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Courbevoie : scandale sur une association présidée par une conseillère municipale

Ingrid Fasshauer est intervenue sur l'association Animacoeur, en charge du ramassage et de la castration des chats errants, et présidée par la conseillère de la majorité municipale Patricia Doré.

• En 2011, Animacoeur obtient une subvention de 16000 Euros et n’en dépense que 10000, soit 6000 Euros de bénéfices aux frais du contribuable.

• En 2012, nouvelle subvention de 16000 Euros sur des recettes totales de 18000 Euros pour des dépenses de 6000 Euros, soit près de 12000 Euros de bénéfices !

• Fin 2012, l'association dispose donc d'une cagnotte de 18 000 euros !

• En 2013, Animacoeur demande 23 000 Euros de subvention et présente un budget prévisionnel en excédent de plus de 2700 Euros.

L'adjoint aux finances réagit enfin... pour demander dans un premier temps le versement d’un acompte de 5000 Euros puis, dans un deuxième temps, réduire la subvention de 7000 euros en la ramenant à 16000 Euros, soit exactement la somme qu’avait obtenue l’association les années précédentes sans être capable de mener les actions correspondantes.

Le but de l'association est fort louable, mais les chiffres parlent d’eux-mêmes et n’importe quel individu soucieux du bon usage des deniers publics aurait pris la décision qui s’imposait : bloquer la subvention jusqu’à ce que l’association fasse la preuve de sa capacité à gérer son budget.

M. Gimonet a répondu que cette association avait été reçue par la mairie pour étudier le budget.
D'une part, les conseillers municipaux ne disposent d'aucun élément nouveau pour mesurer l'effet de ce rendez-vous et juger la capacité de l’association à utiliser de manière efficiente les deniers publics.

D'autre part, cela confirme que de nombreuses associations ont besoin d'un accompagnement technique dans la tenue et la présentation de leurs comptes. Bien des communes offrent un soutien, mais, malgré nos demandes, la maire ne juge pas cette mesure utile.

A noter que, en toute illégalité (conflit d'intérêt qui l'empêche de participer à cette discussion en Conseil Municipal), Mme Patricia Doré est intervenue dans le débat, tapant sur une autre association effectuant le même type de mission (pour une somme moindre versée par la ville).

Le maire a demandé à son adjoint aux finances de regarder à nouveau ce dossier.


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Swin Show, 90 000 euros à l'eau

Une subvention de 90 000 euros est versée au SFOC pour financer le Swin Show de l'hiver dernier. En étudiant le détail des dépenses, nous nous apercevons que ces sommes ont surtout servi à financer la venue des "stars" de la natation.

Cette manifestation présente un budget élevé pour un impact réduit pour les habitants de notre commune. Nous demandons qu’une réflexion soit entamée sur le rapport coût/ impact en cas de reconduction de cette opération.

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Budget finances Jeunesse, logement, action économique, les 3 budgets délaissés par Courbevoie

Le compte administratif 2012, présenté en juin 2013, est le dossier qui permet de mesurer la sincérité du budget présenté.
3 chiffres résument bien le décalage entre l'affichage des intentions et la réalisation des projets. Trois domaines, dont deux déjà peu dotés lors des budgets, ont des taux de réalisation particulièrement faibles.
Jeunesse : seulement 47 % réalisé
Action économique : seulement 37 % réalisé
Logement : seulement 8 % réalisé !

Ingrid Fasshauer a interpellé le maire :

"Côté l’investissement. Le taux de réalisation est toujours faible : 78%, ce qui signifie que 22 % des investissements prévus n’ont pas été réalisés (c'est à dire 17 millions !). Le constat est encore plus sévère sur certains domaines. Le taux de réalisation n’est que de 47% sur le sport et la jeunesse, moins de la moitié des investissements prévus ont été réalisés ainsi que près de 7 Millions d’Euros d’aménagements urbains. Quant aux secteurs traditionnellement négligés dans notre ville, logement et action économique, leur taux de réalisation n’est respectivement que de 8 et 37%, sur des montants déjà très faibles ! Notons aussi tout ce qui n’avait pas été budgété mais qui pourtant est attendu des habitants qui voient la situation se dégrader : le cœur de ville limité à une portion ridicule de la rue de Bezons, l’aménagement de Bécon limité à la rue de la Liberté au mépris de toute cohérnece d’aménagement, ou même le bas du parc Diderot où on nous répète depuis des années qu’on n’arrive pas à identifier les propriétaires, laissant les abords d’un immeuble d’habitation et d’une école dans un état de délabrement indigne d’une ville comme la nôtre.
Vous nous proposez donc des comptes qui ne correspondent pas aux priorités des courbevoisiens et qui ne tiennent même pas les maigres promesses du budget. Nous votons contre."

L'équipe du maire n'a pas répondu aux questions posées.


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Bilan financier 2012 : un agenda 21 non respecté

On constate dans les comptes 2012 des augmentations des coûts de l’eau et de diverses énergies. Nous pouvons déplorer que, pour une ville qui s’est lancée dans une procédure agenda 21, ces coûts ne baissent pas. Est-ce imputable à des installations vieillissantes comme la piscine ou certains gymnases ? Nous attendons avec impatience les résultats du contrat de performance énergétique".

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Bilan financier 2012 : hausse des coûts de fêtes, communication et cérémonies

Le compte administratif 2012, présenté en juin 2013, présente les dépenses réellement opérées par la mairie et permet donc de mesurer la sincérité du budget présenté l’année précédente.
Ingrid Fasshauer a interpellé le maire :
"Pour la partie fonctionnement, ce compte administratif 2012 est conforme au budget qui nous a été soumis l’an passé mais en augmentation par rapport à l’année précédente. Certaines hausses sont pleinement justifiées comme les prestations de service, subvention, VAL et CCAS d’autres sont plus contestables.
On pense notamment aux dépenses relatives aux fêtes et cérémonies et à la communication. En cette période de disette budgétaire, alors que l’on demande aux associations de modérer leurs demandes de subvention, on attendrait de la ville qu’elle mène une politique exemplaire. La priorité des Courbevoisiens ne porte certainement pas sur le changement de logo de la ville, l’augmentation du nombre de pages du Courbevoie Magazine ou encore la multiplication des petits fours servis désormais à chaque réunion publique. 

Par rapport à 2010, les frais de fête et cérémonies ont augmenté de près de 20% (en excluant l’erreur de comptabilisation du repas de Noël du 3ème âge), ceux de communication de 14%. C’est d’autant plus dommageable que ces augmentations sont confirmées dans le budget 2013.

Rappelons par exemple que la mairie, en 2012, a passé un contrat de 2 ans avec une agence de conseil en communication politique dont l'un des rôles est "de faire entendre la voix de la majorité par rapport à celle de l'opposition". Coût pour les Courbevoisiens : 200 000 euros.

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La cité des Loisirs toujours plus chère

Intervention de Ingrid Fasshauer

"Lorsque nous avons délibéré sur la cité des loisirs, on nous a demandé de voter pour un marché de conception-réalisation qui devait empêcher toute mauvaise surprise, et notamment tout avenant porteur de coûts supplémentaires.
Nous avions alors émis quelques doutes en raison de la précipitation dans laquelle avait été faite la consultation et les lacunes du projet retenu.
Or vous nous soumettez un amendement portant sur un montant conséquent de 1,2 M €. Nous sommes très étonnés par la nature des dépenses couvertes par cet avenant. Si nous pouvons à la limite comprendre les coûts liés à l’amiante, encore que la société semble les facturer au prix fort, nous ne comprenons pas pourquoi les autres coûts n’étaient pas pris en compte dans le marché de conception-réalisation. Le choix des matériaux pierres de façade, sols faisaient partie intégrante du projet. D’autres modifications telles que le double vitrage ou l’abandon de panneaux solaires, risquent d’impacter la performance énergétique qui était un critère de choix de projet. D’autres coûts tels que l’alimentation électrique des équipements scéniques semblent quelque peu mesquin.
Pouvez-vous nous donner les raisons de cet avenant ? Y a-t-il d’autres surcoûts envisagés ? Et surtout qu’en est-il du bâtiment Colombes, éternel oublié du projet mais dont la cuisine souffrait de problèmes avérés de conception ?"


Jacques Kossowski a tenté de se justifier en détaillant les modifications de l'avenant mais sans vraiment justifier pourquoi ces modifications n’étaient pas comprises dans le prix initial.

Visiblement, Jacques Kossowski avait l'air très satisfait de pouvoir inaugurer ce bâtiment quelques jours avant les prochaines élections municipales, quel qu’en soit le coût pour le contribuable!


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Eric Cesari s'absente du Conseil Municipal lors des discussions concretes sur La Defense

Conseil municipal de Courbevoie du 24 juin 2013

 

Lors du Conseil municipal du 24 juin 2013, une délibération portait sur l'esplanade Mona Lisa. Sujet concret pour les habitants et usagers ... mais visiblement sans intérêt pour Eric Césari, pourtant Conseiller Municipal délégué à La Défense. Il s'est absenté pour téléphoner ... visiblement, ses occupations auprès de M. Coppé à l'UMP sont plus importantes que le bien-être des habitants de La Défense.

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Travaux aux Saisons et aux Corolles

Conseil municipal de Courbevoie du 24 juin 2013

 

La délibération porte sur une garantie d'emprunt à l'OPH pour la rénovation extérieure des immeubles HLM Saisons et Corolles
 

Intervention d'Isabelle Tresson

Nous nous félicitons de la rénovation prévue.
Cependant, nous regrettons que les habitants n’aient pas été associés au choix des travaux, comme par l’exemple la couleur pour les revêtements extérieurs.
En ce qui concerne les Saisons, il est curieux de s’attaquer maintenant aux extérieurs du bâtiment Saisons alors que le projet ALTO va bientôt démarrer…
Par ailleurs, les habitants des Saisons auraient peut-être plutôt apprécié que l’intérieur de leurs appartements soit maintenu. Par exemple, les travaux d’entretien des VMC semblent ne plus être réalisés de façon périodique et sans demande des locataires comme précédemment. De même les parties communes auraient bien besoin d’un coup de neuf….
Pourquoi privilégier l’extérieur de l’immeuble, alors que les habitants vivent à l’intérieur ??


M. Gimonet (adjoint) a admis que l'important dans la rénovation était l'image donnée par Courbevoie !
Quand à la Présidente de l'office HLM, Mme Deshayes, elle a insisté sur les travaux effectués en 2012, c'est à dire ... la mise en conformité des réseaux électriques !

 

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L'Esplanade Mona Lisa dans un embrouillamini juridique

Conseil municipal de Courbevoie du 24 juin 2013

Intervention de Joëlle Paris

"Alors qu’on se soucie tant de l’attractivité de la Défense, quel spectacle affligeant que les podiums de l’esplanade Mona Lisa en déshérence , interdits d’accès depuis plus de 6 ans maintenant, par des barrières municipales estampillées ville de Courbevoie…
Les planchers pourrissent et s’effondrent, certains bancs basculent et s’enfoncent, tels des mini Titanic, les arbres ne sont pas entretenus, les salariés et étudiants en sont réduits à aller manger leurs sandwichs ailleurs… la situation perdure et devient totalement ridicule.
Donc tant mieux si au bout de 6 ans une procédure semble voir le jour pour régler le problème de ces infiltrations.
Pour autant la lecture des documents relatifs à cette délibération nous laisse perplexes, et le mot est faible. La confusion règne et les explications n’en sont pas.
Il s’agit donc d’un dégât des eaux dans les espaces situés sous les podiums, eaux dont la provenance ne semble pas clairement établie malgré – je cite – de nombreuses réunions d’expertises.

Inertie et blocages ont quand même conduit au TGI et en 2011, un médiateur est nommé,  Monsieur Jacquiot. A nouveau, de nombreuses réunions ont lieu et en 2012, il est décidé que la ville, pourtant mise hors de cause de la responsabilité des sinistres en 2010 par l’expert judiciaire, doit avancer environ 50 000 euros pour les travaux. Cette somme lui sera ensuite remboursée par les 4 entreprises considérées comme responsables du sinistre, si nous comprenons bien cette délibération.
Alors excusez notre manque flagrant d’imagination devant ce protocole, mais pouvez vous nous expliquer clairement pourquoi la ville -qui n’est pas responsable- doit avancer l’argent des travaux aux sociétés responsables, alors qu’on aurait pu supposer que ces malfaçons seraient prises en charge dans le cadre des garanties décennales ? 

Et surtout quelles sont les probabilités pour la ville d’être remboursée par ces sociétés, lesquelles devaient disposer d’assurances professionnelles, et avaient quand même 6 ans pour provisionner la somme nécessaire ?
Permettez-nous d’être inquiets car il est spécifié dans le dossier que le rapport d’expert a été rejeté par les sociétés d’une part, et qu’un test partiel sera effectué pendant 2 ans. Si jamais les infiltrations se poursuivent dans cet intervalle, l’embrouillamini a de belles années supplémentaires devant lui et les podiums, arbres et bancs auront tout le temps de se retrouver un étage plus bas dans le restaurant d’entreprise Technip.
Si tout reste en ordre 2 ans après le test, alors les travaux seront étendus à la totalité des podiums. Dans le meilleur des cas, le problème des podiums fuyards sera réglé en 2016. Dans le pire… "


La réponse de M. Accart étant courte, nous l'écrivons complètement :
"Vous savez, la justice n'est pas l'équité, le bon sens. C'est le droit. Puisque la ville est maitre d'ouvrage, elle est impliquée. Réjouissons nous, on arrive au bout."
Jacques Kossowski a admis qu'il serait effectivement pertinent de récupérer les bancs pour les implanter ailleurs.

Devant ces réponses peu claires (et avec le sentiment que nous "n'arrivions pas au bout !"), nous nous sommes abstenus sur ce protocole.

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Epadesa : le maire sans vision

Conseil municipal de Courbevoie du 24 juin 2013

A l'occasion du vote pour désigner le représentant de la ville de Courbevoie au Conseil d'Administration de l'Epadesa, ni le maire, candidat, ni Eric Cesari, son "dauphin-requin", n'ont exprimé la moindre vision de La Défense.
Tandis que la majorité municipale est de 41 voix (sur 53 conseillers), le maire n'a recueilli que 38 voix.Retour au sommaire du conseil municipal de Courbevoie du 24 juin 2013