Le 9 septembre a eu lieu une réunion publique concernant les futurs aménagements de la Défense 1 et la couverture de la Départementale 7.
Malgré la volonté du maire de ne pas parler des tours Hermitage, pourtant au cœur du projet, les habitants ont recentré le débat sur le véritable enjeu de ce quartier.
Le maire UMP Jacques Kossowski et les représentants de l'EPAD ont donc du répondre.
Par exemple à un habitant qui s'inquiétait de l'éventuelle extension du projet Hermitage aux Immeubles des Damiers en copropriété :
Jacques Kossowski : "Comment exproprier des propriétaires ? C’est impossible !"
Ceux qui ont vécu les expropriations du Faubourg de l'Arche peuvent témoigner que ce fut possible, du temps où M. Kossowski était adjoint à l'urbanisme.
Au cours de la réunion, les représentants de l'EPAD ont utilisé à plusieurs reprises un terme curieusement absent du vocabulaire de l’aménagement urbain et de ces différents codes. Le PIM (Projet d'Intérêt Métropolitain) venait de faire son apparition.
Ce terme n'a pas d'existence juridique aujourd'hui ; même si cette notion apparait dans le chapitre "Métropole" du projet de loi consacré aux collectivités territoriales.
En revanche, ce terme est proche d’un outil d’aménagement qui normalement ne pourrait pas être destiné à cette opération, celui de PIG (Projet d'intérêt Général).
Pourtant il a déjà été appliqué à des projets privés, comme ce fut le cas pour la construction du parc Disneyland Paris.
Alors PIM ? PIG ? A quoi, pensent réellement l'EPAD et ses dirigeants ? A une extension possible du périmètre et dans la foulée à des expropriations rendues possibles dans le cadre d’un dispositif approchant ?
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