Tous pour Courbevoie

Du vernis jusqu'en 2014

Attention, mesdames et messieurs, dans un instant on va commencer

Vous avez passé un été à Courbevoie nul, entre les bruits des marteaux piqueurs et le vide sidéral d'activités proposées aux habitants ?  Oubliez cet épisode malheureux ! C'est bientôt la rentrée ! 

Installez-vous dans votre fauteuil bien gentiment 5, 4, 3, 2, 1, 0, partez, tous les projecteurs vont s'allumer...

Ils sont partis en congé, ont abandonné la ville aux engins de chantier mais commencent à revenir un à un pour se placer dans les starting blocks près bientôt à bondir ; certains commencent même à trépigner, et n'en peuvent plus d'attendre encore ce long mois d'aout ; ils lâchent quelques indiscrétions dévoilant leurs jeux fin prêts : aménagement de la rue de Bezons par ci, ouverture du skater-Park par là, ils trahissent ainsi l'ouverture du prochain show permanent qui sera inauguré dès la rentrée par le Maire et son équipe durant les deux années à venir, avec comme point d'orgue les prochaines élections municipales.
"Mauvaise langue !" diront certains. Non observateurs critiques. Ainsi sur la trentaine de chantiers que la mairie met en scène sur son site internet plus de 75 % verront leur terme entre la rentrée 2012 et 2014 (en dehors de ceux de la Défense bien entendu).
Il va y avoir matière à communiquer...Pas grand-chose pourtant en construction sur le mandat entre 2008 et 2011, mais un maximum concentré sur fin 2012 à début 2014.

L'usage intensif d'un certain type de communication risque d'ici peu de friser la saturation  : 

À chaque observation critique que fera un membre de l'opposition, sur la gestion discutable par exemple des affaires de la ville de l'équipe municipale actuelle, les images du futur pôle festif seront servies à gogo ; A chaque réclamation sur une gestion chaotique du parc Hlm, on en mettra plein la vue avec l'aménagement de la rue Bezons ou celle de la rue de la liberté.

Forcément beaucoup, même les plus avisés, risqueront de se laisser éblouir par ce qui ressemble fort à de la poudre de perlimpinpin.

Autant de travaux ça finira bien par aboutir à un assemblage de quelque chose à tous les endroits ; même si une addition de petits bouts un peu partout ne donne pas forcément un plan d'ensemble cohérent, plutôt une espèce de gigantesque patchwork décousu...

Mais c'est surtout et avant tout l'occasion que se donne l'équipe municipale de pouvoir allumer à loisir des "spots" dans divers endroits de la ville de manière à donner l'illusion que l'on s'occupe de vous dans votre quartier.

Ci-dessous, la carte de ce que les habitants à Courbevoie ont ou vont avoir encore à endurer à partir du second semestre 2012.

 

 
Établie en août 2012 -  d'après les chantiers annoncés sur le site dédié de la ville de Courbevoie ; inventaire non exhaustif, à compléter. - Rouge = en cours - bleu à venir (éventuellement) .Cliquer sur l'un des icônes pour avoir le détail.

Tout L'art va donc consister dès la rentrée, avec des échéances calculées de manière à ce que les projets aboutissent un à un avant la fin du mandat municipal, d'être sur le devant de la scène jusqu'aux élections ; histoire d'en mettre plein la vue à tous ces récalcitrants. Et aux habitants par la même occasion devant qui l'on ne se privera pas de parader en se gardant bien de rappeler que c'est ici leur argent qui est dépensé dans la mise en scène ainsi que dans l'ensemble des ouvrages livrés.

Mais après avoir été gavés à satiété de communication de pure forme, calquée sur les cinq précédentes années  d'un "mandat paillettes" , arrivera alors le temps d'aborder la politique de fond, celle qui s’intéresse à la vie quotidienne de chaque habitant et habitante de cette ville.

Celle par exemple qui attache une importance prioritaire au bien-être et au respect de TOUS ses administrés ; celle qui cherchera à trouver des solutions pour que le maximum de ses habitants puissent se  se loger convenablement, ou encore se maintenir dans leurs logements ; celle qui décretera comme prioritaire qu'une ville de la taille de Courbevoie doit devoir  disposer d'équipements de santé pour tous, à proximité immédiate, et non une concentration d'établissement traitant du même type de soin ; Celle qui accordera plus d'importance à l'accès au sport et la culture pour le plus grand nombre,aux nombreux investissements débouchant sur des voiries pavées.. ; et pour l'économie locale (qui peut autant se développer en dehors de la Défense, voire en partenariat), et pour la sécurité , etc., etc...

C'est le rendez-vous que pour notre part nous vous proposons dès la rentrée. Alors venez nous retrouver, hors du champ de foire, pour qu'ensemble nous dessinions une ville qui nous ressemble, celle que nous voulons.

On n'a jamais autant besoin de vacances que lorsqu'on en revient

Les étés se suivent et s'empirent à Courbevoie ; Vous avez décidé ou n'avez pas d'autre choix que de passer ce dernier mois de vacances dans la ville ? On vous fait partager notre experience du mois de juillet :  question loisirs préparez-vous à … RIEN. Nada. Niente. Nothing.

La mairie de Courbevoie n'a pas brillé encore cette année. Aucune activité culturelle, ni activité de loisir à destination du grand public.

Ville fantôme du Far West américain

Rien, à part le gai spectacle des grues faisant de belles pirouettes, la douce procession des bétonneuses le long des rues éventrées, la grande tournée des bennes sur des chantiers pléthoriques, la mélodieuse rythmique des marteaux piqueurs entre deux retransmissions de jeux olympiques...

Non vraiment si vous aviez décidé de vous divertir, on ne saurait trop vous conseiller que de fuir cette ville durant la journée (et de ne revenir qu''à la tombée de la nuit pour dormir et oublier), ou de vous rendre vers l'une des villes mitoyennes qui, toutes couleurs politiques confondues, prennent un minimum soin de leurs habitants en période estivale.

 Suggestions de sorties :

•  Courbevoie (85 000 hbts) : rubrique en chantier 

•  Nanterre (90 000 hbts) : Farniente, sport ou jeux de sable, c’est les vacances ! Une nouvelle fois, le stade Gabriel-Péri se transforme en plage du samedi 7 juillet au dimanche 19 août inclus. La plage est ouverte tous les jours de 12h à 19h, le mercredi soir jusqu’à 21h30 http://www.nanterre.fr/Envies/Loisirs/Ete2012/ete-2012-Nanterre.htm

• Neuilly sur Seine (60 000 hbts) : Activités diverses http://www.ville-neuillysurseine.fr/images/brochure-ete-2012-.pdf

• Paris (2, 250 millions hbts): Paris Plages (entre-autre) http://www.paris.fr/parisplages

• Puteaux (45 000 hbts) : découvrir la sensation des sauts en trampoline, pratiquez le pédalo en toute sécurité, baladez-vous en Sulkys. Des jeux d’eau  sont également au programme pour le plus grand bonheur des enfants. http://www.mairie-puteaux.fr/index.php?id=1001

 

Et pour les fidèles restant tout de même à Courbevoie, ils auront toujours la possibilité de vivre virtuellement les loisirs de cette ville (..qui leur manque tant...), en rejoignant la page de son réseau  social, comme les y invite l'actuelle municipalité par placards publicitaires entiers affichés sur la voie publique.

Sinon ils peuvent aussi nous faire parvenir leur témoignage sur comment ils vivent et organisent leurs vacances à Courbevoie.

Tout cela en attendant bien sagement la rentrée de septembre, moment où devrait s'ouvrir le grand show permanent qui s'achèvera si tout se passe bien aux prochaines municipales. En effet par un curieux hasard de calendrier..., la livraison de plus de 75 % des multiples chantiers conduits par la ville est concentrée sur les deux années à venir (quasiment rien sur la durée du mandat entre 2008 et 2011, pratiquement tout entre fin 2012 et début 2014...). Forcément, il y aura là matière à mener de grandes parades et organiser de belles fêtes inauguratives, jusqu'au bouquet final, si vous habitez encore là pour y assister ;-)

Rien de tel que des vacances ratées pour vous réconcilier avec une vie de labeur - Arnold Bennett

Soutien au planning familial 92

 

Monsieur Patrick DEVEDJIAN

Président du Conseil général des Hauts-de-Seine

 

Nanterre, le 19 juillet 2012

Monsieur le Président,

Notre attention a été appelée sur la suppression de la subvention octroyée à l’association départementale « Mouvement Français pour le Planning Familial » (MFPF 92) en 2012.

L’accueil, l’information et la prévention ainsi que l’éducation en matière de sexualité et de santé sexuelle sont des enjeux essentiels et devraient être une de nos priorités car aux enjeux sanitaires et sociaux s’ajoute celui de l’égalité entre les hommes et les femmes. Les équipes du MFPF 92 y répondent quotidiennement par leurs actions, notamment en direction des jeunes et des publics précaires de la boucle nord des Hauts-de-Seine.

Aussi, nous nous étonnons d’une telle décision qui, de surcroît, n’a été ni concertée, ni même annoncée aux élus départementaux.

Nous jugeons que ce nouveau désengagement de notre collectivité n’est pas acceptable et ne saurait être justifié par des mesures d’économie alors que nous continuons à financer nombre d’associations beaucoup moins « utiles » socialement. Qui plus est, certaines d’entre elles n’interviennent pas directement sur le territoire alto séquanais !

C’est pourquoi, nous vous demandons de revenir sur la décision de ne plus subventionner l’association départementale « Mouvement Français pour le Planning Familial ».

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, nos sincères salutations.

Martine GOURIET Luc BÉRARD de MALAVAS Pascal BUCHET Gilles CATOIRE Guy JANVIER Jean-André LASSERRE Bernard LUCAS Vincent GAZEILLES

 

Le sénateur EELV du 92 questionne le gouvernement sur les machines à voter

Courbevoie est concernée par les machines à voter.

André Gattolin, sénateur EELV du 92, a écrit au ministre de l'intérieur. Nous publierons la réponse quand nous l'aurons.

Texte de la question :
M. André Gattolin attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur l’utilisation de machines à voter lors des scrutins électoraux en lieu et place de bulletins de vote papier. Autorisées par la loi n° 69-419 du 10 mai 1969, insérant l’article L. 57-1 dans le code électoral, leur usage n’a été effectif qu’à partir de 2004, soit 35 ans plus tard. Ainsi, lors du référendum du 29 mai 2005, 55 communes s’en étaient équipées. De même, lors des élections présidentielle et législatives de 2007, ce furent 82 villes qui y eurent recours.
Mais depuis cette date, leur usage est en déclin. Ainsi, lors des derniers scrutins de cette année, seules 64 communes utilisèrent de nouveau ces machines. Ce déclin s’explique par différentes raisons : manque de confiance des citoyens envers un système dont le fonctionnement n’est pas totalement transparent, coût élevé des machines pour les collectivités locales et absence de vérification en cas de contestation. Sur ce dernier point, il faut relever la mésaventure intervenue en mars 2008 au détriment d’un candidat écologiste, lequel n’a pu se maintenir au second tour de la cantonale de Boulogne-Billancourt nord-est pour 0,6 voix, chiffre résultant de la stricte application d’une règle de mathématiques, tout recomptage et toute prise en compte des différences entre les émargements et les suffrages exprimés étant impossibles.
Par delà ces aspects pratiques, le Conseil constitutionnel, dans sa délibération des 31 mai et 7 juin 2007 relative au déroulement de l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2007, a estimé que l’« utilisation [de ces machines] rompt le lien symbolique entre le citoyen et l’acte électoral que la pratique manuelle du vote et du dépouillement avait noué ». Dans sa décision du 29 mai 2008 relative aux élections législatives des 10 et 17 juin 2007, le Conseil constitutionnel est allé plus loin encore en considérant à propos des problèmes liés à l’usage des machines à voter qu’il « appartient aux pouvoirs publics de faire en sorte, à l’avenir, que ces défaillances, même minimes, ne contribuent pas à altérer la confiance des citoyens envers la sincérité du vote ».
À noter également qu’en 2008, le ministère de l’intérieur a gelé la liste des communes autorisées à utiliser des machines à voter. Au lieu de rester stable, le nombre de communes utilisant ce procédé a décru, puisque 18 d’entre elles y ont renoncé, suivant en cela l’exemple des Pays-Bas et de l’Irlande qui, en 2008 et 2009, en ont proscrit définitivement l’usage.
Il lui demande donc s’il est nécessaire de maintenir ce système de vote, et s’il n’est pas au contraire souhaitable d’utiliser un même procédé de vote sur l’ensemble du territoire de la République française.
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5 août 2012 - centenaire de la naissance de l'Abbé Pierre

Aujourd'hui l'Abbé Pierre aurait 100 ans (5 août 1912 - 22 janvier 2007).

Courbevoie partage une page d'histoire particulière avec le fondateur du mouvement Emmaüs car c'est de l'église St Pierre St Paul  que ce dernier lançait son célèbre appel à la solidarité en faveur des plus démunis et des mal logés, alors qu'une période de grand froid s'était installée sur la France depuis plusieurs jours.

Appel qu'il renouvela le lendemain sur les ondes de Radio Luxembourg le 1er février 1954.

http://www.ina.fr/fresques/jalons/fiche-media/InaEdu01021/l-abbe-pierre-lance-son-appel-en-faveur-des-sans-logis.html?video=InaEdu01021

Message qui traverse le temps, interpellant chaque citoyen sur un combat qui reste à mener contre la pauvreté et le mal logement, indépendamment de toutes opinions politiques, philosophiques, croyances et pratiques religieuses.

Lettre adressée à Logis-Transports sur les travaux en cours aux Damiers

Pour information, la lettre adressée par Jean-André LASSERRE à la société Logis-Transports au sujet des travaux actuellement en cours aux Damiers dans l'immeuble d'Anjou-Infra.

Vérité de la palissade, mensonges de façade

Lire entre les lignes peut parfois amener à faire transparaître quelles intentions sont derrière certaines actions.

Pour illustrer le propos prenons  deux clichés saisis le même jour sur la Dalle de la Défense 1  à deux endroits distants l'un de l'autre d'environ 200 mètres.

Il semble aux premiers abords que, derrière l'élévation de palissades il y ait bien l'idée similaire de :

protéger les usagers des nuisances des chantiers.

Ainsi côté face (photo de gauche), des palissades entourant la construction d'un hôtel 4 étoiles allant bientôt voir le jour dans le quartier. L'enclos est amovible et rapidement démontable si cela est nécessaire.

Mais côté pile, les mêmes palissades censées protéger habitants et commerçants des Damiers (des travaux de désamiantage dit-on) sont fixées de manière à ne pouvoir être ôtées que par l’intervention d’ouvriers spécialisés.

La principale raison d'être de ces palissades serait donc de protéger les usagers ?

Considérons que le côté où s’affiche l'information indique la zone dans laquelle des responsables ont situé la population devant être prévenue et protégée des travaux.

Côté face, le passant bien informé de la nature des travaux, évolue en toute quiétude à  l’extérieur du chantier.

Côté pile, la disposition des palissades et l'absence d'information laissent à penser qu'usagers des Damiers se déplacent à l’intérieur même du chantier !

Pour les aménageurs de la dalle, il y a donc une différence de traitement pour un même objet :

D'un coté, l'installation d'une palissade disposant une l'information visible indique aux usagers qu'ils peuvent évoluer ici dans cette zone en toute quiétude.

De l'autre, l'atmosphère d’insécurité entretenue est telle que chaque habitant en arrive à traverser l'endroit en restant sur ses gardes, le mieux serait peut-être même de ne pas s’y attarder...

Certains diraient : L'information côté Damiers est absente par simple oubli.

 Pas du tout, regardons  plutôt au verso :

 

L'Epadesa et la ville de Courbevoie communiquent assurément de ce côté-ci, certes de manière incongrue, à l'envers de l’endroit, en dépit du bon sens serait-on tentés de dire...

Permis de démolir et logos des co-responsables sont bien présents, mais placés de telle manière qu'ils soient invisibles aux regards des habitants des Damiers.

 

D’ailleurs qui cherche-t-on à informer ici au juste ? Habitants ou promoteurs ?

Le but recherché est-il d'informer, ou alors de (se) persuader que les opérations continuent comme si de rien n'était ? Et n’y a-t-il pas d'autres objectifs inavoués ?

• En coulisses, les habitants des Damiers  clôturés dans une enceinte elle-même agencée de manière à faire pressentir l’imminence des travaux.

Additionné à tant de pressions endurées depuis ces dernières années cela développerait en chacun un sentiment d'urgence ,  avec l’idée que décamper au plus vite resterait ce qu’il y aurait de mieux à faire.

• Côté scène la palissade est éblouissante, cousue de fil blanc. C'est l'image que l'on souhaite donner, celle qui sera couchée sur de superbes plaquettes promotionnelles ou même déversée au travers de la presse et forums spécialisés.

Il y a bien cependant cette bandelette rouge tout le long rappelant que ce qui s'opère dans les coulisses, au-delà des barrières, est cautionné par l'Epadesa et la ville de Courbevoie, tous deux signataires des opérations.

Aujourd’hui il s’agit  du dernier acte de cette tragi-comédie : à nouveau les ficelles éculées et à maintes fois utilisées par les mêmes dans le silence des coulisses.

Et après tant d'années d'ignorance et de mépris, qu’aspirent en définitif les familles de ce quartier ? La même chose que depuis le début de cette histoire abracadabrantesque :

Vivre tranquilles sans être inquiétés continuellement, par des forces démeusurées, sur des questions aussi fondamentales que celles relevant du simple droit au logement.

 Ils n'en sont  pas  encore rendus au stade d’espérer justice de ceux qui leur ont porté préjudice ; Que ceux là soient déclarés comptables et redevables pour tout ce qui c’est passé, en silence, durant tout ce temps, derrière les fausses palissades, côté façade en pierre authentique des Damiers.