Tous pour Courbevoie

Courbevoie : des bilans de compétences pour des agents municipaux

 Conseil municipal du 6 avril 2011

Intervention d’Ingrid Fasshauer

Un bilan de compétences est fait pour les personnes déclarées inaptes. Combien de personnes sont concernées par ce bilan ? La gestion des ressources humaines étant un enjeu important dans une ville de notre taille, nous souhaiterions avoir communication et présentation en conseil municipal du bilan social. Quand seriez-vous en mesure d’organiser une telle présentation ?

Jacques Kossowski a promis une réponse de Mme Cossier (absente lors de ce conseil) et regarde pour présenter en conseil le bilan social.

 

Courbevoie : concertation sur la mise en accessibilité des bâtiments communaux

 A l'occasion du conseil municipal du 6 avril 2011

Intervention de INGRID FASSHAUER

Un nouveau contrat a été conclu avec Crysalide qui fixe les modalités de concertation avec les associations sur la mise en accessibilité des bâtiments communaux. Ces modalités ont été discutées lors de la dernière commission d’accessibilité, le 22 novembre 2010. Il avait alors été décidé que les associations qui le désiraient auraient accès au dossier et que la commission se réunirait en février 2011. Cette date figure d’ailleurs dans le CCTP ; Nous sommes en avril et la commission ne s’est toujours pas réunie. D’après nos informations les associations ont eu du mal à accéder au dossier tel que cela avait été convenu. Pouvez-vous nous donner les modalités maintenant envisagées pour la concertation avec les associations et avec les élus. Il s’agit d’un projet important, avec des enjeux humains et financiers. Il est nécessaire qu’il fasse l’objet d’une large concertation.

Réponse de Mme LEVANTIC

Les services techniques ont pensé qu'on avancerait davantage entre services techniques et associations. Il a été défini un questionnaire. Les 2-4 mois de retard sont dus à la disponibilité des associations et à l'agenda de Chrysalide.

Commentaires 

Nous ne remettons pas en cause la démarche initiée avec les associations, bien au contraire. En revanche, nous tenons à être informés de l’avancement du dossier afin de pouvoir le travailler correctement et remplir ainsi le rôle pour lequel nous avons été élus.

Courbevoie : Trinity, le projet inconnu de Regnault

 Début mars 2011, nous avions demandé au maire Jacques Kossowski de nous informer sur le projet Trinity. Il avait fait semblant de ne pas le connaître et avait promis d’appeler le promoteur le lendemain. Pour rappel, ce projet a été étudié » par l’Epadesa (ex. Epad) en décembre, organisme dont le maire est vice-président.

Sans réponse de sa part, nous lui reposons la question le 6 avril. La réponse de Jacques Kossowski est toujours aussi évasive : « je vous répondrai dans quelques jours ». Un courrier reçu quelques jours plus tard ne mentionne que quelques extraits du Conseil d’Administration datant de décembre 2010. Il nous aura donc fallu attendre plus d’un mois (de début mars à mi-avril) pour que le vice-président de l’Epad transmette une information peu concrète datant de décembre 2010. Soit il y a un problème de gouvernance à l’Epad, soit le maire ne souhaite pas informer correctement les élus municipaux des affaires de la Défense.

Les relations troubles entre la mairie de Courbevoie et M. Lamy

 M. Lamy était l’architecte conseil de la ville de Courbevoie pendant de nombreuses années, y compris quand Jacques Kossowski était adjoint à l’urbanisme. A ce titre, il a géré pour la ville le développement du faubourg de l’Arche … tout en étant architecte privé de certains des immeubles du quartier. Un double rôle qui n’était pas illégal à l’époque.

Fin 2009, le maire ne renouvelle pas son contrat en tant qu’architecte conseil de la ville, arguant d’une clarification des rôles.

Pourtant, plusieurs incidents émaillent depuis les relations entre la ville de Courbevoie, le maire Jacques Kossowski et M. Lamy.

C’est d’abord le dossier Charras. Fin 2009, le maire promet des réunions publiques de concertation. Des conseillers municipaux informent les habitants du quartier de ces réunions. Il apparaît dès la première que ces réunions sont animées par M. Lamy, pour le compte du promoteur du centre Charras, Corio.

C’est ensuite le dossier Phare. Lors d’une réunion début janvier 2011 entre Unibail (promoteur de la tour Phare) et des associations, M. Lamy se présente comme représentant de la mairie.

Début mars 2011, nous demandons une première fois au maire de clarifier la situation.

Fin mars 2011, entre les 2 tours de l’élection cantonale, un nouveau rendez-vous entre Unibail et les associations de riverains de la tour Phare voit à nouveau la présence de M. Lamy. Des agents de la mairie de Courbevoie sont également présents es fonction. Et M. Lamy exprime à nouveau les points de vue de la mairie.

Que fait-il à ce rendez-vous ? A quel titre y participe-t-il ? Ce n’était pas une réunion publique.

Lors du conseil municipal du 6 avril 2011, le maire a affirmé lui avoir déjà fait la remarque. Inutilement apparemment. Le maire s’est engagé à le faire par écrit cette fois, mais a refusé de rendre public ce courrier. Cela aurait pourtant été utile pour les services municipaux qui voient M. Lamy s’ingérer dans leur travail sans être missionné.

Conseil de la communauté d’agglomération : en toute discrétion

 

Le 5 avril se tenait en mairie de Courbevoie un conseil de la communauté d’agglomération Courbevoie-Puteaux. Vous ne le saviez pas ? C’est normal. Tout est fait pour que cette instance publique, en charge de nombreux dossiers qui concernent notre quotidien, se tienne dans la plus grande discrétion.

Déjà que les élus municipaux d’opposition de Courbevoie et de Puteaux ont été écartés de cette instance (voir article ici), les empêchant ainsi de mener à bien leur rôle de contrôle et de proposition. Mais en plus, aucune publicité n’est faite. Les élus prévenus ? Non. Dans Courbevoie Magazine ? Rien. Sur les panneaux lumineux ? Rien. Une petite affichette 21x29,7 à la mairie et c’est tout. Le minimum du minimum légal.

Même le Président de cette intercommunalité (Jacques Kossowski) était absent. La vice-Présidente (Joëlle Ceccaldi-Raynaud) était présente. Tout comme Jean Spiri qui a monopolisé la parole (sans opposition, c’est plus simple), jusqu’à appeler ses collègues au vote … avant de se faire reprendre par la Présidente de séance dont c’est le rôle !

Sur le fond, certains dossiers intéressaient les habitants. Par exemple, les flux de personnes ou voitures liés à la construction du stade Arena 92 à Nanterre impactent directement le Faubourg de l’Arche.

Mais visiblement, comme pour la tour Phare, la mairie préfère rester discrète et ne pas informer les habitants des évolutions possibles du quartier.

Conseil Général : la tradition républicaine n'est pas appliquée pour tous les collèges

Dans les conseils généraux, la tradition républicaine veut que l'élu d'un canton siège dans les collèges situés sur son canton.

En accord entre les élus, des exceptions peuvent ainsi apparaître. Par exemple, Jean-André Lasserre a cédé sa place à Daniel Courtès pour le collège Pompidou parce qu'il était déjà membre de ce collège lors de la précédente mandature.

Pour les collèges privés, la majorité UMP au Conseil Général a changé la règle. Ainsi, pour le collège privé Sainte-Geneviève, le Conseil Général a désigné un membre de l'UMP (Daniel Courtès) alors que ce collège est situé sur le canton-sud de Courbevoie (près de la place Herold). Pourquoi ? pas de réponse ...

Jean-André Lasserre siègera dans les conseils d'administration des collèges Seurat, des Renardières et Alfred de Vigny.

Interco Courbevoie-Puteaux : l'UMP expédie silencieusement le budget en 14 minutes

Le conseil communautaire de Seine Défense s'est réuni le mardi 26 avril en Mairie de Courbevoie : en 14 minutes, montre en main, les 30 élus (tous UMP) ont réussi à adopter le règlement intérieur, voter le droit à la formation, élire les 6 membres de la commission dévaluation des charges transférées, voter le taux des impôts locaux (CFE, TH et TFNB), voter le budget 2011 (229 millions d'euros!), fixer les redevances d'assainissement, etc, etc ..

Comment ont-ils réussi ce tour de force ? - facile ! ils ont été muets ... en effet hors le Président Kossowski (qui présidait) et la vice-présidente Ceccaldi-Raynaud (qui lisait les résumés de dossiers) aucun des 28 autres conseillers présents n'a ouvert la bouche ... une vision à minima de la démocratie locale.

Il est vrai que cette agglo mise sur pied dans la précipitation n'a aucune réalité : les seules compétences transférées en 2011 concernent la participation à Defacto (La Défense) pour 4 M€ et au SIELOM (élimination des ordures ménagères) pour 5,6 M€

24 avril : journée du souvenir de la déportation

Journée des Déportés - 24 avril 2011

Deux représentants du Groupe "Une autre ambition pour Courbevoie" étaient présents à la cérémonie du souvenir pour la Journée Nationale du Souvenir de la Déportation.

Jean-André Lasserre, conseiller général et conseiller municipal, a déposé une gerbe.

Christian Mimiague, conseiller municipal, a lu le texte suivant :

" Avril. mai 1945. Il y a 66 ans s'ouvraient les portes des camps de concentration sous les coups de boutoir des forces alliées. Brutalement apparut en pleine lumière la réalité d'un système d'oppression qui avait organisé scientifiquement la destruction d'êtres humains. Des milliers d'hommes et de femmes rescapés de ces camps d'extermination et de concentration allaient témoigner, au nom de millions de morts et de disparus, du danger mortel que recelait un régime établi sur la négation des droits de l'être humain, par son avilissement et sa mort.

Nous qui sommes les survivants de ce système, apportons aujourd'hui notre témoignage, en ces temps de tourmente où se confrontent des extrémismes étatiques ou religieux et les aspirations d'ouverture vers la démocratie et le simple respect des droits de l'homme..

Nous tenons à affirmer notre conviction que ce rappel des luttes et des souffrances d'hier ne doit pas seulement consister en un regard apitoyé ou reconnaissant lancé sur un passé douloureux.

Cette évocation ne saurait être dissociée des espoirs qu'aux jours sombres nous placions dans l'avenir, et que, aujourd'hui encore, nous entendons préserver et développer.

En cette journée du souvenir de la déportation et des combats de la liberté, les hommes, les femmes et les enfants qui ont vécu ces événements dans leur chair et avec leurs yeux, appelleent avec force leurs concitoyens à rester fermes dans la défense des valeurs de liberté, de démocratie, de tolérance et à ne jamais oublier que le monde se construit par la force de l'espoir et par la générosité des hommes, non par la force des dictatures."

Message rédigé par :
Fondation pour la Mémoire de la Déportation
Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Resistance
Fédération Nationale des Déportés et Internés, resistants et Patriotes
L'Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de disparus
L'union Nationale des Déportés, Internés et Victimes de Guerre 

Représentants du CG à l'Epadesa : une occasion manquée

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse du groupe PS - EELV au Conseil général suite à la désignation de Patrick Devedjian et de Jean Sarkozy au Conseil d'Administration de l'Epad.

Le vote aux cantonales des électeurs, la nécessité d'une transparence à l'Epadesa, le refus des méthodes des nominations élyséennes n'a pas été prise en compte par les élus UMP.

A noter que si Patrick Devedjian a reçu 30 voix (UMP + DVD), Jean Sarkozy n'a pas fait le plein des voix : seulement 26 !

Jean-André Lasserre, candidat de la gauche, à remporté 19 voix (soit 3 de plus que le total gauche).

Texte du communiqué de presse :

 Nanterre, le 15 avril 2011

Nouvelle gouvernance dans la gestion de La Défense ? Une occasion manquée…

Ce matin, le Conseil Général des Hauts de Seine a désigné ses deux représentants au conseil d'administration de l'EPADESA. 

Le coup de semonce électoral, particulièrement sur le canton sud de Courbevoie avec l’élection de Jean-André LASSERRE, n’y a rien changé. Malgré les recours contre des projets de l'établissement public ou encore les objections de nombreux élus de l'opposition et de la majorité des villes concernées, l'UMP, et seulement l'UMP, a préféré reconduire P. Devedjian et Jean Sarkozy à la tête de l’EPADESA.

Ce dernier n'a pourtant pas fait l’unanimité dans son camp puisque 4 voix de droite lui ont fait défaut. Elles se sont portées sur… Jean-André LASSERRE, le candidat socialiste qui a totalisé 19 suffrages !

Pour tous ceux qui s'interrogent sur la façon dont les décisions se prennent, qui plaident en faveur d'un autre modèle de développement du quartier d'affaires ou encore s'opposent à certains projets emblématiques tels que l'Hermitage, la tour Phare, la rénovation du centre commercial de la Coupole ou la tour Ava, c'est une fin de non-recevoir.

« Le fossé n’a jamais été aussi grand entre les décisions de quelques initiés et les attentes et besoins des habitants qui vivent dans et près de la Défense, ou encore les salariés qui y travaillent » constate Jean-André LASSERRE, le nouveau Conseiller général des Hauts-de-Seine.

 

 

 

 

 

Courbevoie : suppressions de postes dans le primaire à la rentrée 2011

Conseil Municipal du 6 avril 2011

Délibération portant sur la reprise, par la mairie, d'une aide "lecture" auparavant financée par le Conseil général.

Intervention de Cécile Boucherie

"Le Conseil général ne veut plus financer donc c'est la ville qui reprend ce financement. Projet majeur ... sur seulement 2 écoles.
Quelle information auprès de l’ensemble des élèves de Courbevoie ?
Quelle info auprès des professeurs de la ville ?
Il est regrettable que l’Etat se désengage de ses obligations : enseigner la lecture à tous les enfants dans le cadre de leur scolarité. Ce plan qui était financé par le Conseil général l’est aujourd’hui par notre ville.

Mais que fait l’Etat ? Et bien c’est simple, il supprime des postes d’enseignants. 45 000 en 3 ans, dont 16 000 à la rentrée prochaine qui se traduiront par la suppression de 4 postes là même où ce plan va se mettre en place ! Parmi ces postes supprimés 2 concernent des écoles situées en zone violence (Malraux et Dumas). Mais ça n’a pas d’importance puisque personne hormis les enseignants qui y travaillent savent qu’ils sont en zone violence. Cela signifie que les enfants accueillis sont de milieux plus défavorisés, qu’ils sont plus souvent issus de famille monoparentale et moins éduquées. Mais c’est tout, la zone violence ne change rien aux effectifs. Or dès que le nombre moyen d’enfants passe sous la moyenne fatidique de 26 élèves par enseignant tout âge confondu, on supprime un poste.

C’est ainsi que même dans notre ville hyper urbaine et à la démographie croissante, on se retrouve avec des doubles niveaux. Et après on s’étonne que certains élèves soient en difficulté…

Mais il y a le Réseau d’aide pour les enfants en difficulté (RAZED) pour suppléer, direz vous ? Et bien non justement ! ça aussi, ça disparait. Un poste de moins là aussi à la rentrée. Alors on peut bien continuer à puiser dans les finances de la ville pour  tenter d’endiguer cette progression de l’échec scolaire, nous pensons que ce n’est pas cela qui va permettre à tous les enfants de progresser en lecture.

Ce qu’il faut avant tout, c’est cesser de casser l’Education nationale et maintenir les postes d’enseignants afin de réduire le nombre d’enfants pas classe et le RASED. Notre pays est à la traîne et est celui en Europe qui a le moins d’enseignants en primaire par rapport au nombre d’élèves. Cela provoque des écarts qui se creusent de plus en plus entre ceux qui réussissent et ceux qui échouent. Monsieur le député maire, avant de faire des plans lectures, ce qui est louable en soi, usez de votre vote de député pour arrêter ces suppressions de postes à l'Education Nationale ! "

 

A peine Cécile Boucherie a-t-elle commencé son intervention sur les suppressions de postes que Jacques Kossowski a voulu l'interrompre. La majorité UMP n'a pas voulu entendre les conséquences du vote du Député –Maire qui a approuvé cette disposition du gouvernement.

Jacques Kossowski peut toujours promettre un courrier à l'inspecteur d'Académie, le mal est fait, par son vote à l'assemblée nationale.

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