Tous pour Courbevoie

La Coupole (Défense) : L’EPADESA doit prendre ses responsabilités

Le centre commercial de la Coupole à la Défense est au centre d’un dossier kafkaïen qui mêle de l’urbanisme, du commerce, de la sécurité, l’Epadesa (ex. Epad), des habitants, le maire de Courbevoie, le Préfet des Hauts-de-Seine, mais aussi et surtout des hommes et des femmes, commerçants, salariés et riverains, qui se retrouvent pris dans un inextricable piège initié par l’Epad.

Vendredi 10 décembre : l’Epadesa tient un Conseil d’Administration. Le groupe www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr formule plusieurs demandes :

 -le retrait de Pelican, société intermédiaire au rôle mal défini, qui n' a plus rien à faire dans cette opération. ce retrait permettrait de cesser le harcèlement des commerçants dans le but de les faire partir à des conditions inacceptables et à bas prix,

-le prolongement de l'ouverture du Centre Commercial. Contrairement à ce qui est affirmé par certains acteurs officiels du dossier, 13 commerçants refusent de signer. Ils se réfèrent à la décision de la cour d'appel qui demande d’étudier la mise en place de travaux de sécurité sans fermeture du centre (éléments du jugement disponibles ici),

-la définition de critères et de règles claires concernant le calcul du montant des indemnisations et la mise en place d'une convention qui permettrait aux commerçants qui le souhaitent de pouvoir revenir dans le centre commercial après les travaux s’ils sont nécessaires,

-la production dans les délais les plus brefs, avec participation de l’Epadesa, d’une expertise indépendante permettant de déterminer si le centre peut fonctionner pendant la durée des travaux,

- le maintien de la vocation de proximité du centre commercial, c’est-à-dire dans un ordre de grandeur comparable à celui d’aujourd’hui, et permettant une vie sociale de proximité entre les habitants riverains, les usagers de passage entre la ville et les transports de la Défense, et les salariés des tours,

-l’arrêt des propositions absurdes du maire de Courbevoie Jacques Kossowski qui propose à certains commerces de s’installer à Charras.
D’une part parce que les services rendus par ces commerçants existent déjà à Charras et déséquilibreraient l’offre commerciale locale (restauration, photographe, coiffeurs, presse, …)
D’autre part, parce que le centre commercial Charras est au cœur d’un projet de rénovation. Les commerçants déplacés se retrouveraient donc dans quelques mois « invités » à partir, comme l’ont été de nombreux autres commerçants du centre commercial Charras depuis 3 ans.

Le groupe www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr (PS - EELV - PCF) soutient les commerçants et les habitants du quartier dans leur combat pour développer un service de proximité et un lieu de convivialité dans ce quartier.

En savoir plus : blog des commerçants de la Coupole

Hermitage : l'Expansion, Canal +, recours et appel aux dons

vous trouverez en cliquant sur le lien ci-dessous le reportage de Dimanche + (Canal +) consacré aux tours Hermitage :

http://player.canalplus.fr/#/401475 (à 14'30" environs)

1- Il complète parfaitement l'article de l'Expansion paru la semaine dernière qui confirme en totalité toutes nos analyses de ce dossier, et que nous avons eu l'occasion de dévelloper lors des dernières réunions publiques. à lire sur : http://courbevoie.typepad.fr/une_autre_ambition_pour_c/2010/11/lexpansion-la-defense-tombe-de-haut-.html

 

2- Notre Groupe est depuis plus de deux ans fermement opposé à ce projet. Nous avons déposé un recours contentieux auprès du Tribunal Administratif. Ce recours comme ceux de diverses associations tant au Tribunal adminsitratif que devant d'autres juridications civiles viennent appuyer le ferme refus des populations menacées à la poursuite de ce projet inacceptable :
texte du recours : http://courbevoie.typepad.fr/une_autre_ambition_pour_c/2010/09/courbevoie-lopposition-municipale-depose-un-recours-contre-lepad.html

3 - Pour financer ce recours, nous faisons un appel aux dons :

Appel aux dons : http://courbevoie.typepad.fr/une_autre_ambition_pour_c/2010/12/recours-contre-les-tours-phare-et-hermitage-appel-aux-dons.html

Merci

La Coupole : L’étrange Noël de M. Jacques (Kossowski)

Jacques Kossowski a signé un nouvel arrêté de fermeture du centre commercial de « la Coupole » pour le 24 décembre 2010.

6 mois après le premier arrêté, et après moult rebondissements, le dossier a pourtant peu évolué. La décision de justice du 13 octobre était pourtant claire sur les responsabilités et les actions à entreprendre (voir encadré). Et en cadeau, Jacques Kossowski informe certains commerçants qu'ils peuvent déménager vers un centre commercial (Charras) ... dont la fermeture est envisagée prochainement pour travaux. Kafkaien.

Avec cet arrêté de fermeture signé le 9 novembre et qui ferme le centre le 24 décembre, le maire de Courbevoie et vice-Président de l’Epadesa revient à la situation ubuesque du printemps.

Rien n’est réglé sur les indemnisations :

Pélican continue de négocier avec certains commerçants, alors que c’est à l’Epadesa (ex. Epad) de régler directement les indemnisations
Certains commerçants n’ont aucun contact ni proposition de l’Epadesa, à un mois seulement de la fermeture.
Alors que l’Epadesa a provisionné au moins 19 millions pour indemniser les commerçants, la méthode utilisée est toujours trouble. L’arrêté de fermeture du Maire est une épée de Damoclès au dessus de leurs boutiques qui ne leur permet pas de négocier de façon juste.

Rien n’est réglé sur la sécurité :

L’Epadesa refuse de financer le rapport d’expertise qui permettrait de savoir quels travaux sont réellement possibles et si le centre peut ouvrir pendant les travaux.
L’Epadesa s’abrite derrière l’absence de ce rapport pour ne pas effectuer les travaux exigés par la justice. Juste un moyen de gagner du temps et de rendre la fermeture inéluctable.

Rien n’est réglé sur l’ouverture du centre :

La justice demande la réouverture de la Coupole sous peine d’astreinte mais Jacques Kossowski, quelques jours plus tard, signe un nouvel arrêté de fermeture.
La conséquence directe pour tous les habitants du quartier reste la fermeture d’un passage entre le quartier Regnault / Gambetta et la dalle de la Défense, une galerie de commerces conviviale rassemblant des commerces, les habitants du quartier et les salariés des tours.

Rien n’est réglé sur le futur centre

A quoi ressemblera le futur centre ? En quoi sera-t-il un lien essentiel entre la ville basse de Courbevoie et la dalle haute de la Défense ? A quels types de publics s’adressera-t-il ? L’Epadesa n’apporte aucune réponse à ces questions.

Le déplacement des commerçants vers Charras

Certains commerçants de la Coupole ont reçu du maire une proposition de déménager à Charras, dans le centre ville de Courbevoie. Or ce centre est actuellement au coeur d'un projet qui devait débuter en 2011 et qui a provoqué le départ des commerçants du centre Charras. Baux non renouvelés, vente de fonds de commerces, … de nombreux commerçants du centre Charras ont du cesser leur activité. En fait, le projet n'est pas abouti. Mais c'est tout de même dans ce futur incertain que le maire souhaite plonger les commerçants de la Coupole.

Jean-André Lasserre : « L’Epadesa continue sa politique de faux-fuyants sur ce dossier. D’un côté, il provisionne 19 millions d’Euros et semble rentrer dans le rang d’une procédure normale (négociation, indemnisation, fermeture puis éventuels travaux) après s’être fait punir par la justice. De l’autre, le Maire de Courbevoie, également vice-Président de l’Epadesa, ré-enclenche une procédure qui fragilise les commerçants et, par ailleurs, leur fait des propositions inacceptables."

 

Rappel des faits :

2007 : l’Epad souhaite changer le centre commercial de la Coupole pour en faire un lieu dédié aux loisirs haut-de-gamme. Plutôt que d’envisager sereinement la transformation, l’Epad décide de ne plus faire l’entretien et de laisser « pourrir » le dossier … et le centre.
Mars 2010 : la commission de sécurité constate que le non-entretien du centre provoque des problèmes de sécurité et ordonne la fermeture.
Mai 2010 : La société Pelican est désignée pour réformer le centre en remplacement du précédent prestataire
30 juin 2010 : Arrêté de fermeture du maire de Courbevoie (et vice Président de l’Epad) Jacques Kossowski.
Eté 2010 : Protestation des commerçants (manifestation, grêve de la faim, ...), soutenus par les habitants et l’opposition, qui réclament une juste indemnisation.
En aout 2010 : le Préfet suspend l’arrêté municipal.
13 octobre 2010 : la cour d’Appel constate que :
- l’Epad n’a pas rempli sa mission d’entretien du centre commercial ces dernières années
- l’Epad est responsable de l’indemnisation des commerçants
- une fermeture aussi longue n’était pas obligatoire pour les travaux demandés par la commission de sécurité
Et condamne l’Epad à effectuer les travaux d’entretien et à rouvrir le centre d’ici 6 mois sous peine de lourde astreinte (50 000 Euros / jour).

 

Recours contre les tours Phare et Hermitage : APPEL AUX DONS

 

En juillet et septembre, les élus du groupe www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr et des habitants de Courbevoie ont déposé des recours gracieux contre les tours Phare et contre l'Epad pour excès de pouvoir dans l'affaire des tours Hermitage.

Le recours "Phare" a reçu une réponse dilatoire.

Le recours "Hermitage" n'a pas reçu de réponse.

 

Le délai légal étant passé, nous avons décidé de poursuivre l'action en justice.

Celle-ci a un coût important pour financer les avocats ; le droit de l'urbanisme étant particulièrement complexe.

Les élus d'opposition étant totalement bénévoles, ils ne peuvent financer seuls ces actions coûteuses.

Or, vous avez été nombreux à nous demander comment nous aider dans ces actions

C'est dans ce but que ACDC vient de naître.

 

ACDC à Courbevoie : ça va faire du bruit ! 

ACDC (Association Citoyenne Démocratie Courbevoie) est une association d'habitants de Courbevoie soutenant le travail des élus du groupe www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr.

Elle est présidée par Guillaume Rabasse.

C'est donc en toute transparence que cette association est clairement associée au groupe des élus d'opposition (PS - EELV - PCF).

En toute transparence financière également. Les donateurs seront tenus informés de l'affectation précise de leur don. Outre les actions en justice, ACDC informera sur l'avancement des dossiers et participera à des actions de démocratie citoyenne dans notre ville.

 

APPEL AUX DONS

Avant la fin du mois, nous devons porter plainte au tribunal administratif concernant les 2 dossiers "Phare" et "Hermitage".

Nous faisons donc un appel aux dons, petits, moyens, grands, qui nous permettront de financer ces recours.

Chaque donateur recevra un reçu pour son don.

Dons à envoyer à :

ACDC

Guillaume Rabasse

15 rue Rouget de l'Isle

92 400 COURBEVOIE

par chèque à l'ordre de ACDC (Association Citoyenne Démocratie Courbevoie)

 

De même, nous serons présents vendredi soir 3 décembre de 18h à 20h au Faubourg de l'Arche (escaliers) pour distribuer un tract (en pièce jointe) et recueillir vos dons.

Nous vous remercions de votre soutien et de votre active participation et nous nous tenons à votre disposition pour toutes précisions.

 

Guillaume Rabasse

Président de ACDC

 

association soutenue par

www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr

Groupe municipal d'opposition PS EELV PCF

Présidé par Jean-André Lasserre

 

L'EXPANSION : La Défense tombe de haut

La Défense tombe de haut

 Par Béatrice Mathieu - publié le 24/11/2010

La crise a écorné les grands projets de développement du quartier d'affaires et, avec eux, les recettes de l'Epad, son administrateur public, déjà épinglé pour sa gestion. Retour sur une fuite en avant hasardeuse.

Vue du quartier d'affaires de La Défense.

REUTERS/Charles Platiau

La fête promettait d'être belle. Certes, ce mardi 19 octobre, le ciel était un peu chargé, et un vent glacial sifflait dans les allées minérales du quartier d'affaires de la Défense. Mais, sur la bucolique place des Corolles, l'ambiance s'annonçait festive. Un parterre d'élus des Hauts-de-Seine, d'investisseurs financiers et de grands patrons du BTP étaient invités à la pose de la première pierre de la tour Carpe 

(... suite de l'article à lire sur le site de l'expansion )

(...) Un agent immobilier sous la pression des promoteurs

Ils fluctuent aujourd'hui entre 1 300 et 1 600 euros le mètre carré, soit presque moitié moins qu'en 2008. "Compte tenu de ce mode de financement, l'Epad n'est pas un aménageur, mais un agent immobilier qui subit la pression des promoteurs", accuse Jean-André Lasserre, élu socialiste de Courbevoie, l'une des trois communes (avec Nanterre et Puteaux) dont la Défense occupe une partie du territoire, et fin connaisseur du dossier. De fait, les négociations entre l'établissement public et les investisseurs sont aujourd'hui très tendues. Pour les 45 000 mètres carrés de la tour Carpe Diem, l'assureur Aviva aurait versé 45 millions d'euros à l'Epad, un montant inférieur au prix de marché. (...)

(... suite de l'article à lire sur le site de l'expansion )

 

L’EPAD / EPADESA gagne du terrain

Début novembre, l’Epadesa succède à l’Epad comme aménageur de la Défense. 

CE QUI CHANGE

Le territoire, plus important, comprend désormais une grande partie de Nanterre et de la Garenne-Colombes.
A Courbevoie, l’Epadesa s’agrandit jusqu’à la rue de l’Abreuvoir. 

CE QUI NE CHANGE PAS

La gouvernance
L’aménagement de la Défense reste sous contrôle de l’UMP. Joëlle Ceccaldi-Raynaud, Patrick Devedjian, Jean Sarkozy, Jacques Kossowski, suiviste des autres, restent les responsables des choix politiques qui président à la destinée de la Défense.

La vision
Le développement de la Défense reste centré sur l’expansionnisme. Avoir la plus grande et la plus bling-bling des tours semble être le seul moteur de l’équipe dirigeante de l’Epad. Peu importent les salariés entassés dans les transports, les habitants délogés, la vie locale sacrifiée ou le déséquilibre de la métropole parisienne, il faut toujours plus de luxe et de brillant que ses concurrents.

LES POINTS CHAUDS

- La Défense 1 / Les tours jumelles Hermitage Plaza.
Deux tours de luxe remplacent des logements accessibles à tous les revenus.
- Le centre commercial de la Coupole
Une gestion désastreuse pour remplacer du service de proximité par des commerces haut de gamme.
- La tour Phare
Une séparation urbaine qui isole le quartier du Faubourg de l’Arche
- La tour Ava
Une coupure urbaine entre la Défense et le centre-ville de Courbevoie.
- La Défense 2 / les Corolles
Qui seront les victimes du prochain chantier de l’Epadesa ?

UN CHOIX POLITIQUE

Nous pensons que la compétitivité du quartier de la Défense se joue au 21^e siècle sur d’autres critères, notamment sur la qualité de service :
- Des transports adaptés,
- Une convivialité du quartier,
- Des logements accessibles à proximité,
offrant ainsi une vie sociale riche, des rencontres culturelles entre habitants et salariés, des lieux de vie, des salles, des commerces et des services de proximité. Ces critères sont également exemplaires d’un développement durable, impératif comme modèle de développement.

Les enjeux qui se posent aujourd’hui dans l’ouest parisien méritent une vision du territoire, un plan d’ensemble, une gestion de la crise économique, et un lien avec les intercommunalités en construction entre nos villes. Un changement de méthode, comme de gouvernance, comme de politique, est donc souhaitable à la tête de l’Epadesa.

 

Jacques Kossowski : "L'Epad/Epadesa ne fait rien sans nous en parler. Nous sommes toujours libres d'accepter ou non"

A l'occasion du Conseil Municipal du 19 octobre 2010

 A l'occasion du déclassement de la rue Serpentine et sa cession par la ville à l'Epad.

A l'occasion de cette délibération (voir aussi les articles sur le tour Ava et les enquêtes publiques), Bernard Accart a assuré que le travail du lien entre la dalle de la Défense et la rue Serpentine était un gros travail de l'Epad, notamment pour sécuriser la zone.

Jacques Kossowski ajoute : "L'Epad ne fait rien sans nous en parler. Nous sommes toujours libre d'accepter ou de refuser."

 

Commentaires :

Le maire UMP et vice-président de l'Epad, devenu Epadesa, qui a souvent rejeté les "fautes" d'urbanisme de notre commune sur l'Epad, reconnait donc qu'il est bien informé de TOUS les projets menés par l'EPAD à Courbevoie et qu'il les accepte. Tour Ava, Tour Hermitage, Tour Phare, Centre commercial de la Coupole, le maire acquiesce.

Et par cette cession de territoire à l'Epad, il participe même activement à l'opération qui va défigurer un quartier pavillonnaire, comme il participe à la démolition des Damiers à la Défense 1, ou à la disparition d'une centre commercial de proximité à la Coupole.

 

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La Coupole : des contentieux avec Courbevoie

A l'occasion du Conseil Municipal du 19 octobre 2010

La mairie a engagé des avocats concernant des contentieux avec des commerçants de la Coupole. Le maire UMP Jacques Kossowski a seulement précisé à Anthony Klein qui l'interrogeait qu'il s'agissait pour l'un d'un référé rejeté, pour l'autre d'une affaire encore à l'instruction.

Nous avons insisté pour connaître son point de vue sur l'arrêt du 13 octobre obligeant la Coupole à rouvrir (voir article ici).

Le maire a esquivé la question, précisant que l'Epad allait d'une part se pourvoir en cassation (ce qui n'est pas suspensif), d'autre part en expliquant que cette décision n'avait pas d'influence sur la ville.

Le maire ayant signé l'arrêté de fermeture, nous contestons ce point de vue et nous estimons que le maire a engagé ainsi la responsabilité de la ville avec toutes les conséquences possibles, y compris financières, pour Courbevoie.

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Courbevoie : la tour AVA séparera Courbevoie de la Défense.

A l'occasion du Conseil Municipal du 19 octobre 2010

A l'occasion de la cession d’une portion de voierie à l'Epad au niveau du carrefour Serpentine Regnault Leclerc

 Intervention de Joelle Paris

C’est le projet de Tour AVA qui nécessite de déclasser l’espace public, en raison des surplombs du bâti prévu. Nous pointons l’abattage prévu des 6 vrais arbres qui bordent le site, en pleine terre, et leur remplacement par un parvis 100% minéral et 100% imperméable, en incohérence avec les efforts écologiques de la ville ; entre autres remarques.

Notre groupe s’est exprimé au sujet de la Tour Ava lors de l’enquête portant sur le projet. Vous n’ignorez pas que nous considérons que cette tour n’a rien à faire hors dalle, au milieu des pavillons R+2, et que nous avons particulièrement pointé sa difficulté d’accès depuis les transports collectifs de la défense notamment.

Nous avons souligné le caractère extrêmement contraint, la complexité et la dangerosité du carrefour Regnault Serpentine Leclerc, illisible, où les piétons sont jetés en territoire hostile. Ce carrefour est pourtant un lieu de passage très important dont la fréquentation augmentera avec la Tour Ava et la mise en service du tramway.

Donc au delà de l’enquête publique intégralement ratée (voir article ici), nous considérons que le problème du carrefour d’accès n’est toujours pas réglé ni même abordé dans sa globalité alors qu’il devrait être un préalable à l’édification de tout bâtiment prévoyant d’attirer 5000 usagers supplémentaires.

Pour cette raison nous votons contre

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Courbevoie : la bonne utilité des enquêtes publiques.

A l'occasion du Conseil Municipal du 19 octobre 2010 

A l'occasion de la cession d’une portion de voierie à l'Epad au niveau du carrefour Serpentine Regnault Leclerc, le sujet des enquêtes publiques a été abordé.

 

Intervention de Joelle Paris :

Une remarque préalable sur l’enquête publique en elle-même.

La confidentialité des enquêtes publiques est un reproche récurent que nous faisons, mais dans le cadre de cette enquête publique, préalable au déclassement / cession d’une portion de la rue serpentine, je crois que nous avons atteint la perfection ABSOLUE dans la confidentialité de l’enquête publique.

Ce n’est pas du mauvais esprit mais une constatation factuelle à la lecture du rapport d’enquête : PERSONNE ne s’est déplacé, personne n’a contribué au registre d’enquête, y compris les associatifs du secteur pourtant vigilants en la matière.

A nos yeux, ne pas communiquer suffisamment sur les enquêtes publiques, c’est signer l’arrêt de mort d’un outil sensé promouvoir la démocratie, et c’est grave.

A cette interpellation, le maire a ironisé en proposant de supprimer les enquêtes publiques « puisqu’elles ne servent à rien ». 

Commentaires : le but n'est bien sûr pas de supprimer les enquêtes publiques mais bien au contraire de leur donner la publicité suffisante pour que les citoyens puissent faire valoir leur droit d’expression et de proposition.

En s’en tenant à la publicité légale strictement minimale, le maire UMP Jacques Kossowski vide de leur sens ces enquêtes si tout ou partie des riverains ne sont même pas au courant !

C'était déjà le cas pour la tour Phare où le maire avait refusé farouchement toute information grand public sur la commune de Courbevoie, au prétexte que la tour allait être construite à Puteaux, alors qu'elle impacte gravement le quartier du Faubourg de l'Arche.

Sans doute voulait-il rester discret sur sa participation au choix de ce projet lors du Mipim 2007 ! 

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