Tous pour Courbevoie

Frais d’études et de communication : comment gaspiller l’argent public

 Juin 2015

Tribune CourbevoieMag

 

Dans nos boîtes aux lettres le mois dernier, encore un dossier spécial sur les finances de Courbevoie. Et encore une attaque en règle envers l’Etat et la baisse des dotations aux collectivités locales.

C’est à coup de dépenses de communication que la majorité municipale tente de justifier son inertie sur ses engagements pris lors des différentes campagnes électorales depuis 1995.

La dotation de l’Etat baisse en 2015 de 3 M€ et à terme de 9 M€. Mais aucun mot sur l’augmentation des recettes, qui s’élève à … 8 M€ dès 2015 sans même toucher à la fiscalité ! Hausse du produit de la CVAE, baisse de 2 cotisations obligatoires (FSRIF et FPIC). Faire croire que le budget 2015 est difficile à boucler relève de l’hypocrisie.

Chaque commune fait des choix budgétaires. Et la grande majorité, moins bien lotie que Courbevoie, a des marges de manœuvre beaucoup plus limitées.

A Courbevoie, les choix sont clairs. Frais d’études, de réflexion et de communication, pour faire croire depuis 4 mandats que les promesses de campagne vont finir par se réaliser. Parmi le gaspillage, des études stériles et toujours rien de concret :

• Gymnase Pont de Courbevoie, 400 000 € partis en fumée.
• Réaménagement du Parc de Bécon, 120 464 € pour des études réalisées en 2004 et…les mêmes en 2014.
• Piscine Charras et son équipement aqua ludique, 70 543 € pour des études de faisabilité réalisées en 2010 et…les mêmes en 2013.
• Gymnase Dallier, 49 036 € pour une étude sur sa réhabilitation en…2009.

Il s’agit surtout de communiquer :

• Des « études prospectives » pour 143 161 €.
• Une mission de « réflexion urbaine »  pour 167 230 €.
• Deux contrats de « conseils en communication urbaine » pour 242 224 €.
• Quatre contrats de « conseils en communication publique » pour 664 415 €.
• Des missions de rédaction et réécriture des supports de communication municipaux pour 592 020 €.

Même les adjoints au Maire sont formés à communiquer !

Rien que sur la dernière mandature, ce sont près de 2,5 M€ dépensés, sans qu’aucun projet n’ait vu le jour.

L’Etat n’est pas responsable de ce gaspillage. Avec les recettes considérables du quartier de la Défense qui tombent directement dans les caisses de la Ville, Courbevoie peut tout à fait investir, tout en assurant un service public de qualité et en maîtrisant sa pression fiscale.

Reste à choisir ses priorités.

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Des conseillers municipaux UMP et UDI votent FN !

 Mai 2015

Tribune CourbevoieMag

 

Dans le cadre d’un projet culturel initié en 2013 en partenariat avec l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de la ville de Paris, la ville de Courbevoie propose à un jeune artiste de résider pendant dix-huit mois dans le Pavillon des Indes, monument historique classé, afin de le soutenir dans le développement de sa pratique artistique.
Lors du conseil municipal du 7 avril 2015, les élus étaient invités à désigner les six conseillers – quatre de la majorité et deux de l’opposition – qui composeront le jury de sélection du nouveau résident. À la demande des 2 élus du Front national, le scrutin de désignation s’est déroulé à bulletin secret. À l’issue du dépouillement, à la consternation de l’opposition républicaine, le candidat FN a devancé les deux candidats du groupe Tous Pour Courbevoie en recueillant 10 voix UMP. Sur les 42 élus du groupe majoritaire, un sur quatre a donc décidé, dans le secret de l’isoloir, d’acter un rapprochement avec le parti d’extrême droite. Cette porosité politique et idéologique, souhaitée par certains dirigeants nationaux de l’UMP, se vérifie désormais au niveau local à Courbevoie.

Ce vote, lourd de sens, traduit selon nous une évolution grave de la majorité municipale. Celle-ci avait jusqu'alors, malgré nos désaccords sur de nombreux sujets, su faire la différence entre l'opposition républicaine et le Front National. Désormais, nous craignons que l'UMP de Courbevoie ne tourne le dos à cette orientation politique.

Parce que nous sommes convaincus que les valeurs républicaines qui fondent notre société sont indispensables pour préserver le vivre-ensemble et protéger les droits de chacun, nous estimons qu'il est de notre devoir de républicains de ne pas laisser cette dérive s'installer dans la durée et sommes déterminés à rappeler au maire et à sa majorité leurs responsabilités. Ce rappel est d’autant plus nécessaire qu’un élu UMP, joint par Le Parisien, a tenté de minimiser la situation en expliquant que certains conseillers n’avaient pas compris les modalités et consignes de vote…

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

A Courbevoie, les élus UMP-UDI votent pour l’extrême droite

8 avril 2015

  Communiqué de presse

 

Dans le cadre d’un projet culturel initié en 2013 en partenariat avec l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de la ville de Paris, la ville de Courbevoie propose à un jeune artiste de résider pendant dix-huit mois dans le Pavillon des Indes, monument historique classé, afin de le soutenir dans le développement de sa pratique artistique.

Hier soir, lors du conseil municipal,  les élus étaient invités à désigner les six conseillers – quatre de la majorité et deux de l’opposition – qui composeront le jury de sélection du nouveau résident. À la demande des 2 élus du Front national, le scrutin de désignation s’est déroulé à bulletin secret. À l’issue du dépouillement, à la consternation de l’opposition républicaine, le candidat FN a devancé les deux candidats du groupe Tous Pour Courbevoie en recueillant 10 voix UMP. Sur les 42 élus du groupe majoritaire, un sur quatre a donc décidé, dans le secret de l’isoloir, d’acter un rapprochement avec le parti d’extrême droite. Cette porosité politique et idéologique, souhaitée par certains dirigeants nationaux de l’UMP, se vérifie désormais au niveau local à Courbevoie.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du Groupe Tous pour Courbevoie

 

VAL de Courbevoie : 3 grèves en 2 ans

25 mars 2015

  Communiqué de presse

 

Le personnel dénonce un management et une gestion incompatibles avec l'intérêt des enfants

Le 25 mars 2015, les enfants des écoles de Courbevoie vont une nouvelle fois souffrir de la mauvaise gestion des salariés du VAL par la mairie de Courbevoie.

Les années passent mais la gestion du VAL – une structure paramunicipale en charge de toutes les activités postscolaires ou d’animation – demeure particulièrement problématique. D’un côté, la municipalité minimise les difficultés en affirmant aux parents que tout va bien ;  de l’autre, elle passe en force auprès du personnel d’animation et crée en catimini les conseils du VAL, des structures non officielles et très cloisonnées fonctionnant en parallèle des conseils d’école, ce qui contribue à creuser encore plus le fossé existant entre enseignants et animateurs.

La grève du 25 mars est non seulement la troisième en deux ans, mais surtout ses causes sont identiques aux précédentes :

• Un sous-effectif chronique qui fait courir des risques pour la sécurité des enfants;
• Un matériel inadapté et un manque d’investissements financiers (y compris pour acheter de simples ballons !) qui ne permettent pas de proposer des activités de qualité;
• Un encadrement erratique qui entraîne une souffrance du personnel.

A la mise en place inadaptée des TAP par la municipalité UMP, s’ajoute  une communication minimale : les parents n’ont eu connaissance du mouvement du personnel du VAL (via un courriel laconique) que le 24 mars à 16 heures, alors que le préavis de grève avait été communiqué à la mairie cinq jours auparavant...

Jean-André Lasserre, Conseiller général et président de Tous pour Courbevoie  comprend l’exaspération des parents et la détresse du personnel du VAL. Il ajoute : «  la mairie de Courbevoie privilégie les projets somptuaires et ruineux  tels que le pôle événementiel. En revanche, elle réalise des économies injustifiées sur ses missions essentielles, relevant du  quotidien et des services aux habitants ».

Le groupe Tous pour Courbevoie propose des solutions concrètes telles que :

• Le recrutement de personnel supplémentaire ;
• L’achat de matériels (instruments de musique, ballons..) ;
• L’organisation d’activités de qualité, à la patinoire ou la piscine, au conservatoire, ou dans les installations sportives.

Le groupe Tous pour Courbevoie demande instamment à la municipalité UMP de cesser les effets d’annonce, et de se donner les moyens de gérer efficacement le VAL. Il en va de l'épanouissement des quelques 8000 écoliers de Courbevoie et de la tranquillité de leurs parents.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Général de Courbevoie
Président du Groupe Tous pour Courbevoie

 

Activités périscolaires : plus d’animateurs, mieux formés

Avril 2015

Tribune CourbevoieMag

Mise en place progressivement depuis 2013, la réforme des rythmes scolaires vise à faciliter l’apprentissage des élèves et permettre à tous les enfants de participer à des activités après l’école. Qu'ils soient à vocation artistique, culturelle ou sportive, les temps d'activités périscolaires (TAP) sont complémentaires de l'enseignement obligatoire.

Comme la réforme l’y autorisait, la majorité municipale a décidé de ne mettre en place les TAP qu’à la rentrée de septembre 2014. Ce délai de préparation d’une année supplémentaire aurait dû déboucher sur un projet abouti et fonctionnel. Malheureusement, avec plus d’un semestre de recul, force est de constater qu’il n’en est rien et que la déception des parents est à la hauteur des attentes initiales…

Dans une ville dotée de moyens importants comme la nôtre, la programmation périscolaire se doit d’être enrichissante pour nos enfants. Pour parvenir à un tel objectif, il est indispensable de proposer aux personnels des formations de qualité et en adéquation avec les ambitions affichées. Or, dans les faits, les animateurs du VAL se retrouvent souvent en première ligne sans véritable préparation ni moyens. Ainsi, ce qui aurait pu être de vrais moments de créativité, de détente ou même d'apprentissage, s'est transformé en simple temps de garderie de 15 heures 45 à 17 heures.

Quelques pistes de réflexion…

Tout d'abord recruter du personnel supplémentaire, de manière à créer des groupes de 12 enfants au lieu de 18 à l’heure actuelle. Ensuite, organiser des activités à la patinoire, à la piscine, au conservatoire ou dans des installations sportives. Enfin, investir quelques milliers d’euros dans des jeux, instruments de musique, ballons, etc… le matériel présent dans les écoles se révélant insuffisant pour satisfaire les besoins.

La majorité municipale est au courant des difficultés rencontrées sur le terrain. Pour faire illusion et calmer les plus mécontents, les conseils du VAL ont été créés en catimini : cette instance non officielle fonctionne en parallèle des conseils d’école, ce qui contribue à accroître encore plus le fossé qui existait déjà entre enseignants et animateurs. Il est donc absolument nécessaire de redresser la barre, d’autant que le climat social au VAL est devenu délétère et l’absentéisme inquiétant. Le bien-être des enfants est tout simplement en jeu.

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

Le regrettable jeu des 4 erreurs de la mairie de Courbevoie

  13 mars 2015

  Communiqué de presse

Quelques jours après avoir reçu le numéro de mars du journal municipal, tous les habitants de Courbevoie reçoivent cette fois un erratum concernant la carte du nouveau découpage pour les élections départementales qui se tiennent dans 10 jours. Jean-André Lasserre, président du groupe Tous pour Courbevoie dénonce l’amateurisme de la municipalité.

Erreur n° 1. Le maire UMP est directeur de publication du journal de Courbevoie. Ce n’est pas qu’une fonction honorifique.  Il s’agit d’une responsabilité qui demande de sa part une relecture sérieuse et attentionnée.

Erreur n°2. Le maire est …  Maire. A ce titre, il est redevable des dépenses engagées par notre commune.  Réalise-t-il que son dilettantisme a conduit la ville de Courbevoie à réimprimer et redistribuer dans toutes les boites aux lettres, un rectificatif qui va doubler le prix de la publication ? Pour une Ville qui crie haut et fort que l’Etat baisse les dotations et qu’il est impératif de faire des économies…

Erreur n°3. La mairie UMP se pique de démocratie locale. Quelle est sa conception de ce beau mot de démocratie  pour qu’elle s’autorise à masquer sur la carte que le canton 12 concerne Courbevoie et Asnières et le  canton 13 Courbevoie et Puteaux ?  Il est vrai que la municipalité de Courbevoie n’est toujours pas passée du concept de la démocratie locale à la réalisation pratique, en entravant autant que faire se peut  le travail de l’opposition municipale.

Erreur n°4. Plusieurs des maire-adjoints UMP, dont la première-adjointe, sont candidats aux élections départementales. Sont-ils à ce point occupés par leurs campagnes électorales qu’ils n’ont plus le temps de remplir leurs fonctions municipales et intercommunales ? Ce serait inquiétant pour des élus qui briguent une troisième fonction.

Le groupe Tous pour Courbevoie souhaiterait que la majorité municipale considère les élections départementales avec plus de sérieux et de respect pour les électeurs.

Il demande que l’erratum soit relayé sur tous les supports municipaux : en photo en première page du site Internet de la ville, jusqu’à la parution du prochain numéro du Courbevoie Mag, ainsi que sur les comptes Facebook et twitter   !!

Jean-André Lasserre
Conseiller Général de Courbevoie
Président du Groupe municipal Tous pour Courbevoie

 

Contre la pauvreté à Courbevoie, soutenons les associations d’aide aux plus démunis

5 mars 2015

  Communiqué de presse

61 ans après l’appel de l’Abbé Pierre depuis l’église Saint-Pierre Saint-Paul de Courbevoie, trop de femmes, d’hommes et même d’enfants souffrent de la faim, du froid et du mal-logement alors que Courbevoie est une ville riche, comme en témoigne sa deuxième place de contributrice en Ile de France au Fonds de solidarité des communes de la région Ile-de-France (FSRIF), après Paris.

Des associations d’aide aux plus démunis œuvrent sur le terrain et le groupe Tous Pour Courbevoie propose de les soutenir davantage dans leurs activités.

Concrètement, groupe Tous Pour Courbevoie propose :

• de lancer une conférence avec les associations d’entraide sociale présentes à Courbevoie (notamment la Croix Rouge, le Secours Catholique, la Canopée, Solidarités Nouvelles pour le Logement, le comité de solidarité de La Défense « La maison de l'amitié », l’Ordre de Malte) afin d’explorer avec elles les voies d’une ambition nouvelle pour la Ville en la matière.

• d’ouvrir une antenne des Restos du Cœur dès l’hiver prochain à Courbevoie, 3^e ville du département la plus peuplée, alors qu’actuellement les personnes démunies de Courbevoie doivent se rendre à Rueil-Malmaison.

• d’augmenter très nettement les subventions aux associations d’entraide sociale à Courbevoie qui ne comptent actuellement que pour 0,2% des 6,7 millions € versés à l’ensemble des associations (par exemple en 2013, 1000 € versés au Secours Catholique et 5000 € à la Croix Rouge contre 16000 € pour Animacoeur, association qui s'occupe des chats errants…)

• dans la ville de l’Abbé Pierre, de rouvrir un centre d’hébergement d’urgence (pour les femmes et pour les hommes) supprimé fin 2008 par la municipalité, et étendre la coopération aux associations compétentes, comme par exemple la Maison de l’Amitié à La Défense.
• de rouvrir un dispensaire à Courbevoie qui améliorera l’offre de secteur I pour la médecine générale, les soins dentaires, l’ophtalmologie, les soins infirmiers, le laboratoire, la gynécologie notamment.

Les fonds nécessaires pourront être obtenus par redéploiement des aides actuelles aux associations, par une meilleure mutualisation des moyens de la Ville avec la Communauté d’Agglomération Seine-Défense, par une meilleure programmation des budgets d’investissement afin d’éviter les dépenses inutiles (dernière en date, 400.000 € de frais d'étude pour un Gymnase du Pont de Courbevoie qui ne se fera pas, voir notre communiqué de presse du 22/12/2014.

Le groupe Tous Pour Courbevoie déposera un vœu sur ces propositions au prochain Conseil Municipal du 9 février.

Jean-André Lasserre
Conseiller Général du canton sud de Courbevoie
Président du Groupe municipal Tous pour Courbevoie

Élections départementales à Courbevoie : l’UMP invente l’impôt électoral !

  2 mars 2015

  Communiqué de presse

Jacques Kossowski, le Maire de Courbevoie avait déjà emboîté le pas à sa collègue de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, en prenant le même arrêté municipal visant à empêcher l’opposition de filmer la séance du conseil et le débats dans de bonnes conditions.

Cette fois ci, il a un coup d’avance.

Depuis que la campagne des élections départementales est lancée, la candidate UMP sur le canton sud Courbevoie-Puteaux implante une tente à ses couleurs sur le domaine public pour distribuer ses tracts aux habitants.

Une idée empruntée à Jean-André Lasserre en 2011, récemment élu Conseiller général. Le Maire décidant soudainement de supprimer les permanences en mairie des conseillers généraux. Jean-André Lasserre recevra donc les habitants sous une tente, dans la rue. Une initiative très bien accueillie.

Dimanche dernier, les candidats PS/EELV, Jean-André Lasserre et Corinne Leroy Burel ont à leur tour déployé leur tente devant le marché Charras de Courbevoie.

Le lendemain, par un mail de la Direction Juridique de la Ville, les candidats PS/EELV ont été informés de l’application immédiate d’une délibération du conseil municipal datant du 15 décembre 2014 et imposant « une demande d’autorisation préalable d’occupation du domaine public à Monsieur le Maire, précisant la date, les heures, les dimensions précises des installations, et un plan d’installation de la structure en fonction du site ». Une redevance de 6€ par m² et par jour doit être payée à la Mairie. Faute de respecter cette réglementation, les candidats s’exposent à une amende de 1.500 €. »

L’implantation d’une tente mobile de 6m² est considérée comme une « occupation temporaire pour une manifestation non commerciale ». Il faut bien trouver de quoi freiner les candidatures concurrentes… Des méthodes jusque-là réservées à la majorité UMP de Puteaux.

Cette décision n’est pas irrégulière, en soi. Mais, il est surprenant de constater que seuls Jean-André Lasserre et Corinne Leroy Burel sont destinataires de ce courriel alors que trois autres binômes candidats aux Départementales sont concernés par ces dispositions.  Un manquement au principe d’égalité des candidats ?

Lors des élections Municipales de mars 2014, le Groupe Tous Pour Courbevoie occupait le domaine public communal sans paiement d’une redevance. La donne a changé, l’UMP est prête à tout désormais pour empêcher sa réélection.

Il faudra quand même vérifier si l’autorisation préalable a été demandée par l’UMP et si la redevance est payée…

 

Jean-André Lasserre
Corinne Leroi-Burel
Candidats aux élections départementales des 22 et 29 mars 2015

Jean-André Lasserre rappelle l’urgence à requalifier le Quartier de la Défense

  15 février 2015

  Communiqué de presse

 

Le rapport de la Cour des Comptes publié en Février 2015 confirme en grande partie ce que Jean-André Lasserre, Conseiller général de Courbevoie répète depuis 2008.

 Son analyse était juste. S’il se satisfait des conclusions de la Cour des comptes qui rejoignent les siennes, il presse tous les acteurs de proposer et surtout d’appliquer une stratégie permettant de requalifier le quartier de la Défense, essentielle à son avenir économique, humain et écologique.

 En séance publique du Conseil général le Décembre 2014, il martelait une nouvelle  fois « il est de notre devoir de travailler sur l'environnement et également sur la mise en cohérence de l'intervention entre tous les acteurs. »

 La cour des comptes précise que deux  points génèrent des incertitudes fortes sur l’avenir de la Défense : la gouvernance du quartier et le financement des travaux.

 La gouvernance du quartier exige une action synergique de tous les acteurs impliqués.  A cet égard, Jean-André Lasserre regrette le manque de vision politique d’Eric Cesari, président de l’intercommunalité UMP regroupant Courbevoie et Puteaux au profit d’un petit arrangement politicien allant à l’encontre du renouveau du quartier d’affaire.

 Pour lui, la position d’Eric Cesari est très préoccupante pour deux raisons :

 Dans sa proposition d’extension de l’intercommunalité, Nanterre est exclue du périmètre,  alors même qu’une partie de son territoire constitue avec Courbevoie et Puteaux, les fondements de l’opération d’intérêt national (OIN) qui sont à l’origine de la création du Quartier d’Affaires. Le projet d’aménagement du secteur des Groues à Nanterre, en pleine mutation, est le prolongement naturel et cohérent du développement de la Défense.

 Il répète également que les discussions avec l’UDI Neuilly sur Seine n’ont pas lieu d’être, puisque la Ville n’a pas d’autre choix que d’intégrer la future intercommunalité. Quand on connait les relations désastreuses entre Puteaux et Neuilly (fermeture grillagée et péage pour accéder depuis Neuilly à l’île de Puteaux…), les discussions risquent d’être mouvementées.

Jean-André Lasserre rappelle la nécessité d’organiser très rapidement un large débat public sur le devenir de la Défense initié par l’EPADESA, et soutient la recommandation de la Cour des Comptes d’élaborer d’un document stratégique à l’horizon des 10 à 15 prochaines années.

 Sur le financement des travaux, la Cour insiste sur l’urgence à trouver des solutions pour rénover le quartier.  Bien seul depuis 2008, c’est ce que le Conseiller général de Courbevoie ne cesse de répéter : la Cour des Comptes estime les investissements à hauteur de 350 millions d’euros. Jean-André Lasserre assure que la facture sera plus élevée car les problématiques de désamiantage, d’étanchéité de la dalle et d’assainissement ne sont pas encore chiffrées.

Il demande donc la publication immédiate du rapport sur la remise en état des ouvrages publics de la Défense et sur les modalités de leur financement, rapport prévu par la loi MAPTAM, Modernisation de l’Action Publique Territoriale et d’Affirmation des Métropoles, en date du 27 janvier 2014.

Il dénonce la position de la Maire de Puteaux, Joelle Ceccaldi Raynaud,  qui se contente de prendre acte du rapport de la Cour des Comptes, et de Jacques Kossowski, Maire de Courbevoie, pour lequel il est temps … de ne rien faire.  L’Etat de dégradation du Quartier de la Défense résulte en grande partie de l’immobilisme coupable des maires de Courbevoie et Puteaux depuis plus de 15 ans. Les juteuses recettes fiscales émanant des entreprises implantées sur la Défense auraient dû être réinvesties dans l’entretien régulier des infrastructures. Elles n’ont servi qu’à se constituer un trésor de guerre, dépensé à des fins électoralistes par les deux communes.

Jean-André Lasserre conclue «  La rénovation de la Défense est essentielle pour la survie économique et financière, mais aussi et c’est fondamental, pour ses 40 000 habitants et  45 000 étudiants. »

Jean-André Lasserre
Conseiller Général

 

La CA Seine Défense semble avoir du plomb dans l’aile…

    20 février 2015

  Communiqué de presse

 

On savait déjà que la Communauté d’Agglomération Seine Défense regroupant Puteaux et Courbevoie était une coquille vide. Les derniers évènements le confirment et mettent en exergue les divergences de vues entre les deux villes.

Le 9 février 2015, le Conseil municipal de Courbevoie décide la création d’une Société Publique Locale (SPL) pour gérer le Centre Evènementiel, l’espace Carpeaux et les cinémas Carpeaux et Abel Gance.

Pour être créée, une SPL, structure juridique à la disposition des collectivités locales pour la gestion de leurs services publics,  doit être composée d’au moins 2 actionnaires publics. Et c’est là que le bât blesse…

 

Le Maire de Courbevoie s’est naturellement tourné vers son unique partenaire, la Maire de Puteaux, car ensemble, ils constituent la Communauté d’agglomération Seine Défense.

Il s’est vu opposer une fin de non-recevoir ! Or, pas d’actionnaire, pas de SPL. Il est donc allé chercher la Ville de la Garenne Colombes ( !) qui, avec… 5,75% de participation dans la société, et 1 siège sur 17 au conseil d’administration,  lui permettra de fonctionner. Une hérésie quand on sait que dans le projet d’agrandissement de l’agglomération porté par l’UMP…la Garenne Colombes est exclue !

Eric Cesari, Président de la CA Seine Défense, et Adjoint au Maire de Courbevoie, semble, lui aussi, se laisser totalement dépasser par la politique menée par Joëlle Ceccaldi Reynaud, incapable de défendre les intérêts des Courbevoisiens, ni de donner une orientation claire à l’agglomération qu’il préside.

Ainsi, la récente décision ubuesque de la Maire de Puteaux de grillager le Parc Lebaudy et d’instaurer un péage pour y accéder, privait les promeneurs, sportifs, joggers, familles, et salariés de la Défense d’un espace public reliant les territoires, et fréquemment utilisés par les habitants de Courbevoie. C’est sous la pression du Préfet des Hauts de Seine que le parc est à nouveau ouvert, mais pour combien de temps ?

 

Déjà le projet d’élargissement de la Communauté d’agglomération ne repose sur aucune cohérence territoriale.

La « préférence communale » qu’a voulue instaurer Joëlle Ceccaldi Reynaud pour sa propre ville est un mauvais signal lancé aux communes qui voudraient intégrer la nouvelle intercommunalité. Sans oublier que Jacques Kossowski est favorable à la création d’une agglomération très élargie intégrant les villes de Suresnes et Rueil Malmaison, Joëlle Ceccaldi Reynaud s’y opposant formellement… Seine Défense file tout droit vers une explosion en plein vol !

 

Jean-André Lasserre
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

Conseiller communautaire de l’Agglomération Seine Défense.