Le Comité d’Entreprise (CE) du Centre Culturel de Courbevoie, association au
fonctionnement illégal présidée par le maire Jacques Kossowski et son adjoint à la culture Yves Jean, a été victime d’une escroquerie. Le suspect est le secrétaire du CE, également responsable RH.Comme dans l’affaire des HLM, le contrôle de l’organisme escroqué est à nouveau en question.
Les faits
Une plainte du Centre Culturel de Courbevoie a été déposée en décembre contre l’ex secrétaire du CE du Centre Culturel, également Ressources Humaines du Centre Culturel (ce mélange de fonction ne manque pas d’étonner tous les spécialistes des fonctionnements des CE de France).
Il aurait, selon cette plainte, détourné à son profit de 80 000 à 100 000 euros du budget du CE du Centre Culturel ; un argent alloué aux aides sociales pour les salariés du centre culturel démunis ou en difficulté, parti dans les dépenses personnelles de l'interessé...
Des chiffres
Selon le pourcentage du budget consacré au CE (ce chiffre n’est pas à notre disposition), l’argent détourné représente de 3 à 8 ans du budget du Comité d’entreprise !
Comment est-il possible que des sommes aussi importantes disparaissent pendant plusieurs années sans que personne s’en aperçoive ?
Quelles responsabilités ?
Les responsables du CE, qui valident les comptes et n’ont donc rien vu pendant plusieurs années, sont le Président, c’est à dire le maire de Courbevoie Jacques Kossowski, et son délégué, l’adjoint à la culture Yves Jean.
Il faut noter que depuis plusieurs années, la Cour des Comptes pointe l’illégalité du Centre Culturel de Courbevoie, arguant d’un risque de prise illégale d’intérêt pour le maire et les élus présents au Conseil d’administration. En effet, les élus votent la subvention qu’ils administrent ensuite en tant membres du CA du Centre Culturel. Ils sont donc en situation de gestion de fait.
Jean-André Lasserre précise :
« Après l’OPH et l’affaire des HLM, après le VAL et les mouvements sociaux à répétition, c’est le 3 ème organisme dépendant de la mairie qui souffre d’un manque de contrôle et d’une gestion calamiteuse.
Cela fait beaucoup ! Comment les responsables du Comité d’entreprise, c’est à dire le maire et son adjoint, ont pu être aussi aveugles pendant plusieurs années ? Ils doivent s’expliquer. »
Lire aussi l'article du journal Le Parisien à ce sujet
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