A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
En ce qui concerne les subventions, nous avons à plusieurs reprises souligné la nécessité d’avoir des critères précis d’attributions de subventions. Il est en effet difficile de s’y retrouver dans les dossiers et certaines subventions posent des questions quant à l’équité entre associations. Certaines associations obtiennent moins que ce qu’elles demandent, d’autres bizarrement plus, certains dossiers sont de faible qualité et des associations aux missions identiques font ainsi l’objet de traitements différenciés.
Il y a également sur la ville deux associations qui s’occupent des animaux errants. Le compte de résultat de l’une d’entre elles, animacoeur, présente un bénéfice de 2012 de 12 000 euros, soit la plus grande partie de la subvention versée de 16 000 €, ce qui est inacceptable. Pourquoi dans ce cas lui verser un acompte de 5000 € ? Pourquoi seulement 2500 € pour l’association Pattounes sans toit qui fait la même activité ? Comment seront traitées les demandes de subventions qui sont respectivement de 23 000 et 16 000 Euros ?
Par ailleurs nous regrettons une nouvelle fois le manque de subventions aux associations qui oeuvrent dans le domaine social. Le secours catholique qui pourtant fait une action remarquable dur la ville n’obtient que 1000 Euros. Quant aux restos du cœur, ils n’obtiennent que 4300 €, alors qu’ils accueillent 86 bénéficiaires courbevoisiens dans des locaux mis à disposition par la ville de Colombes. Cela représente un déplacement difficile pour des familles qui pour la plupart ne sont pas véhiculées. Par ailleurs, faute de place à Colombes, il est envisagé de transférer les Courbevoisiens dans le centre de Rueil. Une ville de 87000 habitants ne mérite-t-elle pas d’avoir son propre lieu de distribution ? Incontestablement, oui mais visiblement, cela ne fait pas partie de vos projets. Notons que par ailleurs la ville n’a apporté aucun soutien à la collecte nationale de mars dernier, le nombre de points de collecte passant pour cette raison de 16 à 6 !
Enfin, sur la culture, des associations reçoivent plus que leurs demandes, sans justification complémentaire. Il nous est difficile de juger le bien fondé de ces subventions sans information.
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