On constate dans les comptes 2012 des augmentations des coûts de l’eau et de diverses énergies. Nous pouvons déplorer que, pour une ville qui s’est lancée dans une procédure agenda 21, ces coûts ne baissent pas. Est-ce imputable à des installations vieillissantes comme la piscine ou certains gymnases ? Nous attendons avec impatience les résultats du contrat de performance énergétique".
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Le compte administratif 2012, présenté en juin 2013, présente les dépenses réellement opérées par la mairie et permet donc de mesurer la sincérité du budget présenté l’année précédente.
Ingrid Fasshauer a interpellé le maire :
"Pour la partie fonctionnement, ce compte administratif 2012 est conforme au budget qui nous a été soumis l’an passé mais en augmentation par rapport à l’année précédente. Certaines hausses sont pleinement justifiées comme les prestations de service, subvention, VAL et CCAS d’autres sont plus contestables.
On pense notamment aux dépenses relatives aux fêtes et cérémonies et à la communication. En cette période de disette budgétaire, alors que l’on demande aux associations de modérer leurs demandes de subvention, on attendrait de la ville qu’elle mène une politique exemplaire. La priorité des Courbevoisiens ne porte certainement pas sur le changement de logo de la ville, l’augmentation du nombre de pages du Courbevoie Magazine ou encore la multiplication des petits fours servis désormais à chaque réunion publique.
Par rapport à 2010, les frais de fête et cérémonies ont augmenté de près de 20% (en excluant l’erreur de comptabilisation du repas de Noël du 3ème âge), ceux de communication de 14%. C’est d’autant plus dommageable que ces augmentations sont confirmées dans le budget 2013.
Rappelons par exemple que la mairie, en 2012, a passé un contrat de 2 ans avec une agence de conseil en communication politique dont l'un des rôles est "de faire entendre la voix de la majorité par rapport à celle de l'opposition". Coût pour les Courbevoisiens : 200 000 euros.
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A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
Le stade Isembert a subi ces derniers mois de gros travaux, notamment pour les tribunes et les vestiaires.
Surprise en conseil municipal. La mairie acquiert un module portable (type algeco) pour le stade. La mairie "oublié" dans les infrastructures en dur un point d'accueil et un vestiaire pour les arbitres.
Encore un exemple, hélas, de la gestion à la petite semaine du maire.
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A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
Ingrid Fasshauer pointe, dans le budget cantine, une hausse des dépenses des 300 000 euros ! A l'étude détaillée du budget, cela est du à une surestimation des recettes de l'année précédente.
Mais une telle différence interroge sur la sincérité des budgets soumis aux votes des représentants des citoyens, ainsi que sur la bonne gestion des budgets.
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Courbevoie : le budget 2013 - Les associations sociales oubliées
A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
Intervention de Ingrid Fasshauer
"Nous regrettons une nouvelle fois le manque de subventions aux associations qui oeuvrent dans le domaine social. Le secours catholique qui pourtant fait une action remarquable dur la ville n’obtient que 1000 Euros. Quant aux restos du cœur, ils n’obtiennent que 4300 €, alors qu’ils accueillent 86 bénéficiaires courbevoisiens dans des locaux mis à disposition par la ville de Colombes. Cela représente un déplacement difficile pour des familles qui pour la plupart ne sont pas véhiculées. Par ailleurs, faute de place à Colombes, il est envisagé de transférer les Courbevoisiens dans le centre de Rueil. Une ville de 87000 habitants ne mérite-t-elle pas d’avoir son propre lieu de distribution ? Incontestablement, oui mais visiblement, cela ne fait pas partie de vos projets. Notons que par ailleurs la ville n’a apporté aucun soutien à la collecte nationale de mars dernier, le nombre de points de collecte passant pour cette raison de 16 à 6 !"
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A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
Pour le logement, une seule association de locataires reçoit une subvention, l’UNLI (association locale minoritaire dans les HLM, proche de la mairie). Pourquoi elle plutôt que les deux autres, la CGL ou la CNCL, qui sont issues de confédérations nationales représentatives ?
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Courbevoie : le budget 2013 - Les associations sociales oubliées
A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
Intervention de Ingrid Fasshauer
"Il y a sur la ville deux associations qui s’occupent des animaux errants. Le compte de résultat de l’une d’entre elles, animacoeur, présente un bénéfice de 2012 de 12 000 euros, soit la plus grande partie de la subvention versée en 2012 qui était de 16 000 €, ce qui est inacceptable.
Pourquoi dans ce cas lui verser un acompte de 5000 € et comment justifier la subvention de 23 000 Euros ?
Pourquoi seulement 2500 € pour l’association Pattounes sans toit (qui demandait 16 000 euros) qui fait la même activité ?"
L'adjoint aux finances nous assure que l'association Animacoeur (présidée par la conseillère municipale de la majorité municipale Patricia Doré) a justifié son excédent ... sans apporter d'autre explication.
Sans moyen de pouvoir contrôler l'utilisation de cette subvention, nous nous sommes abstenus sur le vote de la subvention à cette association.
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A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
Question posée par les conseillers municipaux d'opposition :
"Trois associations de parents d’élèves ont fait une demande de subvention. Toutes ont les mêmes actions, toutes agissent sur la ville sur des dossiers aussi importants que le quotient familial, la cantine ou maintenant les rythmes scolaires. Or la PEEP obtient 1200 €, la LIPE 1000€ et la FCPE 700 €. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de ces différences ?"
Mme Limoge a simplement répondu que les associations avaient des actions différentes. Nous remarquons néanmoins, que certaines ont ce qu'elles ont demandé, tandis que d'autres ont moins que leurs demande, malgré un argumentaire complet et un prévisionnel budgétaire complet.
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Courbevoie : le budget 2013 - Les associations sociales oubliées
A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
En ce qui concerne les subventions, nous avons à plusieurs reprises souligné la nécessité d’avoir des critères précis d’attributions de subventions. Il est en effet difficile de s’y retrouver dans les dossiers et certaines subventions posent des questions quant à l’équité entre associations. Certaines associations obtiennent moins que ce qu’elles demandent, d’autres bizarrement plus, certains dossiers sont de faible qualité et des associations aux missions identiques font ainsi l’objet de traitements différenciés.
Il y a également sur la ville deux associations qui s’occupent des animaux errants. Le compte de résultat de l’une d’entre elles, animacoeur, présente un bénéfice de 2012 de 12 000 euros, soit la plus grande partie de la subvention versée de 16 000 €, ce qui est inacceptable. Pourquoi dans ce cas lui verser un acompte de 5000 € ? Pourquoi seulement 2500 € pour l’association Pattounes sans toit qui fait la même activité ? Comment seront traitées les demandes de subventions qui sont respectivement de 23 000 et 16 000 Euros ?
Par ailleurs nous regrettons une nouvelle fois le manque de subventions aux associations qui oeuvrent dans le domaine social. Le secours catholique qui pourtant fait une action remarquable dur la ville n’obtient que 1000 Euros. Quant aux restos du cœur, ils n’obtiennent que 4300 €, alors qu’ils accueillent 86 bénéficiaires courbevoisiens dans des locaux mis à disposition par la ville de Colombes. Cela représente un déplacement difficile pour des familles qui pour la plupart ne sont pas véhiculées. Par ailleurs, faute de place à Colombes, il est envisagé de transférer les Courbevoisiens dans le centre de Rueil. Une ville de 87000 habitants ne mérite-t-elle pas d’avoir son propre lieu de distribution ? Incontestablement, oui mais visiblement, cela ne fait pas partie de vos projets. Notons que par ailleurs la ville n’a apporté aucun soutien à la collecte nationale de mars dernier, le nombre de points de collecte passant pour cette raison de 16 à 6 !
Enfin, sur la culture, des associations reçoivent plus que leurs demandes, sans justification complémentaire. Il nous est difficile de juger le bien fondé de ces subventions sans information.
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