A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
Intervention de Ingrid Fasshauer, conseillère municipale du groupe "une autre ambition pour Courbevoie"
En tant que dernier budget de l’équipe municipale, le budget que l’on nous demande de voter devrait représenter l’aboutissement de la mandature. Et dans un sens, il est l’exact reflet de ce qui s’est passé, ou surtout de ce qui ne s’est pas passé pendant cinq ans.
L’élément le plus caractéristique est la courbe de l’endettement que vous venez de nous présenter et qui se trouve page 21 du document de synthèse.
La dette déjà très basse pour une ville de cette importance diminue entre 2009 et 2011.
Dans une municipalité sur-endettée ou sur équipée, ce pourrait être un signe de bonne gestion. Mais tel n’est pas le cas de Courbevoie. C’est une ville en pleine croissance démographique, qui a gagné 20 000 habitants en 20 ans et qui manque cruellement de capacités d’accueil en termes de loisirs, de sport, de culture, voire simplement de salles de réunion. Cette baisse de la dette n’est alors que le reflet d’une coupable inaction. Vous partagez visiblement notre diagnostic puisque la dette explose sur les deux dernières années, multipliée par 3, passant de 45 millions € en 2011 à 135 millions € en 2013, offrant l’illustration parfaite de notre remarque sur le débat d’orientation budgétaire concernant la bonne gestion des échéances électorales.
En une seule année, Courbevoie rattrape le taux d’endettement moyen des villes de plus de 50 000 habitants qui était de 1535 € par habitant dans les budgets primitifs 2012. Des projets décidés au dernier moment, réalisés dans la précipitation et sous de fortes contraintes de planning font courir un risque de non qualité et d’exaspération des habitants. Il n’est qu’à voir les réactions des courbevoisiens restés dans notre ville cet été. Et c’est tout le contraire des principes élémentaires de bonne gestion."
Retour au sommaire des articles issus du conseil municipal du 15 avril 2013
Commentaires