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A l'occasion du conseil municipal du 9 février 2011
Tarif des voyages pour les aînés.
La municipalité propose cette année quatre voyages. Ingrid Fasshauer se réjouit de la mise en place du quotient familial pour un voyage (le plus long) mais regrette que le même principe n’ait pas été appliqué pour les autres voyages. Des sorties d’un coût compris entre 395€ et 779€ sont de fait inaccessibles aux personnes âgées les plus modestes. Or de telles activités doivent être accessibles à tous les Courbevoisiens quels que soient leurs revenus. Sinon ils n’ont pas de raison d’être.
Madame Pernot nous répond que cela n’est pas possible. Nous remarquons la lente évolution de la municipalité sur le sujet. L’une des dernières communes des Hauts de Seine à avoir mis en place le quotient familial pour les cantines scolaires, elle avait l’an dernier refusé l’idée même de quotient familial pour les sorties des aînés. Cette année, elle l’a appliqué sur un voyage. L’an prochain sur un deuxième et dans quatre ans sur tous les voyages ? La prise en compte des difficultés sociales des habitants de notre ville n’est visiblement pas une priorité !
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A l'occasion du conseil municipal du 9 février 2011
La mairie a conclu un accord pour réserver 20 places de crèche dans une crèche inter-entreprise située à Energy Park. Nous sommes favorables à cet accord qui permettra de satisfaire quelques familles dans un quartier de la ville où la pénurie de place se fait particulièrement sentir.
Ingrid Fasshauer fait de plus remarquer la qualité du dossier d’information fourni dans cette crèche. Or nous avons souligné à plusieurs reprises le manque de contrôle des crèches en délégation de service publique dû à une documentation insuffisante fournie par les prestataires. Nous suggérons de s’appuyer sur cet exemple pour instaurer des bonnes pratiques dans le contrôle de tous les prestataires de crèches.
Madame Leventic semble ne pas comprendre notre demande. Le contrôle des DSP attendra visiblement encore quelques années, faisant le jeu des prestataires privés au détriments des finances publiques et des familles.
Rédigé à 22h31 dans 14 - Petite enfance, famille et vie associative, 21 - Conseil Municipal | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
A l'occasion du conseil municipal du 9 Février 2011
Nous avons pris connaissance de la signature d’un contrat pour une prestation de conseil concernant la gestion du centre culturel.
Il est grand temps de se poser la question de la gestion du centre culturel. Dans son dernier rapport la chambre régionale des comptes dénonçait le statut de cette association à l’autonomie très limitée et dont 8 administrateurs sur 15 sont des élus (de la majorité municipale, cela va sans dire). Le mode de gestion actuel ne respecte tout simplement pas la loi. Les recommandations de la chambre régionale des comptes ont été communiquées à la municipalité en janvier 2009. Et ce n’est que deux ans plus tard que l’étude est lancée. Ingrid Fasshauer a donc posé deux questions :
- Pourquoi avoir tant tardé ?
- Pourquoi une étude si coûteuse (30000€) portant sur plusieurs hypothèses alors que la chambre régionale des comptes préconisait clairement une municipalisation du centre culturel ?
La réponse de Yves Jean a été très évasive tant pour la première question « Nous avions besoin de temps » que pour la seconde « Nous voulons examiner toutes les possibilités ».
La municipalité ne semble pas pressée de se mettre en conformité avec la loi !
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Rédigé à 22h29 dans 21 - Conseil Municipal | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 22h27 dans 15 - Politique de l’habitat, 21 - Conseil Municipal , 28 - OPHLM Courbevoie Habitat | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
La municipalité arrive à mi-mandat. Un temps d’analyse, pour voir les réalisations concrètes d’une équipe, à la lumière des objectifs fixés en début de mandat. La feuille de route, que nous exhumons des tracts de campagne ne nous aidera pas, les principes sont très généraux, flous, comme fait exprès, pourraient dire des esprits malicieux et taquins.
Le seul objectif chiffré était le 100 % lecture en primaire. A mi mandat, où en êtes-vous ? Et tout d’abord, d’où partons-nous ? Il semblerait qu’en matière scolaire, comme nous, vous vous posiez beaucoup de questions. Pourtant, en dépit du fait que vous teniez le manche, il aura fallu attendre 2011 pour que soit lancée une étude démographique des populations courbevoisiennes, scolaire et périscolaire avec un diagnostic et des perspectives d’évolutions des équipements et outils des secteurs scolaire et périscolaire. Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais après tout.
Dès lors, analysons le débat d’orientation budgétaire à la lumière de votre technique si largement usitée, celle de la gestion au jour le jour, dans une sorte de navigation à vue, en examinant les promesses de cette année.
Quels sont les axes structurants que vous proposez pour 2011, qui avouons le tout de suite ne sera pas un cru d’une qualité qui le fera perdurer dans les annales.
Commençons par le commencement, la création de l’intercommunalité :
C’est une coquille vide, dont la seule dépense nouvelle devrait être les indemnités des élus et les couts induits par la mise en place de la structure. La publicité que vous ne semblez pas vouloir faire autour de ce nouvel organisme ne devrait pas être un poste budgétaire important, mais il n’est pas sur que ce genre d’économie puisse permettre de légitimer ce projet.
Nous en apprenons un peu plus sur ce que cette intercommunalité devrait faire : Réfléchir ! En effet, on y réfléchit beaucoup à défaut d’y avoir pensé avant. C’est un programme ambitieux de réflexion !
En matière de contrôle budgétaire, les flux entre commune et EPCI (établissement public de coopération intercommunal) vont rendre l’exercice plus compliqué pour l’opposition qui n’y est pas représenté. Mais comme la coquille est vide finalement, le contrôle pourra être fait à partir du budget communal. Car concrètement, les reversements aux communes semblent être l’axe principal de politique de cet EPCI ! En un mot, une boite aux lettres-tiroir caisse.
On voit également qu’il était urgent de faire une intercommunalité, à l’instar de ce que notre groupe demande depuis bientôt trois ans : Penser plus loin que la frontière administrative de la ville. Ainsi apprenons nous que la réalisation de PLU et PLH intercommunaux est particulièrement nécessaire : il est toujours temps de prendre le bon wagon et d’admettre hésitation et erreur du passé.
Pour les priorisations, nous reviendrons, elles sont joliment floues, dans un empilage artistique qui nous fait dire que le point d’orgue de la culture se trouve dans ce débat d’orientation budgétaire et non pas à Saint Pierre-Saint Paul. Attention, l’année prochaine, la restauration de notre bel instrument ne sera plus à l’ordre du jour, il faudra trouver un nouveau soap pour les décisions du conseil à répétition…
Cependant, quelques éléments positifs en émergent, qu’il est honnête de souligner:
Les quatre postes d’assistantes maternelles auprès du CCAS, les 20 places de crèches supplémentaires. Bien que cela ne puisse permettre de répondre à la totalité des besoins.
Nous avons ensuite un chapelet d’annonces et mesures qui ne sont pas inintéressantes bien qu’elles restent assez floues pour certaines ou ne vont pas au bout : exemple le transport. Cette problématique commence à émerger mais pour Curviabus, il est seulement annoncé ce qui a été fait l’année précédente.
Parmi les thématiques vous traitez dans ce débat d’orientation budgétaire, nous avons les commentaires suivants :
Pour vous Solidarité rime avec troisième âge. Il n’est pas sur que les retraités apprécient d’être seuls dans cette catégorie, pas plus que tous ceux qui pourraient en bénéficier ou avoir la nécessité d’en bénéficier et qui ne semblent pas être inclus dans votre définition. Ce qui est dommageable, car c’est bien la solidarité dans toutes ses dimensions qui créent du lien social, à même de rompre les phénomènes d’exclusion. De même, en sectorisant, vous passez à côté de l’essentiel. Ainsi, vous prenez la question de la mobilité sous l’aspect des personnes agées, sans voir que c’est un combat commun à de nombreuses autres catégories de citoyens, personnes handicapées, parents avec poussettes, ou tout simplement citoyen lambda en bonne santé mais qu’un plan de circulation et de stationnement mal conçu et ou non respecté conduit à mettre dans une situation délicate. A force de sectoriser les problématiques, dans une logique d’affichage de guichet, vous oubliez de traiter le fond du problème en empilant des mesures qui ne sont pas aussi efficace que prise dans une logique d’ensemble.
De plus, vous cherchez à transformer ce qui est une obligation en une politique active de votre part, c’est de bonne guerre mais rendons à César, ce qui lui appartient, c'est-à-dire à la loi.
Une bonne nouvelle, une épicerie sociale, qui devrait permettre de soulager les maux de quelques uns de nos concitoyens, durement touchés par une crise économique et sociale dont le coupable, un libéralisme forcené et destructeur court toujours…en dépit des déclarations tonitruantes de l’actuel président du G8/G20. Remercions la Croix rouge de cette belle initiative, que la municipalité n’a fait qu’accompagner certes, mais c’est un bon début.
Alors que le CCAS voit une augmentation de 30% des dossiers traités, que le nombre de bénéficiaires du RSA augmente, on ne peut que regretter l’indigence du chapitre social du DOB. Si on y regarde en détail, qu’y trouve-t-on :
1) Une analyse des besoins sociaux. Nous la réclamons depuis le début de cette mandature et, trois ans après, cette analyse n’est pas encore finalisée. Comment conduire une politique sociale pertinente sans cette analyse ?
2) L’épicerie sociale : c’est le seul vrai projet. Mais il ne faut pas oublier que, si la ville l’accompagne, ce projet est surtout porté par la Croix Rouge.
3) Le micro-crédit et le CESU sont des actions intéressantes mais déjà mises en place cette année et d’un impact limité.
4) Nous ne reviendrons pas sur le label « bien vieillir, vivre ensemble » dont nous avons déjà montré l’inconsistance lors d’un précédent conseil municipal. Le trophée du grand âge ne nous semble pas de nature à modifier cette impression.
Sur le commerce, à l’heure où l’on transfère cette compétence à l’agglo, on tente des efforts pour le dynamiser…les commerçants de la coupole auraient apprécié que cela arrive plus tôt…
La jeunesse : vous en distinguez plusieurs, la gentille, propre sur elle, avec laquelle vous seriez en contact et pour laquelle vous seriez à l’écoute et l’autre, la déviante, la marginale, la bruyante, qui joue au ballon dans un parc du millénaire et qui se voit supprimer son mini stade, qui voudrait faire du skate mais dont vous redoutez l’annonce de l’emplacement à vos électeurs, cette jeunesse qui a droit à tous vos égards en matière de sécurité, dans vos orientations budgétaires, dans les mesures sécuritaires qui baignent votre vision des rapports sociaux. Pour notre part, il y a une jeunesse, aux multiples facettes, qui ne saurait rentrer dans deux cases manichéennes mais qui exprime des besoins partagées : pouvoir, en milieu urbain dense, bénéficier d’un cadre de vie qui permette d’être un jeune : jouer, se retrouver, en un mot EXISTER !
Cette vision sécuritaire, elle est au centre de votre réflexion… la vidéosurveillance, le Contrat local de sécurité, l’armement de la police municipale…Attaquez-vous aux conséquences plutôt qu’aux racines du mal… Pourtant, la délinquance en col blanc qui peuple les sièges de la Défense fait plus de ravages au sein de la société que la délinquance en casquettes que vous pointez du doigt…
Mais peut être que l’agenda 21 vous permettra d’ouvrir les yeux, avec la mise en place des tableaux de bord et de la méthodologie appliquée. Nous attendons du concret, 2011 sera-t-il enfin l’année où nous verrons sortir de terre non pas des tours monstrueuses mais bien un projet de développement urbain raisonnée, raisonnable, protecteur du bien être humain et non pas des intérêts financiers et monétaires.
Nous constatons que sur un point, vous respectez un mode du développement qui ne jette rien, vous recyclez les mesures déjà anciennes pour les faire paraître comme nouvelle… Ainsi d’un gymnase à l’entrée de ville Pont de Courbevoie…mais nous pourrions trouver un exemple par pages comme nous l’avons montré plus haut dans le chapitre de la solidarité.
Plus globalement sur l’investissement, le PPI, on en parle mais personne ne l’a vu encore. Une sorte d’Arlésienne qui vous fera dire dans trois ans que vous avez tenu les promesses que vous n’avez jamais exprimées publiquement… Exercice habile, un brin amoral mais qui ne trompe personne.
Nous avons donc à nouveau un chapelet d’opération, sans connaître la programmation exacte, ce qui relève des études de la construction ou de la réhabilitation, un flou bien utile qui permet de pouvoir dire on s’en occupe sans véritablement fixer un objectif, un horizon…
Au moins sur la Cité des loisirs, nous avançons : point positif projet retravaillé, à priori plus en adéquation avec les besoins de la commune, merci aux membres de l’opposition et à la crise financière qui ont permis cela.
Pour finir, un point sur la situation financière de la commune : elle est en bonne santé mais pourquoi ? Quels investissements, quelle programmation ? Vous semblez heureux de payer cash les investissements et de ne pas recourir à de l’emprunt pour financer partiellement les investissements. Pourtant l’emprunt n’est pas mauvais en soi, s’il finance un investissement dont profiteront plusieurs générations, toujours ce problème de financement où vous avez du mal à trouver la bonne allocation des ressources…
Bref, ce débat d’orientation budgétaire n’annonce pas de bouleversements, en particulier avec l’instauration de la communauté d’agglomération dont nous voyons bien qu’elle restera une coquille vide au moins pour quelques temps.
Ce que la population retiendra, c’est qu’en 2011, vous armerez la police municipale, vous stigmatiserez la jeunesse sans apporter de réelles solutions aux séniors : un beau programme
Stéphane Lenoel, conseiller municipal
et tous les élus du groupe "une autre ambition pour courbevoie"
Rédigé à 18h43 dans 13 - Finances, 21 - Conseil Municipal | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
A l'occasion du conseil municipal du 9 février 2011
A l’heure où les collectivités territoriales sont obligées de compenser les manquements de l’Etat (infirmières scolaires par exemple), la ville finance 400 000 Euros à des écoles qui sont « privées ». Ce terme n’est d’ailleurs pas approprié car le personnel enseignant est payé par l’Etat.
Parallèlement on supprime massivement des postes d’enseignants dans les écoles publiques (16 000 à la rentrée- dont 200 sur notre département) alors que le nombre d’enfants augmente, ce qui entraîne une dégradation des conditions de travail de l’enseignement public : remplacements non assurés pour les absences d’une ou deux journées, augmentation du nombre d’enfants par classe, absence de formation initiale des enseignants (comme s’il suffisait d’avoir été à l’école pour savoir comment enseigner)…
Tout cela a pour conséquence une école a deux vitesses : une école publique dégradée et une école privée pour ceux qui ont les moyens financiers et des enfants sans problème majeur (les écoles « privées » choisissent leurs élèves).
Avec 400 000 euros dans les écoles publiques de Courbevoie, nous pourrions faire :
- la généralisation du Tableau Numérique Interactif par exemple,
- internet généralisé dans toutes les classes,
- intervenant en EPS pour le cycle 2,
- intervenants en art, etc…
Nous nous sommes symboliquement abstenus pour cette dotation de 414 059 €
Cette subvention pose le problème général du désengagement de l'état dans ses missions premières, comme celle de l'Education Nationale, parfois compensée par des interventions des collectivités locales pour "réparer" les dégâts causés par ce même désengagement.
Mme Limoge a précisé que Courbevoie équipait les écoles en Tableaux Numériques Interactifs, mais cela ne concerne qu'une dizaine de classes sur Courbevoie, qui compte plus de 40 écoles !
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A l'occasion du conseil municipal du 9 février 2011
Cécile Boucherie, qui siège au conseil de quartier de Bécon, et qui a posé la question de l’avenir du cinéma d’Abel Gance dans le cadre de la rénovation du parc de Bécon sans avoir de réponse, demande à M.Accart et M le maire leur projet.
La réponse est piteuse : il n'y a pas de projet et Jacques Kossowski ajoute que ce serait bien d'y penser (sic !)
Nous ne pouvons pas envisager notre ville de 90 000 habitants sans salle de cinéma et ne voyons aucun projet de rénovation de cette salle ni aucun autre lieu pour construire un nouveau cinéma. L’équipe UMP n’a pas l’air de s’en inquiéter et n’a aucun discours clair sur ce sujet.
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A l'occasion du conseil municipal du 9 février 2011
Cécile Boucherie a demandé à Mme Limoge si elle envisageait de comparer les offres de transports pour les classes transplantées. En effet, les enfants sont transportés de nuit à l’aller et au retour, ce qui entraîne une grande fatigue et souvent une journée de classe perdue au retour où les parents sont invités à garder leur enfant.
De plus, on sait que les voyages en car de nuit sont plus risqués que les transports par train, et plus polluant.
Mme limoge rejette toutes autres solutions que le transport en car de nuit, estimant que cette formule est celle qui offre le plus de confort !
Nous ne comprenons pas cette position inflexible et pensons que le transport en train et de jour devrait pouvoir être envisageable comme le font beaucoup d’autres communes.
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Voici les articles sur les sujets traités lors du conseil municipal du 9 février 2011
Rédigé à 18h18 dans 21 - Conseil Municipal | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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