A l'occasion du Conseil municipal du 20 décembre 2011
Ingrid Fasshauer a soulevé plusieurs problèmes qui mettent en doute la mthode retenue.
Premier problème : la précipitation
Avec le retard pris pendant plusieurs années, les atermoiements et les dépenses inutiles, le projet du candidat de 2008 n'était pas sûr d'être livre avant les prochaines élections. La mairie utilise donc une procédure rare pour un projet d'une telle ampleur, la conception-réalisation. Cela revient à figer la conception après seulement cinq mois d’études pour les cabinets d’architecte alors que dans un projet plus classique, des aménagements, souvent indispensables pour répondre aux besoins des usagers, sont encore possibles après les réponses à l’appel d’offre.
Point important, la date butoir de fin des travaux est fixée avant février 2014 .... et oui ! Les élections ont lieu en mars de la même année.
Les conditions électoralistes ont donc prévalu sur la qualité de service aux habitants.
Deuxième problème, le contenu du projet.
Le projet comporte deux bâtiments. Autant la partie festive est cohérente et très satisfaisante, avec ses deux salles de spectacle, son agora, sa salle de réception, autant le deuxième bâtiment a été négligé : centre de loisir, cuisines, gymnase, locaux associatifs... le second bâtiment est un fourre-tout sans queue ni tête. Négligé dans sa conception, il a aussi été négligé par les architectes qui ne pouvaient décemment résoudre un tel casse-tête dans le délai imparti. Aucune réponse apportée par les différents cabinets n’était donc satisfaisante.
Pourquoi vouloir tout centraliser dans un seul bâtiment ? Une dispersion dans la ville, au plus près des besoins des habitants, aurait été plus judicieuse.
Troisième problème : le jury et la commission d'appel
Le jury qui s'est réuni a noté les projets. Certains projets, quasiment écartés lors d'une première réunion (comme GTM) reviennent dans la course lors de la seconde, les critiques exprimées par l’assistance à maîtrise d’ouvrage, disparaissant sans qu’aucune raison ne soit donnée. Pire, les limites exprimées par le jury sur ce projet apparaissent amoindries dans le rapport final fait par la mairie. Or c'est sur ce rapport que la commission d'appel d'offre a effectué son choix. Léger, très léger pour le projet "le plus cher de Courbevoie".
Quatrième problème : la validité du procès-verbal de délibération
Le jury n’a pris connaissance du procès-verbal de délibération que le 13 décembre, soit près d’un mois après la délibération du 17 novembre, et surtout, après le vote de la commission d'appel d'offre, fait sur la base de ce PV. Le procès verbal comportait les signatures des membres du jury, signatures recueillies sur ... une feuille de présence qui ne valait en rien acceptation du procès verbal du jury.
Ingrid Fasshauer, conseillère municipale, a d'ailleurs saisi le maire de cette incongruité, avec copie à la DGCCRF (direction de la concurrence).
voir aussi :
Intervention de Ingrid au Conseil municipal de décembre 2011
Cité des loisirs : un peu d'histoire
Cité des loisirs : des doutes sur la méthode retenue
Cité des loisirs : deux bâtiments dont l'un pose de gros problèmes
Cité des loisirs : des questions en suspens
Cité des loisirs : sortie des parkings et sécurité des lycéens
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