Tous pour Courbevoie

Tribune libre - Mirage des soit-disant faibles taux de taxes à Courbevoie

En marge de la récente tribune du maire de Courbevoie qui se félicite du faible taux des taxes à Courbevoie, un habitant décide de prendre sa plume pour réagir. Avec son accord, nous partageons avec vous ses écrits. N'hésitez pas vous aussi à nous faire parvenir vos réactions ou articles que nous pourrons publier sur ce blog.

 

"Avec attention, j'ai lu la tribune, dans le dernier Courbevoiemag (novembre 2012), du maire de Courbevoie, Monsieur Jacques Kossowski, et j'ai été interpellé lorsque ce dernier se félicitait de la faible augmentation des taxes dans sa ville par les chiffres annoncés concernant les taxes. Alors, j'ai repris toutes mes feuilles d'impositions (fonciers et habitations) depuis 1994.

J’habite depuis 25 ans le quartier de Bécon, d'abord locataire, puis propriétaire à une époque où l'accession était encore possible pour les classes moyennes. En calculant l’évolution de la taxe locative depuis 1993, le prix du m² a augmenté de 136 % et depuis 1999 de 185 % !

Qu'est-ce qui justifie une telle inflation ??? Une sélection par l'argent s'opère à Courbevoie au détriment des classes populaires et moyennes, rejetant ainsi l'essence même ce qui a fait l'histoire de cette ville.

Concernant la taxe foncière, depuis 1994, elle a augmenté 106 % et depuis 2000 de 71 % !!! Quant à la taxe d'habitation, à salaire constant, elle a augmenté de 98 % depuis 2000 !!!

Nous sommes bien loin des chiffres annoncés triomphalement dans l'édito de Monsieur le Maire. Curieusement bien supérieur à ceux comparés de villes gérées par la gauche.Par ailleurs, en tenant des propos de telle nature, éloigné de la réalité pour autant que l’on veuille s’y pencher, cela n’écarte-t’il pas un magazine financé par les impôts de tous les habitants, de sa vocation apolitique ?

Courbevoie est une ville gérée par la droite depuis 1959 et Jacques Kossowski en est son maire, depuis 1995. Etrangement la fiscalité n'a cessé d'augmenter sous son autorité !!! À la lumière des chiffres énumérés ci-dessus, Monsieur Kossowski, la droite fait peser une véritable tyrannie fiscale sur Courbevoie... mais Monsieur Kossowski travesti la réalité en ne disant pas la vérité aux habitants de Courbevoie !!"

Effectivement, vu sous cet angle et face à une telle évolution des taxes à Courbevoie, les habitants sont en droit de s'interroger ; quelques années encore sous la gestion de l'actuel maire, et le taux des taxes sera au même niveau que les autres villes. Peut-être même au-dessus car après avoir profité toutes ces années de la manne financière, le spectre de la dette constituée par la gestion des équipes UMP autour du quartier de la Défense, est désormais un élément déterminant pour l'avenir.
"Modération fiscale" dites-vous ? Monsieur le maire, veuillez relire la fable de la cigale et la fourmi...

 

Courbevoie : le maire choisit l'opération immobilière plutôt que les services aux habitants

La ville de Courbevoie s'apprête à vendre plusieurs biens immobiliers, dont la Cité des Lilas, une ruelle bordée de plusieurs maisons classées au patrimoine de France. Prévue le mardi 9 octobre 2012, cette vente aux enchères intervient alors que le maire UMP déclare partout qu'il est difficile pour la ville de trouver du foncier disponible. Les élus du groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » dénoncent cette décision. Les locaux auraient pu être utiles à de nombreux services ou associations.

 

La cité des Lilas (53 bis rue de Colombes) est située au cœur de Courbevoie et à proximité du futur parc du Château du Loir. Calme, bien située, ayant du charme, les prix lors de cette vente risquent de s'envoler, que les acquéreurs soient des particuliers ou des promoteurs intéressés par le cadre exceptionnel.

Pourtant, à proximité de lieux très fréquentés par les Courbevoisiens (stade, bibliothèque, collège, lycée...) et notamment les jeunes, de nombreuses options sont possibles pour un tel ensemble urbain :

• Maisons de quartier

• Locaux pour les associations

• Logements

• Accueil d'urgence, etc...

L'un des bâtiments a d'ailleurs hébergé le Centre d'étude et d'action sociale du 92 pour ses actions durant l’été 2008. La mise à disposition avait alors été limitée à deux mois.

Lors du passage de cette décision en conseil municipal, notre groupe s’y était fermement opposé pour toutes ces raisons.  De plus, les habitants du quartier n'ont pas été concertés avant la décision de vendre la Cité des Lilas. Il aurait pourtant semblé légitime que leur avis soit pris en compte dans le choix du sort réservé à ces bâtiments classés.

Jean-André Lasserre précise : « A un moment où les besoins des Courbevoisiens en logements et en espaces publics sont de plus en plus urgents, le maire de Courbevoie préfère vendre le patrimoine de la ville. Cette vente est une belle opportunité pour les acquéreurs, un gâchis pour la ville, et le signe du peu d'intérêt de la municipalité pour la vie de quartier et les services aux habitants. »

L'inutile cagnotte des HLM (avril 2012)

Malgré nos alertes répétées depuis 4 ans, une cagnotte de 12 Millions d’Euros s’est constituée en dérogation totale avec l’objet social de l’office. Dans la précipitation, pour éviter une taxation qui pourrait atteindre 650 000 Euros d’impôts, un budget de dernière minute tente d’employer sans discernement, en l’absence de plan pluriannuel d’investissement, cette importante réserve. Ce sera du saupoudrage irréfléchi à la tête du client.

Pourtant de nombreux logements sont en très mauvais état,

Pourtant notre ville a un besoin urgent de logements accessibles,

La gestion de l'OPH

L'OPH connait de gros problèmes de gouvernance. Une grande majorité de l'encadrement est absente. Plus de directeur général, ni de directeur financier, ni de directeur des ressources humaines ; une seule personne pour gérer les problèmes sociaux, l'OPH est un bateau sans équipage, sans direction, sans projet.

Les attributions

Obtenir un logement en HLM est un parcours du combattant. Nul ne connait les critères utilisés par la commission d'attribution, ni les dates de réunions. Elle n'est composée que des proches de la mairie UMP, et ne comporte aucun représentant des organisations nationales de locataires. Pire, alors que depuis le 1er janvier 2012, un représentant de la CAF devrait siéger dans cette instance, Courbevoie refuse sa présence.

 Se loger dans le privé

Reste le privé pour se loger. Le maire UMP se félicite des dizaines de résidences qui se construisent sur la ville.  Ou des transformations de bureaux en logement, rue de Bezons. Mais là, les prix sont inaccessibles pour la plupart d'entre nous. De 7 000 à 9 000 euros le mètre carré, soit au moins 350 000 euros pour un 3 pièces, appartement convenable pour jeune couple avec un enfant ou pour un célibataire et 2 enfants. Impossible.

Courbevoie a besoin de logements accessibles pour tous. Cela commence par les HLM dont le parc doit être agrandi, rénové et surtout adapté aux demandes des habitants. Mais cela passe aussi par un volontarisme et un interventionnisme municipal, pour maîtriser le montant des loyers dans le privé et le prix des appartements en accession à la propriété.

 

Hermitage : nous déposons un recours (juin 2012)

 Les tours Hermitage sont le projet le plus scandaleux de La Défense. Il concentre sur un seul dossier toutes les dérives liées à un développement urbain irréfléchi et improvisé. Il cumule le pire de la spéculation immobilière : destruction de logements locatifs accessibles, déplacement et remplacement de population, flou juridique le plus total,  non prise en considération des problèmes techniques, désinvolture financière. La liste est loin d’être terminée.

Malgré tout, le Député-maire UMP de Courbevoie fait le forcing, encourage et fait pression pour le départ des résidents, et soutient sans réserve ce projet injuste et sans avenir économique.

Notre groupe vient de déposer un recours gracieux contre le permis de construire. Nous mettons ainsi le Maire en face de ses responsabilités. Il peut aujourd’hui, en exigeant un véritable audit de cette opération, lever les multiples inconnus de ce dossier :

Le financement de la couverture préalable de la départementale 7 ;

Les capacités financières de la Société HERMITAGE ;

Le respect du PLU voté par sa majorité, avec le quota prévu de logements sociaux dans chaque bâtiment ;

Le respect des droits des locataires, des copropriétaires et des voisins

La capacité des transports en commun à supporter cette opération.

En un mot le respect élémentaire du droit commun et non des privilèges particuliers !

Car c’est bien jusqu’ici l’absence de respect qui a caractérisé cette opération avec la complicité active de l’EPADESA.

Malgré les rodomontades du PDG d’HERMITAGE qui ose réclamer, pour instruire les recours,  une « juridiction spécialisée et professionnelle » ; il demande à changer une loi qui ne lui convient pas !

Malgré les pressions et les mensonges du maire de Courbevoie pour chasser les habitants encore présents ; rappelons qu'il avait promis publiquement de ne jamais signer le permis de démolir tant que des habitants seraient présents.

Malgré les recours jugés en leur faveur par les copropriétaires qui interdisent toutes démolitions sans accord réciproque, 

Nous maintenons et maintiendrons notre ferme opposition à ce projet absurde. C’est à la fois le symbole du changement de La Défense et d’un urbanisme destructeur de lien social et du vivre ensemble.

 

 

Courbevoie : une charte interbailleurs

A l'occasion du conseil municipal d'avril 2012

Une telle charte, ensemble des bonnes volontés exprimées d'une part par la collectivité, d'autre part par les bailleurs, est une bonne chose. Cela se fait d'ailleurs dans de nombreuses villes.

De nombreux points paraissent cependant faibles.

D'abord, aucune politique du logement n'apparait dans cette charte. Or, les bailleurs, privés ou sociaux, doivent être des partenaires dans la politique locale du logement.

En revanche, il apparait surtout que la mairie demande aux bailleurs de transmettre ses informations aux résidents. C'est donc un objectif de communication qui est recherché par la mairie, directement avec les résidants de certains immeubles, et hors des règles qui régissent la communication municipale dans laquelle l'opposition doit être présente.

 

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Logement HLM handicapé : la ville de Courbevoie sans vision

A l'occasion du conseil municipal du 26 juin 2012

 

Lors de la discussion sur le rapport de la commission municipale handicap (voir article en retournant au sommaire - lien plus bas), un vif échange a eu lieu entre Ingrid Fasshauer et Anthony Klein d’une part, et Mme Deshayes, Présidente de l’OPH de Courbevoie d’autre part.

Pourtant, Ingrid Fasshauer avait noté que l’office avait répondu à la commission, ce qui était un bon point, mais n’avait pas fourni le nombre d’appartements adaptés aux personnes handicapés. D’où notre demande.

Mme Deshayes s’est alors vivement exprimée, disant que l’office aménageait des appartements mais n’en faisait pas la pub, et qu’il ne fallait pas « compter sur elle pour donner le nom des personnes qui avaient bénéficié d’un tel aménagement ».

Cela tombait bien, nous ne les demandions évidemment pas.

En revanche, nous insistons pour connaître le nombre d’appartements de l’OPH qui sont aménagés pour handicapés.

« C’est indécent de demander des chiffres ! » s’exclame la Présidente de l’OPH. Indécent ? de pouvoir faire une juste analyse du parc HLM accessible aux handicapés …

Indécent ? de demander à l’OPH de connaître la qualité de son parc de logement …

Mme Deshayes, comme l’équipe municipale, ne considère la politique municipale que comme une relation directe avec les citoyens, dans une attitude clientéliste. En revanche, mener une analyste quantitative et qualitative afin d’offrir un meilleur service à la population, y compris à ceux qui sont en demande de logements, semble totalement étranger aux volontés de l’équipe municipale. 

Dans ce domaine, il est nécessaire d’avoir une politique pro-active, par exemple en aménageant des rez-de-chaussée pour les handicapés moteurs, et ne pas seulement faire des adaptations de logements aux personnes déjà résidantes.

 

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Courbevoie - commission handicap : du mieux mais toujours un gros point noir sur le logement

A l'occasion du conseil municipal du 26 juin 2012

 

Intervention de Ingrid Fasshauer :

« Le rapport 2011 apporte davantage d’informations que les précédents sur le handicap à Courbevoie et les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes à mobilité réduite de notre ville. Cela démontre, s’il en était besoin, le caractère indispensable d’une réelle analyse des besoins sociaux, analyse obligatoire mais trop longtemps négligée sur notre ville. Comment traiter des problèmes dont on ne mesure pas l’importance ? Comment mettre en place des actions efficaces quand on n’a qu’une connaissance parcellaire des problèmes ? L’analyse des besoins est alors une étape nécessaire, même indispensable, mais en aucun cas suffisante. Car si l’on a une meilleure connaissance des problèmes, on doit aussi être en mesure d’y apporter une solution. Or ce rapport montre l’étendue du travail qui doit être opéré.

Sur le logement d’abord : peu de logements sont aujourd’hui accessibles et, pour l’OPH, qui devrait être exemplaire, l’essentiel des actions concerne l’aménagement des salles de bain. Qu’en est-il de l’aménagement d’appartements en rez-de chaussée quand la configuration des ascenseurs rend de fait impossible l’accès aux étages ? Quels critères de priorité pour les personnes souffrant de handicap ? Le logement est le premier problème et les personnes handicapées sont plus que d’autres victimes de pauvreté. La réponse au problème du logement ne peut passer que par le développement du parc social. On est loin de la transformation de baignoires en douches ! Nous souhaitons aussi que la charte inter-bailleurs soit un instrument de sensibilisation pour tous les bailleurs de la ville. Pour l’instant, nous comprenons que malheureusement aucune action concrète n’est encore planifiée.

Sur la voirie ensuite. A la demande des associations, le nombre de places conformes figure dans le rapport . Avec 20 places conformes seulement sur un total de 101, nous avons une toute autre image des efforts faits sur la voirie. De plus, les services municipaux restent très vagues sur le plan de mise aux normes. Aucun objectif, aucun engagement. On voit mal ce que la mise en commun avec Puteaux pourrait améliorer dans ce domaine.

Sur le transport, des améliorations sont notées mais les associations déplorent toujours le fonctionnement du PAM ainsi que le bus de remplacement du Curviabus mal équipé.

Sur les bâtiments recevant du public enfin. C’est là un problème majeur, qui, pour respecter la loi, devrait être réglé avant le 1er janvier 2015. Nous savons depuis longtemps que, faute de volonté, cette échéance ne sera pas tenue. Mais nous ne savons toujours pas s’il y a une chance que cet objectif soit tenu en 2016, 2017, voire plus tard encore. Malgré le travail de qualité fourni par la société Crysalide, dont le contrat vient d’être renouvelé, aucune décision concrète n’est prise, ni sur la planification des travaux, ni même sur les critères de priorité. Nous ne pouvons que répéter que sans objectif clair, sans planification des actions, sans débloquer de budget, un projet d’une telle ampleur n’a aucune chance d’aboutir. Il est urgent de mettre en place ce plan pour que les personnes à mobilité réduite puissent vivre dignement dans notre ville. »

L’échange s’est ensuite poursuivi sur le logement handicapé dans les HLM, voir article concerné en retournant au sommaire

 

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5 août 2012 - centenaire de la naissance de l'Abbé Pierre

Aujourd'hui l'Abbé Pierre aurait 100 ans (5 août 1912 - 22 janvier 2007).

Courbevoie partage une page d'histoire particulière avec le fondateur du mouvement Emmaüs car c'est de l'église St Pierre St Paul  que ce dernier lançait son célèbre appel à la solidarité en faveur des plus démunis et des mal logés, alors qu'une période de grand froid s'était installée sur la France depuis plusieurs jours.

Appel qu'il renouvela le lendemain sur les ondes de Radio Luxembourg le 1er février 1954.

http://www.ina.fr/fresques/jalons/fiche-media/InaEdu01021/l-abbe-pierre-lance-son-appel-en-faveur-des-sans-logis.html?video=InaEdu01021

Message qui traverse le temps, interpellant chaque citoyen sur un combat qui reste à mener contre la pauvreté et le mal logement, indépendamment de toutes opinions politiques, philosophiques, croyances et pratiques religieuses.

Lettre adressée à Logis-Transports sur les travaux en cours aux Damiers

Pour information, la lettre adressée par Jean-André LASSERRE à la société Logis-Transports au sujet des travaux actuellement en cours aux Damiers dans l'immeuble d'Anjou-Infra.

Vérité de la palissade, mensonges de façade

Lire entre les lignes peut parfois amener à faire transparaître quelles intentions sont derrière certaines actions.

Pour illustrer le propos prenons  deux clichés saisis le même jour sur la Dalle de la Défense 1  à deux endroits distants l'un de l'autre d'environ 200 mètres.

Il semble aux premiers abords que, derrière l'élévation de palissades il y ait bien l'idée similaire de :

protéger les usagers des nuisances des chantiers.

Ainsi côté face (photo de gauche), des palissades entourant la construction d'un hôtel 4 étoiles allant bientôt voir le jour dans le quartier. L'enclos est amovible et rapidement démontable si cela est nécessaire.

Mais côté pile, les mêmes palissades censées protéger habitants et commerçants des Damiers (des travaux de désamiantage dit-on) sont fixées de manière à ne pouvoir être ôtées que par l’intervention d’ouvriers spécialisés.

La principale raison d'être de ces palissades serait donc de protéger les usagers ?

Considérons que le côté où s’affiche l'information indique la zone dans laquelle des responsables ont situé la population devant être prévenue et protégée des travaux.

Côté face, le passant bien informé de la nature des travaux, évolue en toute quiétude à  l’extérieur du chantier.

Côté pile, la disposition des palissades et l'absence d'information laissent à penser qu'usagers des Damiers se déplacent à l’intérieur même du chantier !

Pour les aménageurs de la dalle, il y a donc une différence de traitement pour un même objet :

D'un coté, l'installation d'une palissade disposant une l'information visible indique aux usagers qu'ils peuvent évoluer ici dans cette zone en toute quiétude.

De l'autre, l'atmosphère d’insécurité entretenue est telle que chaque habitant en arrive à traverser l'endroit en restant sur ses gardes, le mieux serait peut-être même de ne pas s’y attarder...

Certains diraient : L'information côté Damiers est absente par simple oubli.

 Pas du tout, regardons  plutôt au verso :

 

L'Epadesa et la ville de Courbevoie communiquent assurément de ce côté-ci, certes de manière incongrue, à l'envers de l’endroit, en dépit du bon sens serait-on tentés de dire...

Permis de démolir et logos des co-responsables sont bien présents, mais placés de telle manière qu'ils soient invisibles aux regards des habitants des Damiers.

 

D’ailleurs qui cherche-t-on à informer ici au juste ? Habitants ou promoteurs ?

Le but recherché est-il d'informer, ou alors de (se) persuader que les opérations continuent comme si de rien n'était ? Et n’y a-t-il pas d'autres objectifs inavoués ?

• En coulisses, les habitants des Damiers  clôturés dans une enceinte elle-même agencée de manière à faire pressentir l’imminence des travaux.

Additionné à tant de pressions endurées depuis ces dernières années cela développerait en chacun un sentiment d'urgence ,  avec l’idée que décamper au plus vite resterait ce qu’il y aurait de mieux à faire.

• Côté scène la palissade est éblouissante, cousue de fil blanc. C'est l'image que l'on souhaite donner, celle qui sera couchée sur de superbes plaquettes promotionnelles ou même déversée au travers de la presse et forums spécialisés.

Il y a bien cependant cette bandelette rouge tout le long rappelant que ce qui s'opère dans les coulisses, au-delà des barrières, est cautionné par l'Epadesa et la ville de Courbevoie, tous deux signataires des opérations.

Aujourd’hui il s’agit  du dernier acte de cette tragi-comédie : à nouveau les ficelles éculées et à maintes fois utilisées par les mêmes dans le silence des coulisses.

Et après tant d'années d'ignorance et de mépris, qu’aspirent en définitif les familles de ce quartier ? La même chose que depuis le début de cette histoire abracadabrantesque :

Vivre tranquilles sans être inquiétés continuellement, par des forces démeusurées, sur des questions aussi fondamentales que celles relevant du simple droit au logement.

 Ils n'en sont  pas  encore rendus au stade d’espérer justice de ceux qui leur ont porté préjudice ; Que ceux là soient déclarés comptables et redevables pour tout ce qui c’est passé, en silence, durant tout ce temps, derrière les fausses palissades, côté façade en pierre authentique des Damiers.