Le Conseil Général des Hauts de Seine met en oeuvre une politique sociale pour la restauration scolaire à destination des familles les plus modestes.
L'aide départementale à la demi-pension permet ainsi aux familles selon leur revenus, de bénéficier d'une réduction sur le prix du repas pouvant aller jusqu'à 85 %. Le repas coûte alors 0,60 €.
L'aide est accordée en fonction du quotient familial mensuel (QFM).
QFM compris entre 0 et 75 : 85 % de réduction, QFM compris entre 76 et 750 réduction proportionnelle et dégressive.
Calculer son QFM Pour connaitre son QFM, effectuer le calcul suivant : QFM = revenu fiscal de référence (1) / nombre de parts fiscales (1) / 12 (1) vous trouverez ces éléments sur votre dernier avis d'imposition.
Bénéficier de l'aide départementale à la demi-pension
chaque famille pourra bénéficier d'une aide à la demi-pension par enfant inscrit dans un collège public ou un collège privé sous
contrat. Aucune condition d'âge n'est exigée.
Comment faire la demande ?
Les
dossiers sont gérés directement par les collèges en fonction des
ressources des familles et de leur quotient familial. Les demandes sont à
adresser par la famille au chef d’établissement dès la rentrée scolaire et avant la
fin du premier trimestre de l’année scolaire, accompagnées des documents
justificatifs des ressources.
Mercredi 5 juin s'est donc tenu un débat d'importance sur la dalle de la Défense
Pendant près de 2 heures, habitants (il y a près de 20 000 résidents à la Défense) et élus ont pu échanger en toute liberté sur le quotidien et l'avenir de leur quartier, rompant ainsi avec le discours monolithique habituel, voire le silence autour du quartier d'affaires, depuis des années.
Le débat d'une haute teneur était présenté par Richard Michel, journaliste, ancien directeur adjoint d’i-télé et ancien PDG de LCP-Assemblée nationale. Il animait les interventions de Vincent Gazeilles, Conseiller Général de Clamart, Patrick Jarry, maire et Conseiller Général de Nanterre, administrateur à l'Epadesa et à Defacto et Jean-André Lasserre, Conseiller Général et Conseiller municipal de Courbevoie, Président du groupe politique « «Une Autre Ambition Pour Courbevoie », administrateur à Defacto.
Dans la salle, étaient aussi présents de nombreux représentants d'associations d'habitants ainsi que plusieurs conseillers municipaux et candidats aux prochaines élections municipales à Puteaux, Stéphane Vazia pour le PS et Christophe Grébert pour le Modem.
Le débat s'est tenu dans un lieu hautement symbolique, les Feuillantines, café-restaurant servant une cuisine française traditionnelle de standing, situé en bordure de Seine face à Neuilly.
Comme les commerçants de la Coupole, ce restaurant a eu le malheur de se trouver à l'endroit où l'Epadesa et les villes mitoyennes ont décidé d'implanter l'un des derniers chantiers pharaoniques de l'ère Sarkozyste : des appartements de grand luxe à des prix au m2 tout simplement hallucinants. Or, des familles habitent encore à ce jour aux Damiers ! Depuis de nombreuses années, ce restaurateur subit comme ces familles de fortes pressions pour évacuer les lieux, liquider un fond de commerce fruit de toute une vie de travail, sans aucune offre valable proposée en compensation. Tout de même paradoxal vu les montants investis dans le projet : 2 milliards d'euros annoncés. Mais la crise est peut-être passée par là...
Dernière exaction en date, l'apposition d'une palissade depuis mars 2012 pour protéger l'établissement dit-on des travaux de désamiantage alors que le projet initial parle lui d'absence d'amiante dans les structures... Oui mais ces travaux ont été terminés l'été dernier, et les palissades restent malgré tout en place et ont pour conséquence de priver le restaurant de l'un de ses atouts : la vue panoramique de la terrasse. Ce dispositif fait perdre une partie de la clientèle et oblige le restaurateur à licencier une partie de son personnel ! Un scandale au vu de tous, avec la complicité passive des dirigeants de l'Epadesa et du maire de Courbevoie et qui ressemble fort à une redite d’événements antérieurs : l’emmurement des commerçants à la Coupole.
Le restaurant des Feuillantines s'est donc imposé comme une évidence pour organiser le café-débat portant sur la Défense, car il illustre concrètement l’aboutissement de l'action d'un Epadesa sorti de son rôle initial d'aménageur, et transformé en simple promoteur immobilier avide de rentabilité et désinvolte avec les habitants.
Se réunir aux Feuillantines c’est aussi une manière de soutenir le commerçant et de rappeler que le restaurant continue contre vents et marées à servir des plats de qualité.
Venir y déjeuner ou petit déjeuner est aussi un acte de soutien pour une qualité de vie dans un quartier dans lequel beaucoup ne se reconnaissent plus. Alors n'hésitez pas à y amener vos collègues ou proches !
Cet esprit de résistance s’est retrouvé au cours de cette soirée auprès d'un grand nombre d'habitants résidant sur toute la ligne géographique démarquant la dalle de la Défense des villes avoisinantes de Courbevoie et Puteaux. L'opposition des habitants contre le plan de renouveau s'est traduite dans les résultats électoraux par un recul très net de la droite locale : En 2011 Jean-André Lasserre est élu Conseiller Général sur le canton sud de Courbevoie et Marie Brannens est arrivée en tête sur le secteur aux précédentes législatives de 2012.
Une forme de monnaie de la pièce rendue à ceux qui ont négligé, pour ne pas dire abandonné, des quartiers entiers de leur ville et leurs habitants, laissés sans protection face au rouleau compresseur des promoteurs. Ceux qui ont par contre continué à profiter de la manne financière générée par le quartier, tout en tenant des discours du type : "c'est pour le bien de votre ville". Mais quel profit retirent des habitants qui s'acquittent de leur impôts locaux et qui en échange sont confrontés à l'absence de services municipaux, subissent les nuisances sonores, les fermetures d'accès, la disparition des parking, les chantiers permanents, les atteintes à la qualité de vie de tous ordres, quand on ne cherche pas tout bonnement à les faire déménager par des moyens limites ?
Les habitants en apparence moins concernés par ces propos car éloignés de la ligne de front devraient tout de même s'intéresser au sort réservé à ceux placés à la lisière de la Défense : d'une part du fait de l'incidence de la dette accumulée sur le quartier d'affaires qui aura peut-être un impact sur les prochains budgets municipaux de leur ville ; d'autre part car rien n'exclut qu’ils ne soient un jour traités pareillement à l’occasion de nouveaux projets immobiliers. Le facteur sonne toujours deux fois...
L'esprit de résistance des habitants s'est en tout cas fortement exprimé au cours du café-débat du 5 juin dernier. Cependant des personnes "pro-tours" ont eu eux aussi la possibilité d’exposer leur point de vue.
Face aux habitants, pour leur donner la réplique, une palette diversifiée de forces politiques qui ont accepté l'invitation. Une gageure d'avoir réussi à rassembler aussi largement autour de ce sujet d'importance, relevée par Jean-André Lasserre. Cette idée de faire primer l'intérêt collectif avant les positions partisanes a trouvé un écho au conseil général des Hauts de Seine :
Lors de la précédente session publique du 5 avril en séance du Conseil général des Hauts de Seine(dernier vœux), le groupe politique auquel appartient Jean-André Lasserre a accepté, à la demande du Président Patrick Devedjian, de retirer du vote un vœu présenté sur la Défense. En échange, en dehors de toute position politicienne, un voeu commun, dans l'intérêt du quartier d'affaires devrait être présenté à une prochaine session publique.
Depuis, le calendrier autour de la problématique de la Défense s'est fortement emballé, notamment à l'Assemblée nationale et au Sénat.
Mais pour en revenir au café-débat du 5 juin dernier, c'est animés d'un esprit de concorde et de solutions pour l'avenir que les orateurs sont intervenus : Vincent Gazeilles a évoqué les problèmes de transport sur le quartier et la facture énergétique des grandes tours.
Patrick Jarry est revenu quant à lui sur le modèle économique du quartier d'affaires.
Il a ensuite cédé la parole à Jean-André Lasserre qui a soulevé les problèmes de gouvernance sur la dalle et des rapports entre les établissement publics Epadesa et Defacto.
Au terme du débat, Christophe Grébert, est lui aussi intervenu au nom des Putéoliens.
Ce dernier a conclu en appelant de ses vœux la création d'une intercommunalité plus large que l'actuelle Seine-Arche, et à se saisir de l'occasion des municipales pour impulser les changements de gouvernance tant attendus par les habitants de la Défense.
Un café débat de haute tenue et d'importance qui, espérons-le, aidera à voir plus clair dans l’actualité hyper-chargée du quartier de la Défense; échange d'informations qui tranche avec le silence atone des droites locales dans une période de bouleversements majeurs pour ce quartier d'affaires et d’habitation.
Ce type de débat doit se renouveler d'urgence ! Les 20 000 habitants de la Défense ont besoin d'exprimer leurs soucis et souhaits auprès de responsables politques.
Ils vont bientôt pouvoir le faire à nouveau, ainsi que tous les autres Courbevoisiens, car après un travail en petits groupes d'habitants sur des sujets divers concernant la ville depuis fin février, les propositions des ateliers de l'alternance vont être rendues publiques.
RV pour le rendu des propositions des Ateliers De l'Alternance mercredi 19 juin à 20h00 au stade Jean-Pierre Rives. Nous vous y attendons nombreux !
A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
L'association K d'urgence accompagne des familles monoparentales en difficulté. La ville renouvelle la convention avec cette association.
Cécile Boucherie a demandé au maire le bilan de l'année précédente.
Mme Leventic (adjointe aux affaires sociales) n'a pu le présenter aux conseillers municipaux mais a promis de l'envoyer (voir plus bas).
Le seul engagement précis de la convention entre la ville et K d’Urgence concerne la communication. Le reste est extrêmement flou : aucun critère d’attribution des aides, aucun engagement chiffré….
Nous soutenons évidemment l'action de cette association comme toutes celles qui oeuvrent dans l'accompagnement social des personnes en difficulté, mais nous restons vigilants sur l’efficacité des actions entreprises.
Et la réponse de la mairie quelques jours plus tard ne fait que confirmer nos doutes. Nous avons reçu le 24 avril un mail de la mairie sur le bilan 2012. Le voici in extenso :
"Madame,
Pour faire suite à votre demande, voici le bilan du partenariat avec la fondation K d’Urgence pour l’année 2012 :
11 dossiers envoyés et 9 aides accordées :
2 aides pour des loyers, 6 aides pour de la garde d’enfant (VAL, cantine…), et 1 aide pour un hébergement en hôtel.
Cordialement,"
Aucun montant n'est précisé. C'est pourtant cette convention qui explique, selon Mme Leventic, adjointe aux affaires sociales, la baisse de la subvention au CCAS de Courbevoie !
Le déplacement en 2011 d'une Secrétaire d'Etat (Claude Greff, UMP, en charge de la famille) pour assister à la signature de la convention, une pleine page dans Courbevoie Magazine avec photos du maire aux côtés de Christine Kelly (marraine de l'association) et de la Secrétaire d'Etat ... tout ça pour 9 dossiers aidés. Suivi social ou communication ?
A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
Joëlle Paris a demandé au maire pourquoi les bulletins scolaires étaient demandés pour les inscriptions aux colonies de vacances de la ville ?
Silence à la tribune, regards perdus parmi les adjoints, personne ne sait quoi répondre, ... Gêné, le maire interrompt le silence pour dire que cette mention sera enlevée lors de la prochaine édition du guide ... sans explication de cette demande depuis le début de l’année.
A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
La ville met en vente le terrain des "Albatros" en Bretagne. Le type de colonies de vacances proposé sur ce terrain (sous tente) ne correspond plus à la demande.
Dernières possibilités en août 2013.
Vous avez des souvenirs de vos vacances aux Albatros, n'hésitez pas à les partager !
A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
A l'occasion d'une délibération sur les évolutions des prix des repas de cantine, Jacques Kossowski s'est félicité du quotient familial qui établit, selon les revenus des familles, des prix de repas allant de 0,52 € à 4,94 €, en légère hausse par rapport à 2012.
Rappelons qu'après 15 ans à la tête de Courbevoie, et plus de 25 ans dans la majorité municipale, Jacques Kossowski a cédé en 2009 sous les demandes répétées des associations de parents d'élèves et de l'opposition pour établir à Courbevoie le quotient familial. L'une des dernières villes du département à l'avoir fait !
Nous sommes ravis qu'aujourd'hui, il en admette les bienfaits.
A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
Une nouvelle entreprise a remporté le marché de nettoyage des rues et succède ainsi à SITA, à partir du 2 mai.
Au même moment, la majorité municipale informe les conseillers de quartiers qu'ils peuvent signaler à la SITA des points particuliers à nettoyer, grâce à un numéro de téléphone spécial, pour une opération expérimentale qui se déroule ... jusqu'au 18 mai.
Mesdames et messieurs les conseillers de quartier, inutile de les appeler après le 2 mai !
A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
La ville signe avec JC Decaux (voir article ici) un
marché sur 15 ans pour le renouvellement du mobilier urbain.
Le coût est loin d'être négligeable pour la ville. Si la
société se rémunère sur les publicités vendues, la ville paie néanmoins pour les panneaux d'informations électroniques. De plus, la
publicité dans la ville est aussi une pollution visuelle payée par tous les
habitants. Nous notons cependant que de nouveaux matériels urbains présenteront
les commerces de la ville, ce qui nous semble intéressant pour le développement
du commerce de proximité dans Courbevoie.
Joëlle Paris est intervenue pour poser plusieurs questions :
- pourquoi une durée de 15 ans alors que ce type de matériel
se renouvelle plus souvent ?
- quelle est l'évolution, en nombre de panneaux d'affichages
et en surface, entre le marché précédent et celui-ci ?
- quelle est la
charte du mobilier urbain ?
- le marché mentionne un début le 1er avril .... or le
conseil se réunit le 15 avril. Quel est la bonne date ?
M. Accart (adjoint à l'urbanisme) a répondu que le marché
était vraiment "exceptionnel" de par sa qualité, "esthétiquement
parfait" a ajouté Jacques Kossowski.
Et c'est tout. A nos questions précises, nous n'avons pas eu
de réponse. Ni sur les différences avec le marché précédent, ni sur la durée,
ni sur la date de début du marché, juste des appréciations.
A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
Dans la plupart des collectivités, quand un appel d'offre ne reçoit qu'une unique réponse, il est par principe rendu infructueux et relancé.
A Courbevoie, ce n'est pas le cas comme le montre encore
lors de ce conseil municipal l'exemple de JC Decaux, qui remporte le marché du
mobilier urbain sur la ville sans concurrence.
On peut s’interroger sur les raisons de cet état de fait,
alors que plusieurs sociétés se partagent le marché français.
A l'occasion du conseil municipal du 15 avril 2013
Le parc du Château du Loir et le jardin des Fauvelles
disposeront d'un espace dédié aux jardins partagés. Nous saluons cette
excellente initiative de l'association "Espaces".
Les amateurs de jardinage courbevoisiens peuvent donc
postuler pour s'occuper d'un bout de terrain, utile également pour créer du
lien social avec d'autres habitants qui partagent la même passion.
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