Tous pour Courbevoie

Courbevoie : Quel avenir pour le gymnase Pompidou ?

Conseil Municipal du 27 septembre 2010

Le gymnase Pompidou est l’un des équipements publics obsolètes de Courbevoie. Tout en notant l’extrême nécessité des travaux de ce gymnase, Joëlle Paris s’est inquiétée que la ville ait attendu 2010 pour agir. En effet, la présence d’amiante, les conditions thermiques « incompatibles avec la pratique sportive » (surchauffe l’été, glacial l’hiver), le coût de chauffage « insupportable pour la collectivité », le bilan d’accessibilité accablant font du gymnase Pompidou un équipement sportif quasi inutile.

Par exemple, il a été construit en 1976, alors que les isolants floqués amiantés ont été interdits en 1975 chez nos voisins suisses, soit 1 an avant la construction de cet établissement, et en 77 soit de façon quasi concomitante à la construction du gymnase en France ! 

Les réponses de la mairie sont un peu déroutantes et contradictoires, et montrent une fois de plus l’absence de vision et d’anticipation.

M. Vagner nous a certes rassurés quant aux risques sanitaires en certifiant que la présence d’amiante était connue, localisée et suivie.

Le maire Jacques Kossowski envisage même une reconstruction complète, pour une livraison en même temps que le lycée.

Quelques minutes auparavant, M. Bauer annonçait une fin des travaux pour fin 2012 … le délai est court pour la destruction d’un bâtiment amianté, les appels d’offre du futur bâti et sa construction … dossier à suivre !

 

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Carte Qualité de Ville : des améliorations possibles

 Conseil municipal du 27 septembre 2010

A l'occasion d'un marché de maintenance de la carte Qualité de Ville, Cécile Boucherie a fait plusieurs remarques sur la qualité du service proposé :

- un avantage : le paiement en ligne,

Mais

- les familles doivent payer à l'avance les repas de cantine

- les enseignants doivent systématiquement revérifier manuellement les présences en cantine.

- les chargements de carte par informatique ne sont pas stables et souvent inaccessibles. Ils sont impossibles sur Mac.

- les cartes perdues par les enfants sont refacturées.

- les activités périscolaires devraient également pouvoir être payées par cette carte.

 

M. Chambers a admis que le prestataire n'était pas toujours à la hauteur. Mme Limoge a annoncé que le prochain marché avec un prestataire regrouperait également les activités périscolaires.

 

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Courbevoie - Gare de Bécon-les-Bruyères : La passerelle de la gare en question

 Patrick Bolli (modem) a interrogé le maire sur la future passerelle Bécon.

Dans un système de réponse désormais bien rodé, Jacques Kossowski a rejeté toute responsabilité vers les autres. Pour une fois, ce n'est pas l'Epad, mais la SNCF, le RFF, le STIF et la Région Ile-de-France. Dans un moment d'égarement mais symptomatique, il  s'est même exclamé "Il faut qu'ils nous disent ce que l'on veut !"

Non, monsieur le maire, à nous, habitants de Courbevoie, de dire ce que nous voulons.

La Région a mis 50 millions d'Euros sur la table, demandant aux collectivités locales de participer également, ce que le maire refuse.

Nous considérons que cet aménagement de la gare, lien entre deux quartiers de Courbevoie, et entre deux espaces de vie intimement liés, n'est pas qu'un franchissement technique tel que le maire veut nous le faire croire.

Ce lien entre les 2 côtés de la voie ferrée est indissociable de l'aménagement complet du quartier Bécon.

Jean-André Lasserre a interpellé le maire en précisant que ce système de passerelle n'était pas idéal et pas adapté à la vie du quartier.

Dès juin, nous avons envoyé des courriers aux communes concernées, au Président du STIF et au RFF (Réseau Ferré de France) pour connaître l'avancement du projet.

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Tour Phare : le permis de construire déposé. et maintenant ?

Bonjour,

vous avez été nombreux à vous mobiliser contre la tour Phare (située sur le Pouce de César à la Défense) en mai et juin dernier, notamment à l'occasion de l'enquête publique.

 

Au cœur de l’été, la commissaire enquêtrice de la Tour Phare a rendu ses conclusions. Elle émet un « avis favorable » sur la tour, rejetant en bloc l’indignation des centaines de Courbevoisiens qui ont pétitionné. Le promoteur a déposé immédiatement le permis de construire. Avec le soutien des habitants, l’opposition portera dans quelques jours un recours gracieux pour illégalité contre le permis de construire fait en mairie de Puteaux.

 

 

Alors que les esprits étaient plus portés par les vacances que par la mobilisation, le projet de la tour Phare a connu une accélération subite. Après une enquête publique que nous avons relayée largement tellement la mairie de Courbevoie et l’Epad voulaient qu’elle soit discrète, l’étape suivante s’est déroulée entre fin juillet et début août. 

 

 

C’est tout d’abord la commissaire-enquêtrice qui rend un avis « favorable » sur la tour le 27 juillet, écartant les arguments des Courbevoisiens en s’appuyant sur « la nécessité de construire un patrimoine qui pourrait constituer un monument de demain ». Concernant les transports, elle se réfère aux « améliorations prévisibles ». Quant à l’ombre, elle la juge « acceptable ».

 

Par qui ? pas par les habitants du quartier qui avaient manifesté en juin leur forte désapprobation au projet. 

 

 

Quelques jours plus tard, le 6 août, le permis de construire était signé en mairie de Puteaux. Rappelons ici la désormais célèbre phrase de la maire UMP de Puteaux (et Présidente de l’Epad), Joelle Ceccaldi-Reynaud en Conseil Municipal : « Je suis évidemment pour cette tour. Puteaux n’y trouve que des avantages et tous les inconvénients sont pour Courbevoie ».

 

Pourquoi cette précipitation ? la refonte des normes environnementales applicables à partir de 2012 rendrait le projet quasi impossible à construire … 

 

 

Quant au maire UMP de Courbevoie Jacques Kossowski, il démontre son cynisme en affichant bien tardivement son opposition à la tour … alors qu’il en était l’un des ardents promoteurs en tant que vice-Président de l’Epad et qu’il était même membre du jury de cette tour ! Après la Coupole, après Charras, après Hermitage, après Ava, il continue le bal des hypocrites en déclarant à ses administrés le contraire de ce qu’il fait à l’Epad. 

 

 

La mobilisation des habitants au printemps a permis d’imposer la construction d’une passerelle opendant les travaux. C’est le minimum vivable pour tout le quartier du Faubourg de l’arche.

Cependant, nous rappelons ici notre totale opposition à ce projet, qui ne cadre plus avec le développement de la Défense que nous appelons de nos vœux.

-          un objet architectural gigantesque qui met à l’écart un quartier de 15 000 habitants

-          une énorme surface supplémentaire de mètres carrés de bureaux, provoquant un afflux massif de salariés alors que les transports de la Défense sont déjà saturés

-          un renforcement du déséquilibre régional entre logements et activités économiques

-          un coût énergétique élevé. Même avec les normes HQE promises, une tour de ce gabarit est un gouffre énergétique.

-          un coût social et environnemental dû aux déplacements des nombreux salariés supplémentaires. Il n’est évidemment pas comptabilisé dans les promesses du promoteur et de l’Epad.  

 

 

Nous souhaitons une Défense plus humaine,

où les salariés de toutes catégories sociales pourraient trouver un logement à proximité,

où la construction d’une grande tour dressée ne serait pas le seul argument de la « grandeur de la France »,

où le A de Epad retrouverait sa signification d’aménagement plutôt que de promotion immobilière sauvage,

où le cadre de vie des habitants et des salariés redeviendrait une valeur d’intérêt général,

où la compétitivité d’un quartier d’affaire se mesurerait à sa qualité de service plutôt qu’à la hauteur de ses tours,

où une vie de quartier et une convivialité de proximité serait possible entre habitants et salariés,

où la culture créerait un lien entre les différentes populations qui fréquentent la Défense, 

 

 

Un rêve ? non, une ambition ! 

 

 

Et afin de construire cet objectif ensemble, nous vous invitons à signer le recours que nous déposerons dans quelques jours pour contester la construction de la tour Phare.  

 

 

N'hésitez pas  à non plus à faire circuler cette informations auprès de toutes les personnes impactées par ce projet.

 

Vous trouverez sur notre blog www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr   toutes les informations concernant ce dossier : le rapport de la commissaire-enquêtrice, nos réactions au projet, et bientôt comment participer au recours que nous déposerons.

 

 

 

 

Tour Phare : la commissaire-enquêtrice se déclare favorable au projet

  

Au cœur de l’été, la commissaire enquêtrice de la Tour Phare a rendu ses conclusions. Sans surprise pour tous ceux qui l’ont rencontrée, elle émet un « avis favorable » sur la tour, rejetant en bloc l’indignation des centaines de Courbevoisiens qui ont pétitionné ou qui sont venus noircir les cahiers en mairie de Puteaux. Le promoteur a déposé immédiatement le permis de construire.

 

L’enquête publique qui s’est déroulée fin mai-début juin 2010 a mobilisé des centaines d’habitants de Courbevoie, en particulier des quartiers Faubourg de l’Arche et Regnault. En cause, les effets désastreux de la tour Phare sur leur quotidien, non seulement pendant les 4 ans de travaux, mais aussi une fois la tour construite.

La commissaire-enquêtrice a balayé d’un revers toutes les remarques négatives au projet, s’appuyant uniquement, pour son avis, sur le dossier du promoteur ou sur les déclarations de l’EPAD-UMP sur la grandeur de la Défense.

 

Elle vante par exemple « la qualité du projet » de l’architecte et « la nécessité de construire un patrimoine qui pourra constituer un monument de demain».  Elle s’appuie ainsi sur les déclarations des dirigeants UMP et de l’EPAD (Nicolas Sarkozy, Joelle Ceccaldi-Reynaud, Jacques Kossowski, …) pour qui avoir la plus grande tour dressée dans le ciel de la Défense semble le summum de la puissance.

Concernant la surcharge des transports, elle s’appuie sur les « améliorations prévisibles », notamment le futur Eole qu’elle date en 2019, pour justifier son avis favorable. Les usagers des transports de la Défense apprécieront sans aucun doute ces 9 ans d’entassement dans les transports en commun qui mènent ou qui partent de la Défense.

Elle juge la perte d’ensoleillement « acceptable ». Là encore, les usagers du Parc du Millénaire ou les occupants de logements orientés à l’est n’ont qu’à se mettre à l’ombre.

 

Le seul point positif est l’engagement du promoteur de construire une passerelle provisoire en remplacement de la passerelle Carpeaux détruite pendant les travaux. Un minimum pour un pont qui dessert un quartier de près de 15000 habitants !

 

Les 3 recommandations complémentaires qu’elle propose sont de l’ordre du gadget : un groupe de surveillance des travaux, une aire de stationnement au pied de la Tour Phare et un plan de covoiturage. 3 recommandations sans doute utiles mais bien insuffisante pour contrer les effets négatifs de la tour.

 

 

Les conclusions de la commissaire-enquêtrice sont surtout flagrantes par l’absence de considération pour les points exposés par les futurs riverains.

-          Elle qualifie son enquête de « sans incident », alors que de très nombreux élus locaux d’opposition et groupes d’habitants ont vivement manifesté leur désapprobation

-          Elle juge que la publicité était « suffisante », oubliant que ce sont les associations et les élus d’opposition de Courbevoie qui ont informé dans leur immense majorité les habitants impactés par le projet.

-          Aux remarques écrites des habitants s’inquiétant des travaux, elle rétorque par la « volonté du promoteur de réaliser un chantier à faible nuisance »

-          A ceux qui pointent le lourd problème de l’insertion urbaine de la tour, elle … ne répond pas !

 

Le résultat de cette enquête publique n’est donc que la reprise des arguments du promoteur, de l’EPAD et des élus qui ont choisi ce projet.

 

 Vous trouverez ci-dessous en téléchargement :

- le rapport complet de la commissaire-enquêtrice

Téléchargement Rapport_Commissaire_Tour_Phare

- les conclusions

Téléchargement Conclusions_Commissaire_Tour_Phare

Courbevoie : Du photovoltaïque sur les gymnases ... ou sur les écoles ?

Conseil municipal du 30 juin 2010

 La mairie propose au vote une délibération portant sur une étude d’installation de panneaux photovoltaïques sur les écoles et non sur les gymnases comme initialement prévu. Entre 10 à 15 écoles seraient concernées.

L'argument avancé est uniquement économique : les aides actuellement proposées sont plus intéressantes pour des panneaux installés sur des bâtiments scolaires (le prix de revente de l'électricité est plus avantageux).

 La rigueur budgétaire doit bien sûr être un aspect du dossier mais il semble être ici le seul. Joelle Paris pointe que l'unique but semble être de profiter d'un effet d'aubaine, bien loin des annonces d'une politique exemplaire et volontariste en matière d'énergie durable. Nous préconisons de conserver la pose sur l'ensemble des bâtiments qui le permettent et surtout de commencer par isoler correctement les écoles de la ville. Produire de l’électricité sur des passoires thermiques serait aberrant et contraire au principe du développement durable.

D'ailleurs, notre groupe attend toujours le diagnostic énergétique des bâtiments communaux. Produire des énergies renouvelables, c'est bien. Réduire ses dépenses d'énergies, surtout lorsqu’il s’agit de gaspillage, c'est mieux. C'est hélas moins visible.

 

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Courbevoie - Marché pour les espaces Verts : lot élagage et abattage

Conseil municipal du 30 juin 2010

 Joelle Paris a attiré l’attention du conseil sur 2 points relatifs à ce type de marché :

-       la nécessité d’avertir les Courbevoisiens avant l’abattage des arbres et cela de façon pédagogique et explicative. En effet, de nombreux Courbevoisiens sont choqués de découvrir des arbres coupés du jour au lendemain. Il n’est pas compliqué de recourir de façon systématique à un affichage préalable.

-       Le manque de rigueur du cahier des charges en ce qui concerne la désinfection des outils de taille. Il est mentionné « désinfection périodique », ce qui n’est pas suffisamment précis. En effet, de nombreuses maladies des arbres sont propagées de sujet en sujet par les outils non ou mal désinfectés.

 Mr Accart évoque des tracts dans les boites aux lettres pour avertir les riverains des abattages. Il promet de transmettre nos remarques aux services concernés.

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Des toits végétalisés à Courbevoie. Enfin.

Conseil municipal du 30 juin 2010

 Les toits terrasses de 2 écoles de Courbevoie, les Vanettes et les Genets,  vont être végétalisés. Depuis 2 ans, nous interpellons la mairie régulièrement sur cette possibilité qui présente de nombreux avantages : isolation renforcée y compris acoustique, confort d’été, effet retard sur les eaux de ruissellement, développement de la biodiversité.

Nous nous réjouissons que cette demande ait été entendue.

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Stade Arena 92 : L’UMP de Courbevoie déclare d’interet général ce projet confié au privé

 Le stade Arena 92 est un projet de stade privé qui serait situé sur la commune de Nanterre, entre les gares de la Défense et de Nanterre Préfecture, à l'immédiate proximité du quartier du faubourg de l'Arche à Courbevoie.  En plus des manifestations sportives (notamment les matchs du Racing Metro 92), ce stade accueillerait de nombreux concerts. Sa capacité serait de 35 000 places. Le projet comporte également une très grande surface de bureaux et de locaux commerciaux.

Pour être rentable, les promoteurs tablent sur 225 événements chaque année. 

Jean-André Lasserre, Joelle Paris, Anthony Klein, Stéphane Lenoel ont pointé différents aspects du dossier :

L'aménagement du territoire

Ce stade pose deux problèmes dans l'aménagement du territoire. D'abord, il est en concurrence directe avec d'autres stades de la région parisienne et tous sont situés à l'ouest de Paris : Stade de France, Parc des Princes, jean Bouin. Ce stade est donc dans un domaine concurrentiel très fort sur la zone et contribue à déséquilibre encore plus l'Ile de France.

De plus, la zone qu'il va aménager se situe entre un quartier dense (le Faubourg de l'Arche à Courbevoie) et un quartier à densifier (Nanterre au sein du futur établissement public de Seine à Seine). C'est donc un projet privé qui aménagera un territoire alors que c'est clairement une mission de l'état et des collectivités territoriales concernées.

 L'intérêt public

C'est sur ce point précis que porte le vote du conseil municipal de ce 30 juin 2010. Etre déclaré d'intérêt public permet d'assouplir un certain nombre de démarches réglementaires. Nous estimons qu'un projet commercial privé n'a rien à faire dans ce champ de l'intérêt général. Les habitants n'en profiteront pas directement et le but du promoteur, comme de l'exploitant du stade, est clairement commercial.

Le dossier précise d'ailleurs que l'économie du site repose également sur de nombreux m2 de « bureaux et d’activités », et sur un restaurant « très haut de gamme ». Ce ne sont pas des éléments d'intérêt public.

 L'impact sur Courbevoie

C'est un des points les plus sensibles du dossier. Vu sa situation, le quartier du faubourg de l'Arche serait coupé par un axe traversant menant au stade (avenue et pont Léonard de Vinci).

Le dossier du stade présente d'ailleurs quelques perles. Il dit clairement qu'il y aura des nuisances sonores importantes, en précisant que ce ne sera que lors des manifestations ... soit 225 soirs par an. Heureusement, le dossier précise que le stade "respectera les normes en vigueur". C'est le minimum de respecter la loi.

Le dossier précise aussi qu'il y aura une faible consommation énergétique du bâtiment, sauf lors des manifestations ... soit 225 soirs par an. Le dossier présente aussi la pollution lumineuse induite, parlant de « donner une dimension nocturne à un quartier trop diurne ». Comme c'est joliment dit !

L'accès automobile au stade se fera principalement par le Pont Leonard de Vinci. Les habitants de quartier ont l'habitude de voir les véhicules hors gabarit quotidiennement bloqués sur ce pont. Cela risque d'arriver encore plus souvent !

Quant aux deux voies qui passent sur l'avenue Leonard de Vinci, elles seront saturées les soirs d'événements ... soit 225 soirs par an.

L'accès piéton au stade se ferait via la Jetée ou les jardins. Après avoir saturé une fois de plus les transports qui desservent la Défense, les spectateurs devront utiliser un passage absolument inadapté à la foule. A moins que le promoteur ne laisse le réaménagement de ces espaces à la charge de la collectivité ?

 Les approximations du dossier

Le dossier rassemble de nombreuses perles et approximations.

Page 19 : le parking comporte 500 places.

Page 37 : le parking comporte 600 places

Page 43 : la surface de bureaux est de 35 000 m2

Dans la délibération du Conseil municipal : 40 000 m2

P 37 : la surface initiale de bureaux se trouve brusquement complétée de 42 000 nouveaux mètres carrés !

Les emplois pérennes sont estimés à 40 pour l'Arena (seulement ! 50 si on intègre une dizaine de sous traitants ! ) et 6100 pour les bureaux.

La délibération parle de 3000 emplois.

  

La délibération parle de l'euro 2016 comme possible manifestation dans le stade. Mais celui-ci ne fait pas partie des stades pré-sélectionnés et présentés dans le dossier présenté à la FIFA.

 

Le maire UMP Jacques Kossowski et l'adjoint à l'urbanisme Bernard Accart ont apporté d'étonnantes réponses.

D'abord en précisant que de passer le dossier en intérêt général n'empêcherait pas une enquête par la "commission du débat national"".

Ensuite, le maire ajoute que "peut-être que le stade ne se fera pas" et que "le commissaire-enquêteur décidera"

Le maire fuit ses responsabilités, rejette tout choix sur l'Epad, sur Nanterre, sur le commissaire-enquêteur.

 Le parallèle avec la tour Phare

Par ces propos ci-dessus, le maire se réserve une porte de sortie afin de pouvoir nier devant les habitants son engagement dans le projet. Comme pour la Tour Phare. Vice-Président de l'Epad, membre du jury de la tour, il avait envoyé un courrier quelques jours avant la fin de l'enquête publique pour pointer quelques désagréments d'une tour Phare à laquelle il était associé depuis l'origine.

 

L'ensemble du groupe www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr a voté contre la demande d'intérêt général de ce stade, compte tenu des approximations du dossier et de l'impact négatif que ce stade aura sur de très nombreux habitants de Courbevoie.

Le maire UMP Jacques Kossowski et l'ensemble de ses adjoints ont voté pour.

 

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Quelle politique municipale pour développer la circulation cycliste ?

A l'occasion du conseil municipal du 1er juin 2010

Les conseillers municipaux devaient se prononcer sur le projet de Vel'Abri, proposé par le Conseil Général. Ce projet consiste à installer des parkings à vélos fermés et payants sur la commune mais à part cela le dossier brille par un flou artistique. 3 sont en projet à Courbevoie, dont aux gares. Le coût est de 15 à 20 000 par abri et par an pendant 10 ans, dont 50% à la charge de la collectivité.

Avec cette somme, de nombreux parcs vélos moins sophistiqués pourraient être créés. Ce service en DSP (délégation de service public) est surtout un projet privé financé par la collectivité. Il sera aussi un support supplémentaire de publicité, et donc de pollution visuelle de notre espace urbain.

Ensuite, le service sera payant. Il ne s'adresse donc qu'aux propriétaires de vélos d'une certaine valeur souhaitant investir dans ce type de parking. Les adolescents pourront-ils garer leur vélo s'ils ne disposent pas de carte bancaire ? 

Enfin, il peut être intéressant de créer des garages à vélos gardés près des gares mais rares sont les logements à disposer d'un garage à vélo. Cela revient à créer des points d'arrivée sans penser aux points de départ. Le nouveau PLU ne contient pas d'obligation pour les garages à vélos.

Bernard Accart a répondu qu'il ne s'agissait que d'un vote de principe. Pour nous le projet est bien trop flou pour un vote positif, même de principe.

Vu le coût exorbitant du service, il existe d'autres solutions pour développer la place du vélo dans la ville, par des parkings à vélos abrités mais gratuits, par des pistes cyclables qui relient de façon sécurisée, pratique et cohérente les principaux quartiers et villes voisines, et par la possibilité de développer la location type Velib'.

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Infos complémentaires du 18 juin

Nous apprenons que les 7 maires de la communauté d'agglomérations GPSO (Grand Paris Seine Ouest) refusent de se prononcer aveuglement pour le projet Vel'Abri du Conseil Général 92 en l'état et réclament "de plus amples précisions concernant le dispositif".

Ces 7 maires de Boulogne Billancourt, Chaville, Issy les Moulineaux, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville d'Avray ont les étiquettes politiques suivantes : UMP, Nouveau Centre et Modem.

Une autre Ambition pour Courbevoie fait remarquer à cette occasion que notre groupe PS et Verts et notamment Joelle Paris (en charge de la mobilité urbaine) ont exprimé en conseil municipal du 31 mai les mêmes interrogations que le CSOP concernant le Vel'Abri : coût pour l'usager final, coût pour la municipalité, relation et conséquences sur les autres solution vélos existantes et gratuites...  entre autres questions plus pointues portant sur l'écologie urbaine et la mobilité.

Comme le GPSO, nous nous sommes abstenu de voter le projet Vel'abri dans l'état de flou total de sa présentation.

Mais la majorité UMP de Courbevoie préfère suivre docilement le Conseil Général sans se poser aucune question...