Le projet de tours Hermitage, réalisées par l'architecte Norman Foster pour le promoteur russe Hermitage (Stroimontage / Mirax), vient de connaitre un nouveau rebondissement. L'Epad a en effet été informé que le préfet envisage de signer le permis de démolir des Damiers, un ensemble de 250 logements dont de nombreux logements sociaux.
Comme les
promesses avaient été belles ! Jacques Kossowski, maire de Courbevoie, l'avait assuré haut et fort :
"jamais je ne signerai le permis de construire si les habitants ne sont
pas d'accords". Pourtant, il a été bien silencieux au Conseil
d'administration de l'Epad quand celui-ci a été informé que le
préfet envisage de signer le permis de démolir des Damiers. Certes, ce
permis ne pourra être mis en action qu'après la constatation de tous les
relogements. Il représente néanmoins une pression considérable sur tous les
occupants des Damiers, logements sociaux ou non. Cette
autorisation n’a pas été rejetée par la majorité du CA de l'EPAD dont : Joelle Ceccaldi-Reynaud, Présidente de l'Epad, Députée maire UMP de Puteaux et ancienne suppléante de Nicolas
Sarkozy, Jacques
Kossowski, vice-Président de l'Epad et député maire UMP de Courbevoie, Jean
Sarkozy, Conseiller Général UMP et
membre du CA de l'Epad, Patrick
Devedjian, ministre UMP de la Relance,
Président du Conseil Général et ancien Président de l'Epad.
Le groupe "Une autre
ambition pour Courbevoie", groupe municipal d'opposition PS Verts PCF, animé par Jean-André Lasserre, dénonce
: -les doubles langages de Jacques Kossowski aux habitants des
Damiers Il a osé relire
son engagement de ne pas signer le permis de construire alors qu'il est, en
tant que vice-président de l'Epad, informé du projet du
préfet -Le flou de l'Epad sur la couverture de la RD7 Afin de
convaincre les habitants de Courbevoie du bien fondé du projet, Hermitage avait
annoncé qu'il financerait en totalité la couverture de la RD7. Il y a 48h, M. Catonnet, DGA de l'Epad, a annoncé que les
collectivités locales pourraient en financer une partie. -l'aide de l'état à une société privée dont la capacité
financière n'est pas avérée Faute de
financement, le grand projet Mirax/Stroimontage (maison mère
d'Hermitage) à Moscou passe de 94 à 64 étages. -un projet immobilier de grand luxe en lieu et place de
logements accessibles Le projet
comporte des commerces, des bureaux, un palace et 540 logements de grand luxe
(12 à 15 000 Euros / M2) qui remplaceront 250 logements sociaux ou aidés. Le
projet impacte directement plus de 1000 logements sur la Défense 1. -le passage en force de l'Epad et de l'état avec la complicité des maires locaux Tandis que les
habitants sont en total désaccord avec le projet présenté, la machine étatique
représentée par le préfet et la machine politique représentée par l'Epad et par les élus locaux passent outre leurs engagements et leurs
promesses au profit d'un promoteur privé de luxe.
Tous les élus du
groupe "une autre ambition pour Courbevoie" sont aux côtés des
habitants, comme nous l’avons prouvé lors du conseil de quartier de mercredi
soir dernier, qu'ils soient éligibles à un relogement social, ou expulsés sans
contrepartie ni compensation de leur logement actuel. Nous nous étonnons
d'ailleurs du silence et du rôle de Logis Transport (filiale de la RATP,
bailleur social) dans cette affaire. Nous répétons
notre très vive opposition à ce projet monté dans un contexte de déni de droit,
symbolique d'un développement désordonné de l'ouest parisien uniquement basé
sur l'annonce à tous prix d'un succès immobilier sur la Défense par le
Président de la République Nicolas Sarkozy et ses affidés locaux de son fief
des Hauts-de-Seine. Les conséquences
directes sont l'éloignement des pauvres loin, le plus loin possible, des
palaces en construction à la Défense.
Rédigé à 19h09 dans 15 - Politique de l’habitat, 16 - Quartier d'affaires La Défense | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Après le renoncement de Jean Sarkozy, la Défense semble calme. Pourtant, la pression s’accentue sur les locataires des immeubles « les Damiers ». Avec vue sur Neuilly.
Depuis 2 ans, les locataires des immeubles « Les Damiers » situés à la Défense 1 sont mis sous pression par les projets concernant leur immeuble.
La tour Hermitage est un projet de tour double prévue en front de Seine, juste en face de Neuilly, avec vue imprenable sur Paris. Outre l’hôtel et le centre commercial qui y sont prévus, ce sont des logements oscillant entre 12 000 et 15 000 euros le mètre carré qui figurent dans le projet du promoteur russe.
La crise a ralenti le projet mais depuis quelques semaines, la pression s’accentue à nouveau sur les occupants.
-les appartements vacants ne sont pas reloués, effet démoralisant garanti pour les voisins
-L’entretien des communs n’est plus effectué
-Certains locataires reçoivent des propositions financières
-Quand ils refusent, ils reçoivent des référés comminatoires pour des broutilles de la vie quotidienne.
-
L’objectif est clair : se débarrasser des locataires sociaux pour permettre au projet de luxe de se réaliser.
Par ricochet, ce sont tous les logements sociaux de la zone qui sont menacés. Qui peut légitimement croire que les logements de luxe auront vue sur les HLM de l’Ancre ou de Louis Blanc ?
Le maire UMP de Courbevoie, Jacques Kossowski, a eu beau répéter tout au long des 12 derniers mois qu’il ne donnerait aucun permis sans l’accord des occupants, il laisse la pression s’exercer sans intervenir.
Le projet impliquant un aménagement très lourd de zones publiques (la couverture des quais de Seine), il est inimaginable que les responsables élus ne soient pas informés.
Jean-André Lasserre et les élus du groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » demandent :
-l’arrêt immédiat des pressions sur les occupants des Damiers
-une information claire et transparente aux habitants des intentions de l’Epad sur l’ENSEMBLE du quartier
-Une enquête sur la faisabilité économique du projet Hermitage dont on peut douter de la réalité vu l’état financier du promoteur et le coût du projet
-Plus généralement, l’annulation des projets de l’Epad permettant le remplacement de logements à prix raisonnables par des logements de grand luxe.
Alors qu’un immeuble de 25 000 m2 vient de se vendre à perte à la Défense, le silence de l’EPAD est assourdissant sur les questions économiques de fond qui concernent la Défense.
L’immeuble du Colisée située 8/14 avenue de l’Arche à Courbevoie vient de se vendre 160 millions d’Euros. Il avait été acheté 185 en 2006.
Cette vente illustre les difficultés du marché immobilier de bureaux sur la zone de la Défense.
Pendant ce temps, Patrick Devedjian, encore Président de l’Epad pour quelques jours et ministre de la Relance, parle de reprise et continue de vanter contre toute réalité la vitalité économique de la Défense.
Voilà par exemple ce qu’il déclarait en mars au MIPIM de Cannes : « En dépit des inquiétudes de la fin de l’année 2008, le marché des bureaux à La Défense résiste bien. Il reste le site dans lequel les volumes des demandes de première et seconde main sont les plus dynamiques en Ile-de-France, et confirme sa place de pôle d’affaires européen de premier plan. » ou encore « A l’inverse de la tendance francilienne, La Défense continue d’exercer une très forte attractivité sur les grandes entreprises. »
Une fois encore, Jean-André Lasserre et le groupe « Une autre ambition pour Courbevoie »(PS Verts PCF) demandent à son président actuel comme à son successeur, quel qu’il soit, une plus grande transparence.
Où en sont les cessions de charges foncières sur le territoire géré aujourd’hui par l’Epad ?
S’agissant du Plan de renouveau de la Défense, quelles conventions ont été signées avec l’Epad depuis le premier janvier 2008 ?
Avec cet exemple du Colisée, nous constatons que les ventes de charges foncières pourraient se faire au plus mauvais moment pour la collectivité, au détriment des finances publiques de l’état et des collectivités territoriales, et dans une discrétion inhabituelle pour l’équipe qui dirige l’Epad.
Quel sera au final le manque à gagner ?
Là encore, le Plan de renouveau de la Défense, opération d’expansion non maîtrisée voulue par Nicolas Sarkozy et mise en place par ses proches à l’Epad, au Conseil Général et dans les mairies de Courbevoie et de Puteaux, apparaît au mieux obsolète, au pire idiot. Fondé sur le principe d’une croissance économique ininterrompue, et faisant le pari d’une augmentation infinie des prix de vente, il trouve aujourd’hui ses limites concrètes. Il ne se justifie plus que par le besoin de symbole de puissance, bien loin de tout contrôle démocratique de la part des habitants et des usagers.
http://jt.france2.fr/13h/ (JT de 13h du vendredi 23 octobre)
vous retrouverez dans les images de ce sujet de nombreux militants de Courbevoie venus manifester en costume devant le conseil Général. Parmi eux, les conseillers municipaux Jean-André Lasserre, Anthony Klein mais aussi Ourdia Farge, Gaelle Gauriat, Christophe Lapasin, Anne Le Guenniou, Philippe Roche, et de nombreux sympathisants.
NANTERRE (AFP) - Epad: Perruques et pancartes contre l'élection de Jean Sarkozy comme administrateur En costumes du XVIIIe siècle ou munis de simples pancartes, des militants de gauche ont dénoncé vendredi matin, devant le conseil général des Hauts-de-Seine, la gouvernance de ce département et l'accession de Jean Sarkozy au poste d'administrateur de l'Epad, qu'ils jugent principalement due à son nom. Affublés de perruques blanches à boucles anglaises, chapeaux à plumes, robes de marquises, ou masque de Jean Sarkozy, les militants du collectif "Sauvons les riches" se sont réjouis d'avoir "en partie sauvé" le fils du chef de l'Etat, qui a annoncé jeudi soir renoncer à sa candidature au poste de président de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad). Ils lui ont décerné un "diplôme de fils à papa", avec mention "Balkany", reproduit sur une banderole. Leur slogan: "touche pas à mon népote". Julien Bayou, membre du collectif, ironise: "aller sur le plateau de France 3 pour annoncer sa candidature, puis sur celui de France 2 pour annoncer qu'il n'est pas candidat, ça n'est pas possible. Il est un peu le Paris Hilton de la vie politique française". En robe verte, derrière le diplôme géant de fils à papa, Ophélie Latil, membre de "Sauvons les riches", ajoute que Jean Sarkozy "est un génie politique, puisqu'il est fils de génie politique. La filiation marche bien, regardez les Dassault, Bouygues, Hilton". Plus tôt dans la matinée, des militants et élus de l'opposition de Courbevoie (Hauts-de-Seine) étaient arrivés, les uns également costumés, les autres avec une pancarte. Habillé en marquis, Christophe Lapasin, militant socialiste, évoque des "pratiques hors d'âge". Plus sobres, les militants du Mouvement de la jeunesse socialiste (MJS) arborent des CV sur des pancartes. Alexia Lallier, responsable fédérale des MJS 92, précise que "21 ans, 2e année de droit, femme de ménage", est son véritable parcours. Sans perruque non plus, les élus de gauche des Hauts-de-Seine s'inquiètent surtout du devenir des communes autour de La Défense, premier quartier d'affaires d'Europe. "Derrière l'affaire Jean Sarkozy, il y a surtout une façon de prendre des décisions pour ce quartier", dénonce Jean-André Lasserre, conseiller municipal PS de Courbevoie. "Nous n'acceptons pas que des décisions autoritaires soient prises, alors qu'il y a un cadre démocratique pour les opérations d'aménagement et d'urbanisme", renchérit Marie-Laure Meyer, conseillère municipale (PS) de Nanterre et conseillère régionale d'Ile-de-France, membre du conseil d'administration de l'Epad. Christophe Grébert, élu (MoDem) de Puteaux, qui avait lancé une pétition sur internet contre la candidature de Jean Sarkozy, fait état du "sentiment de malaise" ressenti hier face à la présence du fils du président sur France 2: "N'importe qui ne vient pas au 20 heures de France 2, cela me choque que l'on donne autant d'importance à cette personne". |
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Le président de la République ne prend même plus la
peine de dissimuler ses intentions. En imposant son fils à la tête de l’Epad,
népotisme digne de l'ancien régime, Nicolas Sarkozy bafoue la démocratie locale
dans nos territoires, au profit d’une recentralisation inédite de tous les
pouvoirs entre ses mains.
Cette
manœuvre témoigne clairement de la volonté d’un clan de verrouiller une
extension à marche forcée du quartier d’affaires au mépris d'un développement durable
du secteur et en dépit de l'opposition des trois communes directement
concernées Courbevoie, Nanterre et Puteaux.
Les
deux projets de décrets, visant la fusion de l’Epad et de l’Epasa et l'extension
du périmètre de l’OIN, témoignent du choix du gouvernement de passer en force
pour imposer le modèle obsolète de La Défense.
Ce
faisant, il choisit un mode de gouvernance autoritaire au mépris des compétences
premières des collectivités territoriales.
Les élus communistes, socialistes, modem, gauche
démocrate, Verts, républicains et citoyens des communes de Courbevoie, La
Garenne-Colombes, Nanterre et Puteaux réunis ce soir condamnent ce coup de
force.
Ces élus partagent un projet de développement à échelle
humaine pour l'ouest francilien s'inscrivant dans le SDRIF fondé sur :
-
des logements pour tous,
-
des emplois diversifiés,
-
des quartiers urbains et agréables à vivre,
-
des transports collectifs bien dimensionnés à
l'échelle du territoire,
-
des services publics locaux et financés,
-
le respect des orientations fixées démocratiquement
par les assemblées élues.
Ces élus affirment :
-
l'urgence
du retrait des deux projets de décrets ;
- la nécessité d'une candidature unique face à Jean Sarkozy, au Conseil général, pour le poste d'administrateur de l'EPAD.
Signataires :
Cécile Boucherie, Ingrid Fasshauer, Laure
Kabacoff, Anthony Klein,
Présidente du groupe des élus Communistes Président
du groupe des élus Socialistes
et d’initiative citoyenne
Président
du groupe des élus Verts Président
du groupe des élus Mouvement Républicain et Citoyen
Adélaïde Naturel, Françoise Bavcevic, Philippe
Billard, Christophe Macé (Président) du groupe « L’énergie neuve pour La Garenne-Colombes »
Christophe Conway du groupe « Mouvement démocrate » de
Christophe Greber, Sylvie Cancelloni du groupe « Mouvement démocrate » de
Puteaux
Zacharia Ben Amar, Habiba Benaddi-Bigdade,
Catherine Mouret du groupe « Mouvement Républicain et Citoyen » de
Nanterre
Pierre Creuzet,
Rédigé à 17h18 dans 16 - Quartier d'affaires La Défense | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Lundi 12 octobre. Conseil municipal de Courbevoie. Le maire annonce qu’il votera avec sa majorité municipale un avis défavorable à la fusion Epad – Epasa. A l’écoute des arguments, les fissures apparaissent au sein de la majorité.
Sous la pression de l’opposition PS, Verts, PCF, Modem, des habitants et des réactions qui fleurissent partout depuis plusieurs jours jours, Jacques Kossowski, député-maire UMP de Courbevoie, a créé la surprise ce soir en conseil municipal en appelant sa majorité municipale à rendre un avis défavorable au décret permettant le fusion Epad – Epasa (extension de la Défense sur Nanterre,mais aussi sur la Garenne-Colombes, Courbevoie et Puteaux)
En quelques mots, il a argumenté sur la place écrasante de l’état dans le futur établissement, une place qui ôterait le peu de pouvoir qui reste aux collectivités locales.
Mais à l’écoute des justificatifs de vote de plusieurs conseillers de la majorité UMP, il apparaît que ce vote n’est pas une critique de la fusion Epad – Epasa.
M. Césari par exemple, conseiller municipal mais aussi Directeur Général de l’UMP, précise qu’il est contre le périmètre, imprécis sur Courbevoie, et contre la représentation de la ville (1 voix sur 15 au futur conseil d’administration) mais qu’il soutient sans autre condition la fusion des deux établissements.
Jean Spiri, proche de Jean Sarkozy, conseiller municipal et ancien conseiller de Xavier Bertrand au ministère de la Santé, précise même qu’il « veut continuer à développer la Défense de la Seine à la Seine ». Il ajoute même que « ce projet est un bon projet ».
Le vote défavorable est donc une unanimité de façade, y compris au sein de l’UMP. Le maire rejette d’ailleurs toutes les demandes de l’opposition permettant de préciser ce refus :
-Expliciter le vote négatif par une déclaration jointe
-Proposer un vœu sur le développement maîtrisé de la Défense
-Et même pour un recours devant le conseil d’Etat, il s’abrite devant les décisions unanimes des autres villes concernées, « seul moyen pour que cela porte ».
L’opposition a développé des arguments contre la fusion.
-Confiscation de l’intérêt général au profit des intérêt particuliers
-Confiscation des territoires des collectivités territoriales qui n’auront plus la maîtrise de leurs territoires
-Confiscation économique au profit de l’aménageur sans maîtrise des instances élues
-Confiscation par l’état du rôle moteur de la région
-Confiscation de la démocratie par une représentation écrasante de l’état au sein du conseil d’administration
-Une absence de projet clair pour le futur établissement commun
-Une fuite en avant sur les mètres carrés de bureaux
Le vote négatif de la majorité municipale n’est donc qu’un effet d’affichage qui ne concerne en rien le fond du dossier Epad-Epasa. Il ne sert qu’à l’UMP à parer la critique née de la nomination annoncée de Jean Sarkozy à la tête du futur établissement, symbole le plus ridicule et le plus significatif de la mainmise de l’Etat sur la Défense au détriment des habitants, des usagers et de leurs représentants élus.
Sous l’ancien régime on embastillait et quand on déplaisait vraiment on confisquait et les droits et les biens.
Le projet de décret, rappelle cette période et conduit à une totale régression par la confiscation des droits et des possibilités d’actions d’un grand nombre d’intervenants :
Confiscation de l’intérêt général au profit des intérêts particuliers
Confiscation à l’encontre de la population
C’est un bassin de population de plus de 200 000 habitants qui sera impacté et où les droits élémentaires de contre pouvoir vont disparaître
A Courbevoie ce sont 20 000 habitants qui seront directement concerné par l’extension locale
Confiscation des territoires
46% du territoire de Nanterre, 20 % du territoire de la Garenne Colombes ne pourront plus faire l’objet de choix urbains pilotés par les villes concernées dont la capacité de décision ne sera plus qu’anecdotique.
Confiscation économique
Sans possibilité de choix les villes seront prisonnières des choix de l’aménageur. L’histoire des villes nouvelles démontrent qu’il peut se tromper pendant longtemps…
Confiscation à l’encontre de la Région
Refus de la reconnaissance du role de pilotage de la région IDF au profit d’une politique d’expansion infinie d’un seul territoire au détriment de toute l’Ile de France et du développeement de centralité différentes à l’Est et au Nord.
Refus de prise en compte du SDRIF dans un juste équilibre entre logements, bureaux et activités.
Refus de prise en compte du STIF en laisant à un avenir lointain les remedes aux saturations des transports en commun en IDF, sans s’occuper en amont des laisons routières ni même des ponts !
Confiscation de la démocratie
L’Etat aura une majorité écrasante au sein du CA, ce sera la portion congrue pour les colectivités alors même qu’aucun vrai projet d’intercommunalité ne se fait jour.
Pas de concertation avec les habitants, pas de représentation des associations, seul un pouvoir régalien sans contrôle décidera de tout.
Quels sont les buts de ce projet ?
Enterrer les choix des villes au seul profit d’une fuite en avant de bétonnage
Enfermer Nanterre dans un carcan impossible à négocier
Accroître la spéculation immobilière par des hausses de prix non maitrisées avec un renfort de la rareté du foncier
Empecher un juste équilibre entre toutes les typologies de logement et les bureaux.
Nier aux communes leurs capacités de proposition.
Dénier aux habitants un droit de regard par le suffrage universel sur la conduite de la politique d’aménagement.
Palier, on ne sait comment au déficit actuel de l’EPAD pour le sauver de la banqueroute en cédant des charges foncières qui ne se vendent plus !
Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse commun des groupes "Une autre ambition pour Courbevoie (PS - Verts - PCF)" et "Modem Courbevoie" relatif à l'extension de la Défense.
Le Conseil municipal de lundi prochain 12 octobre doit émettre un avis sur le projet de décret de fusion de l’EPAD et de l’EPASA et l’extension de l’OIN de la Défense.
Nous voterons contre ce texte qui représente un véritable abus de pouvoir : dessaisies de leurs compétences en matière d’urbanisme et de développement, les communes perdent la maitrise de leur avenir, de leurs finances et de leur projet de vie et sont ramenées au rang d’acteurs de seconde zone.
Une confiscation de la démocratie d’une ampleur insoupçonnée est en train de se réaliser, à l’insu des populations et dans le déni total de leurs intérêts. La nomination annoncée de Jean Sarkozy renforce cette mainmise d’un clan sur le territoire.
Notre Ville ne sera représentée que par un seul administrateur parmi 15 au total, l’opposition n’y sera pas présente et toutes les décisions qui concernent un bassin de 200 000 habitants se prendront dans l’opacité des conciliabules du conseil d’administration, en dehors de toutes les règles démocratiques de fonctionnement des conseils municipaux.
A Courbevoie, nous dénonçons l’extension de l’OIN, hors de la dalle, sur un secteur déjà aménagé dans le quartier Gambetta, comprenant des logements, en particulier sociaux. Cette extension n’a aucune justification. Nous craignons que se reproduise la même situation que celle actuelle du quartier des Damiers : les habitants apprendront un jour par hasard qu’une tour sera construite sur l’emplacement actuel de leur immeuble et qu’ils sont priés d’aller vivre ailleurs pour laisser la place à plus riches qu’eux. Ces pratiques sont choquantes et inadmissibles.
Nous dénonçons le renoncement des élus de la majorité UMP au Conseil général et dans notre ville, qui en dehors de toute logique rationnelle, soutiennent cette manipulation, par esprit partisan ou courtisan, au mépris total des électeurs qui leur ont fait confiance.
Le Maire de Courbevoie justifie déjà son inertie dans le dossier des Damiers par son absence de pouvoir réel face à l’EPAD. Comment peut-il accepter d’être encore dépossédé ? En réalité, il se tait car il n’a aucun projet pour sa ville et a abandonné depuis longtemps ses habitants aux intérêts des promoteurs.
Jean-André Lasserre
Conseiller municipal
Président du groupe
« Une autre ambition pour Courbevoie » (PS/Verts/PC)
Martine Volard
Conseillère Municipale
Présidente du groupe
« Mouvement démocrate Courbevoie »
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