Tous pour Courbevoie

Village Delage, la concertation selon Jacques Kossowski

8 octobre 2015

  Communiqué de presse

 

La réunion publique sur le village Delage hier soir a été l’occasion de mettre à jour les manquements graves dans la conduite du projet.

Chacun a pu avant tout constater le simulacre de concertation. La réunion publique avait été annoncée à la fois comme « l’engagement de la consultation » et « la poursuite de la consultation » (sic), donnant l’impression d’une démarche menée à la légère. Les débats d’hier soir ont permis de comprendre ce que le Maire entend par concertation : « le projet est finalisé, écoutez, et taisez-vous, et si vous n’êtes pas content, allez au tribunal ». Un habitant s’est fait vivement rabrouer par le maire alors qu’il demandait une présentation du projet au conditionnel et non pas au futur.

La méthode choisie par la municipalité est en réalité celle de l’opacité. Sans en connaitre les détails qui pourtant les intéressent au premier chef, les riverains ont appris hier soir que leur quartier avait déjà été partagé entre 3 promoteurs – Interconstruction, Sefri Cime, BNP Paribas – et l’EPF 92, établissement public foncier, bénéficiaire de l’exercice du droit de préemption délégué par la Ville.  Et  lors des discussions animées, un des promoteurs a lâché que les premiers permis de construire seront déposés au second semestre 2016, alors que le maire annonçait benoitement dans sa courte introduction une réalisation à une échéance de 5, 10 et 15 ans.

Enfin, que dire du mépris affiché pour les riverains et les usagers du quartier, présenté comme une friche industrielle ? C’est faire peu de cas des dizaines d’habitants et oublier les nombreuses entreprises déjà présentes, avec un chiffre d’affaires cumulé de 75 millions d’euros et quelques 3000 emplois directs. 

Les réponses de M. Kossowski aux questions légitimes des habitants et entrepreneurs se sont faites sur son mode habituel, composé de poncifs flous et d’engagements vagues.

Ainsi, à un  propriétaire d’une maison sur le quartier, à qui il reste encore 9 ans de crédit, le maire a simplement affirmé « qu’on trouverait une solution ». A des locataires qui souhaitaient rester dans le secteur, et demandaient des précisions sur la période de transition, entre les expulsions et la réception des nouveaux logements, le maire a consenti un  bref « on verra ». A un entrepreneur à la tête d'un Data Center alimentant un réseau d’opérateur téléphonique et près de 400.000 clients sur la Défense, il a été répondu par la représentante de l’EPF92 « on va se rencontrer et discuter ».

Ce manque de sérieux et de considération a d’ailleurs fait bondir le président de l’Association Les riverains du Village Delage Bécon les Bruyères. Sur la base d'un dossier complet, étayé de documents officiels provenant de la Mairie, de l’EPF 92 et du service des Domaines, il a passé en revue les incohérences portant sur les montants fixés pour les indemnisations des expropriations, allant de 4 800 €/m2 à 700 €/m²  (selon qu’on soit puissant ou modeste ?). A ce moment des échanges,  le Maire s’est lui-même contredit en disant tout à la fois  « ce n’est pas moi qui fixe les prix du m², mais le service des Domaines » et « sur la base de l’estimation des domaines, c’est encore moi le chef, et c’est moi qui décide », se faisant alors copieusement huer par la salle.

La conduite politique du projet est tout aussi opaque et désastreuse.

De nombreux membres et élus du groupe Tous pour Courbevoie étaient présents dans la salle de réunion hier soir. Par la voix de Jean-André Lasserre,  il s’est publiquement étonné de  la présentation du projet par M. Christian Marina – architecte urbaniste de l’agence URBAN SENS. Le conseil municipal n’a en effet pas été tenu au courant du choix de l’agence et par un courrier envoyé aujourd’hui, le groupe Tous pour Courbevoie a demandé au Maire de lui communiquer l’offre remise par URBAN SENS, ainsi que les éléments financiers et le mémoire technique ayant servi à l’analyse des offres et à l’attribution du marché.

Jean-André Lasserre rappelle que son groupe a toujours voté contre les délibérations du conseil municipal sur le projet Delage, faute d’information, de concertation et de transparence. Le groupe Tous pour Courbevoie tient à apporter son soutien aux riverains et entreprises du quartier victimes de la  méthode de « concertation »  chère à l'équipe Kossowski: après les Damiers, le centre commercial Coupole, la Tour Phare, …, voici un projet de la mandature du maire qui se trouve bien mal engagé.

Jean-André Lasserre
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Lien vers le courrier adressé ce jour à Monsieur le Maire

 

 

 

 

Le Capitaine navigue à vue sur l’opération du Village Delage

30 Septembre 2015

  Communiqué de presse

 

Les conseils municipaux se succèdent et pas une séance sans qu’une délibération sur l’opération d’aménagement « Village Delage » ne soit soumise au vote des élus.

Lundi soir, jour de conseil, le Maire de Courbevoie, Jacques Kossowski a présenté cette fois un protocole foncier entre la Ville et la SAS Delage (regroupement de deux promoteurs sur le secteur ayant déjà acquis des parcelles vendues par la Mairie). Il a été accueilli par près de 50 membres de l’Association du Village Delage –Bécon Les Bruyères, qui s’inquiètent – à juste titre – des allers et venues réguliers des Services des Domaines.

Le Maire n’a de cesse de clamer, à qui veut bien l’entendre, que le projet d’aménagement est au stade des réflexions, que rien n’est acté, que chacun aura le choix de partir ou…de partir. Car c’est bien là le problème.

Rien ne serait acté, mais l’exercice du droit de préemption par la Ville est en marche…et pas toujours à l’amiable.  C’est sans doute parce qu’il craint la puissante association du Village Delage, que le Maire a pris soin de préparer un diaporama (une photo aérienne et 3 slides…) pour expliquer le protocole foncier. Des parcelles déjà vendues, d’autres en cours de préemption, et certains riverains déjà devant le juge des expropriations. Mais toujours pas de projet.

Le groupe Tous Pour Courbevoie, présidé par Jean-André Lasserre, s’est clairement positionné en faveur d’une opération transparente, concertée et équilibrée entre logements, bureaux et équipements publics. Et insisté sur l’importance de l’égalité de traitement entre propriétaires et promoteurs. Il a rappelé que la Labelisation « Eco-Quartier » souhaitée par la Ville, commence avant tout par la concertation, non par l’expropriation.

Le plus inquiétant, c’est le brouillard dans lequel le Maire avance dans cette opération. Le « projet du mandat » de l’équipe municipale lui échappe. Des parcelles vendues, préemptées, expropriées, et des promoteurs qui achèteraient des lots sans garantie ? Personne n’y croit. Un projet qui sortirait progressivement de terre à 5, 10 ou 15 ans ? Alors pourquoi utiliser la procédure du PUP (Projet Urbain Partenarial) qui a pour principal objet d’accélérer les procédures, de confier au secteur privé la maîtrise du projet et de limiter au strict minimum la concertation ?

Le groupe s’est également inquiété de la sauvegarde du patrimoine architectural et identitaire de Courbevoie, car dans les premières images de l’aménagement du futur quartier Delage, seule une aile de l’usine est conservée, le reste est rasé.

Les habitants ne sont pas dupes. En sortant du conseil municipal, tous restaient motivés pour maintenir la pression sur le Maire et se battre pour conserver leurs biens ou au moins être indemnisés à hauteur du prix du marché, dans un quartier à forte plus-value qui accueillera une future gare du Grand Paris. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Personne n’est opposé à la mutation du quartier, mais faute de transparence, et en cohérence avec les précédentes délibérations sur le sujet, le groupe Tous pour Courbevoie a voté contre le protocole foncier entre la Ville et les promoteurs. Et va demander la création d’une mission d’information, pour obtenir les études en cours et être associé au projet.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe Tous Pour Courbevoie

 

OUI à l’accueil des réfugiés !

  Octobre 2015

Tribune CourbevoieMag

 

 

Depuis plusieurs mois, des centaines de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants, contraints de quitter la Syrie en guerre, tentent désespérément de trouver asile dans d’autres pays. Pris en étau entre le régime autoritaire de Bachar El Assad et la progression de Daesh, ces populations n’ont d’autre solution que de fuir vers un continent en Paix, le nôtre.

Les pays limitrophes de la Syrie accueillent déjà depuis plusieurs mois l’immense majorité de ces réfugiés : ils sont 1,1 million au Liban, 2 millions en Turquie, 630 000 en Jordanie, 250 000 en Irak et 130 000 en Égypte. 

De toutes parts, des voix s’élèvent pour accueillir des familles de réfugiés, quelle que soit leur religion, au nom de la solidarité envers tous. 

Face à la détresse de ces populations, les valeurs qui ont fondé l’Union européenne et la Convention de Genève qui protège les réfugiés, nous commandent de les accueillir. C’est tout autant un devoir moral qu’une exigence juridique. Les citoyens ont pris les devants et les initiatives privées se multiplient à travers les pays pour mettre en place des hébergements et accueillir des dons de toutes nature.

Fidèle à sa tradition d’accueil, notre pays a fait le choix d’offrir l’asile à 24 000 réfugiés. Néanmoins, cette solidarité ne peut fonctionner que si elle est portée de manière équilibrée sur le territoire, sans laisser à quelques villes le poids de son organisation. Plusieurs communes se sont engagées à participer à la solidarité en accueillant des familles. C’est la condition pour qu’elles soient domiciliées, puissent déposer un dossier de demande d’asile, et être accompagnées dans leurs démarches. 

Courbevoie ne peut attendre que d’autres prennent leurs responsabilités. Au nom du groupe Tous Pour Courbevoie, j'ai écrit à Monsieur le Maire afin de lui demander de prendre les dispositions nécessaires pour accueillir des familles dans notre ville, débloquer des crédits suffisants pour prendre en charge leurs besoins alimentaires, leurs soins et leurs transports. 

Le stade Jean-Pierre Rives dispose de chambres vacantes pouvant recevoir ces familles dans de bonnes conditions, ce qui faciliterait le travail des associations et des bénévoles directement à leur contact.

 

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

 

Nul besoin de Phare pour éclairer l’avenir de la Défense

12 Septembre 2015

  Communiqué de presse

 

L’annonce faite par l’aménageur d’un projet Phare de moindre taille ne change rien à ses défauts intrinsèques.  Est-ce une fuite dans la presse qui l’oblige à assurer en urgence que la construction d’une tour est maintenue ? Est-ce une manœuvre orchestrée pour qu’après l’horreur d’un projet ultra surdimensionné, les riverains en arrivent à penser qu’un projet très surdimensionné serait une victoire ?

La sagesse commande parfois de se poser et de reconnaitre ses erreurs. C’est peut-être le chemin que vient de prendre Unibail Rodamco en admettant les défauts quantitatifs de son projet Phare, prenant enfin en compte les arguments de l'opposition.

Jean-André Lasserre s’en félicite et presse Unibail Rodamco de reconnaitre les défauts qualitatifs du projet Phare afin d’arriver à la seule conclusion possible : un abandon du projet.

Les grandes manœuvres débutent mi 2008, par une modification du Plan d’Occupation des sols de la commune de Puteaux, permettant ainsi l’implantation d’un IGH. Si le terrain appartient bien à Puteaux, le projet impactait essentiellement les espaces de vie des habitants du quartier de l’Arche, Courbevoisiens, et plus généralement les usagers de la passerelle « Carpeaux ».

Le combat du groupe d’opposition s’est mené sur le plan politique. Malgré ses courriers au préfet, au maire de Courbevoie, l’enquête publique - mi 2010- n’avait pas concerné les habitants de Courbevoie. En conseil municipal, Mme la maire de Puteaux déclarait pourtant «  Puteaux n’y trouve que des avantages et tous les inconvénients sont pour Courbevoie ».  M. Kossowski assurait avoir fait son travail …  Une bien curieuse définition de ce mot car s’il était membre du jury de sélection du projet, en tant que vice-président de l’Epad- devenu Epadesa par la suite, il avait  « oublié » d’en informer les Courbevoisiens.

Depuis 2010, avec constance, le groupe d’opposition a joué un rôle d’informations, de soutiens et d’explications auprès des habitants. Il a également mené un long et coûteux combat juridique en déposant des recours gracieux, contentieux, en première instance et en appel. Ces démarches viennent d’être déboutées en 2014, par ailleurs.

Pour le groupe d’opposition Tous pour Courbevoie, les arguments développés pour le projet Phare 1 (de 300 mètres de hauteur) restent bien entendu valables pour le projet Phare 2 (de 200 mètres de hauteur).

Si la tour devait être construite, elle serait 2 fois plus haute que le CNIT (qui se trouve dans sa proximité immédiate)!

Elle saturerait un espace public ouvert très contraint dans l’espace; elle aurait pour conséquence de détruire la passerelle Carpeaux ; elle impacterait l’ensoleillement ; elle engendrerait un hausse conséquente des vents tournoyants ; elle serait très énergivore ; elle contribuerait à un accroissement des bureaux vides à la Défense.

Si la tour devait être construite, elle rendrait impossible l'élaboration d'un projet urbain visant à améliorer la liaison entre Courbevoie et la Défense. Cet objectif figure pourtant  à la fois dans le PLU de Courbevoie et dans le plan d'orientation stratégique de l'Epadesa.

Le projet de la tour Phare était emblématique des égarements de l’Epadesa, notamment de son manque de vision en tant qu’aménageur. L’emplacement de cette tour est toujours une aberration.

Plutôt qu’une extension infinie du site, le groupe Tous pour Courbevoie plaide pour une compétitivité renforcée basée sur la qualité des services, associant entreprises, salariés et habitants, plutôt qu’une tour inutile. En effet, il est plus que temps de mener une rénovation en profondeur de la Défense, en particulier de ses sous-sols. Par ailleurs, le quartier sera déjà largement en travaux pour de longues années en vue d'un aménagement de ses transports et les riverains en seront saturés pour longtemps.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe Tous Pour Courbevoie

 

Jean-André LASSERRE, Président du groupe Tous Pour Courbevoie, demande à Jacques KOSSOWSKI d’accueillir des familles de réfugiés à Courbevoie

7 Septembre 2015

  Communiqué de presse

 

Chacun est bouleversé par les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les réfugiés, obligés de fuir leur pays en guerre pour rejoindre un Continent en paix, le nôtre. Nous avons le devoir de les accueillir.

De toutes parts, des voix s’élèvent pour accueillir des familles de réfugiés, quelle que soit leur religion, comme l’a fait le Pape et d’autres, au nom de la solidarité envers tous. De nombreuses initiatives privées mettent déjà en place des hébergements, et recueillent des dons de toute nature. 

La ville de Courbevoie ne peut pas rester inerte, certaines communes ont déjà exprimé leur intention d’accueillir des réfugiés. Ces familles ont besoin d'une domiciliation pour déposer un dossier de demande d'asile politique. Les collectivités locales peuvent leur offrir les conditions pour qu'ils y prétendent.

Au-delà de tout clivage politique, et parce que cette situation est intolérable pour chacun d'entre nous, Jean-André Lasserre, Président du groupe municipal Tous Pour Courbevoie,  a écrit aujourd’hui à Jacques Kossowski lui demandant de prendre les dispositions nécessaires pour accueillir des familles à Courbevoie, débloquer des crédits suffisants pour prendre en charge leurs besoins alimentaires, leurs soins et leurs transports. Et faciliter le travail des associations et des bénévoles directement à leur contact.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe Tous Pour Courbevoie

Le groupe Tous Pour Courbevoie, présidé par Jean-André Lasserre, demande des explications sur la DSP pour l’enlèvement des véhicules et la mise en fourrière

18 mai 2015

  Communiqué de presse

 

Lors de la séance du conseil municipal du 7 avril 2015, les élus de Courbevoie ont été amenés à se prononcer sur l’attribution d’une Délégation de Service Public pour l’enlèvement des véhicules et leur mise en fourrière. Après une procédure de mise en concurrence, la Société Inter Dépannage a été retenue.

La société Clichy Dépannage, concurrente et évincée, a engagé une action en référé devant le tribunal administratif de Cergy Pontoise, pour demander l’annulation de la procédure au motif que l’offre retenue était irrégulière, car ne respectant pas les exigences du cahier des charges.

En effet, Inter dépannage a déclaré disposer de 9812 m² de surface disponible pour stocker les véhicules, alors qu’elle n’est habilitée que pour  2666 m². Que le reste de la surface est un parking public, ce qui n’est pas conforme aux conditions fixées par la Ville de Courbevoie.

Le tribunal a donc annulé la décision d’attribution de la délégation de service public.

Le groupe Tous Pour Courbevoie, présidé par Jean-André Lasserre, demande des explications sur les conditions d’attribution de cette délégation de service public. Dans le rapport d’analyse des offres, ces écarts de surface n’ont pas été soulevés, ni la non-conformité au cahier des charges.

Si la Ville de Courbevoie n’a pas été condamnée dans ce jugement, le tribunal soulève toutefois ses manquements et négligences dans l’analyse du dossier du candidat et l’attribution du contrat de DSP. Elle est désormais tenue, soit de reprendre la procédure au stade de l’analyse des offres, en écartant celle de la société Inter Dépannage. Soit de relancer la procédure de mise en concurrence.

Une attention particulière devra être portée à la poursuite de ce dossier, notamment si les conditions matérielles de stockage des véhicules devaient être adaptées pour permettre l’attribution de la DSP à la Société Inter Dépannage.

Affaire à suivre…de très près.

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal

Le Maire se confie la Présidence et la Direction Générale de la SPL qui gère le Centre Evènementiel et Culturel, et subventionne les associations pour l’occuper.

27 mai 2015

  Communiqué de presse

 

Le Centre Evènementiel et Culturel (CEC) de Courbevoie est équipement public, entièrement financé par le budget communal pour un montant de 64 Millions d’euros, qui devait favoriser l’organisation de manifestations culturelles et sportives, et pour assurer son amortissement, attirer des entreprises, et promouvoir le développement économique de la ville.

Force est de constater que plus d’un an après son inauguration, le CEC est vide, et les Courbevoisiens commencent à douter de sa pertinence et de son efficacité.

Pour promouvoir l’exploitation du CEC, une Société Publique Locale a été créée en février 2015. On pouvait imaginer qu’à sa tête, des experts seraient désignés pour assurer la difficile mission de développer son attractivité, dans un périmètre où l’offre est déjà pléthorique.

Or, le Maire de Courbevoie Jacques KOSSOWSKI, va s’autoproclamer Président et Directeur Général de la SPL, en séance du Conseil Municipal demain soir 28 mai. Déjà en charge de plusieurs mandats, représenté dans de multiples satellites de la ville et de l’agglomération, Député des Hauts de Seine, voilà une décision que le Groupe Tous Pour Courbevoie, présidé par Jean-André Lasserre, conteste vigoureusement.

Une dérogation…

Atteint par la limite d’âge fixée à 65 ans pour présider et diriger la SPL, le Maire a fait introduire une clause à l’article 16 des statuts, dans laquelle il déroge au droit commun pour fixer sa propre limite d’âge à 75 ans…qu’il fêtera le 11 octobre prochain. Il touchera également une indemnité annuelle dont le montant n’est pas communiqué.

… et des subventions exceptionnelles.

La ville a fixé des tarifs d’occupation des salles du CEC en 2014. Ceux-ci étant trop élevés ou tout simplement inadaptés, rares sont les associations qui souhaitent et ont les moyens de payer la location. La Ville a donc décidé, par un tour de passepasse comptable, d’accorder une subvention exceptionnelle aux associations - du montant de la location - pour qu’elles occupent le Centre Evènementiel et donnent l’impression qu’il tourne à plein régime.

6 associations sont concernées, pour un montant total subventionné de 25.935 €. Certaines d’entre elles sont inconnues du tissu associatif local.

Jean-André Lasserre interviendra jeudi 28 mai à 20h en séance du Conseil Municipal, pour demander au Maire de Courbevoie, de se justifier sur ces deux points fixés à l’ordre du jour.

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal

LETTRE OUVERTE AU MAIRE DE COURBEVOIE

Monsieur le Maire,

Nous avons reçu, en même temps que le Courbevoie Mag, un dossier spécial sur la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités locales et ses conséquences sur la Ville de Courbevoie.

Ce document, imprimé sur papier glacé, en quadrichromie, de 12 pages, a été distribué en 50.000 exemplaires aux contribuables courbevoisiens, par un prestataire privé.

Avec un dossier de 8 pages dans le Courbevoie Mag d’Avril 2015, votre EDITO, la rubrique « 3 questions à Jacques Kossowski », et maintenant un « dossier spécial » en mai 2015, c’est à coup de dépenses de communication que vous justifiez l’inertie de la Ville sur les engagements pris lors de vos différentes campagnes électorales.

Certes, la dette s'est creusée en France, notamment à partir de 2002 sous la présidence de Jacques Chirac, et a explosé entre 2007 et 2012 sous celle de Nicolas Sarkozy (page 6 de votre document). La situation financière de la France, après 10 ans au pouvoir de la droite, est effectivement critique. Alors ne laissez pas croire aux Courbevoisiens que la responsabilité de l'endettement de la France et la baisse des dotations de l’Etat sont dues à la politique de l’actuel gouvernement.

Vous écrivez que notre ville va devoir réduire ses recettes de 9 millions d'euros sur 3 ans. Ayez l’honnêteté de mentionner sa contrepartie. Augmentation du produit de la Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises, baisse des cotisations au Fonds de solidarité de la Région Ile de France, transfert de charges à la Communauté d’agglomération. Pour un total de 8 M€, soit un très faible impact sur le budget communal.

Effectivement, les collectivités doivent faire des choix budgétaires. Mais d’autres, moins bien loties que Courbevoie en termes de recettes fiscales (elles n'ont pas la chance de bénéficier de la manne financière du quartier de la Défense...) en ont toujours fait, et avec des marges de manœuvre beaucoup plus limitées.

Vous êtes élu, avec votre majorité, depuis exactement 20 ans. A chaque campagne électorale, vous servez aux courbevoisiens les mêmes projets, que vous décalez mandat après mandat.

Aujourd’hui, il est temps pour le Groupe Tous pour Courbevoie, de porter à la connaissance des contribuables, les décisions inutiles noyées dans les documents budgétaires.

Gaspillage d’argent public, frais d’études en tous genres, frais de « réflexion », conseil et assistance, dépenses de communication... Quelques exemples, parmi d’autres, extraits des documents budgétaires et décisions du Maire, que nous tenons à la disposition des habitants.

 => Construction du gymnase du Pont de Courbevoie et de 300 places de parkings : Les Courbevoisiens savent-ils que vous avez laissé partir en fumée près de 400.000 € en 2014, pour un projet que vous saviez abandonné par avance ?

 => Réaménagement et requalification du Parc de Bécon : véritable arlésienne, ce projet, inscrit au budget depuis 2004, est reporté chaque année depuis 11 ans ! 80.000 € de frais d’études sont inscrits en 2015. Les premières datent de 2009 pour un montant de 40.664 €.

=> Requalification du centre commercial Charras, piscine et patinoire : A chaque campagne électorale, et encore en 2014, vous le présentez comme l’un des projets phare de votre mandature, sans que les travaux n’aient fait l'objet d'aucune inscription budgétaire. Pourtant, une « étude de faisabilité pour la mise en place d'un équipement ludique à la piscine de Courbevoie » a été commandée en 2010 pour 39.228 €, suivie en 2013 d'une … « étude de faisabilité et de programmation pour la réhabilitation de la piscine et l'installation d'un équipement ludique » pour 31.315 €.

=> Des études, toujours des études : celle sur la rénovation du Gymnase Dallier, 49.036 € en...2009. Il est toujours dans le même état et aucun travaux ne sont programmés

Les Courbevoisiens doivent également savoir les sommes allouées aux missions de conseil, d’assistance et de communication dont le dossier spécial du mois de mai, est un très bon exemple.

• Deux contrats de « conseil en communication urbaine » confiés en septembre et octobre 2008 à Bernard Lamy pour 242.224 €.
• Quatre contrats de « conseil en communication publique » confiés en 2008, 2010, 2012 et 2014 à Global Conseil pour 664.415 € !
• Trois contrats en 2008, 2009 et 2013 pour rédiger et réécrire les supports de communication municipaux pour 592.020 €.
• En 2013, une mission pour la refonte du site internet de la Ville pour… 215 280 € !

Et encore des études…..

• Décembre 2010 –  Assistance à maîtrise d'ouvrage dans le cadre de « lancement d'études prospectives » pour un montant de 143.161 €.
• Juillet 2011 - Assistance à maîtrise d'ouvrage en vue d'une « réflexion urbaine sur le centre-ville » pour un montant de 167.230 €
• Octobre 2012 – Accompagnement de la Ville de Courbevoie dans l’élaboration d’un projet urbain et architectural s’inscrivant dans l’opération « Cœur de Ville » - contrat avec Michel CANTAL-DUPART pour un montant de 65 839,80 €
• Novembre 2013 - Mission d'Architecte-Urbaniste conseil de la Ville. Contrat avec Michel CANTAL-DUPART pour un montant de 229 632 €

Les études et la communication. Vous avez fait vos arbitrages Monsieur le Maire. Et indépendamment des baisses successives des dotations de l’Etat. A chaque campagne électorale depuis 1995, vous promettez monts et merveilles. Aucun grand projet 20 ans après, sauf…un centre évènementiel ultra coûteux et surdimensionné, qui va plomber la dette  encore pour de nombreuses années.

Quitte à laisser une trace de votre passage à Courbevoie, la rénovation du centre Charras aurait été plus utile.

Si le budget communal est aujourd’hui difficile à équilibrer, vous devez en assumer les conséquences auprès des Courbevoisiens, et cesser de répéter (à grands frais de communication !) que les décisions de l’Etat vous conduisent à choisir entre investissement, fiscalité et service public. Avec les produits financiers considérables de la Défense qui tombent directement dans les caisses de la Ville, Courbevoie doit pouvoir investir, assurer un service public de qualité et maintenir son niveau de fiscalité.

La baisse des dotations n’a surtout pas empêché votre majorité de voter dans le budget 2015, une hausse de 30% des indemnités de vos 19 adjoints. Là encore, Monsieur le Maire, ce sont vos arbitrages.

L’Etat n’est pas responsable de ce gaspillage financier. Les Courbevoisiens méritent plus de transparence dans la gestion des finances de notre ville.

 

Tous Pour Courbevoie
Présidé par Jean-André Lasserre

 

Téléchargement TPC_Lettre_Ouverte_Juin_2015

Frais d’études et de communication : comment gaspiller l’argent public

 Juin 2015

Tribune CourbevoieMag

 

Dans nos boîtes aux lettres le mois dernier, encore un dossier spécial sur les finances de Courbevoie. Et encore une attaque en règle envers l’Etat et la baisse des dotations aux collectivités locales.

C’est à coup de dépenses de communication que la majorité municipale tente de justifier son inertie sur ses engagements pris lors des différentes campagnes électorales depuis 1995.

La dotation de l’Etat baisse en 2015 de 3 M€ et à terme de 9 M€. Mais aucun mot sur l’augmentation des recettes, qui s’élève à … 8 M€ dès 2015 sans même toucher à la fiscalité ! Hausse du produit de la CVAE, baisse de 2 cotisations obligatoires (FSRIF et FPIC). Faire croire que le budget 2015 est difficile à boucler relève de l’hypocrisie.

Chaque commune fait des choix budgétaires. Et la grande majorité, moins bien lotie que Courbevoie, a des marges de manœuvre beaucoup plus limitées.

A Courbevoie, les choix sont clairs. Frais d’études, de réflexion et de communication, pour faire croire depuis 4 mandats que les promesses de campagne vont finir par se réaliser. Parmi le gaspillage, des études stériles et toujours rien de concret :

• Gymnase Pont de Courbevoie, 400 000 € partis en fumée.
• Réaménagement du Parc de Bécon, 120 464 € pour des études réalisées en 2004 et…les mêmes en 2014.
• Piscine Charras et son équipement aqua ludique, 70 543 € pour des études de faisabilité réalisées en 2010 et…les mêmes en 2013.
• Gymnase Dallier, 49 036 € pour une étude sur sa réhabilitation en…2009.

Il s’agit surtout de communiquer :

• Des « études prospectives » pour 143 161 €.
• Une mission de « réflexion urbaine »  pour 167 230 €.
• Deux contrats de « conseils en communication urbaine » pour 242 224 €.
• Quatre contrats de « conseils en communication publique » pour 664 415 €.
• Des missions de rédaction et réécriture des supports de communication municipaux pour 592 020 €.

Même les adjoints au Maire sont formés à communiquer !

Rien que sur la dernière mandature, ce sont près de 2,5 M€ dépensés, sans qu’aucun projet n’ait vu le jour.

L’Etat n’est pas responsable de ce gaspillage. Avec les recettes considérables du quartier de la Défense qui tombent directement dans les caisses de la Ville, Courbevoie peut tout à fait investir, tout en assurant un service public de qualité et en maîtrisant sa pression fiscale.

Reste à choisir ses priorités.

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Des conseillers municipaux UMP et UDI votent FN !

 Mai 2015

Tribune CourbevoieMag

 

Dans le cadre d’un projet culturel initié en 2013 en partenariat avec l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de la ville de Paris, la ville de Courbevoie propose à un jeune artiste de résider pendant dix-huit mois dans le Pavillon des Indes, monument historique classé, afin de le soutenir dans le développement de sa pratique artistique.
Lors du conseil municipal du 7 avril 2015, les élus étaient invités à désigner les six conseillers – quatre de la majorité et deux de l’opposition – qui composeront le jury de sélection du nouveau résident. À la demande des 2 élus du Front national, le scrutin de désignation s’est déroulé à bulletin secret. À l’issue du dépouillement, à la consternation de l’opposition républicaine, le candidat FN a devancé les deux candidats du groupe Tous Pour Courbevoie en recueillant 10 voix UMP. Sur les 42 élus du groupe majoritaire, un sur quatre a donc décidé, dans le secret de l’isoloir, d’acter un rapprochement avec le parti d’extrême droite. Cette porosité politique et idéologique, souhaitée par certains dirigeants nationaux de l’UMP, se vérifie désormais au niveau local à Courbevoie.

Ce vote, lourd de sens, traduit selon nous une évolution grave de la majorité municipale. Celle-ci avait jusqu'alors, malgré nos désaccords sur de nombreux sujets, su faire la différence entre l'opposition républicaine et le Front National. Désormais, nous craignons que l'UMP de Courbevoie ne tourne le dos à cette orientation politique.

Parce que nous sommes convaincus que les valeurs républicaines qui fondent notre société sont indispensables pour préserver le vivre-ensemble et protéger les droits de chacun, nous estimons qu'il est de notre devoir de républicains de ne pas laisser cette dérive s'installer dans la durée et sommes déterminés à rappeler au maire et à sa majorité leurs responsabilités. Ce rappel est d’autant plus nécessaire qu’un élu UMP, joint par Le Parisien, a tenté de minimiser la situation en expliquant que certains conseillers n’avaient pas compris les modalités et consignes de vote…

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"