Tous pour Courbevoie

Situation au VAL suite à la mise en examen d’un animateur pour agressions sexuelles...

4 janvier 2016

  Communiqué de presse

 

Au conseil municipal de Courbevoie du 4 janvier, l’opposition posera des questions sur la situation au VAL suite à la mise en examen d’un animateur pour agressions sexuelles.

Ce soir, le groupe Tous Pour Courbevoie exigera de la majorité municipale des explications, suite à la mise en examen d’un animateur de l’école Anatole France / Logie pour agressions sexuelles sur mineurs de moins de quinze ans.

L’opposition demandera les raisons qui ont amené la direction du VAL (Vacances Animation Loisirs - structure gérant les activités en relation avec les animateurs dans les écoles de Courbevoie) à ne pas signaler aux autorités judiciaires ou administratives les premiers faits constatés en décembre 2012.

Le groupe Tous pour Courbevoie s’interroge sur les raisons pour lesquelles en août 2013, un nouvel incident n’a pas été signalé aux autorités judiciaires, alors qu’il a fait l’objet le 19 septembre 2013 d’un signalement à la Direction départementale de la Cohésion Sociale des Hauts-de-Seine par le Maire, alors Président du VAL. Elle demandera les termes exacts du suivi qui avait été décidé pour cet animateur et comment ce suivi a été concrètement mis en place.

Les élus du groupe veulent également obtenir l’assurance qu’aucun autre fait similaire ne s’est produit entre février 2014, date de la demande de suivi par la Commission départementale et octobre 2015, date de la mise en examen de l’animateur, car tous les parents de Courbevoie ont droit à la transparence des informations sur ces faits d’une très grande gravité.

Les élus du groupe demanderont enfin s’il est exact que la direction du VAL ait organisé des entretiens individuels avec les animateurs de l’école concernée, et demandé à ces derniers de signer une clause de confidentialité. Si la directrice du centre du VAL Anatole France/Logie  a effectivement été mise à l’écart, et si trois animateurs de la même école ont fait l’objet de sanctions disciplinaires ou d’un licenciement. Si ces faits sont confirmés, l’opposition demandera pourquoi le conseil d’administration du VAL n’en a jamais été informé.

Jean-André Lasserre conclut : « Une nouvelle fois, je demande que Monsieur le Maire fasse toute la transparence sur cette affaire d’une particulière gravité, car depuis 2012, ni le conseil municipal ni le conseil d’administration du VAL n’ont été tenus informés ».

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Animateur suspendu pour agression sexuelle à Courbevoie : l’opposition exige des explications

16 décembre 2015

  Communiqué de presse

 

Le groupe Tous pour Courbevoie, tient à rappeler que l’opposition municipale n’a jamais été tenue au courant du comportement délictuel d’un des animateurs du VAL.

Lundi soir en conseil municipal, la majorité a refusé de répondre aux questions légitimes de l’opposition, au motif purement administratif que le sujet n’était pas à l’ordre du jour. Cette attitude du Maire porte atteinte au devoir d’information des Courbevoisiens et n’est pas à la hauteur de la gravité des faits qui sont reprochés.

La presse affirme que l’animateur est un récidiviste, des faits identiques ayant déjà été dénoncés en 2012 et en 2013, alors que le VAL était présidé par M. Kossowski, déjà Maire de Courbevoie. Pourquoi de telles informations n’ont jamais été communiquées aux membres du Conseil d’Administration, dont fait partie l’opposition municipale ? Celle-ci exige désormais toute la transparence sur les conditions de réintégration et le suivi de cet agent et notamment si une surveillance particulière avait été mise en œuvre pour qu’il ne puisse plus se retrouver seul en présence de jeunes enfants.

Le communiqué de presse de l’adjointe au Maire en charge du VAL et du projet éducatif, reportant la responsabilité sur le ministère de la Jeunesse, ne saurait dégager la Ville de sa propre responsabilité, surtout lorsqu’il s’agit du personnel encadrant de jeunes enfants, dans l’un de ses établissements périscolaires.

Jean-André Lasserre précise « nous comprenons et nous partageons l’inquiétude de très nombreux parents. Cette nouvelle affaire doit amener le VAL à enfin s’interroger sur son organisation, son fonctionnement totalement opaque et sur les modalités de sélection des animateurs : car cette fois-ci, les conséquences sont dramatiques pour les enfants et pour leur famille. Dès la première alerte en 2012, les  parents auraient dû être prévenus et ont légitiment droit aujourd’hui à des explications de la part de la majorité municipale».

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Village Delage - Réunion publique du 26 novembre 2015

 26 novembre 2015

Le Groupe Tous Pour Courbevoie, au-delà de toute querelle politicienne, et dans le seul intérêt de sauvegarder l’emploi, le tissu économique et l’intérêt patrimonial de ce bâtiment, a demandé au Maire, comme l’ensemble des riverains, de renoncer à toute intervention sur la parcelle AP 62, sur laquelle se trouve le bâtiment IMIE et qui abrite un data center, moteur de l’activité économique du quartier.

Comme nous l’avons exprimé dans notre tribune du Courbevoie Mag de novembre, reproduite ci-après, nous ne sommes pas défavorables à la mutation du quartier Delage. Mais nous souhaitons que son évolution ne se fasse pas au détriment des Courbevoisiens et en méconnaissance des conséquences irréversibles que sa disparition pourrait engendrer.

Aussi, dans un courrier du 25 octobre 2015, que nous portons à votre connaissance au verso, nous avons demandé qu’un nouveau projet émerge, associant les habitants et les entreprises du quartier, dont la plupart sont réunis au sein de l’Association des riverains du Village Delage. Et demandé également que l’ensemble des élus du conseil municipal, dans un souci de transparence, soit associé à la mutation du quartier.

Alors, que devons-nous attendre de la réunion publique de ce soir ?

• L’équipe municipale a-t-elle renoncé à intervenir sur la parcelle AP62, et travaillé un nouveau projet qui n’impacte pas l’activité économique du quartier ?
• A-t-elle pris en compte les situations individuelles des riverains qui en l’état actuel des indemnisations n’auront pas les moyens de se reloger dans des conditions identiques ?
• A-t-elle enfin pris conscience que ce projet ne pourra se faire sans une véritable concertation avec l’ensemble des acteurs ?

Ce soir, nous attendons tous des réponses concrètes, et notamment que les promoteurs ne soient pas les seuls bénéficiaires de ce projet, au détriment des Courbevoisiens.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

Courrier adressé au maire de Courbevoie le 25 octobre 2015 :

 

Tribune CourbevoieMag :

Dignes et debout !

Décembre 2015

 

Tribune CourbevoieMag

 

A l’heure où nous écrivons cette tribune, la France vient d’être frappée par des attentats d’une barbarie sans précédent.

Après la liberté d’expression le 11 janvier, le terrorisme s’est attaqué à la jeunesse, des femmes et des hommes de toutes appartenances, dans des quartiers qui incarnent la mixité sociale, la diversité et le vivre ensemble, des lieux festifs, tout ce que ces fanatiques rejettent en bloc.

Les courbevoisiens-nes que nous avons rencontré ont exprimé avec beaucoup de dignité, leur douleur et leur compassion pour celles et ceux qui ont été tués ou blessés, anonymes et innocents, qui n’avaient pour seul objectif que de passer un moment convivial entre amis autour d’un verre, d’un spectacle, d’un match de foot, dans un pays libre, le nôtre. Un Courbevoisien et une jeune professeure ayant exercé à Courbevoie font partie des victimes. C’est à leurs proches que nous pensons aujourd’hui.

Ces actes odieux et lâches ont touché la France. Parce que la France est symbole de Liberté, et qu’au nom de celle-ci, elle est engagée dans des conflits, notamment en Syrie et en Irak, envahis depuis trop longtemps par Daesh.

La solidarité internationale exprimée dès vendredi soir est inédite. Manifestations et hommages, monuments aux couleurs du drapeau français, et tellement d’autres attentions mais qui ne pourront nous consoler des vies brisées par une poignée de barbares.

Comme pour les attentats de Janvier, nous devons rester debout. Fiers de nos valeurs de liberté, d’égalité et de solidarité. Résistons aux amalgames et à la haine, que certains voudraient voir triompher.

L’Etat d’urgence est décrété, et chacun d’entre nous, au nom de l’unité nationale, doit soutenir le pouvoir exécutif dans les moyens mis en œuvre pour assurer notre protection. L’heure est au recueillement, nos pensées vont aux familles des victimes, et aux services de police et de secours qui font un travail remarquable.

Bien que touchée, la France doit continuer d’être un pays moteur de l’action internationale. C’est pourquoi, le gouvernement a maintenu le sommet COP 21 qui va réunir à Paris, plus d’une centaine de chefs d’Etat et de Gouvernement. L’objectif est d’aboutir, pour la première fois, à un accord universel et contraignant permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique, d’impulser et d’accélérer la transition énergétique de nos sociétés et nos économies.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Village Delage : Jean-André Lasserre demande des explications sur l’attribution du marché d’études pré-opérationnelles du quartier Delage à URBAN SENS

7 novembre 2015

  Communiqué de presse

 

Le groupe Tous Pour Courbevoie, présidé par Jean-André Lasserre, vient de questionner le Maire de Courbevoie sur les raisons qui ont conduit au choix du groupement  représenté par URBAN SENS, pour le marché d'études pré opérationnelles du projet d’aménagement du Quartier « Village Delage ».

Dans un contexte particulièrement tendu entre la majorité municipale et les riverains du quartier, un simulacre de concertation qui a tourné au fiasco en octobre, et la clôture prochaine de l’enquête publique, la gestion de l’opération Delage pose une nouvelle fois question.

Ainsi, le rapport d’analyse des offres rédigé par les services municipaux, soulève de nombreux doutes quant à la capacité d’URBAN SENS à répondre aux enjeux de la mission.

On peut lire successivement :

 - « Nous émettons des réserves quant à la réalisation de l’ESSP par Mme XXXXX dont les références ne font pas mention de ce type d’étude ».

- « Pour ce qui concerne le PUP, celui-ci est pris en charge par URBAN SENS, qui au vu des CV et des références fournies, ne semble pas avoir d’expérience en la matière »

- « Certaines missions ne sont pas clairement définies quant au prestataire qui assurera leur prise en charge (développement durable, data center, cahier des charges programmatique des équipements publics).

- « Pour ce qui concerne la labellisation de l’éco-quartier, le cotraitant SAFEGE ne fait pas état de références spécifiques de projets labellisés ou en cours ».

- « Pas d’indication de délai de réalisation de certaines phases »

A l’inverse, le rapport met en valeur le candidat évincé qui apporte toutes les garanties nécessaires, une méthodologie de conduite de la mission particulièrement développée et détaillée, qui répond parfaitement aux enjeux des études :

« La répartition des co-traitants sur les différentes missions est très cohérente ; Les compétences et expériences de l’équipe (…) sont parfaitement adaptées aux besoins ; la présence d’une juriste chargée de l’ensemble des questions lié à l’adaptation du PLU est une sécurité supplémentaire, elle sera d’ailleurs chargée du montage du PUP en lien avec expert sénior. Bonne compréhension du contexte… ».

Le choix d’attribuer le marché à URBAN SENS ne repose finalement que sur le prix de la mission, dont on peut également s’interroger sur le caractère anormalement bas. Il existe en effet un écart de plus de 60% entre l’offre du groupement et la moyenne des offres des autres candidats. Pourtant, la Commission d’attribution n’a pas demandé de justifications  du prix, comme le prévoit le code des marchés publics.

Dans un marché dont les moyens humains, la compréhension des enjeux et la méthodologie représentent 70% de la note finale, de surcroît pour une opération d’aménagement d’une telle importance pour le devenir du quartier, Jean-André Lasserre attend légitimement des éclaircissements de la part du Maire de Courbevoie.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Courrier adressé à Monsieur Le Maire : Téléchargement TPC_COURRIER_2015-14_RAO_Delage

 

 

 

Courbevoie – Village Delage : il ne reste que quelques jours pour sauver l’activité économique du quartier

25 octobre 2015

  Communiqué de presse

 

Le groupe municipal Tous Pour Courbevoie présidé par Jean-André Lasserre, vient d’adresser un courrier à Jacques Kossowski, lui rappelant l’urgence à reconsidérer l’avenir du Quartier Delage, et notamment la parcelle AP 62 qui abrite entre autres un DATA CENTER en pleine expansion.

C’est en effet dans les premiers jours de novembre, qu’expire le délai d’instruction de la DIA sur un des locaux qui abrite le DATA CENTER, indispensable à son développement. De la décision du Maire, découleront soit le maintien et l’essor d’une activité économique fleurissante, soit sa disparition au profit d’une opération immobilière pour des promoteurs désignés unilatéralement bénéficiaires.

Une réunion publique a été organisée le 7 octobre 2015, destinée à présenter le projet de mutation du quartier. Lors de cette séance à laquelle les riverains ont constaté l’absence de concertation, chacun a pu mesurer un écart incompréhensible entre la connaissance du tissu économique du quartier par l’équipe municipale et celui des entreprises et habitants implantés sur le secteur.

Le Maire s’est vu rappeler à cette occasion les procédures en cours – préemptions et expropriations – qui pèsent sur les habitants depuis plusieurs mois, et pour lesquelles la Ville de Courbevoie, via le service des domaines, a fixé des montants d’indemnisation incohérents - entre 700 € et 4.800 € du m² - pour des parcelles dont la particularité, la situation et l’état d’entretien ne justifient pas de tels écarts.  Sans compter l’intérêt patrimonial de ce bâtiment, partie intégrante de l’histoire de la ville.

Au conseil municipal du 28 septembre, le Maire a transféré pour 10 ans son droit de préemption à l’EPF 92 (Etablissement Public Foncier des Hauts de Seine) et lui a confié le soin de procéder, pour son compte, aux acquisitions des terrains.

Le Groupe Tous Pour Courbevoie, au-delà de toute querelle politicienne, et dans le seul intérêt de sauvegarder l’emploi, le tissu économique et l’intérêt patrimonial de ce bâtiment, demande au Maire de renoncer à toute intervention sur la parcelle AP 62. Et de retirer à l’EPF 92 sa prérogative d’exercice du droit de préemption sur celle-ci.

Favorable à la mutation du quartier Delage, Jean-André Lasserre et les élus du Groupe, souhaitent que son évolution ne se fasse pas au détriment des riverains et des entreprises, en méconnaissance des conséquences irréversibles dont dépend la décision du Maire.

Les élus du groupe d'opposition ont envoyé une copie de ce courrier au Préfet. Ils souhaitent savoir si tous les éléments sur la situation économique du quartier Delage ont été mis à sa disposition quand il s’est engagé par le biais d’une convention de partenariat, à accompagner la Ville dans la réalisation de cette opération. Dans le cas contraire, c'est sur la base d’un défaut d’information qu’il aurait pu signer cette convention.

Jean-André Lasserre demande qu’un nouveau projet émerge, associant tous les élus du conseil municipal, les habitants et les entreprises du quartier, dont la plupart est réunie au sein de l’Association des riverains du Village Delage. A défaut, Jacques Kossowski et sa majorité, devront assumer le prix – financier et politique – du sacrifice d’un tissu économique au profit de promoteurs immobiliers conscients eux, de l’intérêt du quartier dans la perspective de l’arrivée de la Gare du Grand Paris.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Courrier adressé à Monsieur Le Maire : Téléchargement Courrier_IMIE_Delage

 

 

Courbevoie – La Défense : le restaurant « les Feuillantines » sur le point de fermer ses portes

21 octobre 2015

  Communiqué de presse

 

Le groupe Tous pour Courbevoie apprend avec tristesse que le restaurant « les Feuillantines », est sur le point de fermer ses portes.

Situé sur le périmètre du projet des Tours Hermitage, « les feuillantines », a résisté pendant des années au promoteur Emir Iskenderov, aux palissades plantées devant sa terrasse, à l’explosion de sa redevance d’occupation, et aux multiples actions judiciaires destinées à libérer la place pour un projet pharaonique de 3 milliard d’euros, dont le montage financier reste encore inconnu.

En 2012, sous couvert de travaux de désamiantage réalisés pendant l’été, le restaurant qui jouissait d’une vue imprenable sur tout Paris, a disparu derrière des panneaux de tôle ondulée. Mais une fois les travaux achevés, les palissages n’ont jamais été retirées, faisant immédiatement plonger son chiffre d’affaires.

C’est une proposition indécente d’indemnisation qui est à la base du contentieux entre le puissant promoteur russe et les propriétaires du restaurant. Comment concevoir que dans une opération d’une telle ampleur financière, il ne soit pas possible de trouver un accord à l’amiable pour permettre aux commerçants en place de pouvoir se réinstaller ailleurs, dans des conditions satisfaisantes ?

Jean-André Lasserre, lui-même à l’origine de plusieurs recours judiciaires contre le permis de construire accordé par le Maire de Courbevoie, a successivement alerté la Ville, le Préfet, l’EPADESA et Logis Transport. En vain, chacun se défaussant sur son incompétence depuis le transfert de propriété à Hermitage : « En tant qu’élu local, je suis blessé et en colère, car en dépit de toutes les démarches engagées pour sauver l’emploi, il est inadmissible de voir comment sont traités les commerçants et les habitants. Pour certains, la fermeture des « Feuillantines » est une anecdote, mais c’est symptomatique de la manière dont ce type d’opération se réalise au détriment des plus faibles ».

Malgré la résistance tenace des propriétaires du restaurant, l’explosion de la redevance d’occupation imposée par le promoteur en début d’année, a terminé d’achever l’activité commerciale. Laissant derrière elle des salariés sans emploi, un couple épuisé et ruiné, un travail de toute une vie.

Depuis des années, le groupe Tous pour Courbevoie est engagé aux côtés des derniers habitants et commerces présents sur le secteur des Damiers pour sauver leur logement et leur activité. Il n’abandonnera pas le combat contre un projet dont le financement reste opaque, destiné à développer une industrie du luxe – logements, commerces et bureaux – dont le quartier de la Défense n’a pas besoin 

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

L'article du Parisien sur le sujet : "La Défense : un restaurant ferme avant la construction des tours jumelles"

 

 

 

Quartier de La Défense : Fusion EPADESA - DEFACTO

20 octobre 2015

  Communiqué de presse

 

Le premier ministre Manuel Valls a affirmé, lors de son discours sur le Grand Paris, que les deux établissements de gestion du quartier de la Défense fusionneront au 1^er Janvier 2017.

Jean-André Lasserre se réjouit de cette annonce, qui est une excellente nouvelle pour les résidents et les usagers de la Défense. L’élu de l’opposition de Courbevoie avait défendu ce projet de fusion depuis son élection au Conseil général en mars 2011.

Conjointement avec Patrick Jarry (maire de Nanterre) et Vincent Gazeilles (EELV), il avait déposé un vœu en ce sens au Conseil général en avril 2013. Il avait applaudi l’amendement proposant la suppression de l’EPADESA, à l’Assemblée nationale le 19 juillet 2013. Le maire de Courbevoie s'y était alors farouchement opposé.

Jean-André Lasserre précise : 

« Les projets soutenus par l'EPADESA - Hermitage, Phare-,  relèvent plus de la fuite en avant que d'un aménagement maîtrisé. En revanche, le plan guide de Defacto propose de vraies solutions d'aménagement urbain des espaces existants et de développement économique. La fusion des deux établissements créera un écosystème propice au dynamisme dont la Défense a besoin, en termes de développement durable, de logements, de qualité de service, de lien social entre salariés et habitants.  ».

Contact :

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Futur Etablissement Public Territorial : Puteaux et Courbevoie assurent leurs arrières

16 octobre 2015

  Communiqué de presse

 

A l’ordre du jour de la séance du conseil communautaire Seine Défense qui réunit les villes de Puteaux et Courbevoie le 13 octobre 2015, un groupement de commandes avec les futurs membres du nouveau territoire.

L'objet de ce groupement est de retenir un prestataire pour accompagner le prochain l’Etablissement Public Territorial qui se mettra en place le 1^er janvier 2016. L’intention est bonne puisqu’effectivement, la gestion du territoire de 11 Communes risque d’être complexe.

Mais pourquoi tant de précipitation ?

La Ville de Courbevoie s’est toujours opposée au périmètre proposé par le Préfet, préférant la création d’un territoire à 18, et près d’un million d’habitants, sans cohérence territoriale. Le projet de décret constitutif du territoire a d’ailleurs fait l’objet d’un avis défavorable au conseil municipal du 28 septembre 2015, qui sera transmis au Conseil d’Etat.

La Ville de Puteaux quant à elle s’est également prononcée contre un territoire à 11 communes… mais également contre à 18 !

Peu optimiste sur l’impact de cet avis défavorable, la Communauté d’Agglomération vouée à disparaître dans quelques semaines, prend les devants sur ces partenaires pour s’ériger en coordinateur du groupement de commandes. Et maîtriser le choix du prestataire.

Ayant a priori reçu l’autorisation par les 9 autres communes (de l’aveu d’Eric Cesari, mais qui reste à confirmer), l’objectif est de retenir un assistant à maîtrise d’ouvrage opérationnel le 1^er janvier 2016. Or, le recours à l’usine à gaz que constitue la procédure du groupement de commandes à 11 partenaires, laisse peu d’espoir quant à l’atteinte de cet objectif : Il faudra :

• Constituer des groupes de travail avec les 11 directeurs généraux et 11 maires
• Faire valider le cahier des charges par l’ensemble des membres du groupement
• Créer la Commission d’appel d’offres spécifique au groupement (qui par ailleurs ne laisse aucune place aux membres de l’opposition…),
• Lancer la publicité
• Analyser les offres et faire valider le choix du candidat par l’ensemble des membres du groupement
• Conduire les éventuelles négociations avec les candidats
• Refacturer à chaque commune les frais engagés par Seine Défense pour assurer cette coordination
• ...

Tout ça pour transférer le futur marché à l’Etablissement public Territorial le 1^er janvier 2016 !

Le groupe « Pour la Grande Défense » s’interroge sur les raisons de cette précipitation. Et soulève qu’il est très probable que ce marché ne puisse être attribué avant le 1^er janvier 2016, étant donné les délais règlementaires et les disponibilités communes des 11 partenaires. De l’aveu du Maire de Courbevoie, Jacques Kossowski, le groupe de travail sur la rédaction du cahier des charges n’est toujours pas crée….

Si la consultation était lancée par le nouvel établissement public à partir de janvier 2016, le cabinet d’assistance à maîtrise d’ouvrage serait retenu à la fin du mois de mars. L’Etat ayant laissé jusqu’au 31 décembre 2017 pour s’organiser,  il n’y a vraiment pas lieu de se précipiter.

A moins que Seine Défense, pour l’une de ces derniers dernières décisions en en tant que Communauté d’Agglomération, veuille se positionner en leader, et choisir un prestataire qui pourrait servir ses intérêts dans le nouveau territoire…D’ailleurs, les intérêts de Puteaux ou de Courbevoie ? Les deux communes divergent sur le périmètre du nouvel EPT depuis des mois déjà.

Bref, à Seine Défense, anticipation rime avec précipitation.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Communautaire
Président du groupe "Pour la Grande Défense"

 

 

Le fiasco de la concertation autour du Village Delage

Novembre 2015

Tribune CourbevoieMag

 

Ce devait être le projet phare de la mandature. Mais à confondre information et concertation, le Maire s’est heurté aux riverains du quartier Delage, habitants, commerçants et entrepreneurs, au cours d’une réunion publique pour le moins houleuse, et conséquence logique du mépris avec lequel il avance sur ce projet, dans une totale indifférence au regard du sort des Courbevoisiens.

Depuis des mois, la majorité répète que le projet de transformation du quartier Delage n’en est qu’à ses balbutiements, que rien n’est décidé, que les riverains seront consultés, et qu’il n’y pas lieu de s’inquiéter, « on verra, on trouvera des solutions ». Lesquelles ? « On verra ».

Mais de concertation, il n’y en a pas eu. Les promoteurs sont désignés, et impatients de pouvoir disposer de parcelles libérées pour déposer les permis de construire, dès 2016. C’est en participant à un « diagnostic en marchant » organisé en début d’année, que les riverains apprendront qu’en lieu et place de leur immeuble, parfois qualifié de « sans intérêt », une nouvelle rue traversera le quartier. Ou ce bâtiment, partie intégrante de l’ancienne usine Delage, au patrimoine historique incontestable, qui réunit à lui seul la majorité du tissu économique, sera détruit pour créer un grand espace vert, censé faire oublier les 80 000 m² de bureaux à construire.

Propositions financières indécentes pour indemniser les propriétaires, préemption puis expropriation, le Maire a clairement choisi le clan des promoteurs. Arrogant, irrespectueux et autoritaire, il pensait rassurer celles et ceux qui ont investi depuis de nombreuses années sur ce secteur. Plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, près de 3000 salariés concernés, des dizaines de familles, des commerces et entreprises en pleine expansion. La sortie de route est inévitable.

Présent lors des échanges houleux entre majorité et habitants du quartier, le groupe Tous Pour Courbevoie, qui a toujours voté contre les délibérations sur ce sujet,  a pu à nouveau constater les méthodes utilisées pour passer en force, sans la moindre considération pour les Courbevoisiens. Personne n’est contre l’évolution de ce quartier, mais la majorité privilégie les promoteurs qui ne s’y trompent pas. A l’aube de la transformation de la Gare de Bécon en gare du Grand Paris, la mutation du quartier Delage est une juteuse opération immobilière…

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"