Tous pour Courbevoie

Implantation de la nouvelle école européenne

Janvier 2019

Compte-rendu du Conseil Municipal de décembre 2018.

Suite au futur déménagement de Londres à La Défense de l’Autorité bancaire européenne, il a été décidé d’ouvrir une école européenne à Courbevoie pour scolariser les enfants des fonctionnaires européens.

Lors du conseil municipal du 15 octobre 2018, notre groupe avait demandé où serait implantée la future école européenne et quel serait le coût de cette installation pour la commune. Nous n’avions alors obtenu aucune réponse...

Aujourd’hui, c’est chose faite et force est de constater que le lieu choisi pour accueillir la future école européenne pose problème. La maison du Val Caron, équipement de 4 ans d’âge et qui a coûté près de 8 millions d’euros, accueille actuellement les activités post et périscolaires des écoles Dumas et Guynemer. Il sera désormais réaménagé, pour un coût supplémentaire d’un million d’euros payé par les Courbevoisiens, au bénéfice quasi-exclusif des enfants des fonctionnaires européens, compte tenu des critères d’accès particulièrement restrictifs.

En effet, le futur établissement scolaire sera une école européenne agréée de type 2, ce qui signifie qu’il devra accueillir prioritairement les enfants du personnel des institutions européennes et autres organes communautaires.

Et au vu des effectifs annoncés par la municipalité – 130 élèves de primaire et 60 collégiens – et de l’espace disponible au Val Caron, on ne voit pas comment les autres enfants et adolescents courbevoisiens pourront prétendre à une inscription dans cette école…

Cette « privatisation » du Val Caron va également faire disparaître le parc de jeu pour enfants qui était jusqu’à présent ouvert à l’ensemble des Courbevoisiens le week-end, comme l’a reconnu l’adjoint à l’éducation Jean Spiri.

Cela nous paraît inacceptable d’autant que ce type d’équipements manque à Courbevoie.

 

Rythmes scolaires : gardons nos 5 matinées de classe par semaine

Octobre 2017

 Tribune CourbevoieMag

 

Dès sa nomination, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a tenu à imposer sa vision en matière de rythmes scolaires. Un décret publié en juin dernier autorise désormais les communes à revenir à la semaine de 4 jours d'école en primaire. 3 ans après l’entrée en vigueur des premières dispositions relatives aux rythmes scolaires, cette grave décision transfère une énorme responsabilité aux villes en matière éducative, au risque d’imposer un véritable retour en arrière préjudiciable à nos enfants.

En effet, les chronobiologistes préconisent depuis des années que les matinées soient consacrées aux apprentissages fondamentaux. En supprimant le mercredi ou le samedi matin, une partie de ces derniers sera inévitablement reportée sur les après-midi, bien moins propices à la concentration.

Dans un rapport publié en juin, des sénateurs ont d’ailleurs recommandé de ne pas revenir à la semaine de quatre jours : « Ce serait un mauvais signe, car on ferait prévaloir le monde des adultes sur celui des enfants », selon le sénateur LR Jean-Claude Carle. De plus, avec une école dont la performance stagne dans la moyenne des pays de l’OCDE et qui est une des plus inégalitaires (étude PISA), revenir à 141 jours d’école dans l’année quand les autres pays en ont 40 de plus serait dramatique !

C’est donc avec inquiétude que nous avons appris que notre Ville s’apprêtait à rouvrir ce dossier, alors que nos écoliers ont déjà « expérimenté » 3 rythmes différents en à peine 5 ans.

Notre groupe revendique l’excellence éducative pour Courbevoie : nous demandons dès lors que la Ville nous expose ses motifs et procède à une large et sérieuse consultation avec comme priorité absolue l’intérêt des enfants.

Face à de tels enjeux, il serait inadmissible que la Ville cherche à économiser sur le dos de nos enfants, alors qu’elle est la commune de plus de 50 000 habitants la plus dotée de France et qu’elle n’a pas les charges de transport scolaire qu’ont les villes péri-urbaines et rurales.

Pour notre part, notre groupe s’opposera à la semaine de quatre jours. Tout simplement  parce qu’elle ne répond pas aux besoins physiologiques et éducatifs des élèves.

Recherchons plutôt des organisations qui évitent que la moitié des heures d’enseignement soient effectuées dès le mardi soir.

Donner le meilleur cadre pour apprendre, nous le devons à nos enfants.

Jean-Philippe ELIE, Elu du groupe "Tous pour Courbevoie"
Alban THOMAS, Président du groupe

 

Non aux regroupements d’écoles qui se font sur le dos des enfants

Mai 2017

 Tribune CourbevoieMag

 

La municipalité a dévoilé le 30 mars aux parents d’élèves son projet de fermer l’école maternelle Alfred de Musset, située à l’angle des rues de Rouen et de la Mission Marchand, et de transférer ses 5 classes dans le site de l’école élémentaire Alexandre Dumas implantée rue de Rouen. L’argument principal invoqué par le maire-adjoint aux affaires scolaires, Jean Spiri, est l’exiguïté de l’école Musset dont la surface des salles de classe et celle de la cour seraient inférieures aux recommandations de l’Éducation nationale.

Ce projet pose question à plusieurs titres. Premièrement, le regroupement des deux établissements ne paraît pas entraîner d’accroissement des surfaces scolaires, qui est pourtant l’objectif affiché: dans le projet présenté, la surface éventuellement gagnée par l’école maternelle serait plus que perdue au niveau de l’école élémentaire. En l’état, ce regroupement a donc tout  l’air d’un « compactage ».

Autre sujet, les deux établissements sont classés en « zone prévention violence ». Cette expression, qui ne doit pas faire peur, désigne des écoles plus sensibles qu’ailleurs, ce qui permet un travail spécifique de prévention et d’éducation en partenariat avec des acteurs locaux.

Concentrer ces deux écoles pour en faire une grande de 13 classes (nettement supérieure à la taille moyenne dans les Hauts-de-Seine) paraît donc particulièrement malvenu. Cela risque de compliquer le travail des équipes éducatives et s’oppose aux préconisations des spécialistes de l’éducation qui plaident pour des écoles à taille humaine…

Troisième problème, ce projet va coûter cher car il faudra démolir une partie des espaces extérieurs du VAL Caron, voisin de l’école Dumas, pour construire de nouveaux bâtiments scolaires. Sachant que le VAL Caron a été inauguré en 2013, devrons-nous une nouvelle fois déplorer le gâchis financier d’une construction démolie 4 ans plus tard à cause de  l’imprévoyance du maire ?

Prévu au plus tôt en septembre 2019, ce projet doit être revu. Nous demandons au Maire d’abord de réétudier l’agrandissement de l’école Musset avant toute autre opération immobilière et, en second lieu, d’envisager la réaffectation de la Maison du VAL Caron à un usage scolaire et non plus seulement périscolaire. Pour un coût d’investissement bien moindre, cette solution permettrait de mettre un terme à la sous-utilisation chronique du VAL Caron.

Jean-Philippe ÉLIE, élu du groupe "Tous pour Courbevoie"
Alban THOMAS, président du groupe

L’enseignement scolaire doit être une priorité de l’action municipale

Septembre 2016

 Tribune CourbevoieMag

 

La majorité a fait le choix de restrictions budgétaires pour les écoles.

Ainsi, le crédit investissement alloué à l’achat de matériel a baissé de 150 à 109€ par classe pour cette rentrée. Les écoliers (sauf les CM2) n’auront plus de livre offert en fin d’année ; la dotation de 11€ par élève est supprimée, sans contrepartie d’achat de livres pour les Bibliothèques des écoles (BCD).

Les enseignants de Courbevoie doivent acheter toutes les fournitures scolaires (papier, cahiers, manuels, peinture) avec seulement 37 € par an et par enfant. Equation impossible quand on sait qu’un manuel coûte autour de 12€ et qu’ils sont nécessaires dans 4 ou 5 disciplines.

Alors, les parents ne s’étonneront pas de devoir passer à la caisse pour mettre le complément. Moins d’une seule photocopie est allouée, par enfant et par jour. Les enseignants sont obligés de mettre à contribution les parents pour faire des impressions au sein même de leur entreprise ou fournir des ramettes de papier !   

Enfin, la semaine numérique à l’école est l’arbre qui cache la forêt. L’enseignement à Courbevoie se fait essentiellement à la craie, comme à l’époque de Jules Ferry. Les tablettes, tableaux numériques interactifs et autre robot ne concernent pas toutes les classes, loin s’en faut. Beaucoup d’enseignants utilisent leurs ordinateurs personnels, parfois sans connexion internet (un comble pour une ville @@@@@...), il manque des prises de courants dans les classes et les vidéoprojecteurs sont payés via la coopérative…donc par les parents !

Selon la majorité, ces restrictions sont dues (encore !) à la baisse des dotations de l’Etat. Mais parallèlement, le Maire a validé la démolition du parvis de l’Abbé Pierre (construit en 2014 pour 400 000€), programme  celle de l’allée du marché Charras (aménagée en 2014 pour au moins  240 000€), sans oublier le fiasco du projet d’entrée de ville (6 millions d’euros sans aucun bénéfice pour les Courbevoisiens). Des sommes considérables, mais visiblement négligeables pour la majorité.

Notre groupe Tous pour Courbevoie demande un audit indépendant sur le secteur scolaire. Nous continuerons à formuler des propositions pour une éducation de qualité, indispensable pour garantir l’avenir de nos enfants et le vivre-ensemble.  Et pour que le Label de l’Unicef « Ville amie des enfants » ait enfin un sens dans notre Ville.

 

Jean-André Lasserre
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

 

Septembre 2016

 Tribune CourbevoieMag

Activités périscolaires : plus d’animateurs, mieux formés

Avril 2015

Tribune CourbevoieMag

Mise en place progressivement depuis 2013, la réforme des rythmes scolaires vise à faciliter l’apprentissage des élèves et permettre à tous les enfants de participer à des activités après l’école. Qu'ils soient à vocation artistique, culturelle ou sportive, les temps d'activités périscolaires (TAP) sont complémentaires de l'enseignement obligatoire.

Comme la réforme l’y autorisait, la majorité municipale a décidé de ne mettre en place les TAP qu’à la rentrée de septembre 2014. Ce délai de préparation d’une année supplémentaire aurait dû déboucher sur un projet abouti et fonctionnel. Malheureusement, avec plus d’un semestre de recul, force est de constater qu’il n’en est rien et que la déception des parents est à la hauteur des attentes initiales…

Dans une ville dotée de moyens importants comme la nôtre, la programmation périscolaire se doit d’être enrichissante pour nos enfants. Pour parvenir à un tel objectif, il est indispensable de proposer aux personnels des formations de qualité et en adéquation avec les ambitions affichées. Or, dans les faits, les animateurs du VAL se retrouvent souvent en première ligne sans véritable préparation ni moyens. Ainsi, ce qui aurait pu être de vrais moments de créativité, de détente ou même d'apprentissage, s'est transformé en simple temps de garderie de 15 heures 45 à 17 heures.

Quelques pistes de réflexion…

Tout d'abord recruter du personnel supplémentaire, de manière à créer des groupes de 12 enfants au lieu de 18 à l’heure actuelle. Ensuite, organiser des activités à la patinoire, à la piscine, au conservatoire ou dans des installations sportives. Enfin, investir quelques milliers d’euros dans des jeux, instruments de musique, ballons, etc… le matériel présent dans les écoles se révélant insuffisant pour satisfaire les besoins.

La majorité municipale est au courant des difficultés rencontrées sur le terrain. Pour faire illusion et calmer les plus mécontents, les conseils du VAL ont été créés en catimini : cette instance non officielle fonctionne en parallèle des conseils d’école, ce qui contribue à accroître encore plus le fossé qui existait déjà entre enseignants et animateurs. Il est donc absolument nécessaire de redresser la barre, d’autant que le climat social au VAL est devenu délétère et l’absentéisme inquiétant. Le bien-être des enfants est tout simplement en jeu.

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

Personne, aujourd’hui, ne semble en mesure de faire un choix sur l'avenir du Pôle Léonard de Vinci !

Première heure - 16/12/2014

 

Alors qu'un rapport était habituellement examiné en assemblée plénière pour le PULV, suscitant toujours un débat détonnant sur ce sujet brûlant depuis plus de 20 ans, à l'occasion du débat budgétaire, il n'y avait rien d'inscrit à l'ordre du jour puisque la demande de subvention de l'Association Léonard de Vinci ne passe plus qu'en commission permanente.

Mais c'était sans compter avec Catherine Margaté (FdeG/PC) qui n'a cessé de dénoncer l'opacité qui règne sur ce dossier et qui a posé une question "devons-nous comprendre qu'aujourd'hui - enfin - plus aucune subvention ne sera votée à l'Association Léonard de Vinci ? pas de rapport, cela veut-il dire aussi pas de débat non plus sur le devenir du PULV ? Vous vous étiez engagé, à ce qu'une étude sur le devenir du site nous soit présentée d'ici à la fin de l'année !" a-t-elle rappelé. Étude qui a été présentée en commission de l'enseignement mardi dernier sans prévoir de l'évoquer durant cette séance budgétaire alors que le groupe communiste et citoyen demande un débat "48 pages d'additions des atouts et faiblesses des locaux, de leur état, des différentes structures juridiques et des contraintes imposées par le PLU de Courbevoie qui prévoit de pérenniser, sur ce secteur, son affectation à l'enseignement supérieur pour présenter l'hypothèse 3 comme la moins mauvaise.

Après la deuxième version de la gestion de l'ensemble immobilier du PULV par le département décidée en 2012, elle propose une deuxième version de bail emphytéotique administratif que le Département signerait avec des organismes privés ou publics d'enseignement supérieur. Une structure juridique dont les contraintes mais aussi les recommandations de la CRC ne vous ont pas échappé...

Conclusion de toute cette réflexion : "Il semble plus faisable de passer un bail avec une entité privée" comme "il est plus probable de trouver un utilisateur privé que du secteur public" selon l'étude de probabilité du marché. Et si l'on n'avait pas compris, le document souligne encore "les besoins de locaux de l'enseignement supérieur privé".

Nous revoilà donc au point de départ ! Mais le tour n'est pas joué. Nous allons continuer à défendre l'enseignement supérieur public dont les besoins sont immenses pour affronter les défis de notre siècle. Et contrairement à ce que ne nous dit pas l'étude qui ne nous est pas présentée aujourd'hui, l'enseignement supérieur public a besoin de locaux, et notamment les 35 000 étudiants de Paris X".

Patrick Devedjian lui a expliqué qu'il n'est pas en mesure de faire un débat utile aujourd'hui : "On n'est pas en état de faire un choix. C'est un problème difficile. Et l'étude pose le problème tel qu'il est ! Nous pourrons à un moment donné proposer un choix à partir de propositions diverses !".

En tous les cas, pour J.A. Lasserre (PS) "l'étude permet de voir vers quoi on ne peut pas aller. Il est difficile de céder un tel bâtiment à un opérateur universitaire. La seule formule est de passer par un bail emphytéotique et de le faire auprès d'instituts universitaires privés. On peut regretter qu'elle ne propose pas de scénarios. Il faudrait faire un appel à manifestation d'intérêt général, avec des interventions en amont en matière d'investissement".

 

2014 : nouveaux rythmes, nouveau souffle

La tribune d'Une Autre Ambition Pour Courbevoie publiée dans le Courbevoie Mag de janvier 2014

Ce mois de janvier 2014 est l’occasion de vous adresser nos voeux les plus chaleureux pour cette nouvelle année : bonheurs personnels pour vous-même et vos proches, des avancées collectives qui profitent à tous pour notre ville.

2014 est l’année de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires à Courbevoie. Une meilleure répartition hebdomadaire des heures d’enseignement est essentielle pour la réussite scolaire de nos enfants. Cet aménagement du temps devrait à la fois favoriser leur compréhension des apprentissages, et leur offrir un accès plus équitable aux loisirs grâce à l’organisation locale, en cours d’élaboration, qui sera effective à la rentrée de septembre 2014.

Des activités variées, adaptées, alternant calme et dynamisme, doivent permettre à chaque enfant de découvrir et de jouer dans de bonnes conditions, une vigilance particulière étant apportée aux rythmes spécifiques des enfants en maternelle.

La restauration scolaire devra fonctionner le mercredi, c’est une demande légitime des familles.

Cette réforme exigeante nécessite l’adhésion de toute la communauté éducative. Pourtant, le maire affiche une attitude très ambivalente, voire contradictoire. Il a affirmé par voie de presse son refus d’appliquer la réforme ! Au motif notamment d’un « reste à charge » trop élevé pour le budget de notre ville ! Tout en appelant dans les pages du Courbevoie Mag à une réunion de concertation en novembre… Or l’association des Maires de France évalue ce coût à 150 €/enfant environ… Paris qui a lancé ses nouveaux temps scolaires à la rentrée 2013 arrive à 184 €/enfant. Ceci reste dans les moyens de notre ville !

L’ensemble des acteurs concernés doit être associé et partie prenante du projet :

• les animateurs du VAL, formés, écoutés et respectés. C’est d’ailleurs la revendication principale de leur mouvement social de novembre, le troisième en 3 ans
• les enseignants, engagés par vocation dans ce métier exigeant, concernés en premier lieu par la réussite scolaire des élèves
• les parents soucieux de l’épanouissement et de l’avenir de leurs enfants
• les associations et structures locales pouvant contribuer aux activités
• l’équipe municipale garante de la bonne coordination et menant à bien un Projet Éducatif Territorial (PEDT).

Ces nouveaux rythmes sont une chance pour nos enfants. Saisissons-la à Courbevoie grâce à des acteurs de terrain motivés.


Jean-André Lasserre, président du groupe
Joëlle Paris, conseillère municipale

Ecole Lamartine à Courbevoie : urgence à réhabiliter

 

Intervention de Joelle Paris :

"Oui il est urgent de réhabiliter Lamartine.

Car au delà de l’inconfort engendré par la dégradation du bâti, l’état actuel de l’école pose clairement un problème de sécurité. On apprend dans le dossier que la mise en conformité incendie est urgente.

La dégradation de l’école appelle à des procédures de contrôle plus poussées lors de la construction de locaux municipaux, surtout destinés à accueillir des enfants. On apprend aussi que la dégradation est due en partie à une mauvaise qualité initiale des enrobés de béton et que le bâtiment présente actuellement – et depuis combien de temps ? des risques physiques pour ses usagers avec des risques de décrochage de fenêtres etc.

Cette réhabilitation est donc prioritaire à nos yeux et devra faire l’objet d’un contrôle scrupuleux puisqu’elle va se dérouler en site occupé.

Il s’agit notamment de la partie qui longe la voie ferrée. Or si la nuisance sonore est soulignée dans le dossier, elle est limitée aux nuisances acoustiques dans les classes. Il n’est pas fait mention de l’absence d’isolation phonique qui fait qu’on n’entend plus rien dans les classes à chaque passage de train.

Nous aimerions être certains que la réhabilitation en matière d’isolation prendra aussi en compte les nuisances extérieures et notamment les bruits ferroviaires.

Nous souhaitons savoir si le fait de faire baisser la capacité de l’école de 2 classes puisque de 16 elle va passer à 14 classes ne posera pas de problème d’effectifs dans notre ville en pleine expansion démographique.

Enfin, où seront accueillis les élèves pendant la durée des travaux ?"

 

Mme Radenac précise que les cours auront lieu dans des bungalows pendant les travaux. Elle réfute la réduction du nombre de classes (pourtant au dossier).

Concernant les nuisances sonores dues à la voie ferrée, elle annonce "qu'on ne peut pas faire autrement".

Même pas des travaux permettant de mieux isoler les classes ?

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Courbevoie : améliorer les études surveillées

Délibération sur la revalorisation du taux horaire des études surveillées

Intervention de Joelle Paris

"La revalorisation des études par la municipalité est nécessaire en effet, car c’est un service de plus en plus utilisé par les parents et il n’est pas toujours aisé de recruter le nombre d’enseignants nécessaires.

Néanmoins, les études telles qu’elles sont actuellement pratiquées ne sont pas toujours satisfaisantes en matière d’apprentissage individualisé et sont sans doute vouées à évoluer en profondeur sinon disparaître. La réforme des rythmes scolaires sera sans doute l’occasion pour une remise à plat des besoins, en étroite concertation avec tous les acteurs et usagers.

De nombreuses expériences très intéressantes voient déjà le jour y compris non loin de notre ville en matière d’exigence qualitative de ce temps d’étude. Cela passe notamment par une baisse des effectifs dans certains cas et par une interface plus souple entre le temps d’études et le temps du centre de loisirs. Toutes les classes et tous les enfants ne nécessitent pas le même suivi ni le même format de temps d’études. "

Mme Limoge (adjointe aux affaires scolaires) a admis qu'il fallait repenser le dispositif en qualitatif.


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Budget des cantines : des problèmes de gestion et de sincérité du budget

A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013

Ingrid Fasshauer pointe, dans le budget cantine, une hausse des dépenses des 300 000 euros ! A l'étude détaillée du budget, cela est du à une surestimation des recettes de l'année précédente.

Mais une telle différence interroge sur la sincérité des budgets soumis aux votes des représentants des citoyens, ainsi que sur la bonne gestion des budgets.

 

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Retrouvez tous les articles du dossier Budget 2013

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Budget des cantines : des problèmes de gestion et de sincérité du budget