Tous pour Courbevoie

SNCF Ligne L (St-Lazare - La Défense) : Jean-André Lasserre écrit au Président de la SNCF

Monsieur le Président,

Je souhaite appeler votre attention sur l’insuffisance de la desserte Courbevoie - La Défense de la ligne Transilien L.

En effet, alors que le nombre d’usagers n’a cessé d’augmenter sur cette ligne et que la gare de Courbevoie accueille de très nombreux salariés travaillant à La Défense, l’insuffisance de cette desserte pénalise ces voyageurs quotidiens. Par ailleurs, les suppressions et retards réguliers de trains, des conditions de transport trop souvent difficiles ainsi que des quais bondés participent à la légitime exaspération des usagers.

Pour toutes ces raisons, les usagers se sont organisés en association afin que des solutions concrètes leur soient rapidement apportées : davantage de trains sur la ligne L en direction de La Défense, notamment aux heures de pointe, une meilleure desserte de la gare de Courbevoie en particulier, et une plus grande régularité du trafic.

Aussi, au regard de ces revendications qui me semblent fondées des utilisateurs de la ligne Transilien L, je vous prie de bien vouloir prendre toutes les mesures nécessaires afin d’améliorer sensiblement et durablement la desserte Courbevoie - La Défense de la ligne Transilien L.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes meilleures salutations.

Jean-André LASSERRE

 

Courbevoie / Crèche des Galopins (People & Baby) : la mairie n'assume pas sa délégation de service public (DSP)

Lors du conseil municipal du 22 février, Cécile Boucherie et Ingrid Fasshauer ont questionné le maire concernant les dysfonctionnements de la crèche des galopins, gérée en Délégation de Service Public (DSP) par People & Bay (voir article ici).

Après l'affaire du "bébé oublié",
après le constat d'un turn over de personnel très important aussi bien pour les équipes encadrantes que pour le personnel au contact des enfants,
après de nouveaux incidents rapportés par les parents ces derniers jours, il nous semblait important de faire le point sur la collaboration avec People & Baby.
Nous demandons l'arrêt de cette collaboration le plus tôt possible afin d'assurer le bien-être des nourrissons et la sérénité des parents.

Les réponses de la mairie, par la voix de l'adjointe UMP Mme Leventic, ont été étonnantes.

Certes, elle admet que ces derniers jours (8 mois après le "bébé oublié"), sous la pression des parents, elle les a réunis pour qu'ils remplissent un questionnaire.

Certes, elle vient d'alerter la CAF et le médecin du Conseil Général pour qu'ils contrôlent la crèche et l'agrément de People & baby (le médecin et les services du CG contrôlent les locaux, le taux d'encadrement mais pas le fonctionnement au sens large qui est une responsabilité de la mairie dans le cadre des DSP).

Mme Leventic a affirmé par ailleurs « que les parents, quand ils rencontrent des problèmes, n’osent pas écrire ». Or Mme Leventic a bien reçu des courriers et des mails de parents de la crèche des galopins. Ils ont même constitué un blog dédié aux témoignages des parents rencontrant des problèmes dans cette crèche. La mairie connait les problèmes  depuis plus d’un an et ne peut pas les nier indéfiniment.

Et c'est tout ! Elle reporte le contrôle sur d'autres organismes et n'assume pas la mission de la ville.

L'adjointe aux affaires sociales ne remet pas en cause la délégation de service public à People & Baby décidée par la ville de Courbevoie.

A la question précise : "Qu'attendez-vous pour mettre fin à ce contrat ?", Mme Leventic n'a fait que répéter : "Les médecins ont visité la structure".

Nous rappelons que dans un esprit pragmatique, nous avons voté pour les délégations de service public en crèche (seule solution proposée par la majorité pour augmenter le nombre de places en crèches) à condition qu'il y ait un véritable contrôle du délégataire, et pas seulement la simple lecture de dossiers bilan types fournis par les prestataires.
Hélas, dans ce cas précis, cette condition n'est pas remplie.

Nous demandons donc au maire de Courbevoie et à son adjointe d'étudier toutes les possibilités juridiques pour sortir rapidement de sa collaboration avec People & Baby, et de fournir aux parents le service et la sécurité qu'ils sont en droit d'attendre d'une crèche municipale.

Enfin, sur un sujet aussi sensible qui touche les bébés courbevoisiens et leurs familles, nous sommes choqués que la seule intervention du maire dans cette discussion en conseil municipal soit de montrer le chronomètre pour clore le sujet et couper court aux réponses attendues par les parents.

A noter que lors de la discussion sur la crèche des galopins, le maire UMP Jacques Kossowski n'est pas intervenu dans les discussions ... sauf pour demander à ses adjoints de répondre vite car " le chronomètre tournait".

Visiblement, il fait peu de cas des interrogations des Courbevoisiens sur les sujets extrêmement concrets qui les touchent.

Retrouvez ici le communiqué de presse publié le 21 février dernier avant le conseil municipal

Majorité / opposition : leurs mesquineries, notre engagement

Tribune à paraître dans le numéro de mars de Courbevoie Magazine 

Chers concitoyens, la liste est longue des mesquineries de la majorité de droite pour compliquer notre travail d’élus. Nous prenons devant vous l’engagement solennel de ne JAMAIS employer ces méthodes antidémocratiques.

Avez-vous remarqué les permanences que nous tenons dans les rues de Courbevoie ? C’est aujourd’hui la seule possibilité pour vous rencontrer. L’opposition municipale dispose d’un minuscule bureau dans l’ancienne mairie, inaccessible le soir et le samedi matin, même aux heures officielles d’ouverture ! Impossible d’y tenir à plus de 3 personnes, l’ordinateur est antique, nous n’avons pas de copieur.

Le maire change les règles en temps réel pour tenter de gommer l'opposition du paysage politique. Les photos des conseillers généraux, traditionnellement affichées dans les panneaux municipaux, disparaissent au lendemain de notre victoire aux cantonales ! Une permanence de conseiller général  est refusée à Jean-André Lasserre alors que  l’autre conseiller général UMP dispose de son bureau en mairie principale !  Le maire menace de faire verbaliser Jean-André Lasserre s’il persiste à tenir sa permanence mobile.

La majorité limite nos tribunes à 2600 signes, sans photo ! Constatez-le vous-même : c’est peu. Il faut la transmettre avant le 15 du mois, ce qui laisse le temps au maire d’y répondre dans son édito ou par un article ! Malgré ces contraintes, vous êtes nombreux à commencer votre lecture par notre tribune : merci !  

Nous recevons les invitations aux manifestations publiques de la ville très tard, parfois trop tard… Nous ne disposons que d’une semaine pour consulter des dossiers du conseil municipal, sur place en mairie, dans les horaires publics. Les dates des conseils ne nous sont jamais communiquées à l’avance.

Nous ne sommes pas représentés dans la communauté « Seine Défense ». De nombreux dossiers importants y sont pourtant transférés et ne sont plus traités en conseil municipal. Ces conseils d’agglomération durent environ 10 minutes : parodie !

La droite a peur de nous et plus grave encore... de tous les Courbevoisiens ! Sinon, comment expliquer les conseils de quartier à huis clos ? les « tchats » aux questions différées ?

Nous ne reprendrons pas ces méthodes à notre compte.

Nous garantirons à l’opposition des moyens décents afin qu’elle exerce son rôle normal de contre pouvoir, sans lequel la démocratie locale n’est que supercherie.

Jean-André Lasserre et le groupe municipal Une Autre Ambition pour Courbevoie PS-EELV-PCF

Piscine de Puteaux (Courbevoie) - tarifs préférentiels en eaux troubles pour les Courbevoisiens

Par un message personnel Twitter daté du 15 février 2013, le Maire de Courbevoie indique l’existence « dans le cadre de l'interco, de tarifs préférentiels pour les Courbevoisiens à la piscine de Puteaux.

Curieusement le site internet de la mairie de Puteaux ne fait aucune mention de ces avantages aux Courbevoisiens. De son côté, l'espace internet dédié à la piscine de Courbevoie n'apporte pas plus d'information.

Ni nul par ailleurs..

Pourquoi une telle information intéressant les habitants des deux villes n'est-elle mentionnée que sur le fil politique du maire UMP ? Pourquoi l'information n'est-elle pas disponible sur les sites des 2 villes ?

Pour mémoire, l'UMP a écarté toute opposition de l'intercommunalité Courbevoie-Puteaux, et prive l'ensemble des habitants des 2 villes d'une information démocratique, libre et contradictoire.

C'est pour cette raison que nous ne sommes pas en mesure ici de vous informer de notre côté sur ces tarifs préférentiels mise en place dans le cadre de cette interco Courbevoie-Puteaux.

Nous l'apprenons en même temps qu'un grand nombre d'habitants, par un entrefilet lâché par le Maire de Courbevoie sur twitter.

Les tarifs préférentiels sont pour tout le monde ou pour personne. Tous les habitants doivent en être tenu informés. Nous exigeons des deux mairies une information rapide et officielle à ce sujet.

Crèche "Les galopins" - Courbevoie : toujours de graves dysfonctionnements

Crèche « Les Galopins » à Courbevoie : 9 mois après l’affaire du « bébé oublié », la crèche présente toujours de graves dysfonctionnements

 En mai 2012, l’affaire du « bébé oublié » avait fait la une de la presse. Comment une équipe d’une crèche pouvait-elle laissé un bébé enfermé seul le soir ?

9 mois après, les dysfonctionnements graves se poursuivent sans que le contrôle de la mairie sur cette délégation de service public soit efficace. Les parents se mobilisent. Les élus d’opposition interpelleront le maire lors du conseil municipal du 22 février prochain.

A Courbevoie, le principal problème des crèches en DSP (Délégation de Service Public) réside dans la faiblesse des contrôles effectués par la mairie sur ces crèches.

Les principales raisons invoquées par la mairie pour mettre les crèches en DSP sont les difficultés de recrutement municipal et les prétendues meilleures qualification et stabilité du personnel dans les crèches en DSP. Les faits démontrent le contraire.

L’exemple le plus flagrant est la crèche « Les galopins » gérée par « People & Baby » .

En mai 2012, l’affaire du « bébé oublié » avait marqué les esprits. Mais rien n’est aujourd’hui réglé.

La mairie de Courbevoie se contente d’un rapport d’activité fantaisiste, qui conclut que « à ce jour, il n'est pas à signaler de problèmes particuliers vis-à-vis des familles, qui semblent, au regard de l'enquête de satisfaction menée en novembre, globalement satisfaites de l'accueil proposé à leurs enfants. »

Pourtant, les parents manifestent aujourd’hui leur inquiétude. Ils pointent notamment :

- Que les dirigeants prétendent ne pas connaître les problèmes de fonctionnement de la crèche.

- Que les dirigeants ne connaissent pas le personnel de la crèche.

- Que des enfants ne sont pas changés dans la journée.

- L’absence de médecin et de psychologue.

- Le turn-over important du personnel et de la direction de la crèche (3 mois pour la dernière).

Un personnel démotivé, parfois retrouvé en pleurs le soir quand les parents viennent chercher leurs enfants.

Les parents se mobilisent et lancent un blog pour recueillir les témoignages des usagers de la crèche : www.temoignages-parents-galopins.com

De son côté, Jean-André Lasserre et le groupe « une autre ambition pour Courbevoie » attirent l’attention depuis plusieurs conseils municipaux sur le manque de contrôle de cette crèche en Délégation de Service Public, sans retour concret des élus concernés, et interpelleront à nouveau le maire UMP de Courbevoie lors du conseil municipal du 22 février prochain pour demander la fin du contrat avec People & Baby.

 

 

LA DEFENSE ET LE PROJET HERMITAGE : "PLUS QU'UNE ROULETTE RUSSE !"

COMMUNIQUE DE PRESSE de Jean-André Lasserre (PS) et de Vincent Gazeilles (EELV), conseillers généraux des Hauts-de-Seine

LA DEFENSE ET LE PROJET HERMITAGE : "PLUS QU'UNE ROULETTE RUSSE !" 

Lundi 18 février 2013, lors de la commission permanente du Conseil général des Hauts-de-Seine, les conseillers généraux Vincent Gazeilles, Europe Écologie Les Verts, et Jean André Lasserre, PS, ont voté contre le protocole devant être établi entre le Conseil général et l’établissement public d’aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA).

Ce protocole prévoit la prise en charge technique et financière totale de l'ensemble des travaux d’aménagement de la route RD7 jouxtant la construction des deux tours géantes du projet « Hermitage » en bord de Seine par l’EPADESA.

Ces tours de bureaux et de logements de haut standing, portées par des fonds russes aux origines mal connues, représentent sur plusieurs points des aberrations absolues :
- destruction de l’immeuble des Damiers et expulsion des locataires des logements sociaux à l’heure où l’Ile-de-France manque de logements sociaux;
- création de milliers de mètres carrés de bureaux alors qu'ils sont déjà en surnombre à la Défense ;
- création de deux tours de 323 mètres de hauteurs qui ne pourront pas respecter les normes environnementales en vigueur en France ;
- création d’un ouvrage de soutènement en bord de Seine sans que soit prise en compte les dérives budgétaires liées à cet ouvrage ou les risques de perturbation du milieu humide souterrain ;
- création de deux immeubles utilisés par des milliers de personnes à proximité d’une canalisation  de transport de gaz à haute pression située sous la chaussée de la RD7.

Ce protocole est avant tout une façon astucieuse pour le Président du Conseil général de passer « la patate chaude » à l'EPADESA qui sera désormais à la tête d'un projet hautement risqué et en assumera la complète responsabilité.

Vincent Gazeilles et Jean André Lasserre regrettent tout d'abord que le Conseil général se lave ainsi les mains d'un dossier touchant directement les Hauts-de-Seine.

Ils regrettent tout autant que l’État, censé diriger l'EPADESA, ne se préoccupe pas davantage des conditions risquées de réalisation de cet ouvrage dont les contribuables auront peut être à supporter les surcoûts si l'opération immobilière périclite.

Ils regrettent enfin que les nombreux riverains, associations et élus locaux qui se sont manifestés contre ce projet de tours géantes, sous le gouvernement précédent, n’aient toujours pas été entendus.

Alors, le destin de ce projet inadéquat est-il décidé à La Défense, à Matignon, à l’Élysée ou à Moscou? Mystère !

Nanterre, le 20 février 2013

Ateliers de l'Alternance : participer sur le web au futur de Courbevoie

Vous n'avez pas pu participer au lancement des Ateliers ?

Vous participez à un atelier mais vous avez des idées sur un autre sujet ?

N'hésitez pas à faire connaître vos propositions sur un ou plusieurs des 60 thèmes proposés. Elles seront transférées au pilote de chaque groupe de travail et intégrées à leurs réflexions.

Pour accéder au questionnaire, cliquez ici

 

Courbevoie, le coeur de ville fait un malaise suite à l'obstruction d'une artère principale

Lundi 18 février, il est environ 20h30. Courbevoie, à l'angle de la rue Carle Hebert et de la rue de Bezons, un semi-remorque plein phare, émettant un bip-bip strident et continu (signal de recul) le moteur vrombissant poussé à bloc, se trouve en travers de la chaussée bloquant totalement la voie à la circulation. Des véhicules de police municipale sont déjà dépêchés sur les lieux, girophares allumés et ont pour consigne de faire bifurquer les nombreux automobilistes qui rentrent du travail vers les rues Victor Hugo et Louis Blanc (certains font demi-tour). Un bus 176 et tous ses voyageurs, sont renvoyés vers une destination inconnue.

 

Ce spectacle durera près de trois heures, et il aura fallu l'affrètement d'une dépanneuse adaptée aux poids lourds pour que le camion soit enfin libéré vers 23h20.

Comment en est-on arrivé là ? La faute à pas de chance diront certains. La conséquence de plusieurs manquements aux règles d'urbanisme et à la mise en accessibilité de la voirie pour d'autres.

Il est 20 heure passé, un semi-remorque qui a terminé sa livraison au centre commercial Charras, redescend la rue Beau pour s'engager dans la rue Carl Hebert. Arrivé à hauteur du chantier de l'immeuble sky Codedim, le poids lourd tente de reprendre la rue de Bezons en direction du centre-ville.
Mais là, c'est l'arrêt. Le camion se retrouve coincé dans le virage . Il faut dire qu'à cet endroit la municipalité de Courbevoie a laissé proliférer les palissades du chantier de l'immeuble Sky Cogedim, dont une partie est disposée sur la chaussée. Cela réduit la voie et entrave fortement le virage, laissant très peu de marge de manoeuvre. C'est le piège dans lequel se retrouve enfermé le poids lourd. Sous les klaxons des automobilistes qui commencent à s'impatienter, le conducteur de l'engin tente une action désespérée : il monte en face sur le terre-plein pour essayer de se donner plus d'angle de braquage. Erreur fatale. Les roues du poids lourd s'enfoncent dans les bandes où récemment la mairie de Courbevoie a planté des herbes folles (nouvelle tendance à la mode de la municipalité).

Las, le camion ne bougera plus jusqu'à 23h20. Embourbé, impossible ni d'avancer ni de reculer.

L'endroit est pourtant connu pour être le parcours quotidien des camions de livraison du centre commercial Charras ; au grand dam d'ailleurs des habitants d'un quartier où chaque bruit résonne dans les ruelles mitoyennes. Ce soir, nous avons une pensée pour ces résidents qui ont eu la soirée gâchée par le boucan occasionné lors du dépannage (sur le flanc du camion un message publicitaire qui vantent d'ailleurs l'absence de nuisance sonore.... c'est raté.).

Mais qui a donc permis que la chaussée soit à moitié entravée par le chantier de l'immeuble sky cogedim ?

Non loin de là, la majorité UMP de Courbevoie a choisi de se réunir dans des endroits plus cosy autour de ce qu'elle appelle le projet « cœur de ville » ; aux allures archétypes d'une opération qui ressort des cartons à chaque période pré-électorale, mais la population ayant connu un fort renouvellement depuis les précédentes municipales, qui s'en souviendra ?

Une occasion de plus de communiquer, autour de jolis panneaux d'exposition illustrés par un tas de photos à ravir les amateurs de cartes postales anciennes. À lire les textes qui accompagnent les gravures, le nombre de pistes restant en l'état de « réflexion à approfondir» ne permet pas de dire ce qu'il en sortira concrètement pour le quartier.

L'emploi du temps de l'équipe municipale est sûrement bien occupé à organiser ces petits rendez-vous de rêverie collective, pour aller s'occuper de contingences bassement terre à terre ; comme celle d'anticiper l'événement d'hier, fortement prévisible, qui nuit à la tranquillité quotidienne de tout un quartier.

Le rapport de la cour des comptes sur l'Epadesa sort, silence à droite

Cour des comptes - Le rapport public annuel 2013  est donc paru cette semaine. Il contient comme prévu une synthèse sur la situation de l’établissement public d’aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA), au titre évocateur :
"un partage des compétences encore mal défini, des perspectives incertaines".

A l'UMP, où le document était attendu avec une secrète appréhension, on observe depuis un silence radio ; pourtant les cercles de droite, de Courbevoie en passant par Puteaux, ceux-là mêmes qui gèrent en partie le territoire de la Défense depuis des décennies, sont cités tout le long de ce rapport...

Le hasard du calendrier fait que ce document parait juste quand notre groupe d'oppostion, Une Autre Ambition Pour Courbevoie, termine de distribuer  un document de 4 pages spécial Défense auprès des habitants : une synthèse des alertes que nous emettons depuis 2008 sur la situation alarmante du quartier d'affaires, et que vous pourrez consulter dans le détail sur ce blog dans le dossier thématique sur la Défense.

Le rapport de la cour des comptes paru cette semaine valide la plupart des dérives que nous dénonçons depuis le début.

Pendant ce temps-là, l'UMP de Courbevoie s'est lancée dans une course aux petits "lunchs" festifs qu'elle met en scène dans tous les quartiers de la ville ; ceci pour maintenir (la plèbe) dans l'illusion que tout va bien, que personne ne sera touché par une gestion chaotique du quartier d'affaires sur toutes ces années ; que les impôts locaux vendus par le maire de Courbevoie comme les plus bas de la région (mais qui  ne cessent pourtant d'augmenter d'année en année), ne risquent pas d'exploser dans un proche avenir pour éponger la dette colossale qui s'est amoncelée (plusieurs centaine de millions d'euros...). Comme si les années fastes où les villes qui ont bénéficié de la manne de la Défense sans participer à sa réfection n'étaient pas bel et bien révolues.

Pendant que certains à droite festoient donc, prenez le temps de prendre connaissance du rapport sur la cour des comptes ; nous reviendrons vers vous très bientôt avec une analyse approfondie sur les conséquences qui découlent de la sortie de ce document majeur.

C'est aux locataires maintenant de payer les erreurs de l'OPHLM de Courbevoie

L'OP HLM de Courbevoie n'en finit décidément pas de faire parler de lui. Malheureusement, les premiers à en faire les frais sont les habitants locataires du parc. Jean-André Lasserre écrit au Maire de Courbevoie et à la Présidente de l'OPHLM de Courbevoie.

Après avoir constitué une cagnotte inutile de 12 millions d'euros en dérogation totale avec l’objet social de l’office,

puis montré au travers de la publication du rapport 2012 de la MIILOS (Mission Interministérielle d'Inspection du Logement Social) la réalité d'un office en complète dérive,

nouvel épisode fâcheux : des locataires ont eu la mauvaise surprise de se voir réclamer au titre de l'avis d'échéance de janvier, une somme majorée  d'une augmentation de l'ordre de pratiquement 30 % !!

Explication :

l'OP HLM de Courbevoie a décidé, sans en informer préalablement les locataires, de ne plus décompter du montant du loyer l'aide personnalisée au logement (APL), ce qu'il faisait jusqu'ici en convention avec la Caisse d'Allocations Familiales des Hauts-de-Seine.

Pourquoi ?

L'OP HLM n'a pas transmis à temps des éléments à la CAF pour que l'organisme puisse  reverser les prestations... !

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La décison de l'OP HLM :

confronté visiblement à sa propre erreur administrative, l'office HLM décide de faire endosser l'anomalie sur les malheureux locataires en ne défalquant pas l'aide personnalisée au logement.

Ces derniers, doivent en sus de l'addition, aller résoudre directement leur problème en allant faire valoir leur droit individuellement auprès de la CAF des Hauts de Seine...!

 

Jean-André Lasserre, Conseiller Général du Canton-Sud de Courbevoie et Président du groupe d'oppositon municipal Une Autre Ambition Pour Courbevoie, adresse une lettre à la Présidente de l'OP HLM de Courbevoie (1), qui se trouve être également 1ere adjointe au Maire de Courbevoie,ainsi qu' au Maire de Courbevoie (2), vice-président de l'OP HLM de Courbevoie, avec copies de ces courrier au Préfet des Hauts de Seine.

Jean-André Lasserre : " Le parc social a vocation à loger un grand nombre de familles aux revenus modestes. Rappelons qu'à ce sujet, Courbevoie se situait en 2011 au 7^ème rang des 36 des villes des Hauts de Seine en matière d'aide au logement  & de foyers allocataires du RSA.

Aussi, Il n'est pas admissible que l'OP HLM de Courbevoie, office présentant des comptes fortement excédentaires et relevant de l’une des villes les plus riches du département, fasse supporter à ses locataires des dysfonctionnements qui relèvent de sa seule responsabilité.

Avec cette augmentation, qui s'accompagne de surcroît d'une forte hausse annuelle des loyers, l’office HLM de Courbevoie contribue à accentuer les difficultés financières d'une partie de la population; et s'éloigne de l'une de ses missions essentielles : préserver la cohésion sociale."

 

(1) Lettre à la Presidente de l'OPHLM de Courbevoie, 1ere adjointe au Maire de Courbevoie ;

(2) Lettre Au Maire de Courbevoie, vice-président de l'OP HLM de Courbevoie