02/12/2014

 

Les sites internet boursiers ont placé Courbevoie en tête de leur palmarès ces derniers jours, pour un record dont la ville se serait bien passé. Le montant de la dette par habitant a en effet flambé de 90 % en 2013 par rapport à 2012, et il reste au même niveau en 2014.

Alors qu'il figurait depuis une dizaine d'années parmi les plus bas du département, voire de France. Explications.

A la base, un endettement très bas

Cette dette était de seulement 75 € par habitant fin 2004, pour une moyenne de 1 443 €/habitant pour les villes de même strate (50 000 à 100 000 habitants). Elle est passée à 793 € en 2012, et 1 529 € en 2013. Cette année, le chiffre communiqué est de 1 527 € pour Courbevoie, certes très loin derrière sa voisine de Levallois, qui conserve la première place des villes les plus endettées de Franceavec 9 188 € par habitant.

Un gros emprunt de 69 M€

En 2013, l'équipe municipale avait justifié l'inscription au budget de 69 M€ d'emprunt nouveau en rappelant que la ville n'avait quasiment pas emprunté depuis 2011. Avec la hausse de la fiscalité locale -qui reste parmi les plus faibles avec une taxe d'habitation à 7,62 % et foncière à 5,44 %- ce changement de politique financière a été dénoncé par l'opposition de gauche. « La ville qui avait une gestion saine et une faible dette est aujourd'hui dans la moyenne nationale. Là aussi, l'étalement des projets et leur coordination auraient pu économiser plusieurs millions d'euros », déplore le conseiller municipal Jean-André Lasserre (PS).

De nombreuses dépenses, choisies ou imposées

La ville a dû faire face ces dernières années à de nombreuses dépenses. Certaines choisies - un espace festif et un gymnase à 65 M€ inaugurés au printemps, un réseau de vidéosurveillance à 5,6 m€- et d'autres imposées -la participation à la gestion du quartier d'affaires pour 4,3 M€ annuels et 2,7 M€ pour la mise en oeuvre des rythmes scolaires à la dernière rentrée.

La ville reste néanmoins dans la moyenne

Malgré la flambée de sa dette depuis 2013, Courbevoie reste dans la moyenne des villes de même strate appartenant à une communauté d'agglomération (1 282 €/habitant). Parmi les communes du département, si Issy-les-Moulineaux fait beaucoup mieux avec seulement 61 € d'encours par habitant, les autres sont au-delà des 1 529 € de Courbevoie : 1 584 € pour Nanterre, 1 881 € pour Rueil-Malmaison. Dans les villes de 20 000 à 50 000 habitants, Puteaux reste très peu endettée avec 19 € par personne (12 € en 2000), grâce à la « cagnotte » amassée par l'ancien maire Charles Ceccaldi, dans laquelle a puisé sa fille et successeur Joëlle Ceccaldi-Raynaud, et aux recettes provenant du quartier d'affaires.

 

Lien vers l'article du Parisien

 

 

DSP Stationnement : Sous la pression des habitants, le Maire provoque une réunion en urgence

  2 décembre 2014

 Communiqué de presse

 

Suite à la colère des habitants et la solidarité du Groupe Tous Pour Courbevoie, il semblerait que le Maire ait enfin pris conscience des conséquences de l’augmentation des tarifs des parkings de la Ville.

Convoqués en urgence cet après-midi, les élus de la majorité tentent de calmer le jeu.

Preuve s’il en est que le contrat de DSP signé en 2013 a été conclu à la hâte avant les élections municipales, sans mesurer les incidences que l’évolution des tarifs auraient sur les usagers.

Quelles que soient les décisions prises aujourd’hui, le Groupe Tous Pour Courbevoie émettra un vœu lors du prochain conseil municipal du 15 décembre, en demandant trois modifications majeures :

• Le gel des tarifs pour l’année 2015
• La renégociation avec la société SAGS des modes de calcul pour les prochaines années.
• La réduction de la durée de la DSP à un délai plus raisonnable.

Les Courbevoisiens doivent pouvoir être entendus au Conseil Municipal.

 

 

Jean-André Lasserre

Conseiller Général

Président du Groupe d'opposition municiaple "Tous pour Courbevoie" regroupant le PS, EELV, le Modem et des citoyens actifs

Contact : 06 07 94 39 08

 

 

DSP Stationnement : Responsable de l’explosion des tarifs dans les parkings de Courbevoie le Maire doit prendre ses responsabilités.

    1er décembre 2014

 Communiqué de presse

 

La Ville de Courbevoie a conclu en 2013 un contrat de Délégation de Service Public (DSP) pour la gestion du stationnement de surface et les parkings souterrains avec la Société SAGS.

Ce sont ainsi 15 parkings souterrains et 200 horodateurs qui sont gérés par cette entreprise, le plus gros contrat gagné par cette entreprise familiale. Et pour cause, il a été signé pour une durée de…20 ans !

Normalement, dans un contrat de DSP, le concessionnaire gère à ses frais et risques, l’activité qui lui est déléguée. Il doit faire les investissements pour la mise aux normes des parkings, l’amélioration des systèmes de gestion et de sécurité – paiement par internet, carte bancaire, téléphone portable…). Et doit également assurer la maintenance et l’entretien des parkings et des horodateurs. Il se rémunère sur les tarifs payés par les usagers (avec une telle période de délégation, c'est bien le moins).

Seulement voilà, les Courbevoisiens viennent d’apprendre par voie de simple affichage dans leur parking que les tarifs des abonnements exploseraient dès le 1^er janvier 2015. Exemple : 111,60€ au lieu de 75€ pour les places de parking fixes, et 93€ au lieu de 75€ pour les places itinérantes !

En soumettant au conseil municipal de Courbevoie en septembre 2013, la délégation de la gestion du stationnement de Courbevoie, le Maire et son équipe en ont cédé le contrôle pour les 20 ans à venir... et prévu l’explosion des tarifs en 2015 (près de 50% !) alors même que le prestataire n’avait pas encore commencé son exploitation !

A l’époque, le Groupe Tous Pour Courbevoie, présidé par Jean-André LASSERRE, a voté CONTRE la délibération du Conseil Municipal autorisant le Maire à signer ce contrat. Pas par principe. Parce que les conditions d’exécution de la DSP, pour une aussi longue durée, ne pouvaient qu’être défavorables aux Courbevoisiens. Il n’aura fallu qu’un an pour en voir les premiers effets.

Face à cette augmentation démesurée qui provoque la colère légitime des habitants et locataires des HLM, le groupe soutien les usagers et soumettra un vœu au prochain conseil municipal du 15 décembre, pour demander que soit révisés à la baisse les tarifs votés par la majorité en 2013.

Le groupe Tous Pour Courbevoie

Présidé par Jean-André Lasserre

Conseiller général de Courbevoie

Conseiller municipal de Courbevoie

 

 

Position du groupe sur la DSP en novembre 2012 : Parkings de Courbevoie souterrains et en surface la mairie se lie pour 20 ans à une société privée.

Les larmes du crocodile *

Décembre 2014

Tribune CourbevoieMag

 

Dans son dernier éditorial du Courbevoie Mag, le Maire s’en est pris une nouvelle fois, à la baisse des dotations de l’Etat et aux transferts de compétences, sans compensation financière. A le lire, notre Ville est au bord de la faillite, et le service public est menacé.
Or, la baisse générale des dotations de l’Etat à Courbevoie est de 1 M€, soit 0,5% du budget de la commune. En conséquence, elle a une influence très limitée sur la qualité du service public que la ville peut offrir à ses habitants.

Mais en créant une communauté d’agglomération qui dépense plus pour les indemnités de ses élus que pour les services qu’elle met en commun avec Puteaux (seulement 8%), Courbevoie se prive d’une recette de…1,3 M€ ( !) et d’une baisse notable de ses charges de fonctionnement. Une coquille vide qui coûte, et ne rapporte rien.

En décidant de construire le Centre Evènementiel pour un montant exorbitant de 65 M€, la Ville a fait le choix de tripler sa dette, de 500 € à 1500 € par habitant. Et de dépenser chaque année 1,5 M€ pour faire fonctionner un équipement surdimensionné, inadapté, qui pour l’instant n’est qu’un gigantesque hall à petits fours. Pendant ce temps-là, le Centre Charras a les pieds dans l’eau alors que sa rénovation est promise depuis 12 ans.

La ville fait financer des places en crèches par des entreprises, sans même imaginer la création d’une nouvelle offre d’accueil des enfants de moins de 3 ans, alors que parallèlement, le Maire et sa majorité s’insurgent contre la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires et le coût que l’Etat fait prendre en charge par les Communes. Or, une fois déduites la participation de l’Etat (encore lui…) et la  contribution des parents, la réforme coûte à la Ville…5 € par habitant et par an.

L’annulation sine die du projet de construction du Gymnase du Pont de Courbevoie, c’est 65.000 € d’indemnisation des architectes, pour…rien.

Alors, faire peser les conséquences des choix politiques de la majorité municipale, sur un désengagement de l’Etat, c’est de l’opportunisme politicien. Le Groupe Tous Pour Courbevoie vote les délibérations qui vont dans le sens d’une bonne gestion du budget communal, efficace et pertinente. Il s’oppose sur des choix hasardeux et dénués de bon sens. N’en déplaise à Monsieur le Maire.

*Larmes feintes destinées à émouvoir et tromper l'entourage

 

Jean-André Lasserre                                                 Alban Thomas
Conseiller Général                                                      Conseiller municipal 
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"            

 

  

L'aménagement du village Delage enfin lancé

Le Parisien - 24/11/2014

L'intitulé avait de quoi susciter la curiosité. Le « diagnostic en marchant » proposé samedi dernier par la mairie de Courbevoie a attiré plus de soixante personnes venues s'informer sur le futur de l'ancienne friche industrielle proche de la gare de Bécon-les-Bruyères. « L'idée a consisté à faire découvrir aux habitants le bâtiment Delage et à restituer le quartier dans son contexte actuel et dans l'avenir de la ville », justifie Marie-Pierre Limoge, première adjointe au maire.

Les participants à cette excursion commentée par l'architecte-urbaniste Michel Cantal-Dupart ont pu constater les orientations qui guident la municipalité pour réaménager ces quinze hectares dédiés à des activités diverses, délimités par le boulevard de Verdun, l'avenue de l'Europe et la voie ferrée. Un secteur desservi à l'horizon 2027 par le Grand Paris Express. Une fois terminée, la réserve foncière accueillera des
habitations, des bureaux, des commerces, en parc d'un hectare et d'autres équipements reliés à la future gare.

Durant l'entre deux-guerres, l'usine de Louis Delâge a produit des voitures incarnant le luxe et la qualité françaises. « La ville veut faire un véritable quartier de cet îlot aujourd'hui disparate », lance Michel Cantal-Dupart avec sa voix de stentor. La métamorphose va nécessiter du temps. « Il faut compter au moins quinze ans », ajoute-t-il. Le projet s'articulera autour de l'ancien site de production Delage. Un long édifice en brique rouge, porté par des poutrelles métalliques et coiffé de sheds. « Pour l'instant, il s'agit du seul bâtiment conservé », annonce Michel Cantal-Dupart. Les disgracieux immeubles de bureaux qui se succèdent le long du boulevard de Verdun ne survivront pas à la mutation urbaine de cette partie de la commune qui touche la voisine de Bois-Colombes.

En parcourant les rues, les questions surgissent. Les inquiétudes s'expriment. « Le café-restaurant qui date de l'époque a une vie et une valeur sentimentale pour beaucoup de Courbevoisiens », souligne un quinquagénaire. « Nous redoutons de voir disparaître des constructions qui font partie du patrimoine architectural, comme celle dans laquelle se trouve le club d'escalade », déclare Cécile Boucherie, conseillère municipale d'opposition.

Un retraité interroge Michel Cantal-Dupart au sujet de la maison de son fils. « Ah, celle-là, elle est mal placée », admet l'expert qui se veut rassurant : « Tout se discutera, on ne va pas chasser les gens comme ça. » Si Christiane regrette qu'on ne lui donne pas plus « de précisions sur la future villa Delage », d'autres apprécient la balade. « Ça nous intéresse de savoir ce qui va se faire ici, sourit Camelia, accompagnée par son mari Jean-Marc et leur petite Eva. Je trouve très bien cette présentation sous forme de visite. » Ceux qui n'ont pu y participer peuvent dès aujourd'hui venir prendre connaissance du programme présenté sous forme d'exposition à l'hôtel de ville.

Lien vers l'article du Parisien

 

 

Courbevoie dépense à tort et à travers

   18 novembre 2014

 

Communiqué de presse

 

Alors que le maire de Courbevoie crie partout que la diminution de la dotation globale de l’état va impacter gravement le budget de fonctionnement de la commune, les élus PS, EELV et Modem du groupe Tous pour Courbevoie ont calculé que cette baisse est de 1 M€, soit 0,5% du budget. Ils fustigent avant tout de la gestion légère et imprévoyante de la municipalité « cigale ». 

Voici quelques preuves :

• Un manque à gagner de 1,3 millions d’euros dans les caisses de la communauté d’agglomération Courbevoie Puteaux. En dépensant plus pour les indemnités de ses élus que pour les services qu’elle met en commun avec Puteaux (seulement 8%), Courbevoie se prive d’une recette de…1,3 M€ ( !) et d’une baisse notable de ses charges de fonctionnement. Depuis 2011, ce sont plus de 5 millions perdus !

•  Une dépense de plus de 1,5 millions  d’euros pour faire fonctionner un Centre Evènementiel, surdimensionné et d’un coût exorbitant (65 millions €) pour la commune et pratiquement désert depuis son ouverture précipitée en mars 2014.

•  Plus de 65 000 euros perdus pour  indemniser les architectes qui ont  participé au concours  sur le projet de construction du Gymnase du Pont de Courbevoie. Le projet vient d’être abandonné par la municipalité.

Jean-André LASSERRE, président de Tous pour Courbevoie précise : « nous avons proposé d’autres choix budgétaires, comme des crèches supplémentaires, la gratuité des activités postscolaires résultant de la réforme scolaire, la rénovation de Charras promise depuis 12 ans ! ». Les habitants et usagers de  Courbevoie méritent autre chose que des décisions budgétaires inconséquentes de la cigale.

 

 

Contact : Jean-André Lasserre

Conseiller général de Courbevoie

Conseiller municipal de Courbevoie

06 07 94 39 08

 

 

Des scouts hors sujet

Courbevoie, le 11 novembre à 10 heures :

Les élus et citoyens se rassemblent en nombre devant la mairie de Courbevoie pour commémorer le centenaire de la guerre 14-18.

Arrive alors un groupe de scouts, encadré par son chef de patrouille, qui vient se ranger à côté des militaires et anciens combattants en déployant son drapeau.

Des élus du groupe municipal Tous pour Courbevoie, ne comprenant pas la raison de la présence des scouts aux côtés des anciens combattants, interpellent les organisateurs du défilé (les conseillers municipaux délégués MM Desesmaison et Saint-Gabriel). Ils demandent que les drapeaux Français et des corps armés participants à la Grande Guerre soient les uniques drapeaux du cortège officiel.

Mais aucune suite n'est donnée à leur demande par les élus de la majorité.

Soyons clairs : nous ne nous opposons pas à la participation des scouts à cette commémoration, mais à la présence du groupe arborant son drapeau dans le cortège officiel, alors que l'association française des scouts d'Europe créée en 1958 n'a aucun lien ni participation à la guerre de 14-18

Complaisance ou indifférence du maire et ses adjoints, le reste de la cérémonie, qui aurait dû être un moment commémoration irréprochable à l'occasion du centenaire, a été troublé à plusieurs reprises :

• Place Charras, juste après l'hommage « Aux morts !» suivi normalement d'une minute de silence, les scouts, placés à côté des anciens combattants, scandent, fanion et main droite levée : "scout toujours !" Interruption protocolaire intolérable.
• La suite de la procession publique, du centre-ville jusqu'au cimetière des Fauvelles, s'est faite derrière le défilé de scouts, un drapeau à fleur de lys porté bien haut. Une manifestation ostentatoire inacceptable vu l'objet de la manifestation.
• Arrivés au cimetière des Fauvelles, les scouts entrent dans le carré des officiels, visiblement avec l'accord des organisateurs. Les militaires et anciens sont en partie contraints de s'effacer au second rang, vu la place qu'occupe le groupe au premier rang.
  C'est cette image incompréhensible qui s'offre à la vue de tous, y compris de la délégation de Enfield, ville anglaise jumelée avec Courbevoie, dont des représentants assistent à la cérémonie.

• A la sortie du cimetière, il est coutume que les militaires s'alignent et que les élus les saluent. Le groupe de scouts prend aussi place dans le rang ! Jacques Kossowski édile de la ville s'avance, serre la main du chef de patrouille en le remerciant. De quoi ? C'est n'importe quoi !

Suite à cette situation choquante, Jean-André Lasserre a adressé un courrier de protestation au maire de la ville au nom des élus du groupe " Tous Pour Courbevoie" présents. Notre groupe attend une réponse, qui pourrait prendre la forme d'excuses officielles vis à vis des administrés gênés ce jour-là par la mauvaise organisation de l'événement. Le Maire semble bien avoir oublié l'un de ces devoirs en ce 11 novembre : garantir la cohésion sociale et de faire respecter des valeurs républicaines.

 

Téléchargement du courrier recommandé envoyé à Monsieur Le Maire le 13 novembre

 

 

Crèches : transparence et égalité ?

Novembre 2014

Tribune CourbevoieMag

 

La politique actuellement menée par la majorité municipale dans le domaine de la petite enfance ne manque pas de soulever un certain nombre d’interrogations. En premier lieu, au vu des nombreux besoins – non satisfaits – dans notre commune en matière de garde d’enfants de moins de 3 ans, les habitants sont en droit d’exiger de la mairie une transparence totale en ce qui concerne la procédure d’attribution de places en crèche.

 

Or, la Commission d’attribution est composée, outre les fonctionnaires, de la seule adjointe au Maire en charge de la petite enfance. Les élus de l’opposition n’y sont pas représentés (pas plus qu’à la commission d’attribution des HLM par ailleurs). Cette remarque n’est pas anodine, car le sujet est extrêmement sensible.

 

Ainsi, lors du dernier conseil municipal, une convention récemment conclue entre la mairie et la société 1001 Crèches prévoit que 30 berceaux soient prélevés sur le quota des crèches existantes et attribués à des salariés Courbevoisiens. Leurs frais de garde seront alors en partie pris en charge par leurs entreprises.

 

Pour profiter de ce dispositif, il faut être Courbevoisien, travailler dans une entreprise basée à Courbevoie, une grande entreprise qui a les moyens d’offrir à ses salariés une solution de garde, et qu’elle s’inscrive dans le partenariat avec la société 1001 crèches.

 

Or, le tissu économique des entreprises implantées sur la Ville est composé en majorité de Très Petites, Petites et Moyennes entreprises, et d’entrepreneurs qui exercent une activité professionnelle non salariée. Solution inadaptée...

En contrepartie, la ville percevra une contribution d’un montant de 10 000 € par berceau et par an, soit un total annuel de 300 000 €. Si cette recette permettait au moins de créer de nouvelles places en crèche, le groupe Tous Pour Courbevoie aurait voté la convention de partenariat ... Mais aucun projet n’est présenté en ce sens.

 

Faire payer l’offre de places en crèche par les entreprises, c’est tout simplement privatiser la politique de la petite enfance. Et lorsqu’une assistante maternelle payée par la Ville, fréquentant les crèches familiales, à qui la Ville a confié 2 enfants mais qui est agréée pour 3, ne peut proposer librement la place vacante à une autre famille, c’est une aberration que les Courbevoisiens ont bien du mal à comprendre.

 

Jean-André Lasserre                                                Jean-Philippe Elie
Conseiller Général                                                      Conseiller municipal 
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"             Responsable MoDem Courbevoie

 

Un appel au préfet pour la stratégie territoriale de la Défense

Suite à la décision de la ville d’Argenteuil de demander son adhésion à la Communauté d’agglomération Seine Défense (CASD), Jean-André Lasserre, conseiller général de Courbevoie, a alerté le préfet sur les dangers d’un tel projet qui implique, pour créer une continuité territoriale qui n’existe pas naturellement entre Argenteuil et la CASD, de rattacher Colombes et Bois-Colombes à celle-ci.

 « Cela constituerait un revirement complet de stratégie territoriale pour le département, qui remettrait en cause des années de construction de projets territoriaux cohérents » a alerté le conseiller général dans le courrier adressé ce jour au préfet, ajoutant : « cela aurait également des conséquences désastreuses en matière de développement territorial, notamment pour le quartier de La Défense. »

 En effet, une toute autre démarche de coopération territoriale était engagée depuis plusieurs années déjà. D’un côté, les communes de Colombes, Bois-Colombes, Asnières-sur-Seine et Gennevilliers sont engagées depuis 2011 dans un processus de rapprochement qui a abouti à la validation d’un Contrat de Développement Territorial « Boucle Nord des Hauts-de-Seine » et à la signature d’un Contrat de Développement Territorial entre ces communes et l’Etat en février 2014. De l’autre, les communes de Courbevoie, Nanterre, La Garenne-Colombes, Rueil-Malmaison et Suresnes ont constitué dès 2010 le Syndicat Intercommunal d’Etudes et de Projets du territoire des Deux Seine – SIEP – afin de définir ensemble une politique d’aménagement de ce territoire de l’ouest parisien. Les différentes études menées pour le compte du SIEP ont d’ailleurs démontré à plusieurs reprises la cohérence territoriale, économique et sociale du territoire constitué par les communes du SIEP auxquelles il convient d’ajouter Puteaux.

 Cette répartition des Hauts-de-Seine entre ces deux intercommunalités fait sens tant du point de vue territorial que de celui du développement économique et des habitudes de vie des habitants. C’est pourquoi elle a structuré les stratégies de développement de nos territoires depuis plusieurs années maintenant.

 La démarche du maire d’Argenteuil, si elle aboutissait, conduirait donc à remettre en cause tout ce travail de construction d’une cohérence territoriale et d’une stratégie de développement (impliquant notamment les réseaux de transports et les schémas de développement). Elle conduirait de surcroît à écarteler le territoire de la Défense entre deux intercommunalités, ce qui constituerait une situation catastrophique pour le développement du premier quartier d’affaires européen, dont on sait justement combien il a aujourd’hui besoin de s’inscrire dans une stratégie territoriale cohérente pour retrouver un nouveau dynamisme.

A la lumière de tous ces éléments, les élus du groupe PS, EELV et Modem de la CASD condamnent « une démarche totalement déraisonnable du maire d’Argenteuil, qui semble répondre uniquement à une logique d’opportunité politique ». Ils indiquent « regretter le soutien tacite que le Président de la communauté d’Agglomération Seine Défense, Eric Cesari, semble lui accorder » et défendent l’idée d’un territoire de « la Grande Défense », autour des communes de Puteaux, Courbevoie, Nanterre, Suresnes, Rueil-Malmaison, La Garenne-Colombes et Neuilly-sur-Seine.

Pour Courbevoie
Jean-André Lasserre, président du groupe Tous pour Courbevoie, regroupant PS, EELV, Modem et habitants

Pour Puteaux
Christophe Grébert, président du groupe Puteaux pour vous, regroupant citoyens, Modem et EELV
Stéphane Vazia, président du groupe PS de Puteaux